Hi,
J+7 après le marathon de Paris, mon PREMIER marathon, l’émotion redescend à peine. Et dire qu’il y a 7 jours, à cette même heure, je n’avais pas couru totalement la première partie, “juste” un semi-marathon… Ahhah. J’attends toujours quelques jours avant de vous raconter mes courses, j’aurais pu attendre encore un peu pour celle-ci car je crois que je suis encore dans l’euphorie. Néanmoins, j’ai hâte de vous ce compte-rendu, ça me permet, moi-aussi, de prendre un peu de recul aussi.
Le déclic du marathon :
Je vous l’annonçais en décembre dernier, ma participation au marathon de Paris avec Asics. Quand je relis cet article d’ailleurs, je sens encore l’énorme appréhension que j’avais de participer ET courir ces fameux 42,195km. Je profite de ce compte-rendu pour parler du fameux “déclic” qui permet de passer du semi au marathon et de s’inscrire à cette épreuve.
Honnêtement, ça me trottait dans la tête depuis septembre/octobre. J’ai enchainé les semi-marathons, les 20km plusieurs semaines d’affilés. Mon corps n’a pas bronché et je prenais de plus en plus de plaisir sur ces distances et ne souffrais plus ni durant la course ni le lendemain. Je ne dirais pas que c’était devenu facile de courir un semi-marathon, mais c’était devenu dans mes cordes sans un travail spécifique. Je crois que c’est la suite logique lorsque l’on s’entraine et on pratique régulièrement.
C’est ainsi que l’idée fait son chemin : “et pourquoi pas ?” De suite après, forcément on se dit “non mais OU OU OU c’est juste le double en fait”. On revient à la raison puis de toute manière le prochain marathon de Paris était complet. Ensuite forcément, on m’a proposé de le faire, de m’aider et m’encadrer avec Asics, même si finalement, j’ai tout fait dans mon coin (entrainement etc.) Je crois que cette proposition m’a donné l’impulsion, comme une béquille, j’ai eu besoin de ça. Si les autres peuvent le faire, pourquoi pas moi ? Néanmoins, je n’ai pas eu un déclic, du genre : ça y est je veux le faire, je vais m’inscrire comme j’ai pu l’avoir pour les 10km et le semi-marathon. Jusqu’à la dernière minute, je ne pouvais pas dire: bien sur que je peux le faire. Au fond de mon coeur, je savais que j’avais mis toutes les chances de mon côté ET que je ne craquerai pas mais, il y a toujours une part d’incertitude lorsque l’on court des km inconnus, sur une telle distance. Beaucoup de choses rentrent en ligne de compte et peuvent nous faire échouer.
Cela étant dit, je ne dis pas que vous n’aurez pas un déclic pour passer à cette nouvelle étape, mais peut-être que comme moi, vous aurez besoin qu’on vous pousse un peu. Reculer, pour mieux sauter comme on dit.
Préparation : Je ne vais pas revenir sur ma préparation au marathon, je vous invite juste à relire ce post à ce sujet >>
Ligne de départ
Jeudi + veille du Marathon :
Pour le retrait des dossards du Marathon de Paris, il faut se rendre au Salon du Running, qui est aussi le village de la course. Effectivement, ce n’est pas du tout le même endroit que le départ (Champs Elysées VS Porte de Versailles), alors même si c’est agaçant, le Salon du Running vaut le détour. C’est grand, spacieux, très bien organisé, accueillant…
Je suis pour ma part allée sur le Salon pour retirer mon dossard le jeudi, dès son ouverture, pour éviter la foule et profiter des stands pour découvrir un peu des marques, des courses. Honnêtement, même si vous ne participez au Marathon de Paris, le Salon est très intéressant (bien plus que le Salon du Fitness !!). J’ai redécouvert certaines marques comme Skechers ou Brooks. J’ai bavé sur quelques courses à l’étranger (dont le Marathon d’Athènes…).
En tout les cas, l’expérience là-bas pour le retrait du dossard est impeccable, super bien organisé, bien moins “ennuyeuse” et un peu folklorique que sur le Semi de Paris. Les bénévoles étaient très accueillant. J’ai pu me faire le fameux bracelet Asics avec mes temps de passage en fonction de mon allure, très utile sur un marathon… Bref, j’ai adoré, j’aurais aimé rester plus longtemps d’ailleurs.
Concernant la veille de la course, le samedi, je suis restée au calme, j’ai dormi très longtemps dans la matinée puis je n’ai pas fait grand chose à part préparer les ravitaillements que je souhaitais avoir en plus de ceux fournis par l’organisation (contrairement au semi de Berlin hihi) et les apporter à mes amies qui allaient me rejoindre sur le parcours.
J’ai bien entendu préparé ma tenue (vous l’avez vue sur Facebook ou Instagram). Rien de surprenant, je n’ai porté QUE des vêtements, baskets, chaussettes déjà mis sur des courses ou à l’entraînement dans lequel je me savais confortable. Pas le droit à de la fantaisie ou des nouveautés, car sur 42km un détail (une ampoule par exemple, un frottement) peut tout gâcher.
Un bon plat de riz le soir, dodo vers 23h (mon horaire habituel)… J’ai eu du mal à dormir, surtout que le réveil a ensuite sonné à 6h pour le petit dej… un autre plat de riz, du thé sucré puis une banane avalé vers 8h avant de partir vers la ligne de départ.
Le costume de lumière avant de me mettre vraiment en tenue
Jour-J:
Cette fois-ci pas de bousculade dans le métro puisque nous prenons la ligne 1 parmi les premiers. Nous sommes donc tranquillement assis jusqu’à notre arrêt. Matthieu m’accompagne, un peur dur le réveil pour un dimanche. Dans son sac à dos, j’ai glissé des ravitaillements qu’il devra me distribuer à différents points, un t-shirt de rechange, un pull, de l’eau… Bref quelques affaires qu’il va garder avec lui, pas de passage (stressant) par la consigne.
Comme pour le semi-marathon de Paris, l’organisation du Marathon a prévu des heures de convocation différée en fonction de l’heure de départ de chaque SAS. Ainsi, je devais être absolument dans mon SAS avant 9h, horaire de fermeture, pour un départ à 9h15, soit 30min après les TOUS premiers départ. Nous sommes arrivés sur place, sans stress à 8h30, nous avons un peu marché et à 8h35 j’étais devant la porte de mon SAS, me sentant un peu bête : trop tôt. J’étais tellement stressée à cause de l’organisation… approximative du semi-marathon que je pensais naturellement, que sur le Marathon ça allait être aussi la catastrophe. Et bien pas du tout, à aucun moment je n’ai senti la foule de 41000 coureurs au départ, contrairement au Semi. Nous avons donc patienté, pour que je reste au chaud puis je me suis rapidement changée et je suis vite rentrée dans le SAS à 8h55. D’ailleurs, l’entrée de mon SAS était pile poil entre Zara ET Marks and Spencer. Si ce n’est pas un signe : la mode… le Royaume-Uni, tout ce que j’aime. Définitivement un signe ahaha.
Nous étions un peu serrés mais je me sentais bien, j’ai pu boire et rester au chaud jusqu’à la dernière minute. 15min pile poil après, le départ était lancé pour mon SAS. J’ai choisi le SAS 3h45, non pas part objectif, mais par confort mais au final, qu’importe le SAS, avec cette organisation du tonnerre, l’attente a été TRES minime.
… 9h15 et des brouettes, c’est le départ ! Hop hop, tout est en place : montre OK, téléphone OK. C’est parti. J’adore la voix de l’animateur “Allez-y, les Champs Elysées sont à vous !” (discours traduit en espagnol, en anglais, en allemand au passage pour tous les coureurs étrangers, bravo!). J’essaie tout de suite de ne pas trop m’enthousiasme. Pour la première fois dans une course officielle, je prends mon temps, je cherche la bonne allure, celle que je m’étais fixée à l’entrainement, la bonne, ni trop vite ni trop lente. Il fait beau, il fait ni trop chaud ni trop froid. Il règne un étrange silence autour de nous. On entend juste les respirations, les pas sur les pavés puis le bitume, mais c’est le silence jusqu’au Louvres et les premiers encouragements, les premiers pompiers.
Dans mon SAS, 3h45, beaucoup de messieurs et de fluo
J’ai dû mal à me fixer sur mon 5min40/km, je suis un peu trop rapide mais je suis à l’aise… mais je veux ralentir quand même. C’est bien quelque chose que l’on m’a répété : il ne faut jamais partir trop vite, on le paie plus tard dans la course. Je me le repéte car je pars en me disant que cette course va vraiment être longue, l’essentiel pour moi n’est pas la vitesse, mais de la terminer et de bien gérer ces kilomètres. C’est en cela qu’un marathon est différent d’un semi ou d’une autre course : c’est long, très long. Il faut être stratégique.
Les premiers kilomètres passent gentiment, je reconnais les premières rues empruntées aussi par le parcours du semi de Paris (ancienne version). 5eme km, 27min20. La première montée approche et je fais un gros coucou à Gaëlle que j’aperçois de sa fênetre. C’était ma première étape. Et on avale tous sans broncher la première grosse montée vers Bastille. 7eme km. Je souris car je me dis que “nous avons fait 1/6” de la course. Je préfère le voir ainsi. Je me pose dans une optique d’économie de mes forces, je veux pas courir comme une folle, je veux finir cette course. Mon rythme me va, mais il est au-dessus du plan, pourtant j’essaie de ralentir mais tout va bien.
Nous approchons du bois de Vincennes, le 10eme km est en 55min23. La route se resserre dangereusement sur nous… Faute au public qui ne respecte pas les barrières, ça ne ralentit pas mais on se gêne un peu. Pas de bousculade néanmoins. Là je me dis bêtement “je suis CHEZ MOI”. Attends, c’est le Bois de Vincennes qui a vu la majorité de mes entrainements. Le soleil brille, il commence un peu à faire chaud. Je fais donc bien attention de mouiller mon front, ma nuque lors de ravitaillement. Je prends minutieusement à chaque ravitaillement et dans cet ordre : un sucre, de l’eau, un quart d’orange, de l’eau. Je garde la bouteille, je m’arrose, je rebois 2km après le ravitaillement puis jète la bouteille. Ainsi de suite. (Les ravitos sont tous les 5km, sauf entre 35 et 42)
J’écoute ma musique, j’observe les autres coureurs. Je suis surprise de ce calme ambiant et du rythme, beaucoup plus “zen” et posé que sur les semi ou les 10km. Bien sur il y a des supporters, il y a des cris, des sourires, des olah (je suis de près un monsieur-coureur qui met bien l’ambiance d’ailleurs). Bien sur il y a de l’ambiance, mais étrangement, nous suivons doucement notre chemin. On sait tous que c’est de la rigolade cette première partie et qu’il faut pas trop s’enthousiasmer. Enfin je le prends comme ça. Je calme les chevaux comme dirait mon Papy.
J’ai quelques montées d’adrénaline quand je me dis “au fait Anne tu ne t’arrêtes pas au 21eme kilomètre, tu vas jusqu’au double AHHA“. Mais j’essaie de ne plus penser. Je m’absente comme je vous l’expliquais durant ma préparation. Pas trop longtemps, juste finalement sur la partie du premier semi car après il faut revenir à la réalité.
On retourne vers Bastille, je passe le semi en 1h58, je croise (enfin) ma 2eme étape : Matthieu au 22eme km. Je lui dis que tout va bien et j’attrape mon ravitaillement perso que je vais consommer doucement : des fruits secs (abricots et bananes). C’est hyper symbolique pour moi lorsque je vois le 21eme km. On ne le voit jamais sur un semi… puisqu’on passe la ligne d’arrivée.
C’est drôle comme mon esprit est super vide et que je pense de manière très très simple : avaler les km, faire attention à mon rythme, manger mes ravitaillements sans m’étouffer, atteindre mes rendez-vous (Gaëlle > Matthieu > Gaëlle/Claire > quelques lectrices, Marine, Marion!! > Christelle > Matthieu > la ligne), me souvenir que je vais avoir un super brunch après, ne pas me blesser, mon dieu que Paris est tellement beau, oooh des pompiers, COUCOU !!
Jour du retrait, avant la course….. durant le 40eme km !
Tout au long des km, je me rappelle de chaque étape qui m’attende car ça me motive. Comme si, j’avais des rendez-vous et que je ne devais pas lâcher pour être là en temps et en heures. Je suis contente quand j’étais des “Aller Anne!!” Même si je n’arrive pas à voir qui au bon moment (MERCI).
25km, nous descendons sur les quais, mes jambes ne sont plus aussi fraîches qu’au départ, mais elles ne me font pas encore la gueule. Super les filles 😉 ! Les gens sont super nombreux, ils nous encouragent… J’ai adoré tout au long du parcours les concerts, les groupes présents, même si j’écoutais ma propre musique (est-ce que je l’écoutais vraiment ??) Le soleil brille, Paris est magnifique. C’est la FETE et c’est la première fois que je ressens cette ambiance, comme si nous célébrions à chaque km notre victoire alors que nous n’étions pas encore arrivés.
Je vois la Tour Eiffel puis HEEEYYYY Claire et Gaëlle, mes copines du 26eme km. J’ai une petite voix quand je les retrouve, je m’aperçois qu’en fait ça y est, ça va commencer à être dur. Nous enchainons les tunnels des quais de Seine, l’ambiance à l’intérieur est électrique !!!! ça me booste, même si ma montre perd le signale GPS et indique 1km/h (non mais dit-donc). Je coupe le GPS de mon iphone et le MP3 pour garder de la batterie. J’essaie de discuter avec Claire et Gaëlle mais c’est trop dur de penser à autre chose que… vous le savez : km, étape, ravitaillement, km…
Je me laisse porter et regarde droit devant : la Tour Eiffel, je ne regarde que ça. Elle est si loin en fait. Mais j’écoute Gaëlle et Claire, ça me porte. Je tiens l’allure. On monte, on descend entre les tunnels et les quais, mais l’atmosphère est folle… Une petite montée, nous sommes rejoints par Marine, Marion D’autres (pardon pour l’oubli des prénoms) et là… le 30eme km déjà 2h51 de course pour moi et un mur symbolisé “Vous franchissez le mur du 30eme km”
Je me dis ça y est… IL VA m’arriver un truc…. qu’est ce que ce fameux mur ? Je vais m’évanouir ? je vais me mettre à marcher ? Et bien non. Si je commence à râler, ma hanche devient douloureuse, mes cuisses me maudissent, je passe ce mur, rien à signaler “Aller Anne, il te reste 12km, c’est ce que tu as fait dimanche dernier” me dit Gaëlle… et c’est vrai, ça doit être du pipi chat ces derniers 12km, JE PEUX LE FAIRE, je viens de faire beaucoup plus quand même. Ravitaillement Isotar ou je sais pas quoi que je passe volontiers, je veux QUE du naturel… et vu l’état ARCHI collant du sol, j’ai bien raison.
33eme km, ça sera mon petit mur, petit coup de mou et heureusement que Gaëlle a un ravitaillement pour moi. Petit coup de fouet, je respire profondement, je ne veux rien lâcher et ce mur, JE LE PASSE NA. Nous approchons de Molitor, c’est plat et Marine me répète on arrive au frais dans le bois de Boulogne. Je ne pense qu’à ce fichu bois, je sais que ça va être le début de la fin, lorsque nous arrivons là-dedans. Claire nous laisse, je parle doucement car c’est horrible et je comprends pas pourquoi, j’ai des sanglots qui montent dans la gorge. Hop je me contrôle, il ne me reste pas grand chose, je peux le faire, je veux le faire.
Je commence à rentrer dans un état je crois de “torpeur”, ça fonctionne tout seul. J’ai parfois le cerveau qui se réveille et me dit “Allo tu fais quoi là ? on s’arrête, on rentre à la maison”. Je fixe le sol en courant car je ne veux pas voir les autres qui marchent. Beaucoup de coureurs marchent à présent et ça me décourage : pourquoi pas moi après tout ? Je ne surveille même plus mon rythme, j’avance c’est tout ce qui compte. Même si ça me parait de plus en plus long.
35eme km et 3h24 d’effort, Christelle nous rejoint, toute pimpante et motivée. Coups de fouet ! Je me redresse, même si je dis “je ne peux plus”, mon corps lui sait où il va.. et il y va !! J’essaie désespérement d’obtenir à nouveau des foulées dignes de ce nom mais c’est dur. Les cuisses me tirent, j’essaie de donner du mouvement à mon haut du corps pour entrainer encore le tout. Même c’est si lent et je ne peux pas accélérer, enfin j’essaie mais… je ne peux pas.
C’est dur.
C’est vraiment dur. J’ai envie de pleurer, non pas de douleurs, mais en voyant doucement 35…36…37…38…39 (non en fait je ne les vois pas, c’est les filles qui me le disent) je me dis que je me rapproche de mon but, qu’en fait je vais vraiment le faire. Je n’ai jamais autant ressenti d’émotions différentes sur ces 7 derniers km : frisson, joie, peur, fierté, douleur, plaisir, euphorie, tristesse…
40eme km 4h d’effort, les filles me laissent, Matthieu reprend le flambeau et là, il me force à accélérer, j’ai envie de l’insulter : ALLO j’ai 40km dans les jambes tu crois que j’ai envie de SPRINTER LA MAINTENANT ? Dernier ravitaillement : sucre, eau, orange, eau. Je suis un petit robot mais je ne veux pas marcher, je veux ARRIVER le plus vite possible. J’essaie effectivement d’accélérer.
Je suis dans un état lamentable, je n’ai jamais eu une tenue de sport aussi mouillée, le short me colle, … mais Matthieu me dit quand même que “ta coiffure a bien tenu” (il me dit pas que je suis belle, faut pas pousser). Je ne sais plus trop si je rigole ou pleure en même temps. Je me souviens l’avoir fait ce matin après avoir mangé mon riz… car je m’ennuyais et tant qu’à passer 4h dans les rues parisiennes et devenir marathonienne, fallait le faire bien coiffer. Oui mesdames.
41km, Matthieu est viré par les organisateurs. Je suis prise d’angoisse d’être toute seule et qu’il m’arrive quelque chose (oui bien sur, je peux me tromper de chemin jusqu’à la ligne d’arrivée par exemple !!). J’entends mon prénom, on m’encourage. J’essaie de sourire dans la douleur (j’espère que ça c’est vu, je prenais du plaisir aussi !). Quelques personnes s’écroulent et sont vite relevées et entrainées par d’autres coureurs. Bah oui ma cocotte, la ligne d’arrivée est juste-là, on te lâche pas. Je me repète que c’est beau, c’est ça la magie de ce sport. Ce n’est pas l’hécatombe que l’on m’avait décrite. J’entends juste les encouragements, les derniers.
Elle est là l’arche…MENTEUR, fallait faire un dernier virage pour la voir. Puis allez savoir d’où cette énergie me vient, je sprinte. Enfin, j’ai l’impression d’aller plus vite que tous mes derniers kilomètres, j’ai la sensation de vitesse.. J’accélère ? Mais oui… Je passe la ligne d’arrivée, 4h15, l’animatrice crie en espagnol quelque chose qui ressemble à VOUS ETES MARATHONIEN.. Entiendo!! Puis… NON je ne pleure pas. Je marche doucement. J’ai envie de pleurer, j’ai envie de rigoler..finalement je vais chercher mon t-shirt doucement. Mes mollets commencent à me faire terriblement mal. J’ai l’impression que je vais m’écrouler. Cette allée vers la médaille, les derniers ravitaillement est interminable. Je me traine jusqu’aux médailles en regardant avec envie tous les coureurs allongés, les pieds en l’air sur le bas côté. Non je dois sortir rejoindre Matthieu…
J’attrape ma médaille, mon dieu que j’ai mal aux mollets !! Je prends une bouteille d’eau, une orange, je descends mes chaussettes de compression et à 5m de la sortie B (pas la A ni la C… la B avec un GROS BALLON VERT). Je craque et je m’assois. Je vois Matthieu mais je dois faire une pause…Je le rejoins finalement et là je veux qu’une chose : les pieds en l’air et qu’il m’aide avec mes mollets. J’ai l’impression qu’ils courent encore eux.
Coucou toi, ça va ?
Dès que mes pieds sont en l’air, la douleur passe tout de suite. Je pleure, je rigole, j’ai froid, j’ai chaud, on essaie de faire des photos de l’arrivée, mais dès que je suis debout, mes jambes me font la tête. Moi qui déteste m’assoir par-terre, je passe bien 30min sur les pavés. Je récupère doucement, je mange un peu, je me change (oui dans la rue!), je pleure, je rigole. Enfin, je fais l’inspection de mes jambes, ma hantise : me suis-je blessée ? j’inspecte mes pieds : pas d’ampoule. En me levant, hormis les courbatures, les muscles endoloris, pas de douleurs vives. C’est vrai j’ai LU…ENTENDU tellement de chose… je m’étais fait une telle montagne, je m’étais angoissée pour plein de choses… que finalement, je réalise petit à petit que je l’ai fait, j’ai pris du plaisir, je suis arrivée en un morceau, j’ai couru du début jusqu’à la fin… Est-ce que tout s’est bien passé ? Bah oui on dirait bien.
C’est drôle et je le reconnais maintenant, je me suis imaginée plein de choses car finalement on raconte tellement d’histoires sur le marathon. C’est une épreuve physique mais aussi mentale. C’est vrai qu’il se passe des choses dans notre tête lorsque l’on court, mais du début jusqu’à la fin, je ne pensais qu’à une chose : passer la ligne d’arrivée. C’est vrai que parfois, je me laissais porter vers de tous autres sujets : la plage, la sieste… bref des moments de repos, qui me rendent heureuse. Je n’ai pas pensé à quelqu’un en particulier. Je croyais que j’allais le faire, mais je me suis tellement concentrée sur ce but de finir le marathon. J’ai par contre beaucoup réfléchi à toutes les personnes (à vous !!) qui me soutenaient et je crois que je ne me suis jamais autant sentie portée par ces soutiens, comme s’il y avait des mains qui me soulevaient, qui me disaient “fais-le aussi pour nous“.
Oui on divague pas mal aussi, on raconte un peu n’importe quoi mais globalement, je n’ai pas refait le monde durant ces 42km, je n’ai pas eu de révélation sur moi-même. Néanmoins, il est certain que quelque chose à changer puisque j’ai passé un nouveau stade dans ma pratique du running, un stade que je n’aurais jamais cru passer si tôt… ou même être capable un jour. Après tout, ça ne fait que 3 ans 1/2 que je pratique la course à pied hihi.
Tu vas me porter jusqu’au 7eme ?
Quand on me posait la question : Alors, ça y est prête ? à quelques jours du marathon. Je ne savais pas quoi répondre car, contrairement aux autres courses, je n’avais JAMAIS fait la distance et je ne pouvais pas la pratiquer à l’entrainement. Résultat, si j’avais mis toutes les chances de mon côté, suivi à la lettre mon plan d’entrainement, je ne pouvais pas dire fermement que j’étais prête car pour moi prête, signifiait surtout “y parvenir”. Bien entendu, ce n’était pas négociable, j’allais passer cette ligne, mais pour la première fois, ce n’était pas évident de me rassurer, d’avoir confiance en mes capacités. On ne sait jamais, il y a toujours une part d’incertitude qu’on ne peut contrôler : la météo, les ravitaillements…
Par contre, et je tiens à le dire si vous avez envie de faire un marathon, en suivant bien votre préparation, en ayant une tenue qui vous avez testée et approuvée, une bonne alimentation et en respectant votre allure objectif durant la course, vous avez 99,9% de chance d’y arriver. Un marathon ce n’est pas un jeu de hasard, ce n’est qu’une compétition avec vous-même. Vous vous connaissez, et vous seuls pouvez savoir si oui ou non, ça va le faire. Réduisez au maximum ce 0,1%, cette part de hasard en vous préparant bien en somme.
Pour ma part, j’ai eu de la chance, le hasard a bien fait les choses : superbe météo, ravitaillements bien contrôlés. Au sujet des ravitaillements, je suis fière de dire que j’ai couru SANS GEL, nada, zéro. J’en avais mis dans mes ravitaillements perso, mais j’ai pu m’en passer. Peut-être que je serais aller plus vite, peut-être je n’aurais pas eu de coup de mou au 33eme km ou de crampe à l’arrivée, mais j’ai pu faire ça et je suis plutôt heureuse sur ce point, car j’ai fait mentir les conseils : “sur marathon, tu ne peux pas passer à côté des gels”. Et si tu peux 😉
Coucou suis trop fière, trop contente , mais tu peux rapidement prendre la photo pour que je puisse vite me rassoir !
Je portais : T-shirt personnalisé (Similaire ici ou là), Short, chaussettes de compression et Baskets Zoom Structure « flash pack» Nike, Montre tomtom Runners
De même, 2 semaines avant le marathon, je suis passée par la case pédicure car les endroits un peu secs (la corne des pieds en somme) commençaient à être douloureux lors de mes sorties longues. Je me suis payée une vraie pédicure tout en lui expliquant de ne pas tout enlever pour le jour-J. A posteriori je suis bien contente de l’avoir fait même si on me le déconseillait si peu de temps avant le marathon. Je ne voulais pas qu’un petit détail (comme un ongle, une peau…) vienne tout gâcher.
Idem pour la tenue, je n’ai porté que des pièces que je connaissais bien. Je me suis quand même badigeonner de crème anti-frottements sur tous les endroits possibles et dits “à risque”. Je n’en ai jamais autant mis en fait hihi. J’ai aussi eu peur… du côté digestif, donc j’ai bien fait attention jusqu’à 2 jours avant, plus de légumes ou de fruits, hormis des bananes. Mais honnêtement, j’ai essayé de garder mes habitudes. Il me semble que c’est l’essentiel, ça ne sert à rien de se forcer à manger un plat de pâtes si vous êtes plutôt riz comme moi 😉 En tout les cas, il faut faire bien attention de partir “à vide” : vessie… tout ça. Je vous passe les détails, mais ça peut aussi tout gâcher. Eliminez et réduisez tous les paramètres contrôlables. C’est ce que j’ai essayé de faire en tout cas.
Mais surtout, n’oubliez jamais pourquoi vous courrez. C’est ce qui me fait tenir (et au pire c’est écrit sur mon t-shirt si j’oublie).
Bon je crois que j’ai encore trop de chose à dire sur ce marathon… mais je vais arrêter-là pour aujourd’hui. Je ferai un autre article sur la récupération.. et la suite après ces 42,2km 😉
Est-ce que tu le referais ? Mille fois oui. Je ne veux pas minimiser l’effort physique le jour-j et la lourdeur de la préparation mais, si on s’y met, on peut y arriver et promis, ça ne vous dégoutera pas de la course à pied, ni du marathon. Oui à la fin, j’en avais marre de certaines sessions fractionnés que je faisais mais, j’ai découvert une autre facette de la course pied… et je me suis découvert une autre facette aussi. Plus loin on va, plus on se découvre je crois…
Pour finir, merci pour votre soutien… vraiment merci, je ne l’aurais jamais fait sans vous je crois.. D’ailleurs, le marathon, ça vous tente ?
à très vite
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PS 2: Attention il reste très peu de places pour la prochaine session running du #Dubndiducrew organisée à Paris !
Pour rappel, ce fois-ci je vous propose avec Alix, un atelier « RUN and YOGA », courons ensemble et faisons du yoga ensemble !
À l’occasion 2 sessions sont organisées dans un loft proche de Bastille loué par mes soins:
– Session 1 à 9h pour les niveaux Running intermédiaires (5min40 pour 8-10km), le niveau Yoga sera adapté au groupe
– Session 2 à 10h15 pour les niveaux Running débutants (environ 6/6.30/km, sortie d’environ 7km), le niveau Yoga sera adapté au groupe
Inscrivez-vous vite, les places sont limitées. Le tarif est unique à 14e pour couvrir les frais du loft. Un tapis de yoga vous sera prêté, venez juste avec vos affaires de running + un t-shirt ou un pull pour pratiquer au sec le yoga ensuite.
112 réflexions sur “Compte-Rendu : Mon Premier Marathon, Paris #175”
Bravo à toi!
Je ne cours pas, j’ai horreur de ça. Je nage, et c’est moins douloureux 😉
Mais plusieurs de mes amis courent. Et le marathon ne leur suffit plus pour avoir cette dose d’adrénaline à la fin, donc ils sont passés aux 70 km de Millau, puis à l’UltraTrail du Montblanc, aux ironman, etc… Le problème, c’est que c’est sans fin… sauf quand les genoux commencent à trinquer. C’est aussi un aspect qu’il faut apprendre à gérer, l’euphorie et l’envie de retrouver cela. Je crois que c’est ça, le plus grand défi!!
Bravo Anne !!!!! Alors là tu as fini de me convaincre. En même temps c’est mieux puisque j’ai mon dossard pour 2016 !Maintenant j’ai un gros travail d’entrainement devant moi !
Encore bravo pour l’avoir fait !!!
Ca doit être une chouette expérience! Ca me tenterait bien.. Mais j’en suis encore loin. J’ai couru ma première course officielle la semaine dernière : 10km. Je suis arrivée au bout et j’en suis contente, c’était mon objectif. J’ai un petit problème de genou qui m’empeche de courir longtemps mais j’essaye de forcer un peu les choses 😉
Bisou
Je me permets juste un petit commentaire: Je suis TELLEMENT d’accord avec toi sur les ravitaillements “que du naturel” et “sans gels” ! Et tant pis pour la performance (de toute façon, je suis lente, alors un peu plus un peu moins … L’important c’est d’arriver au bout !)
Et encore, je ne parle pas de l’état du sol avec des p’tits tubes partout …
Bref, Bravo-1 pour le marathon, Bravo-2 pour la manière !
Coucou Anne ! Je n’ai pas encore eu l’occasion de te féliciter pour ce marathon alors je le fais ici ! Un énorme bravo à toi, le marathon c’est un peu l’étape ultime et tu l’as passée haut la main, chapeau !!
Et merci pour ton livre, que j’ai reçu en moins d’une semaine, qui motive énormément !
A bientôt peut-être pour une session du DubndiduCrew à Montpellier cet été ! Bisous 🙂
Ouah merci pour ce compte rendu si détaillé, ca donne une idée de l’épreuve que c’est…
Et bravo encore pour cette belle performance!
Je suis loin d’être à ton niveau mais grâce à toi je m’inscris à mes premières courses officielles cette année, malgré une opération et des blessures qui m’ont empêché de courir pendant ces derniers mois. Alors merci pour ce que tu fais, Anne!
Et bonne journée 🙂
Salut Anne !
Très beau compte rendu… merci! j’en ai même eu les larmes aux yeux…
Ca fait 4 ans que je cours et le 8 novembre, je m’essaie à mon 1er marathon (Nice-Cannes). Ton CR reflette tellement la réalité: avant un marathon on se renseigne, on lit/entend des anecdotes incroyables, on entend tout et son contraire, le fameux “mur” des 30 km est une hantise et puis finalement… il faut relativiser! une bonne préparation, une grosse dose de mental et ça devrait passer 🙂 Maintenant je me dis qu’il faut se tenir à la rigueur de son plan d’entraînement mais rester simple. Ne pas se prendre la tête et y aller, tout simplement ! courir pour le plaisir et la fierté de passer une ligne d’arrivée après 42 km 195 !!!!
Merci Anne 🙂
Bravo, bravo! J’ai adoré suivre ta préparation, ton déterminisme et ta persévérance. Ça paie et surtout ça permet de conforter mon choix de faire un marathon pour cet automne. J’ai eu comme toi le déclic en fin d’année dernière, après avoir enchaîné plusieurs semi & 20km. Il était temps de se dépasser et d’aller plus loin. J’espère donc relever le défi marathon avec autant de succès que toi et en y mettant autant d’engagement. Bonne récup’ et hâte de lire tes prochains défis sportifs.
Bonjour Anne,
Tout d’abord toutes mes félicitations : pour ce premier marathon mais aussi pour ce joli compte-rendu plein d’émotions !!!
Par contre je me pose une question : pourquoi ce choix de sas ? si tu ne visais pas ce temps cela n’est pas un peu handicapant pour les coureurs qui eux visait 3h45 ou 4h et qui doivent doubler et sont gênés dans leur course ?
Bonne continuation et merci de nous faire vivre tous ces instants magiques,
Audrey
Coucou Audrey,
Non aucunement 😉 Je pensais que ça allait être le cas mais non.
Encore bravo !
Tant mieux alors !
Merci pour ta réponse 😉
Bravo Anne! tu es vraiment inspirante 🙂
Anne,
je voulais une nouvelle fois te féliciter.
J’attendais, comme beaucoup, ton compte-rendu avec impatience.
J’ai été émue en te lisant, quelle belle expérience et quel beau récit.
Un petit mot juste pour te dire et merci et félicitations.
Un immense bravo pour avoir accompli cet exploit ! 42km waouh…
Tu dois être super fière, l’article m’a beaucoup émue en tout cas…
Félicitations Anne! J’ai fait mon premier semi marathon en février, je m’apprête à faire le second; mais l’étape du marathon me paraît encore bien loin! En te lisant je me dis que c’est possible, peut être dans un an ou deux qui sait ;). C’est une très belle performance en tout cas, félicitations à nouveau!
Quelle belle médaille, quel beau t-shirt finisher et quel beau compte-rendu !
C’est fou comme tu arrives à faire passer toutes tes émotions à travers ces mots ! J’ai eu l’impression d’avoir parcourut tout ce marathon avec toi en te lisant lol !
Quand je t’ai rejoint dans le peloton, wahou, que de frissons en voyant cette foule qui courrait, les applaudissements et encouragements des gens … ça m’a presque donné envie de parcourir cette distance un jour (hum … ou pas!) .
Et désolé pour mes encouragements à base de “on entre bientôt dans le Bois de Boulogne tu vas avoir de la fraicheur” … calomnie car je crois bien ne pas avoir sentie moi même cette fraicheur au final 😉
Encore Félicitation à toi, tu es la preuve qu’avec de la motivation, du mental, de l’entrainement et beaucoup d’envie, un marathon est réalisable même après 3 ans et demi de course à pied ! (il me reste donc 2 ans avant de me lancer lol).
Des bisous <3
Ps : wahou, trop bizarre ma tête du dimanche matin sur ton blog 😉
Wouahh Félicitations!
Moi aussi je suis devenue marathonienne samedi soir à minuit! C’était dur… Les conditions étaient trop mauvaises malheureusement.. Il avait fait tellement beau les jours précédents! On avait du mal à y croire! Averses sur averses! La boue, les faux plats (300 m de dénivelés au total) c’était quelque chose. C’est marrant on ressent un peu les mêmes choses avant et pendant le marathon! Moi j’ai été chez la pédicure la veille, ah ah ah! Elle m’a fait ce qu’il fallait sans trop enlevé.
Ce soir j’ai rdv chez le kiné pour un massage post marathon! Pour enlever l’acide lactique… Je marche comme un pingouin!
Bref on peut être fière de nous 🙂
A bientôt et bonne continuation!
Bravo!! Merci pour ce témoignage!!! bisou
Coucou Anne,
Tu es de toute évidence, une motivation!
J’attendais ton CR avec impatience et je ne suis pas decue.
J’espère, un jour, arriver à frôler ton niveau de courage, de force et de motivation.
Encore bravo pour cette performance !!
Merci à toi de nous avoir fait partager cette expérience! Et félicitations!!! Continue comme ça tu inspires tellement de gens c’est génial!! C’est grâce à toi que je me suis lancé sur des semi je n’aurais jamais pensé en être capable! Merci pour tout ce que tu fait et ce magnifique récit qui donne envie de courir!! Bravo!
Encore félicitations Anne.. Merci pour cet article très émouvant pour moi en tous cas. Tu me fais rêver et tu me donne plus que jamais envie de me dépasser, comme depuis le début. Tu sais avec quel article j’ai découvert ton blog ? Celui où tu parlais de 10 km, où tu portais le même t-shirt, et où me semble-t-il tu disais ne pas avoir l’intention de finir marathonienne. Il est encore dans mes favoris ton article, et c’est grâce à lui que je me suis mise à courir ( 1 an et demi déjà ), que j’enchaine les 10 km, que je m’élance pour mon premier 15 km en Juin, et pour mon premier Semi en octobre. Et quand je cours, j’y repense souvent à cet article qui m’avait tellement fait rêver, et celui-ci je risque d’y penser encore plus souvent.
Alors MERCI Anne pour tout ce que tu fais pour nous, et tout ce que tu nous apporte en partageant tes expériences. Tu ne t’en rends peut être pas compte, mais je pense pouvoir dire sans trop me tromper que pour nous toutes tu es un modèle. <3
Bravo! J ai lu tous tes compte rendus, et celui ci est mon préféré. Belle performance, beau récit! tu m as donné envie de m inscrire à celui de ma ville.
Ah, que de souvenir de lire ton compte-rendu. Le marathon de Paris était aussi mon premier! Voici mon race recap https://peachylau.wordpress.com/2015/04/06/paris-marathon-2014-race-recap-one-year-later/
Je me suis inscrite à un autre pour le mois d’Octobre!
Anne, tout d’abord un grand bravo pour ton marathon ! Ton parcours est si motivant ! Je te suis depuis quelque mois et voir tous tes efforts et surtout tes réussites ! Ton article sur ton marathon est tellement bien écrit qu’on s’y croit vraiment ! Tes récits me donnent envie de m’inscrire à une première course. Certes un petit 5km pour mes débuts, mais je ne pensais pas dejà pouvoir faire 5km avant ! En tout cas, merci d’avoir ouvert ce blog, et instagram, qui me motive chaque jour ! xx
Super compte rendu Anne! Encore bravo!
Juste un petit mot pour te féliciter de ce bel accomplissement ! J’ai adoré lire ton compte rendu. Tu communiques tellement de bonheur et d’émotions dedans ! Je ne commente presque jamais ici mais je te lis tout le temps et je trouve ta passion pour la course admirable. Tu me donne vraiment envie de m’y mettre bien plus sérieusement que ce que je fais actuellement ! Encore un énorme bravo 🙂
Bonjour Anne,
Ce dimanche j’étais la. J’ai convaincu mon homme pour venir soutenir les coureurs du marathon dont toi bien évidemment. Je te suis depuis peu, mais ton parcours m’impressionne et me motive. Tu as cette force intérieure incroyable.
Nous voici donc postés peu avant le 42eme km, juste a côté de ce fameux dernier virage. Je brief le chéri, lui indique ta tenue (quelle bonne idée de l’avoir publiée sur Instagram!) et lui dit de bien scruter les coureurs : il ne fallait pas te rater.
Mais quelle charge émotionnelle cet endroit! Un concentré de joie, de dépassement de soi, d’entraide, de pleur, de rire,.. meme en tant que spectateurs alors je n’ose imaginer ce que l’on ressent lorsqu’on est de l’autre côté de la barrière.
Le flux de coureurs est continu, j’attend, le cœur battant, prise dans ces encouragements. Et la, tout d’un coup je te vois!! “Allez Anne! Vas-y c’est la fin!!” Tu as regardé dans ma direction et m’a souri 🙂 je l’ai vu ce sourire. J’étais tellement heureuse pour toi, je me suis dis “elle y est arrivé”, je regarde mon chéri et je lui lance : “tu verras un jour c’est toi qui viendra m’encourager”. Merci pour cette force que tu nous donne, pour cette volonté que tu nous transmets. Tu dis que nous t’avons porté lors de cette course, mais toi tu nous porte au quotidien lors de nos sorties running. Alors merci et très belle continuation! Je continuerai a te suivre c’est certain.
Coucou Anne!
Tout d’abord félicitations pour cet énorme défi!
Tu es une source d’inspiration pour moi depuis le début de ton blog. J’ai eu la chance de faire quelques sessions running avec le dubndiducrew Paris, et clairement ça m’a rendu addict à la course à pieds!
Et ce récit de ton Marathon c’est la cerise sur le gâteau! Tu donnes franchement envie de s’entraîner et se dépasser! Je cours depuis le mois d’Octobre seulement, mais c’est décidé je serais du Marathon en 2017!! En attendant premier demi marathon pour la fin 2015.
Tout ça grâce à toi encore une fois. J’espère à très bientôt lors d’une prochaine session! 😉
J’ai eu les larmes aux yeux.
Merxi de partager ton expérience avec nous, c’est très touchant.
Je me suis mise à la course à pieds il y a 3 mois seulement mais un jour je crois que j’aimerais courir un marathon… Un jour peut-être 🙂
Waouh ! quel récit, tu m’as captivée, j’avais l’impression d’être à tes côtés (enfin presque 😉 Quelle expérience, je comprends que l’euphorie du marathon te porte encore quelques jours après avoir franchie la ligne d’arrivée, tout ce que tu as vécu est si intense, de tout point de vue !
Un grand merci pour ces partages, tu me donnes vraiment envie de me dépasser, tu restes une formidable source de motivation !
Bravo bravo !!
Le compte rendu est top !! Toute tes Prepa et tes courses sont super motivantes !! T es au top
Bonjour Anne,
Je te l’ai dejà dis sur à peu pres tous les reseaux, tu es un modele. C’est tellement incroyable ce que tu as accompli de 3 ans & demi!! Je t’ai decouverte il y a peu, grace à toi j’ai décidé de me mettre vraiment sérieusement dans la course. Et en lisant cet article, j’en ai eu les larmes aux yeux. Bon j’avoue, cétait un peu plus que des larmes aux yeux j’ai carrément chialer. Tout ce sentiments qui t’ont traversé pendant ce marathon je les ai ressenti quand dimanche, j’ai enfin franchi le cap des 5kms. Ce n’est rien comparé à ce que tu as fait ici mais je n’en reviens pas de l’avoir enfin fait! Je esais m’arreternet en entendant cette petite voix et dire “5km parcouru” mais j’ai continué encore un peu & quand finalement je me suis arrêtée, j’ai pleurer tout ce que je pouvais (Oui reprendre son souffle en pleurant n’est pas pratique du tout!) J’étais tellement fiere, heureuse de l’avoir fait & effrayé à la fois de me dire “la prochaine étape c’est 10!” Tout ça pour dire que oui j’ai une motivation personnelle mais tu en es une énorme aussi & pour beaucoup je pense & ce que tu accompli là me donne l’envie de me pousser plus & me montre que si toi tu l’as fait, pourquoi pas moi? 🙂
Merci pour tout <3
Félicitations Anne,
J’attendais avec impatience ce compte-rendu, c’est un défi incroyable que tu as relevé haut la main !
Ton parcours est très inspirant, c’est un cap incroyable que tu viens de passer et à mon avis ce n’est que le début ;-)… Toutes ces étapes que tu as passées entrouvrent des perspectives à mon niveau. On se dit que tout est possible, on fait son chemin petit à petit…
Félicitations pour ton livre également, cela faisait longtemps que je voulais te le dire ! Une mine d’or ! On sent que tu y as mis du coeur et ça fait toute la différence 😉
Bravo !
Bonjour Anne, il y a longtemps que je n’ai pas commenté alors que lis tous les articles. Mais celui-ci m’a fait réagir. Je cours depuis 3 ans maintenant et j’aimerai vraiment avoir le courage de courir un marathon un jour. Ton compte-rendu est du coup très intéressant, parce qu’il désacralise un peu cette distance mythique.
Vraiment bravo Anne pour ton marathon, et bravo aussi pour ton magnifique compte-rendu. Je n’avais aucune notion de ce que cela pouvait être et cela m’a beaucoup plus de te lire, j’avais l’impression d’y être. Je ne sais pas comment tu fais pour te remémorer avec autant de précision ton parcours. Tu as deux cerveaux,
Je te félicite pour ton engagement aussi.
A très bientôt.
Pfiou, quel récit, ça donne presque envie… Franchement que dire, sinon BRAVO!
J’en suis à mon 2ème semi, et pas encore prête pour un marathon, mais à te lire ça me fait réfléchir. Après tout, pourquoi pas, un de ces 4?
Bonjour Anne,
J’ai été littéralement captivée par ton récit.
J’ai découvert ton blog récemment, je connais Gaelle, et je savais qu’elle était venue te soutenir pour le marathon. Mais je n’avais pas prêté plus d’attention que ça.
Et puis, j’ai décidé de me mettre à courir il y a 2 semaines et je suis retombée sur ton blog. J’ai lu plusieurs de tes articles sur le running et je vais sûrement acheter ton e-book pour débutant.
J’ai toujours été sportive, mais j’ai aussi toujours détesté la course. Bizarrement j’ai couru 7km dimanche sous la pluie, et avec des côtes, et j’ai aimé ça. J’ai eu un déclic, sans trop savoir pourquoi… J’espère continuer et ne pas lacher.
Vraiment FELICITATIONS pour ton marathon et tous tes efforts. Merci de partager ton expérience avec nous.
Angélique
Coucou Anne, j’ai une question peut-être évidente pour toi, mais j’aimerais savoir pourquoi tu refuses catégoriquement de marcher, qu’est ce que cela représente pour moi de ne jamais marcher ? Je suis une débutante, et cela m’arrive, c’est pour ça que j’aimerais comprendre pour avancer.
Et sinon du coup, à quelle vitesse courais-tu les derniers kilomètres du marathon pour avoir une idée ?
Bonne journée !
Bonjour,
je sais que je ne poste pas sur le bon billet, mais j’aurais besoin d’un conseil. Je cours un peu chaque jour (5km) et à mon retour, je prends une douche bien sûr ^^, l’ennui c’est que dès que je suis sèche, je continue à transpirer… as-tu ce genre de problèmes ? comment fais-tu ? (j’ai essayé en ne prenant pas de douche tout de suite après et en attendant un peu, mais c’est la même chose…)
merci !
clem
Oh mon dieu j’en ai eu des frissons, des larmes aux yeux, la boule au ventre, la gorge serrée, les poings aussi, en lisant ton article. J’ai vécu le marathon avec toi, et MERCI!
Bonjour,
Je découvre ton blog depuis peu et je lis article après article avec passion 🙂
Je suis actuellement au début de ma préparation pour courir un marathon, challenge ! Après avoir fini un semi-marathon, je me suis retrouvée dans une grosse période de creux au niveau course, j’ai besoin d’un nouveau défi. Cependant, je me pose de nombreuses questions concernant l’alimentation lors du jour J. J’ai dans l’optique, comme toi, de courir un marathon en boycottant les boissons énergétiques en tout genre. Ayant une alimentation à tendance vegan et surtout saine, ce serait dommage de manger/boire ultra chimique le jour J. Je vois que tu te ravitailles avec des bananes séchées et des abricots. Et c’est tout? Juste de l’eau dans ta gourde ou tu y rajoutes sodium et sucre? Ou autre?
Merci d’avance pour ta réponse et surtout, bonne continuation ! 🙂
Amandine
Salut Anne,
Je me suis mise à courir depuis seulement le début d’année. J’ai toujours détesté ça et pourtant je prends un vrai plaisir à le faire.
J’ai atteint depuis peu de temps le 10km et j’en suis très fière.
Je viens de lire le résumé de ton marathon de Paris, ça me rappelle quand j’allais voir mon père le faire.
Maintenant je comprends l’émotion que l’on ressent à passer cette étape ultime.
Merci pour ton blog que je trouve super intéressant et qui me motive dans ma nouvelle passion si inattendue. Bravo pour tes exploits sportifs, tu es impressionnante !
Au plaisir de te lire
Many
Bonjour Anne,
tu te diras certainement que mon commentaire arrive bien tard après cet article mais pour être tombé dessus aujourd’hui, je ne peux faire autrement que te laisser un mot. J’en ai les larmes aux yeux… Quelle émotion, quel compte-rendu… Pour moi, runneur débutant depuis quelques mois et dont la plus longue distance est 18km, quelle source de motivation ! Je n’ai réalisé qu’une compet’ sur 10km cette année. Mais je suis inscrit à un 10km et un 20km dans quelques temps… Et tu viens juste de me donner l’envie de faire un marathon… Merci. Merci. Merci. Longue vie et bonne continuation à ton blog !
Salut Anne,
Tout d’abord, félicitations pour ton marathon (ok, ça fait plus de 6 mois, mais c’est cool aussi de jouer les prolongations^^). J’ai une petite question pratique: j’ai vu que d’autres personnes avaient pu courir une partie du parcours avec toi, comment ça se passe? En fait, plusieurs personnes de mon club participent en 2016 au Marathon et j’aurais bien voulu les accompagner pendant une partie du parcours. Il y a des démarches à faire (style un dossard particulier) ou on passe les barrières “en mode pirate”?
Merci de ta réponse et excellent week-end!
Pauline
Coucou Pauline et merci 🙂
En fait elles m’ont rejoint sur le parcours tout simplement, pas besoin de dossards 🙂 !
Tu peux accompagner ou être accompagné jusqu’au 41eme km!
Bravo ! tres bon article
Je viens de faire le semi de paris (dimanche 6 mars) et je compte faire le Marathon de paris (3 avril).
Ton compte rendu me donne du courage pour la suite.
Un grand Merci.
Un récit motivant, frais, vrai et avant tout : TOUCHANT !
Merci à toi !
Superbe article qui m’a mis les larmes aux yeux. Je prépare mon premier marathon qui aura lieu à Caen le 11 juin. Je suis partagée entre la certitude que je peux le faire et la peur de souffrir et que mon corps me lâche à petit feu… Ce post me conforte dans ces deux idées. Savoir qu’après tout, mon corps va donner énormément. Mais qu’à la fin, je serais finisher. Fière.
Merci Anne et bon courage pour ton prochain Marathon !
Whaaaa quel superbe article, vraiment merci pour ce récit!
J’avais des doutes sur le fait, ou non de m’inscrire à un marathon pour la fin de l’année . Je dois dire que ton article à finis de me convaincre!
Si jamais tu as envie de lire une aventure similaire, j’ai fait un Trail de 47 km en août dernier. Il y a un article intitulé l’Échappée Belle sur mon blog. Je suis sur que c’est le genre de défi qui te plairait!!!
Merci pour ton retour d’expérience!
Margaux
Je me souviens quand j’ai lu cet article pour la première fois: c’était il y a 3 ans et quelques, je venais de commencer la course à pied pour reprendre une activité sportive et me sentir mieux dans mon corps. Je me disais alors que c’était totalement fou qu’on puisse faire un marathon, qui plus est sans s’arrêter, que c’était quelque chose dont je ne serai jamais capable.
Aujourd’hui, je marche comme un canard et j’évite les escaliers, parce qu’il y a deux jours, j’ai franchi la ligne d’arrivée du marathon de Paris. Ce qui me paraissait totalement inconcevable il y a peu est devenu une réalité, et ce sont les témoignages comme le tien, qui à l’époque m’avaient mis les étoiles plein les yeux, m’ont donné l’envie et le courage de me dépasser de la sorte.
Merci Anne !