Hi,
J’espère que vous allez bien en ce joli dimanche ensoleillé ! C’est un peu avec difficulté et le coeur gros que j’écris cet article puisque, comme vous l’avez lu ici ou là, mon troisième marathon ne s’est pas passé comme prévu. Mais aujourd’hui, en publiant mon compte-rendu, ça me permet de mettre un point final sur l’aventure du marathon de Barcelone tout en faisant le bilan, en essayant de comprendre ce qui n’a pas fonctionné et forcément en vous le partageant.
De plus, j’espère que cet article vous sera un jour utile si jamais vous êtes confrontés là même situation. J’espère également répondre à quelques retours plutôt que j’ai eu sur ma course, vous rassurer, vous donner des nouvelles car j’ai été un peu absente, volontairement. ça m’a fait un coup !
Malgré les mésaventures que je vais vous raconter, ma passion pour la course à pied et mon envie de courir des marathons restent intactes. J’ai hâte en fait de pouvoir “prendre ma revanche” sur cette distance. J’ai hâte de pouvoir me reprendre en main et corriger les erreurs que j’ai pu commettre. Personne n’est parfait. moi la première. Cette course le prouve encore mais je suis fière de l’avoir faite. J’apprends encore sur moi, sur ce sport. ça reste magique, dans la douleur et les larmes lol, mais MAGIQUE
Suivez-moi 🙂
J-2 et J-1:
Le vendredi matin très tôt, Christelle, qui m’accompagne, et moi embarquons direction Barcelone où nous attend déjà Anne-Laure (surprise !!!). Je retrouve mon trio favori pour un weekend placé sous le signe du sport, du soleil et des copines.
Dès que nous avons déposé nos bagages dans notre petit appartement Abritel, qui se trouve littéralement à 5min à pied du départ/arrivée/retrait des dossards, on fonce pour que je puisse récupérer le mien et être tranquille avant dimanche. Je tiens encore à tirer mon chapeau à Anne-Laure qui nous a dégoté cet appartement qui idéalement placé.
Le retrait des dossards est hyper bien organisé, tout est prêt dans le petit sac… il faut juste traverser littéralement TOUT le salon running pour obtenir son t-shirt. Mais c’est pas grave, c’est le jeu et puis je dois avouer, j’aime bien voir les stands et les marques runnings d’autres pays. On en profite bien avant de filer bruncher et profiter un peu de la ville.
Petite note: Pour Barcelone, on parle du “Zurich Marathon de Barcelone”, Zurich ne fait pas référence à la ville mais donc à la compagnie d’assurance qui le sponsorise. C’est comme le “fitbit” semi de Paris par exemple.
Le samedi nous repassons pour prendre le métro devant le salon… Il y a une queue PHENOMENALE. Donc si jamais vous faites le marathon de Barcelone, venez le retirer tôt le vendredi ou TARD le samedi pour éviter la foule. Bon vous vous en doutez, le soir-même c’est RIZ. Diner franchement pas glamour mais entre copines 😛
Dossard retiré, jolie panoplie ;P Oui je me suis promenée tout vendredi avec mon ballon !
Jour-J:
Je me lève à 5h pour petit-déjeuner … mon plat de riz. Je croise Anne-Laure qui a l’air aussi stressé que moi lol. Non je plaisante. À Paris, j’étais hyper nerveuse (premier marathon), à Brighton, j’étais nerveuse mais beaucoup moins (deuxième marathon). À Barcelone, je n’avais que de l’excitation et l’envie d’y aller, pas de stress. Aussitôt mon assiette terminée, je…me recouche lol. Je ne m’endors pas profondément, je sieste jusqu’à 7h mais ça fait du bien.
Je file à la salle de bain pour me badigeonner de crème Nok anti-frottements. J’hésite entre deux brassières. Même si j’ai testé les deux à l’entrainement, je ne suis plus à l’aise dans celle que j’avais prévue. J’opte pour mon plan B. Je finis de m’habiller. Il fait super beau dehors, le temps devrait légèrement se couvrir mais ouf il ne fera pas aussi chaud que lors de notre arrivée vendredi. Je rassemble mes ravitaillements, programme ma montre, mon téléphone et 8h approche déjà.
Les filles sont prêtes, on est toute excitées. On s’est bien organisées : les ravito, les coucou, les moments où nous allons courir ensemble, le brunch d’après-course, la pédicure bien mérité, la sieste à la plage…. On quitte l’appartement. J’intègre mon SAS gris à 8h15. Le départ était à 8h30. On peut encore papoter avec Christelle et Anne-Laure. On rigole. L’ambiance est déjà au rendez-vous, le ciel est bleu, il fait frais. Je commence à me concentrer un peu mais, je me sens bien, je n’ai pas de boule au ventre ni de stress. Je veux me lancer, je veux appliquer tout ce que j’ai emmagasiné à l’entrainement. Pour moi cette course, c’est la fête, c’est la fin d’une première phase de 2017, entourée de mes amies sous le soleil.
8h30 c’est le départ officiel. Mon Sas doit passer la ligne de départ à 8h45, on remonte doucement la grande avenue vers la place d’Espagne, si majestueuse. Point de départ… et notre point d’arrivée. Je perds un peu de vue les filles mais c’est déjà le moment de partir. Je visse mes écouteurs sur mes oreilles, avant de lancer la musique je m’imprègne de cette ambiance de folie. Le public est au rendez-vous, la musique. Le speaker nous booste tout en traduisant en anglais, en français et en espagnol ses paroles.
8h45, on s’élance… c’est parti pour une longue matinée pour moi.
Départ-18ième kilomètre :
Je n’ai pas étudié le parcours du marathon de Barcelone. Je n’ai pas choisi Barcelone parce que j’y avais une histoire ou quoique ce soit. J’ai choisi Barcelone parce que c’était le sud, parce que l’on m’avait assuré qu’il y avait une superbe ambiance, le soleil, un dossard pas trop cher et que, même si le parcours pouvait être exigeant sur certains passages, il était génial. Rajoutez de superbes amies, une destination visite+shopping = un weekend comme je les aime.
Alors effectivement, on grimpe un peu, mais on descend aussi. Je ne vois pas trop les kilomètres passés. Je respecte le rythme que je me suis fixée. Ma montre perd pas mal le GPS au début… mais wooow toute la ville vibre au fil des kilomètres. J’admire le Camp Nou dont mon copain m’a souvent parlé… la Sagrada Familia. Je choisis toujours de me mettre à l’ombre autant que possible. J’ai quand même un mauvais souvenirs des courses un peu trop chaudes lol. Je m’hydrate continuellement, je bois, je me mouille le corps, le visage.
Les ravitaillements solides ne sont distribués qu’à partir du 15ième kilomètre. Mais j’ai prévu les miens (pâtes de fruits). Puis j’ai la chance d’avoir Anne-Laure et Christelle sur le parcours à qui j’ai confié d’autres ravitaillements supplémentaires. Les gens nous encouragent alors qu’il est encore si tôt. Honnêtement, je n’ai jamais eu une telle ambiance sur une course… !
VENGA VENGA
FUERZA !!
J’aimerais savoir parler mieux espagnol mais wahouuu. On se sent pousser des ailes. Entre 18 et 22 nous faisons un aller-retour sur une avenue (faux-plat montant puis retour sur faux-plat descendant). C’est mon premier “rendez-vous” avec Anne-Laure (coucou!!), elle doit juste me donner une Pom’pote. Je la trouve avant qu’elle me voit, attraper la pom’pote et file pour la revoir au 22ième kilomètre. Je crois qu’elle est plus nerveuse que moi éhé.
18ième kilomètre – 30:
Le temps se gâte sur cette portion, j’ai toujours mes lunettes de soleil et je crains pendant quelques minutes qu’elles vont bientôt me gêner pour le reste du marathon. Je passe le semi en 1h51 comme prévu. Puis… je passe le 22ième kilomètre mais ne trouve pas Anne-Laure… Gloobs, je commence à paniquer. Zut j’ai dû la rater. Je réfléchis en me demandant comment j’ai pu ne pas l’avoir alors que j’étais du bon côté.
Comme pour mes autres marathons, je ne vois pas les kilomètres passer. Il fait beau, je suis les autres, le flux des coureurs. J’ai repéré un monsieur que je suis depuis le début, je le perds parfois mais je le retrouve de visu. Finalement je tombe sur Anne-Laure qui est prête.
Devinez quelle chanson ma playlist lance ? Justin Bieber, Sorry.. Tu comprendras éhé :). Suis toujours dans le bon rythme malgré le ciel tout gris. Elle m’annonce que tout va bien, moi aussi tout va bien. Je suis heureuse de la voir, c’est “ma” première étape avant de commencer “le dur” passer le 30ième. Je fais toujours bien attention à manger, à m’hydrater même si la chaleur nous épargne.
28ième kilomètre. Je suis toujours dans le rythme mais j’ai une douleur qui s’installe en haut de la cuisse droite. C’est assez fulgurant. Je ralentis le rythme mais je n’ai jamais ressenti une douleur aussi intense, aussi rapidement et aussi localisée lors d’une course. J’ai eu des petites douleurs passagères, des crampes mais je dois reconnaître que je suis surprise et rapidement inquiète. Je continue mais la gêne s’intensifie. Je dois marcher quelques secondes, pour finalement m’arrêter avec Anne-Laure. Pour moi, c’est le début infernal de la blessure, même si je ne le comprends pas tout de suite
Je demande à Anne-Laure de prévenir Christelle car à nouveau nous faisons une sorte d’épingle, elle peut nous voir depuis le 30ième de l’autre côté de l’avenue. C’était mon second rendez-vous 30= Christelle. Je lui demande de lui dire que je suis blessée. Je ne suis pas sur à 100% mais ça ne va pas. Je reprends le rythme, je serre les dents jusqu’au 30ième où je laisse la douleur et la panique m’envahir. Rien ne va. Je suis obligée de m’arrêter. On essaie de repartir plusieurs fois avec mes semelles sans mes semelles. Finalement, je préfère qu’Anne-Laure fasse ce que nous avions convenu. Je ne voulais pas qu’elle me voit, qu’elle voit ce qui peut arriver de pire sur un marathon, elle prépare celui de Paris dans quelques semaines.
Je me mets à pleurer mais je dis à Christelle que je veux finir. Je me fais masser par une kiné française qui ne sait pas trop ce que j’ai, mais qui me dit de continuer. J’avais parcouru 30km en 2h41, en respectant quasiment mon allure objective.
30ième kilomètre – arrivée:
Entre 30 et 33, j’alterne course et marche avec Christelle à mes côtés. Mon chrono s’envole littéralement, j’ai les yeux qui fixent ma montre. Je me mets à pleurer sans cesse, à m’engueuler et me demander mais POURQUOI.
De 33 à 41km, nous allons marcher…marcher doucement. Je vais trébucher, je vais m’assoir, je vais pleurer. Christelle, d’une patience d’or, d’une fermeté, m’aide, m’assiste, me soutient. Je n’ai jamais eu ce sentiment de détresse sur une course. Je n’avais jamais vu non plus tous ces marathoniens dans le dur, ces fins de course où les stands de ravitaillements sont dévastés… On sent que tout le monde attend qu’on finisse pour rouvrir les routes. Je regarde mes pieds, je désespère de voir les kilomètres s’égrainer si doucement. J’essaie de comprendre pourquoi MAIS POURQUOI. La douleur est de plus en plus intense mais je tiens bon. Pas de mur ni quoique ce soit, j’ai totalement conscience de ce que je fais, de ce qui m’arrive. Je répète que c’est un échec, que j’ai dû commettre des erreurs. Je cherche à comprendre. 12km à pieds, en boitant c’est long. Heureusement qu’il y a Christelle.
Les gens nous encouragent, nous poussent, nous motivent, nous boostent mais comment voir ce soutien alors que je suis au fond du seau littéralement. Passé le 38ième kilomètres, j’essaie d’accélérer un peu ma marche. On fait ce que l’on peut. Finalement, Christelle se fait évacuer à 300m de la ligne d’arrivée. Je finis en courant/boitant. Je passe la ligne d’arrivée, je demande de l’aide car je ne tiens pas debout “ayudame” mais personne ne m’aide. Finalement un participant espagnol, me prend en charge et me fait remonter vers les médailles et la zone d’assistance où je peux retrouver Christelle et Anne-Laure. Je déteste cette médaille.
Je finis ce marathon en 5h17, il m’a fallu quasiment 2h40 pour faire les 12km qui me manquaient, soit autant que pour faire les 30 premiers en courant.
Ce sont des choses qui arrivent. C’était la première fois pour moi, peut-être pas la dernière, on ne sait jamais même si je ferai tout pour cela ne se reproduise plus car la suite a été compliquée. C’est dur pour moi d’écrire cet article car c’est encore tout frais. Je crois qu’en une semaine, j’ai réussi à me retrouver et faire le bilan de cet épisode c’est pourquoi je dois faire le point sur la question suivante:
Quelle est la bonne réaction à avoir face à une blessure pendant une course?
Honnêtement et c’est l’entraineure qui parle: l’abandon. En poursuivant votre effort, vous risquez d’aggraver votre blessure. Sauf que dimanche, ce n’est pas la coach qui courait mais bien la coureuse passionnée qui s’est entrainée plusieurs semaines pour ce marathon, qui en a chié aux fractionnés, qui voulait chercher un record car elle se sentait enfin à l’aise pour, qui a fait tant attention…
Bref, quand tout s’est littéralement écroulé au 30ième kilomètre, j’ai été vulgaire, je me suis insultée, j’ai gueulé, j’ai pleuré, j’ai serré les dents et j’ai dit à Christelle qui me rejoignait et Anne-Laure qui me laissait que j’allais finir point barre. Je n’ai pas rencontré de mur, c’est bien mon corps qui me trahissait. J’étais blessée, subitement. C’était incompréhensible. Courir était impossible, marcher difficile mais j’ai voulu finir malgré tous les signaux qui me disaient STOP.
Abandonner une course est difficile psychologiquement, encore plus courageux finalement que de chercher absolument à la terminer. Je l’ai finie en boitant, en pleurant toutes les larmes de mon corps, en souffrant comme jamais pour un sport qui me passionne et me donne tant de bien-être pourtant. Est-ce que cette médaille… Est-ce que cette arrivée en valait le coup?
Oui malheureusement oui car je suis allée au bout de moi-même pour la chercher. C’est le mental qui a fini. Alors je sais, ce que je vous écris est totalement contradictoire mais au moins, vous le savez si jamais vous devez y faire face. Pesez le pour et le contre, n’écoutez pas l’adrénaline qui vous pousse. Des marathons il y en aura PLEIN d’autres, des dimanches matin à courir aussi. Si vous aggravez votre blessure en voulant finir, vous allez reculer cette échéance. Je suis pourtant une fille prudente et raisonnable pour mon corps, mais là, ces dernières semaines, je ne l’ai pas été et j’ai payé fort le prix. L’abandon n’est ni une honte ni un échec. Terminer est une fierté oui, mais c’est l’égo qui pousse trop. Je suis fière de l’avoir terminé. Je n’ai pas aggravé ma blessure en le faisant, néanmoins, une prochaine fois ma décision sera peut-être différente.
Quid de ma blessure ?
Contrairement à ce que les kinés et médecin locaux m’ont annoncée ce n’était ni une contracture du psoas ni une micro déchirure d’un tendon mais…. une fracture de fatigue du col du fémur. Bon heureusement pour moi, c’est une toute petite fracture de fatigue quasiment invisible après plusieurs examens (scanner, scintigraphie…). Je dois me déplacer en béquilles pendant encore quelques jours et éviter la course à pied et les impacts répétés pendant quelques semaines peut-être plus, peut-être moins. Il faudra que je refasse un examen pour vérifier que mon os s’est bien consolidé avant de pouvoir re courir en toute sécurité.
Est-ce que ça fait mal ? Non à J-7 je n’ai plus du tout mal, je peux marcher normalement mais, le risque si je ne respecte pas les recommandations, c’est que cette fissure se transforme en véritable fracture. Or, vous vous en doutez ce n’est pas une perspective qui m’enchante. Alors REPOS et surtout, on cherche avec mon entourage et mon médecin à mieux comprendre d’où cette fracture est venue puisque je n’ai eu aucun signe avant-coureur.
Comme je le disais dans mon article sur “comment affronter une blessure”, elle tombe plutôt bien… elle va me permettre de me remettre en question, de faire le point sur ma pratique, de modifier mes habitudes et surtout de pousser à faire plus de natation et de vélo pour la saison des triathlons qui approche. Oui c’est dur d’être blessée, de ne pas pouvoir courir, mais …. la dernière fois que je me suis blessée, c’était en 2013 !!! 4 ans sans blessure, je touche du bois, c’était plutôt pas mal éhé. Mais je reviendrai dans un autre article sur les détails et comment je gère cette période car je sais que nous sommes nombreux à avoir des bobos, des blessures ;). La vie continue.
Malgré ce qui s’est passé, le marathon de Barcelone était…. wahou. Je vous le recommanderai avec plaisir. Cette course m’apprend énormément sur moi. Je prendrai ma revanche sur ces kilomètres un jour.
En tous les cas, je tenais à vous remercier TOUS pour vos messages, snap, email, commentaires. Votre soutien m’a beaucoup émue, touchée et remontée le moral. Enfin votre soutien encore actuel !! Sans oublier surtout Christelle et Anne-Laure pour quoi j’ai encore du mal à trouver les mots, car je ne souhaite à aucune amie d’être dans la situation dans laquelle je les ai mises <3 <3 MERCI. Et n’oubliez pas, ce n’est pas parce que je vais mettre de côté les baskets de running, je serai toujours là pour vous motiver.
à très vite et bon dimanche
PS: C’est le dernier jour pour participer au concours Gopro sur mon Instagram >>
59 réflexions sur “Compte-rendu: Marathon de Barcelone 2017”
Bravo à toi ! Dans quelques semaines tu reviendras regonflée à bloc, c’est sûr!!!
Wouahouuuu,
Je te suis tjrs toute discrète. Mais là ton article ma mise la larme à l’œil. J’avais en effet constaté et suivie ta mésaventure à Barcelone et j’en étais triste pour toi. J’espère que tu te remettra vite quand même pour poursuivre ta passion. Te suivre me motive chaque jours. Courage à toi. Pleins de bisous de Suisse !
Quel beau compte rendu, j’ai failli verser une petite larme à la fin. Tu as été bien courageuse de le finir malgré la douleur, tu es une véritable warrior, never give up! Avec cette mentalité tu vas revenir plus forte!
Cette “alarme” de ton corps vient également de tes ennuis hors sport, pour ma part je pense que le corps et l’esprit sont intimement lié et quand la tête ne va pas le corps non plus (par exemple j’ai des torticolis à chaque contrariété, et je suis restée à boiter pendant quelques semaines cet été à cause d’une douleur au genou liée au stress d’un exam). Cette blessure permet au corps de se reposer (même si c’est contraint). Ce n’est pas lié à ta préparation mais plus à un “trop” de sport, de contrariété, de stress.
Bon courage pour la récup, et garde ton beau sourire et ta mentalité, la roue va tourner 🙂
Bonjour Anne!
Je suis jeune médecin du sport à Perpignan (pas loin de chez toi ) et j’ai beaucoup travaillé avec des coureurs longues distances, participer à des centaines de course en tant que soignant et la fracture de fatigue du col fémoral n’est pas du tout un cas isolé chez ces sportif malheureusement! Je ne sais pas comme tu as fait pour finir avec parce que c’est extrêmement douloureux! J’ai du voir presque 10 coureurs victimes de ça en 3 ans. Ils recourent tous comme avant mais SURTOUT ne pas reprendre l’appuie ni le sport sans accord médical ( et d’un spécialiste de ça si possible) même si c’est dur dur!
L’atout principal d’un sportif c’est d’écouter son corps et peu le font vraiment!
La fracture de fatigue ne prévient pas avant d’arriver mais quand elle est là elle le signifie bien, il faut l’écouter!!!
Bon courage pour la suite, mais tu es jeune, ça va aller comme sur des roulettes 😉
Gros bisous et surtout REPOS!
Cet article est très émouvant, je ne mentirai pas en disant que j’ai versé une petite larme.
Je te souhaite beaucoup de courage pour ta récupération, nous avons hate de te retrouver mais surtout prends ton temps 🙂
Ton nouveau livre arrive demain à la maison, j’ai hate ! Merci pour tout 🙂 <3
Ohlalala ton article m’a émue aux larmes :'( ! J’espère que la fracture va se “réparer” rapidement. Repose-toi bien surtout, profite du Sud et reviens-nous en forme (physique et mentale). Puis, comme tu l’as si bien dit, tu prendras ta revanche !
Des bisous
Bravo!
Ce post est tout simplement incroyable. On a vraiment l’impression de vivre la course, et les dernières ligne se lisent le cœur serré.
Ta détermination est tout simplement spectaculaire, et tu la mérite ta médaille!
Bon rétablissement! =)
Je crois que même si cette course te laisse un souvenir amer, elle est très importante dans ton parcours de sportive… tu vas apprendre beaucoup… gérer l’échec d’un objectif non accompli, gérer l’incertitude d’une blessure, revoir certaines choses qui ne vont pas dans une prépa, et surtout, se poser la question fondamentale : pourquoi est-ce que je cours ? Pour une perf, pour une médaille, dans le respect de son corps ou pas ? Et certainement qu’au fil du temps, tes réponses à ces question changeront, les degrés de priorité aussi, et c’est aussi ça qui fait toute la beauté du sport. Reposes-toi bien, soignes toi bien et reviens-nous en pleine forme !
J’ai eu mal avec toi en lisant ton 28eme kilomètre, tu as dû être tellement malheureuse avec tout cet entraînement et cet objectif qui filait… je te souhaite un rétablissement rapide et une belle revanche sur cette distance !
Très intéressant, ton CR. Tout a été dit, c’est une expérience qui te rendra plus forte.
Prends bien soin de toi, surtout. Et garde la forme!
Je suis tellement navrée pour toi, j’aurais vraiment voulu que tu puisses aller jusqu’au bout sans cette blessure. Je sais à quel point ça peut être décevant. Mais je sais que tu ne resteras pas sur cet échec alors c’est l’essentiel. Ça forge le caractère et le mental. N’oublies pas que ce marathon tu l’as couru au mental, pas au mieux certes, mais tu l’as fait, tu as fini ce marathon. Tu peux être fière de toi, peu importe ton état à l’arrivée.
Soigne-toi bien et reviens vite en forme 🙂
Ce n’est pas sans émotion que je lis ton article sur le marathon de Barcelone, que j’ai fait l’annee dernière.
Cette distance est tellement exigeante et en même temps il y a un part de mystère, on sait comment on part mais jamais vraiment comment on va finir.
Quoi qu’il en soit je te dis un grand bravo, je t’imagine sur le parcours que j’avais adoré, mais lorsque tout va mal, le cauchemar est long…
Je te souhaite de bien te reposer, tu ressors grandi il n’y a pas de doute.
Gros bisous !
Je suis souvent émue en lisant tes comptes-rendus de course parce que je trouve ça tellement magique et beau. Cette fois-ci ça n’y a pas manqué, mais pour des moins bonnes raisons. Comme l’ont dit d’autres avant moi, cette blessure sera peut-être un mal pour un bien, l’événement déclencheur qui te permettra de devenir encore meilleure en apprenant de tes erreurs. Tu en reviendras plus forte.
Courage pour la suite, on cumulera les km pour toi dans l’intervalle 🙂
C’est dur d’être blessée, surtout pendant un tel objectif, je comprends, je suis moi même blessée au genou et je dois attendre la guérison avant de me remettre à courir. Je déteste ça et c’est bien plus dur mentalement que je ne le croyais. Donc je prends mon mal en patience et j’attends d’aller mieux car c’est ce qu’il y a de mieux pour moi sur le long terme. Dur dur, heureusement je peux encore faire du renforcement musculaire, c’est déjà ça Comme quoi l’entraînement du mental est tout aussi important que celui du physique qu’on décide de finir la,course ou d’abandonner. Clairement il faut écouter les signaux de son corps même si c’est dur pour moi. En tout cas, bel article qui permet de voir une autre facette du sport et qui montre que ce n’est jamais gagné d’avance et qu’au final le corps finit toujours par parler. Bon rétablissement à toi
Franchement bravo. Pour ce bel article, pour ta franchise et pour ton courage !
Il n’y a aucun doute que tu prendras ta revanche sur ce marathon et que cet “incident de parcours” n’est pas un échec, seulement une chance de devenir plus forte . Bon rétablissement et encore merci de l’avoir partagé avec nous !
Merci de partager ton expérience. C’était un compte rendu très émouvant. Bon rétablissement ma belle et bon courage
Bravo pour le courage et surtout quelle chance d’avoir des amies aussi bonnes! merci pour cet article sincère….
Bonjour Anne,
Je ne comprends que trop bien ta situation… Je suis moi-même freinée dans mon évolution par une fracture de fatigue. Je ne cours pourtant pas énormément (la plus longue distance courue a été un semi, en octobre 2015). D’ailleurs, depuis ce fameux demi, j’ai contracté à nouveau une fracture de fatigue (la première c’était l’hiver avant ce fameux semi, qu’est-ce que j’étais fière d’enfin pouvoir courir une telle distance! -j’ai eu malheureusement plusieurs blessures-).
Moi non plus je ne comprends pas d’où cela vient car au départ je pensais que c’était parce que je répartissais mal ma charge de course, peut-être voulais-je évoluer trop vite? Quoi qu’il en soit, j’ai pris un repos de 3 mois au mois l’hiver dernier, après le semi, pour bien me retaper. J’ai recommencé très très progressivement (3 séances de 5 minutes la première semaine, puis 5-5-10′, 5-5-15′, 5-5-20′, 5-5-35, 5-5-25′, 5-5-30, 5-10-35′, 5-15-40′, etc etc.) Bref, c’était long et ce n’est qu’à l’été que j’ai pu recourir 10km.
Et en octobre 2016? Je ressens à nouveau une petite douleur, rien de très fort, c’est juste quand je lasse mes chaussures et que je pose le côté de ma cheville droite sur mon genou gauche que je sens qqch de léger. Je ne m’inquiète pas, je me dis que comme j’ai tout bien respecté, ça doit être plutôt musculaire que osseux. Alors je change de chaussures et ça va mieux! CE qui me confirme dans mon idée que ce n’est pas une fracture de fatigue. Je continuer de courir et je fais quelques trails (l’impact est moins fort alors forcément j’ai moins mal “donc c’est pas osseux”). Puis début 2017, je me décide ENFIN à aller consulter… après un peu d’arrêt. Echographie qui montre que c’est une fracture de fatigue et qu’en tout cas il n’y a rien de ligamenteux ni musculaire.
La scintigraphie ne confirme pas vraiment… En tout cas on ne voit plus grand chose donc c’est en phase de guérison.
Alors je suis complètement découragée… Ca fait 3 ans que j’arrête de courir +- à la même période et que je recommence tout doucement. J’ai l’impression que j’ai couru un semi marathon et que je n’irai jamais plus loin. Je ne comprends pas pourquoi ça m’arrive à moi, qui fait tout bien (j’allais même courir une 4ème fois 10-20min max pour habituer mon corps aux impacts) alors que plein d’autres courent trop, ou pas assez régulièrement et n’ont jamais rien.
C’était mon moment caliméro 😛
En tout cas, même si je comprends à quel point ça doit être frustrant et difficile pour toi, je sais que tu vas rebondir 🙂
Bravo pour le marathon ! Bon rétablissement et bon courage pour la suite !!!
Je te souhaite un bon rétablissement! Je ne pensais pas que ça existait, une fracture de fatigue à ce niveau. En tout cas bravo à toi d’avoir fini la course, tu as dû beaucoup souffrir. Tu prendras ta revanche sans aucun doute!
Essaye de voir le positif de cette période de repos 🙂
B.R.A.V.O Anne, Cest le seul mot qui me vient !
N’oublies pas que tu es forte, que tu aurais reussi, que tu nous motive toutes. Les épreuves sont la pour nous transporter plus loin et tu le feras.
Milles bises de guérison et d’encouragements.
Bises, Louise
Oh Anne comme je te comprends! Comme tu le sais à Bruxelles on est plusieurs éclopées, Diane t’a parlé de son pied… Moi j’ai dû arrêter l’entraînement pour mon 3e marathon (Rome) à cause d’une fracture de fatigue ET d’une périostite tibiale, la fracture sur le tibia à droite ne m’ayant pas encore fait mal, c’est la gêne de la périostite qui m’a fait consulter dès ma 3e sortie longue début février. C’est un sentiment très étrange, comme toi je me sentais forte et en pleine possession de mes moyens… Cela fait presque deux mois que je ne cours plus, mon regard à changé sur ma pratique mais j’ai quand même monstrueusement envie d’aller battre le bitume avec mes super nanas du Dubndiducrew 🙂 En attendant c’est natation, aquabike, renfo et patience… Et comme le disait mon ostéo, dans fracture de stress il y a “stress” alors c’est peut-être aussi un signal du corps qui dit qu’on est plus épuisée qu’on le croit… Bon rétablissement surtout, tiens nous au courant. Bises.
Aie!!! Tu as été forte de le finir! J’ai eu mal pour toi lors de la lecture de ton post!
Moi j’aurai même pas l’occasion de faire mon premier marathon (Paris) blessure fissure de fatigue du péroné … l’annonce a été dure car je pensais bien m’entraîner ! Bon rétablissement
Allez sois forte, tu l’es y’a aucun doute, profitez en pour te reposer, te soigner pour mieux repartir!
Wow, ton article est juste … wahou!
Il a du te falloir beaucoup de courage pour écrire noir sur blanc et admettre que ce que tu as fait était juste un peu fou (dans les 2 sens du terme!).
Tu as terminé ton marathon ! Et blessée en plus… franchement, encore bravo à toi!
Bon courage pour le repos, c’est dur de casser sa routine du running, j’en parle en connaissance de cause
Coucou Anne !
Je te suis depuis quelques mois maintenant, tout en discrétion.
Ta blessure me “parle” complètement puisque j’ai également eu une fracture de fatigue du col du fémur (gauche) à l’été 2015. Blessure que je n’ai pas identifié rapidement et malgré la douleur j’ai continué la course à pied en me disant qu’à ça allait passer … jusqu’au moment où je pouvais à peine poser le pied à terre …
A l’annonce du verdict, je l’ai eu vraiment dure…. En plus, col du fémur ! j’imaginais plus ce type de blessure chez une petite grand-mère !!! Le moral en prend un gros coup !
Après quelques (longues, très longues) semaines sans sport, la reprise s’est faite en douceur, je n’ai pas perdu le goût pour le running et ai même battu mon chrono sur 10 km quelques mois après !
Alors sois patiente (perso ce n’est vraiment pas ma qualité principale ), profite pour te faire chouchouter par ta maman, ton chéri, tes copines et tu reviendras de blessure plus forte encore ! Véridique et testé pour toi ! Quand le corps dit stop, il reste le mental !
Amitiés.
Cécile
Bravo à toi !!
Je t’admire et j’ai ressenti ta douleur en lisant ton article…
Prends ton temps, reviens en forme 🙂
Vanessa
Quel bel article!!!!! Tu as eu un courage énorme de finir ce marathon. Reposes toi bien pour pouvoir revenir encore plus forte. J’ai une question à te poser même si je sais que tu n’es pas médecin!!!!!! J’ai fait mon semi marathon le week ans dernier et arrive au 19eme km j’ai eu une grosse douleur aux orteils. Les 2 derniers!!!!! À chaque impact je ressentais de l’electricite. J’ai du m’arrêter pour ôter mes bqketq me masser les orteils et repartir. Mais pas facile. Ce matin durant la sortie longue j’ai eu mal, mais moins car j’ai mis un pansement pour éviter que mon petit orteil passé sous l’autre. Je ne sais pas quoi faire. Aurais tu un quelconque conseil à me donner? Merci beaucoup pour toute la motivation que tu me donnes
Bravo jolie Anne, car je sais pas quoi tu es passé je l’ai vécu en décembre pour la ste express, une entorse je n’ai pas voulu abandonner, tant de prépa, de sacrifices que c’était impossible mais j’ai un goût amer de cette arrivée, même si tout le monde me disait que je devais être fière de moi oui c’est vrai on peut être fière d’avoir finit. Donc ne soit pas déçu soit fière tu es une guerrière.
Je te félicite pour ce que tu as fait! chapeau bas pour avoir fini à la douleur,
J’ai fait mon 10 km préparer grace à mon coach … j’tait super bien et à 1km5 de l’arriver je me casse la figure. je pense que ce n’était vraiment pas notre jour.
Bon rétablissement en tous cas.
Bonsoir Anne,
Ton article est poignant. La fracture de fatigue est une blessure qui semble courante chez les coureurs de fonds, les cas que je connais sont plutôt des coureurs de 45/50 ans…
Prends soin de toi et respecte scrupuleusement ce que les médecins te disent pour repartir du bon pied!
Bon courage
Je comprends parfaitement ce que tu as ressenti. Lors de mon premier marathon à Lyon en 2016 j’ai ressenti une intense douleur dans le genou au 18eme alors que tous les signaux étaient au vert depuis le début j’étais aux anges bref. J’ai vécu cette période de doute de marche et course alternées où mon copain m’a soutenu. J’ai pesé le pour et le contre et puis je suis allée au bout, dans la douleur, mais en compagnie de mes amies et mon amoureux. Et j’ai été extrêmement fière d’être allée au bout. Mon ostheo qui m’a vu arriver 2 jours après nettement moins, une vieille blessure de la rotule qui s’est réveillée et qui m’a fait compensé par les tendons, TFL en premier…
Je crois que je n’étais pas prête à abandonner . Et pourtant j’ai accompagné des amis dans leurs premieres courses, dont l’un après une entorse recente s’entêtait à courir un semi je lui ai conseillé de ne pas le faire et pourtant je ne me suis pas appliquée ce conseil à moi meme… Pourquoi ? Je ne sais pas, on a passé tellement de temps à s’entraîner que le jour J on veut aller au bout surtout pour un marathon…
Aujourd’hui si ca se reproduit je ne sais vraiment pas ce que je ferais…
En tout cas bonne récupération reposé toi bien et tu as des amies en or 😉
Te voir finir en boitant m’a mis les larmes aux yeux. Cet article m’a fait pleurer. Tu es une battante. Je te souhaite une bonne guérison. Merci pour ce partage.
Merci beaucoup Marlène
Très beau compte rendu ! Que d’émotions.
Et merci d’être là, comme tu es, pour nous motiver tous les jours.
Courage !!
<3
Merci Beaucoup Emile mais je vous remercie tous aussi d’être là <3 !
Bravo Anne !
Je te souhaite un prompt retablissement !
Bises de Chine !
Merci Julie
Bon rétablissement Anne. Dur dur de stopper la course…je suis dans le même état. Syndrome de l’essuie-glace. Rien à signaler en prépa marathon et BAM le jour J je chope ce truc en pleine course comme toi ! Je vais essayer de suivre tes conseils et me tourner vers d’autres sports que je n’aime pas particulièrement comme le crosstraining et la natation (beurk rien que l’écrire me donne l’impression d’avoir des cheveux mouillé qui sentent le chlore…). J’espère que de ton côté tout ira bien. C’est fou comme tout sait basculer d’un moment à un autre. Psychologiquement c’est très dur surtout quand on voit d’autres personne courir et participer à d’autres courses et challenges. Comment est-ce que tu arrives à gérer cela?
Je vais écrire un petit post sur ma gestion car je sais que psychologiquement c’est dur 🙂 !
Je lis avec beaucoup d’émotions cet article, et je suis sûre qu’un article sur la façon de gérer tout cela serait profitable à toutes ici. Cette “pression” permanente autour de nous, pression positive la plupart du temps bien-sûr, en lien avec l’émulation généralisée autour de la course à pied, fait que lorsque l’on est un peu “moins bien”, c’est difficile. On encaisse. On subit. C’est ce que tu dois ressentir en ce moment, d’autant plus dans ta position de “leader”, toujours prête pour motiver les autres ! Alors courage à toi pour ces moments pas toujours aisés, et je te souhaite de guérir le plus vite possible et de retrouver rapidement ta passion. 🙂
Bonjour Anne,
je me permets de te partager mon expérience car j’ai vécu une fracture de fatigue il y a 2 ans à l’issue d’un semi. Je l’avais couru tranquillement, je retourne me doucher à l’hôtel, je reviens sur le village de départ pour les résultats en marchant et crac! Une douleur intense, fulgurante sur le pied. Impossible de le poser. Je suis repartie en boitant et j’ai tout de suite emprunté des béquilles et vu mon médecin du sport. On a exploré les causes possibles de cette fracture. Ce n’était pas un souci d’entraînement, mais bien de rythme de vie. Je sortais d’une période difficile au travail, avec une bonne déprime, pas assez de sommeil… Et Finalement cette course c’était l’effort de trop. On ne se rend pas compte, mais le stress du travail, la contrariété des projets qui n’aboutissent pas, le manque de temps pour soi, les déplacements professionnels (surtout avec des changements de climat) sont autant de petites sources de fatigue qui ajoutées à un entraînement intense épuisent l’organisme. Malheureusement il faut passer par la blessure pour comprendre notre limite. ..
Repose toi bien, nage bien, roule bien et comme tu le dis, une blessure en 4 ans c’est raisonnable 😉
Chère Anne,
Récit poignant et touchant….. Comme un film dont on connaît déjà la fin vu que tu nous a parlé de ta blessure auparavant, on espère que la fin change… Malheureusement non. Je me suis demandée si tu parlerai du fait de continuer ou non une course en cas de blessure, car dans ton livre tu disais qu’il fallait absolument écouter son corps et qu’on devait toujours écouter les signaux d’alarme que celui-ci nous envoie. Entre le cœur et la raison, manifestement on choisi des fois pas le bon côté.
Je peux imaginer combien c’est dure de ne plus pouvoir courir, même pour un temps.
Courage et tous mes vœux de prompt rétablissement depuis la Suisse !
Christelle
Merci Anne pour ce compte-rendu et surtout, la vision “coach” et “runneuse”!
Bon rétablissement maintenant !
Juste attention, tu as inversé les liens à la fin 😉 Christelle renvoie au site d’Anne-Laure et inversement 🙂
Article très émouvant, on comprend tellement ta détresse. Il te faudra du temps pour tout digérer, c’est normal, mais c’est une blessure, bien réelle, pas une simple gêne, pas un manque de prépa, pas le mental qui lâche, une vraie blessure. Tu vas revenir plus forte, ça personne n’en doute, et on sera tous derrière toi à t’encourager comme tu le fais avec nous à chacun de tes posts. Prend soin de toi, prend le temps qu’il faut, ne brûle pas les étapes, tu es une warrior!
Wahou c’était intense de te lire !
J’avais mal avec toi en te lisant et je comprends le dilemme entre abandonner ou continuer quand on a en tête toutes ces semaines d’entrainement.
Bravo d’être arrivée au bout et bonne récup physique et mental, car le mental doit en prendre un coup aussi c’est certain
Courage !
Coucou Anne,
Déjà félicitations pour avoir écrit ce compte-rendu car j’imagine que cela n’a pas été facile de revenir là-dessus. Je suis vraiment désolée pour toi que cela ne se soit pas passé comme prévu car comme tu l’as dit, cette course était vraiment wahou. L’organisation était top, les supporters en folie, la météo parfaite. En bref, ça m’a vraiment donné envie de refaire des courses en Espagne et ailleurs à l’étranger aussi. Pour ta course, c’est vrai que tu n’as pas fait le choix le plus raisonnable mais comment ne pas te comprendre? La plupart des marathoniens ferait la même chose après ces mois d’entraînement difficiles alors oui, c’est pas sérieux, c’est pas un bon exemple mais tu as bien le droit de faire ce que tu veux pendant ta course. Et si ça peut te rassurer, ayant aussi eu une fracture de fatigue à mon premier marathon (mais au pied), cela a duré un mois (et je n’ai pas pu poser le pied par-terre pendant une semaine) et je n’ai plus eu la moindre douleur à ce niveau depuis.
En tout cas, profite bien de ton repos bien mérité. Tu reviendras plus forte et avec encore plus d’envie qu’avant.
de tout cœur avec toi , bon rétablissement. L’expérience est dure et la partager nous montre à toutes nos limites et que notre corps est notre bien le plus précieux. Hâte de te retrouver en pleine forme car c’est un peu grâce à toi que j’ai commencé à courir. meilleures pensées
Bonjour Anne
Émue aux larmes comme beaucoup, je suis impressionnée par ton courage et ta volonté. Je n’ai jamais participé à un marathon, ni de semi encore, juste des 10 kms. Mais qui sait, j’ai des défis à relever et surtout l’envie de me dépasser. Ton expérience, tes conseils sont précieux et nous encouragent chaque jour.
Continue, chaque échec nous rends plus fort encore.
Mille fois bravo
Quel bel article Anne ! J’ai été tellement émue en le lisant… J’admire ta combativité, ta force, ton envie, ton Parcours (je te suis depuis tellement longtemps)…Tu es un vrai modèle !
Ne lache rien et merci pour tous ces conseils. Remets toi bien, bisous
Je comprends tout à fait ce que tu explique ! Mon père qui a voulu faire les 100km de Millau en octobre (il l’avait déjà fait en 11h) a été contraint d’abandonner au 40ème kilomètre alors qu’il s’était préparé pendant des mois à courir matin et soir presque tout les jours, ça a été une énorme frustration pour lui ! Des 30 aux 40ème km il a couru dans la douleur sans comprendre d’où venait cette douleur ! Au final, ça venait de ses boosters qu’il aurait dû mettre des le début mais à son premier 100km il ne les avait pas mis. Tout ça pour dire que tu as vraiment du mérite d’avoir continué jusqu’au bout mais tu en aurais eu autant de t’arrêter, c’est cette blessure qui va te faire avancer et te permettre de battre tes reccords sur le prochain marathon 😉
Je te suis depuis quelques semaines et j’adore vraiment tous tes articles, je pratique la course à pied depuis quelques années et ces articles sont hyper motivants, pour se donner des objectifs de course … Encore félicitations pour ce marathon
Bonjour,
Ce n’est qu’un commentaire parmi d’autres, mais je te trouve très courageuse de partager ça avec tes lectrices. Cela doit être très difficile d’abandonner une course et tu as géré comme tu as pu. En tout cas, un grand bravo à toi, et j’espère sincèrement que tu pourras reprendre ta revanche un jour.
Bien à toi,
Oh la la je comprends ta déception ! Toi qui est une pro…je ne pensais pas que ça puisse t’arriver. Tu vas te retaper très vite. Fais attention à toi !
Anne
Un bien bel article qui cette fois très fort en emotions tu es vraiment surprenante je ne te connais pas uniquement par tes photos tes post. .. j’aime te suivre
Tu trouves toujours les mots, tu es une vraie battante
Et tu donnes toujours autant de motivation
Je te un bon rétablissement
du repos profite pleinement de ta famille
Je me permets de te faire une biz
Laurence
Bon courage pour te remettre de cette blessure ! Soigne toi bien ! J’ai eu à peu près la même expérience sur les 20 km de Paris l’année dernière. Une jolie contracture à la fesse à partir du 5eme kilomètre et alternance de CAP et de marche, entrecoupé de crises de larmes, pour arriver jusqu’à la fin… Une expérience que je ne souhaite pas revivre et que je ne souhaite à personne !
<3
Bonjour Anne,
Quand je lis ses lignes, je me reconnais tellement… Et aussi bizarre que ça puisse paraître, merci. Merci parce qu’avec juste tes quelques lignes, tu viens de m’enlever une culpabilité monstre et me faire savourer – longtemps après – mon dernier marathon.
En mai dernier, je courais le marathon de Genève. C’était mon deuxième marathon, seulement 6 mois après le premier, à Bruxelles, où j’ai passé la ligne d’arrivée avec un joli chrono de 4h06 (alors qu’il y a 4 ans, je ne courrais pas un kilomètre héhé).
Bref, je m’inscris à Genève, pleine d’envie et avec en tête, un chrono de 4h.
Sauf que le Dieu du marathon n’avait pas du tout décidé de me faire de cadeaux. Le départ est donné à 10h, ce qui me parait horriblement tard physiologiquement parlant. Le thermomètre affiche déjà 25C. Contrairement à Bruxelles où le parcours se situe majoritairement en ville, sous les encouragements ; celui de Genève déroule les 34 premiers kilomètres dans les vignes, sans une ombre, sans personne en fait.
Le semi se passe bien ; j’ai chaud mais j’arrive à m’hydrater convenablement, et me ravitailler. Tout va bien. Je croise mes copines au 25ème km, il est midi passé et le thermomètre affiche 30C. Nous sommes toujours en plein soleil. Je bois, je bois. Je prends quasiment une douche à chaque ravitaillement.
Arrivés au 30ème km, je commence à avoir mal aux jambes, des frissons à cause de la température trop élevée que mon corps n’arrive pas à encaisser, la tête qui tourne.
34ème km, enfin des maisons, le parcours est plus aisé, on entame la descente vers la ville.
Mon copain m’attend au 37ème km. Je suis heureuse de le retrouver, ma douleur aux mollets s’est installée. On parcourt ensemble à peine un kilomètre quand je m’arrête, je dois m’allonger.
Je trouve un arbre (sûrement le seul de la course), je m’allonge. Je descends mes chaussettes de compression aux chevilles pour faire le bilan des dégâts.
Et là, spectacle d’horreur, les vraies crampes. Celles des vidéos sur youtube où le muscle a perdu la moitié de sa superficie et semble se rétracter sur lui-même. Je pleure, déjà parce que c’est moche, et ensuite de douleur. Je m’hydrate encore et encore.
Puis, il est hors de question que je ne termine pas ce marathon. J’enchaîne la marche rapide et des petites foulées en serrant les dents. Je pleure, je me déteste, je m’insulte.
Matthieu (mon copain s’appelle aussi Matthieu) m’encourage, me pousse, m’arrose. Je finis par me remettre à courir à deux kilomètres de l’arrivée. Je termine en 4h36, sous 38C, le coeur serré et avec un moral à zéro. Je me déteste, je me sens nul, et je n’éprouve aucune satisfaction. Je ne comprends pas, j’ai tellement bu, je me suis hydratée, mouillée, régulièrement, et intensément pour compenser la chaleur.
En rentrant, la douleur ne s’atténue pas. Les crampes, c’est passager pourtant. Je ne comprends pas, quelques jours passent, puis je décide d’aller chez le médecin. Diagnostic : déchirures musculaires à cause de l’absence de véritable récupération entre les deux marathons.
Tout cela pour dire que nos blessures étaient bien différentes (j’ai mal pour toi en lisant ton article), mais je me reconnais tellement dans ton discours de frustration et de détestation de soi.
Merci pour ces lignes qui m’ont déculpabilisée et qui m’ont enfin rendues fière de ma performance.
Merci de partager avec nous tes erreurs et tes faux pas, les articles de sport n’en parlent pas suffisamment. Ce qui rend les échecs si frustrants et culpabilisants d’ailleurs.
Donc merci à toi.
Lucie
Coucou, je viens de découvrir ton blog animé et j adore ! Je suis normande 46 ans et plus de motivation pour reprendre le sport depuis un an maintenant, quelle déception car les kilos et les douleurs muscullo-squelettiques s installent ! Mais j envisage de débuter le vélo de course car la course à pied que je pratiquais ne m attire plus pour l instant mais je dois reprendre une activité c est vital pour le moral et le corps. Je continuerai à parcourir ton blog qui me laisse rêveuse devant tes envies et ta motivation bravo !
Merci beaucoup Annie et bienvenue !