Hi,
J’espère que vous allez bien ? Tout d’abord, je vous souhaite une belle rentrée à tous 🙂 J’ai prévu quelques articles à ce sujet très vite ! Mais avant de passer en mode « oh vive l’automne et le coconing » (non pitié lol), je me suis dit que j’allas faire un petit bilan et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit d’un bilan 2 ans après ma fracture de fatigue. Bon. Déjà, qu’est-ce que le temps passe vite vous ne trouvez pas ?
Il y a 2 ans, je reprenais le sport après de longs en mois en béquilles puis sans aucune activité physique à impact à cause de ma fracture de fatigue au col du fémur droit. Si vous ne me suiviez pas à l’époque, je me suis blessée durant le marathon de Barcelone. Ce sont des circonstances assez exceptionnelles mais, ça arrive. Je ne vais pas revenir en détail sur ce qui s’est passé ce jour-là, je vous invite à lire ou re découvrir l’article/le compte-rendu de cette fameuse journée… par-ici >> ainsi que le vlog par-là >>
Si j’ai décidé de faire ce bilan en video (ci-dessous) et sur le blog, c’est surtout pour vous montrer qu’une blessure n’est pas la fin du monde. Au contraire. Je sais que sur le moment, on est accablés, déprimés, on se demande bien pourquoi « nous ». Cependant, pour moi en tout cas, ça a marqué un nouveau chapitre dans ma vie et dans ma pratique sportive. C’est le sujet que je souhaitais aborder avec vous :).
La version video est pas mal, mais comme toujours, je vous propose la version article 🙂
Je vous invite à lire l’article que j’avais consacré à la fracture de fatigue. C’est une blessure finalement assez courante chez les sportifs/ves. Dans ce post, je vous parle de mon cas, du protocole de soin et de reprise. Je ne vais donc pas aborder ces thèmes aujourd’hui ;), je parlerai bien de l’après.
Quand j’ai voulu faire cette video et cet article, je me suis aperçue que j’avais conservé très peu de photos ou de videos de cette période. Je me souviens que je ressentais un mélange de honte. Je ne voulais pas qu’on me voit dans cet état, moi qui me définissait uniquement par ET pour le sport, surtout sur les réseaux sociaux. De même, je n’acceptais clairement pas cet état de fait. Une partie de la lenteur de ma guérison (3-4mois) est lié au fait que je suis restée assez active: je participais au Salon du Running, je vous ai remis vos médailles au marathon de Paris, j’ai continué à assumer certains déplacements professionnels. Mais je n’assumais pas les regards des autres et certaines remarques très blessantes sur les réseaux sociaux: c’est bien fait pour elle, cette pseudo coach. Et oui, je venais d’être diplômée quelques mois plus tôt.
Cette blessure a remis tout en question. Je me demandais : pourquoi moi ? c’est injuste ? qu’est-ce que j’ai mal fait ? Franchement, on a le temps de réfléchir, surtout quand on est en béquilles et qu’on est obligé de retourner vivre un peu chez ses parents car on ne peut pas assumer d’être seule chez soi. Je pouvais rien porter, je ne pouvais pas conduire ou me déplacer seule. J’avais écrit un article sur le sujet d’être en béquilles par-ici et franchement, c’est là où on se rend compte que RIEN n’est fait pour les personnes souffrant d’handicap.
Mais c’est un autre sujet. Début juin, mon rhumatologue me prescrit une nouvelle IRM car pour lui, la fracture est consolidée, je vais pouvoir progressivement reprendre le sport. Je n’ai eu rendez-vous que mi-juillet. Honnêtement, ça m’allait très bien. Je pouvais nager, faire du velo, du yoga, du fitness sans impact. J’avais peur, j’avais mal d’avance de reprendre la course à pied. Au final, l’IRM a montré que l’os était consolidé et que je pouvais reprendre le sport, marcher sans béquilles. J’ai quasiment pleuré, fini la mamie en béquilles ! Je retrouvais enfin mon indépendance en tant que personne valide.
J’étais heureuse de pouvoir reprendre. Là, on pourrait se dire: youpie tu files courir. Dans les faits, je souffrais énormément, j’avais des douleurs fantômes, j’avais beaucoup compensé physiquement sur ma jambe gauche, j’avais perdu pas mal de poids (principalement du muscles) et en plus je me retrouvais avec une grosse asymétrie. Ma jambe droite, que je n’avais pas mobilisé depuis plusieurs mois, avait fondu. La reprise a été très très compliquée. J’avais perpétuellement l’impression de me faire mal, d’avoir mal. Honnêtement, j’ai même cru que je n’arriverais plus jamais à courir ET à prendre du plaisir 🙁 Les douleurs sont compliquées à gérer, le cerveau continue à vous dire que vous avez mal et un os cassé.
De plus, tout mon schéma corporel a été modifié : je ne cours plus comme avant, ma posture n’est plus la même. Ma jambe gauche est devenue ma jambe forte. J’ai dû donc refaire mes semelles pour éviter de me blesser par les effets de la compensation. Un long chemin donc avant de pouvoir courir à nouveau.
Mais, je tiens à vous le dire, une blessure n’est pas une malédiction, une injustice. C’est le premier paragraphe d’un nouveau chapitre et c’est à vous de l’écrire, de prendre de nouvelles habitudes et de mettre de côté cette flem qui vous a mené à une pratique blessante. Adios le « j’ai pas le temps de m’étirer » Adios le « j’ai mal au genou, il faut que je vois le médécin ». Maintenant, de mon côté, je suis devenue prof de Yoga, je pratique énormément, je m’étire, je dors plus, je bois plus, au premier signal je vois mon ostéopathe, je m’étire. Une blessure, c’est radical car on reprend tout depuis le début, on modifie tous les petits défauts.
C’est d’ailleurs à partir de ma fracture de fatigue que j’ai repris sérieusement le vélo, la natation et le trail. Le trail est moins impactant pour les articulations que la course sur route. J’ai repris la course à pied ainsi : en courant sur gazon puis sur chemin ! C’est en 2017 que j’ai accroché avec la discipline que je snobais avant.
Cependant, c’était compliqué de se fixer un objectif car je ne trouvais plus de plaisir à courir à cause de ces douleurs et de ma démarche modifiée. Je n’avais plus de repère. Finalement, je m’étais inscrite en janvier dernier à l’Ironman 70.3 de Vichy. Comme je nageais et pédalais beaucoup, je me savais capable de boucler le velo ET la natation de ce triathlon, par contre la course à pied, c’était clairement une autre histoire. J’en ai parlé à mon médecin qui m’a conseillée de juste courir les km que je savais déjà courir. Je n’avais repris la course à pied que depuis fin juillet. Fin août, je ne pouvais courir que 7-8km voire 10 sans m’arrêter. Jamais je ne partais pour finir ce triathlon, j’y allais car je voulais enfin prendre du plaisir sans me blesser car j’avais très très peur de ça : de me blesser à nouveau.
Bon. J’ai fini cet Ironman 70.3 ! J’ai battu tous mes records en natation ET en vélo (en même temps je faisais plus que ça depuis 2 mois lol). En course à pied, j’ai couru les 10 premiers kilomètres puis j’ai alterné course et marche jusqu’à la ligne d’arrivée car je me sentais bien, pas de douleurs. Franchement, c’est grâce à cette course que j’ai repris confiance en moi, en mon corps. Ce corps qui m’avait trahi à Barcelone. Je l’avais pris comme ça, alors qu’en réalité, c’était moi qui l’avait trahi. Je ne l’avais pas écoutée, je ne l’avais pas mis au repos quand il fallait. Là, nous étions à nouveau sur la même longueur d’onde 😉 !
J’ai pu reprendre en septembre plus sérieusement la course à pied et me projeter à nouveau dans de vrais challenges ou des challenges fun comme Run Disney (souvenez-vous >>).Mais aussi, avec ma prise en charge de fracture et la recherche des causes, j’ai subi de nombreuses analyses. Mes os étaient en excellente santé, par contre on a trouvé que mon coeur n’était pas très folichon. Mon médecin a résumé son état: vous avez un corps de ferrari mais un moteur de 2CV (j’ai pas su comment le prendre) mais mon coeur n’est pas fait pour la vitesse. Je peux progresser encore mais je ne courais jamais des marathons en -3h ou des 10km en -40min.
C’est pourquoi, je me suis dirigée vers « le long »: le trail, le marathon, l’Ironman. J’ai modifié aussi ma pratique en faisant plus d’endurance fondamentale, des entrainements longs mais doux. C’est finalement que comme ça que j’ai gagné en vitesse.
Je me suis donc redécouverte et j’ai changé ma pratique sportive, radicalement. Je ne peux vous cacher que tout n’était pas possible dès le début : interdiction à trop d’intensité, pas de fractionnés les 6 premiers mois…Il fallait que je respecte ce protocole. J’avais peur de me blesser !
Et ces changements m’ont permis de progresser et de relever des défis que je n’aurais jamais cru faire:
- Premier « trail » (Saintelyon en relais dans la neige !)
- Le marathon de Los Angeles: c’était LA revanche que je voulais me fixer: recourir un marathon. Je m’en fichais, je voulais aller un peu en pèlerinage là où j’ai commencé la course à pied. ça m’a tellement boostée
- J’ai bouclé mon premier Ironman !! À Barcelone…encore une belle revanche.
Pour tout vous dire, 2 ans après, je ressens encore des douleurs fantômes. J’en ai eu tout au long du Marathon du Mont-Blanc par exemple >>. Comme si, dès que j’avais des doutes, des peurs, mon corps me disait « bah moi aussi, hop petit douleur à ta fracture au passage ! » Mais j’ai pu progresser. C’était juste la première année que la reprise a été fastidieuse. Depuis, les records tombent aussi. J’ai battu celui sur marathon à Tokyo !
Je me suis améliorée en velo, en natation. J’ai kiffé le trail: j’ai participé à l’OCC, j’ai bouclé une Saintelyon en entier souvenez-vous >>. Je respecte et écoute mon corps. On a beau dire: le corps n’a pas de limite. On y va à fond. C’est faux. Le corps a des limites et si on veut le préserver, si on veut aller loin, il faut les respecter. Je peux vous assurer que je les respecte maintenant. Je respecte le repos, la récupération. Je respecte les préparations. C’est essentiel. Avant, j’enchainais, j’enchainais bêtement en me disant « bah ça passe ! » Je m’infligeais trop d’heure d’entrainement sans récupération. Maintenant, je fais attention à tous les détails : nutrition, sommeil, hydratation…
Il faut arrêter le No pain No gain. La douleur ne doit représenter que 1% de temps en temps pour l’intensité. Le sport doit vous faire du bien ! Aujourd’hui, je rélève de longs challenges, j’ai couru mon premier 100km !! Je fais d’autres sports, je varie mes activités, je ralentis quand je le dois.
Une blessure est juste le marqueur pour vous signaler que le chemin que vous empruntez dans votre pratique sportive n’est pas le bon, n’est pas adapté à votre corps. Il faut changer sa pratique, changer sa manière de s’entrainer voir changer de sport. J’adore le running mais la route à trop haute dose, n’est pas bonne pour moi. Alors je m’adapte 🙂 Je fais du triathlon, du trail.
N’oubliez pas, une blessure n’est pas une impasse. Il y a toujours une nouvelle issue vers un lieu différent, une approche différente de votre pratique. Je sais qu’au début c’est compliqué à percevoir, pourtant c’est vrai. Savourez chaque expérience, même négative, car il y aura toujours du positive qui en ressortira. Même si on déprime un peu, je vous assure, il y a plein d’autres choses dans notre quotidien qui peuvent se substituer au sport en attendant votre reprise. Ce n’est pas la fin 😉 !
Un corps, on en a qu’un. Nous avons toute une vie pour profiter de ces courses qui ont lieu chaque année ! Il faut profiter de nos proches, cultiver en douceur ce corps. Je m’écoute. Ecoutez-vous et vous verrez, votre corps vous offrira des trésors 😉 Mon Ironman, mes randonnées, les trails… c’est cette magie qui me fait vibrer 🙂
J’espère vraiment que cet article vous aidera si vous subissez une grosse blessure. Promis, la suite sera meilleure
@ très vite
17 réflexions sur “Bilan Sportif, 2 ans Après ma Fracture de Fatigue”
Bonjour Anne,
Je suis très heureuse de lire ton article. Victime d’une fracture de fatigue du col du fémur il y a 2 ans, je ressens encore des douleurs fantômes en courant. Cette blessure m’a également ouverte à d’autres disciplines, et j’avoue que je me sens du coup plus…. complète. Bien mieux et plus consciente de mon corps que lorsque je ne faisais QUE de la course à pied. Bref, je me retrouve beaucoup dans ton article et suis rassurée de ne pas être seule à ressentir ces sentiments partagés. Tout ça n’est sûrement pas arrivé par hasard. Merci pour ton témoignage et un énorme BRAVO pour ton passage dans nos Alpes suisses 😉
Audrey
Audrey
Merci Audrey ! C’est pareil, je me suis bien mieux maintenant dans ma pratique, plus diversifié plus en douceur <3
des bises
Félicitations Anne pour cette attitude si positive, tu as su prendre du recul et te remettre en question, adapter ta pratique et ne pas te laisser décourager par cette blessure si frustrante.
Je me rappelle comme si c’était hier de ton article sur le Marathon de Barcelone, et de tes photos en béquilles.. Et que de chemin parcouru depuis!
J’ai beaucoup d’admiration et de respect pour toutes les valeurs que tu véhicules et pour tous les exploits que tu enchaines, un Grand bravo à toi!
Des bises
Merci Myriam, moi aussi j’ai l’impression que c’était hier ces béquilles :S ;S ! et j’ai tellement peur parfois d’en avoir à nouveau besoin lol
Merci Anne pour ce retour sur ta fracture de fatigue : ton parcours est très inspirant notamment parce que tu nous confies aussi tes moments de doutes et finalement c’est aussi ce dont on a besoin !
Encore félicitations pour ces 100km, c’est une performance incroyable !
Merci beaucoup Sophie !
Bonjour Anne,
merci pour cet article très positif où tu t’es permis de te livrer librement. Je suis depuis pas mal de temps dans un cas qui n’est pas le tien mais qui est très compliquée pour moi au niveau de la pratique sportive. J’ai accouché il y a déjà 19 mois d’un petit garçon qui pète le feu. L’accouchement m’a littéralement « défoncé » l’intérieur du corps. Descente d’organes, fuites urinaires quotidiennes… l’horreur surtout pour une runneuse. Au début j’ai accepté d’arrêter la course en me disant que je me tournerai un peu plus sur la musculation que j’aime beaucoup puis je me suis dit fu** j’y retourne quand même. La cata absolue le jour où j’ai participé à mon premier entrainement de cani cross. Attente, échauffement = l’eau bu en début d’après-midi a eu le temps de descendre dans la vessie et à la première impulsion , tout est parti, inondant mes jambes. J’avais envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. Mais étant déjà bien trempée, j’ai caché mes jambes avec mon sweat et ai continué (comment expliquer ça aux autres participants ?!). La protection n’a largement pas suffi donc obligée d’acheter des couches de grand-mère pour la moindre sortie. Déprimant. Du coup j’ai arrêté. Tout. mais reprendrais une fois que je me serais fait opérer, après avoir fondé ma famille.
Bref je (re)démarre le yoga cette année, discipline que j’aime beaucoup et que j’ai arrêté bêtement il y a très longtemps. Je reprends doucement le renfo car je suis de nouveau enceinte (eh oui, y en qui cherche aussi… ;)) et l’idée est de me mettre un coup de boost pour faire du vélo car j’ai vraiment peur dessus. Un traumatisme de jeunesse selon ma mamie.
Enfin voilà, juste pour dire que oui parfois les coups de la vie ne nous poussent pas à maintenir notre cap, mais que oui il faut savoir rebondir. Parfois ça prend du temps. Beaucoup trop de temps et ça se ressent sur notre quotidien. Le sport me manque terriblement, les challenges, se surpasser, les programmes, les objectifs…
Voilà c’est tout. J’avais (apparemment) besoin de partager ma galère quotidienne. 😉
Bonne soirée
Mais non au contraire, çå fait du bien parfois de tout sortir, de tout écrire 🙂 ! Moi effectivement, je te conseillerai le velo. Tu sais tu peux mettre le velo dans toi voiture et débuter avec un tout petit itinéraire ou rejoindre un club à cette rentrée qui t’aidera 🙂 !!
Merci pour cet article intéressant étant donné que j’ai moi-même eu une fracture de fatigue à l’âge de 24 ans en février du col du fémur avec un arrêt de 2 mois.. j’ai repris progressivement la course à pieds et depuis début juillet les cours collectifs à la salle de sport. Le chemin est long j’ai appris à prendre soi de moi, faire attention aux jours de repos entre chaque séance mais voir ton évolution me motive à me dire que rien n’est impossible à celui qui crois en lui.
Bravo Anne ! Et merci pour cette vidéo qui donne à réfléchir….
C’ est vrai qu’il est difficile de s’écouter quand on aime courir. Complètement addictif, nous ne sommes pas raisonnable…..
Est-ce que l’on en fait trop ou pas assez ?… difficile de savoir…
Alors encore merci à toi pour tous ces bons conseils ….
Bonjour Anne,
Bravo pour cet article qui souligne une année encore plus riche que la précédente pour toi (je te suis depuis deux ans, mais j’ai aussi lu pas mal de post et publications « à rebours »). Le moins que l’on puisse dire c’est que tu as su tirer le meilleur de ce rappel à l’ordre physique. C’est d’ailleurs ce qui m’amène à « oser » m’adresser à toi. Après mon premier marathon début juin à 46 ans et après 3 ans de course à pied. Le plus « petit » que j’ai pu trouver (en terme de participants et de reconnaissance puisque nous étions une cinquantaine à Moulins dans l’Allier et 9 femmes en tout) mais pas en distance (bien entendu) ni en moyen humain déployé par les organisateurs , dommage car il est très chaleureux et que les bénévoles sont incroyables. J’avais d’ailleurs acheté ton livre ( à la Fnac de Montpellier !!!) pour trouver « ma » préparation. Après la course, coup dur : repos forcé un mois (adducteur gauche si douloureux qu’il m’a fallu 3 semaines pour simplement marcher sans douleur….), je poursuis par contre la salle de sport 2 fois par semaine comme toujours (vélo, rameur, elliptique), mais motivation au plus bas. Achat d’un « shorty strap » sur internet qui m’a permis de reprendre la course en juillet sans douleur, mais je n’ose plus courir sans… et je n’excède pas 14-15 km, je me sens ficelée avec cet harnachement ce qui limite mes envies. Je voulais savoir QUI tu avais consultée à Montpellier pour savoir comment remettre à plat ta pratique, quels spécialistes ? Je n’ai pas ton niveau donc j’ai des scrupules à solliciter différents praticiens mais cette alerte démontre que je ne fais pas tout ce qu’il faut comme il faut ? Mais alors comment adopter le bon rythme ? Suivre les bonnes préparations ? Eviter les erreurs (et quelles sont-elles ?) ? J’ai bien compris que j’avais atteint les limites de mon « fonctionnement » un peu amateur, mais comment y remédier ? Je sais que l’on peut toujours tester : le trail, le vélo, le renforcement musculaire…. Mais comment poursuivre la quête du dépassement de ce soi (le marathon m’a portée pendant 3 moi et depuis j’ai BESOIN de me fixer un nouveau défi), en assurant au maximum son physique tout en trouvant la discipline la plus adaptée à son potentiel ? Je me sens un peu perdue, « en flottement », vide.
Merci Anne pour le « coup de fouet », l’élan que me donne tes témoignages.
Véronique
COucou Véronique
Malheureusement comme je l’avais précisé à l’époque, les médecins qui m’ont soignée ne souhaitaient pas être mentionnés (déjà trop de patients) Le mieux est en tous les cas de commencer avec un bilan auprès d’un bon kiné du sport 😉 !
Bonjour Anne!
Merci pour cert article qui parle évidemment à tous les sportifs! Comme toi j’adore la pratique du triathlon car cela permet de varier l’exercice physique et, espérons-le, de réduire les risques de blessures. D’ailleurs, j’apprécie beacuoup de courir après la natation et le vélo parce que j’ai l’impression que le corps est correctement échauffé 😉 A ce sujet, lorsque tu pars pour une séance de CAP « à sec », quel genre d’échauffement est-ce que tu fais à présent?
Merci beaucoup! Bises!
Coucou Bénédicte
J’ai partagé ma routine sur le DUbndidu Atelier si çå peut t’aider 😉
des bises !
Bonjour Anne
On se connaît pas
Mais je viens de parcourir vos articles et lire vos témoignages
Bravo
Merci pour vos conseils sur l alimentation
Pre et post running
Je suis novice dans la course à pied
Je souhaite m y mettre car c’est le seul sport qui libère le corps l’âme Et l esprit sans contrainte de temps et de finances
Bon rétablissement de vos blessures ☺️☺️☺️☺️
Bon courage à vous
Bon dimanche
Bonne course perpétuelle et énergique
Nou
Merci d’avoir partagé cette expérience. Actuellement blessée et à l’arret depuis 2 mois alors que je courais 3 à 4 fois par semaine, je me demande comment se passera la reprise. J’ai remplacé la cap par de la natation et du renfo, et ton retour d’expérience et tes conseils sont plutôt rassurants ! Merci encore !
Bonjour Anne,
Merci pour cet article très enrichissant et réconfortant pour moi.
J’habite à Montpellier et je me suis fracturé avec déplacement le col du fémur il y a maintenant 3 mois.
J’ai eu une intervention pour mise en place d’une ostéosynthèse mais avec un grand risque à long terme de devoir poser une prothèse de hanche.
Le chemin est long, j’ai appris la patience malheureusement car pour l’instant je ne peux que me déplacer avec mes 2 béquilles.
Je me pose beaucoup de questions sur la reprise du sport, faisant du vélo de route en compétition, j’imagine que ce sera difficile de reprendre alors je pense à d’autres alternatives comme le trail.
Merci encore pour votre retour d’expérience même si chaque cas est unique et qu’il faut rester à l’écoute de son chirurgien.