Compte-Rendu London Marathon 2023: Record Battu… sous la pluie !

Hello,

J’espère que vous allez bien ! Le samedi 23 avril (2023! ça ne s’oublie pas lol) j’ai couru le légendaire London Marathon avec New Balance et I-RUN. Une invitation de dingue qui ne se refuse après plus 7 ans à participer au tirage au sort, en vain. Mais la préparation ne s’est pas fait sans stress. En effet, même si j’ai couru beaucoup de trails, d’ultratrail, de triathlon… je n’avais pas officiellement participé à un marathon depuis 20219 (celui de Tokyo). 4 ans sans dossard… bon ok il y a eu le COVID entre temps mais quand même, c’est une période assez longue.

Je dois reconnaître que le trail avait beaucoup accaparé ma passion. Même si je viens de la route, les chemins ont conquis mon coeur. Néanmoins, la préparation d’un marathon, surtout à la sortie de l’hiver, est vraiment génial pour ensuite se projeter sur d’autres objectifs. Je crois que je ne progresse jamais autant qu’en suivant une préparation marathon: du volume, de la VMA, du tempo… tout ce que je n’aime pas trop faire en trail. Là, pas le choix car l’objectif, quitte à revenir sur ce format, était de battre mon record.

Vu le titre, vous le savez, le contrat a été rempli… mais dans les faits pas totalement. Venons aux faits après cette introduction assez longue. L’aventure de la préparation est une autre histoire (je vous en avais donné un aperçu ici >>) car aujourd’hui, c’est l’heure de vous parler de ce weekend unique que j’ai vécu à Londres.

Comme toujours, je vous propose une version video puis l’article 😉

Point transport pour se rendre à Londres:

Comme pour Madrid, nous avons choisi l’option train (tgv Montpellier > Paris puis Paris – Londres en Eurostar) pour se rendre à Londres. Ce n’est pas le choix le plus facile tant en terme de temps que de budget, il faut être clair que sur ce point. Depuis Montpellier, il aurait été très facile et rapide de prendre un Easyjet pour Londres. Mais, je me refuse, quand c’est possible de prendre le train, de sauter dans un avion. Je sais que je suis loin d’être exemplaire. Toutefois, je ne peux défendre l’environnement ET le détruire pour ma passion.

Mon conseil, si vous souhaitez faire la même chose avec un départ en régions vers Londres : faites le changement pour l’Eurostar à Lille car vous restez dans la même gare, les contrôles sont beaucoup moins long qu’à Paris où vous devez en plus changer de gare 😉

J-1/2 Retrait des dossards :

Nous sommes arrivés le jeudi à Londres afin de profiter aussi de la capitale où je n’étais pas allée depuis bien trop longtemps ! Je voulais aussi retirer le dossard le plus tôt possible et éviter la foule, éviter de piétiner, de me fatiguer au salon avant de courir 42km le dimanche. Oui je préfère me fatiguer dans les musées, dans les magasins, dans les parcs de Londres l’avant-veille. Logique !

Je vous avais partagé un petit vlog inspiré du style de Wes Anderson sur mon Instagram si vous voulez rire un peu 😉 >>

Plus sérieusement, je dois souligner l’organisation parfaite du London Marathon et la clarté des informations. Même si le centre des Expo où se tenait le salon pour retirer les dossards était un peu ex-centré, l’accès y est très facile et encadré par des bénévoles. Nous sommes allés tranquillement le vendredi matin. Le salon est assez modeste comparé au nombre de participants (ou au Salon du Running en France). Le retrait des dossards est hyper rapide. Vous pouvez vous adresser à n’importe quel bénévole. Vous présentez votre QR code puis il vous imprime le tout en vous confiant aussi un sac pour votre consigne le jour-j.

Pas de chichi, pas de gadget, pas de flyer, quasi aucun déchet. L’organisation est clairement très engagée pour réduire leur empreinte carbone (vous pouvez en apprendre davantage sur le sujet par-ici >>) Par exemple: vous pouvez refuser en amont d’avoir le t-shirt+ la médaille de finisher, ce qui leur permet de produire juste ce qu’il faut et d’utiliser ce budget pour la replantation d’arbres. Les transports pour se rendre sur la ligne de départ sont totalement gratuits aussi. Bref, plein de petites choses qui changent tout comparé à d’autres marathons.

Après le retrait vous pouvez immédiatement faire demi-tour sans passer par tout le salon (qui je le répète est assez petit) ou faire le petit tour. Personnellement, nous l’avons fait, nous avons acheté des souvenirs, on a bien rigolé. C’est aussi l’occasion de découvrir d’autres courses qui présentent leur stand. Mais clairement entre 20-30min top-chrono c’était réglé. Ce qui a pris le plus temps, c’était d’y aller au final 😛

Point météo:

La météo, je l’ai consulté quasi quotidiennement avant d’arriver à Londres. Bon, vous connaissez la météo anglaise, elle varie. Vous pouvez avoir les 4 saisons dans la même heure. Malheureusement et comme pour Tokyo, il a fait un temps pourri. Après il y a temps pourri et temps pourri. Là, comme ailleurs en Europe, le printemps était encore endormi, il faisait 10 degrés maximum avec de la pluie. C’était assez compliqué, surtout en venant du Sud de la France où je n’avais pas connu ces conditions depuis 3 mois éhé. Mais j’ai fait PLEIN de courses dans des conditions pas tip top, une en plus, une en moins peu importe.

Et ce qui est bien, c’est que les anglais se fichent totalement de la météo et viennent quand même encourager. Cela étant dit, la météo anglaise s’est bien moqué de moi car vendredi/samedi précédant la course, il faisait beau, certes un peu frais mais les conditions auraient été parfaites. Dimanche matin aussi il faisait beau sauf qu’entre 10h (heure de départ) et 14-15h, la pluie était de la partie. PILE pendant le marathon, pas avant ni après, juste pendant.

Point sur l’état physique

Comme je vous le laissais deviner plus haut, côté préparation tout ne s’est pas totalement passé comme prévu. J’ai souffert de douleurs au dos à droite… à gauche. En 2021, j’avais souffert d’une discopathie (même si ça sonne bien en monde années 70, c’était très douloureux). Impossible de marcher/courir/s’assoir sans douleurs pendant 2 semaines, je n’avais pu reprendre la course à pied qu’après 6-7semaines de repos complet quasiment. Là, c’était HORS de question de me replonger là-dedans. J’ai donc passé beaucoup de temps chez ma kiné, massage (pas ceux qu’on apprécie), étirements, renfo. J’ai adapté franchement ma préparation avec plusieurs semaines de décharge quitte à faire une préparation plus longue. La route ne me fait pas de cadeau contrairement au trail.

Globalement, ça allait sur les 2-3 dernières semaines. J’avais rempli tous mes objectifs, il restait juste cette tension avec laquelle j’avais flirté durant toute la préparation. Je préfère être transparente. Rien que le chemin pour se rendre sur une ligne de départ est compliqué. Cette année, ça a été compliqué. Je suis tout de même contente de m’avoir imposé ces séances qui me seront bénéfiques sur d’autres objectifs.

Enfin, last but not least : mes règles. Vous savez que je souffre d’endométriose. Malheureusement, mon cycle durant la préparation s’est un peu déreglé (impossible de connaître les raisons car au moment où j’écris l’article tout est en train de rentrer l’ordre) et je les ai eu juste avant le marathon (donc un peu pendant).

Il est très difficile de prévoir les symptômes que je vais avoir durant mon cycle. Parfois, je n’ai quasi rien (hormis les douleurs pendant les règles), parfois c’est vraiment…vraiment compliqué : malaise, douleurs aléatoires, vomissements, diarrhées… Bref. On ne veut pas ça avant un marathon ou j’apprends à faire avec 🙁

Jour-J

Vous l’avez compris le départ était donné assez tard (10h, à Paris par exemple les premiers sas partent vers 8h30). Le réveil a sonné assez tôt pour me laisser le temps de passer plusieurs fois aux toilettes, de manger, de bien digérer, de m’habiller, de me badigeonner de crème anti-frottements. Regarder 50 fois la météo : prendre le kway ou pas ? les manchons ou pas ? les lunettes ou pas ? Car oui, je me répète il faisait très beau ce matin-là, les arbres étaient en fleurs, les oiseaux chantaient !

Nous sommes arrivés environ 1h30 avant le départ de mon sas. Côté organisation, il y a en fait 3 zones de départ différentes en fonction de la couleur de votre numéro de dossard PUIS dans la zone, des horaires de SAS différents. Cela permet de diviser les runners, d’éviter d’avoir trop de monde au même endroits. Franchement, cela fait toute la différence. Aucun stress pour rejoindre votre départ, aucune attente (genre 5-10min MAX). Ça fait du bien de ne pas se mettre à courir dans tous les sens pour rejoindre la ligne de départ.

Personnellement, je suis repassée 1 fois aux toilettes. J’ai déposé ma consigne facilement puis en allant vers ma zone… il pleuvait déjà très très fort. J’avais mis mon super sac poubelles de 50L… ou peut-être 100L je ne sais plus trop bien. Mais j’avais une robe digne de Marie-Antoinette dans ses mauvais jours. Et là, sur le gazon à 5min de rejoindre la ligne de départ, j’ai eu une ENORME envie de faire pipi. Je me suis dit : Non Anne, c’est impossible, tu es allée aux toilettes il y a 30min, tu n’as pas pu te re remplir la vessie si vite.

Et bien si. Le speaker rappelait à tous les coureurs qu’il était ensuite INTERDIT de faire pipi jusqu’au premier ravito sous peine d’amende. Je peux vous assurer que sur le Marathon de Londres, il y a tellement de spectateurs que vous ne pourrez vous cacher nul part pour vous soulager. J’ai donc fait ce que Marie-Antoinette aurait fait, je me suis accroupie en veillant à me cacher grâce à mon super sac poubelle j’ai baissé mon short et j’ai fait pipi gracieusement sans que personne ne devine exactement ce que je fabriquais en squat ras du gazon. J’ai fait mine de refaire mes lacets pendant que j’arrosais de 3L l’herbe déjà saturée d’eau (merci la pluie).

Une fois finie mon affaire, j’ai pu rejoindre sereinement la zone de départ. Rien d’impressionnant, elle est vraiment toute petite… et vous savez quoi j’ai apprécié car il y a eu zero bouchon, zero coup de stress de dernière minute.

 

Le départ est donné et c’est partiiiii

Tout d’abord, il faut savoir que Londres n’est pas un marathon très roulant comparé aux autres MAJORS mais dans ma tête, je m’étais notée que les 5 premiers kilomètres allaient être plutôt descendant. Ahem. On a attaqué directement les petites montées, les petites descentes. Le parcours est assez casse-patte (rien à voir avec Madrid certes, mais tout de même). Avec la pluie, la chaussée est glissante et pleine de flaques. Heureusement, les anglais sont prévenant et te l’indiquent. Au début tu fais attention puis quand tu es trempée jusqu’à ta brassière, tu n’es plus à ça près.

En terme d’ambiance, sachez que c’est une déflagration d’encouragements qui va aller crescendo jusqu’à l’arrivée. Je dois avouer qu’à la fin j’avais la tête comme à la sortie de festival de metal ou de techno. ça hurle, ça chante, ça danse. On a vraiment la sensation que TOUT Londres est venu fêter ça (malgré la pluie), TOUT Londres s’arrête pour vibrer autour du marathon. Il y a des pique-niques, des barbecues, des fêtes, des défilés. Chaque rue a son thème. C’est dingue. Je ne me souviens même pas des musiques que j’avais mis sur ma playlist tellement le bruit la couvrait. On est littéralement portés par cette atmosphère.

Je me souviens des blagues sur les pancartes des gens, leur sourire, leur encouragement en criant le nom sur nos dossards, la gentillesse des bénévoles.

Si tout se passe relativement bien sur la premier semi-marathon, je respecte mes allures. Néanmoins, je sens que la pluie, le froid, l’humidité ne font aucun cadeau à mon dos sensible. Vous savez cette sensation que nous avons tous au plus profond de soi que cette sortie était une mauvaise idée, que cette pointe là ici ne va pas passer, que ça n’ira pas comme prévu. Vous voyez ? Voilà exactement ce qui s’est passé dans ma tête à partir du 18eme kilomètre et c’est très loin…très loin du 42eme kilomètres. J’ai eu mal à droite (le côté où j’avais eu ma discopathie en 2021) puis à gauche (le côté qui m’a énervé pendant toute ma préparation). Je pouvais continuer au même rythme, à la même vitesse mais il était illusoire d’imaginer terminer ce marathon. J’allais clairement me bloquer le dos.

Alors, j’ai passé Tower Bridge dans l’euphorie. J’ai cru pleurer tellement l’ambiance y était dingue (j’ai déjà dit DINGUE ?). Je crois que c’était le summun. Je n’ai jamais ressenti ça sur une autre course.

Sauf que, sans mauvais jeu de mots, je passe le semi-marathon en serrant les dents, je prends le ravito et je décide rapidement de baisser la voilure et sortir de mes allures. Je savais que si je continuais, jamais je finirais ce marathon. Alors, j’ai ralenti jusqu’à trouver une position ET un rythme qui me permettaient de continuer. Le temps m’a paru très long car je suis totalement sortie de ma course pour me concentrer uniquement sur les signaux de mon dos. J’ai même fait abstraction de mes règles, à croire que je pouvais pas subir plusieurs douleurs à la fois lol.

L’ambiance ne m’a plus portée, je n’ai plus profité de rien hormis mettre un pied devant l’autre. 21km de “walk of shame” où tu te fais rattraper, dépasser et que tu ne peux rien faire. Le mur je ne l’ai pas vu… ou j’ai subi un mur de 21km au choix. C’est décevant de voir le chrono s’envoler, la montre bipée dans le vide mais il valait mieux finir ce marathon que jeter l’éponge (déjà bien détrempée).

Je ne profite pas de la meilleure partie de la course, le coeur de Londres. Tout me parait interminable. J’attrape des crampes aux orteils, mon dos souffre, j’ai mal à la nuque à force de me crisper, la chaussée n’est pas en super état, ce monde tout ce monde qu’il y a. Bref, je suis au fin fond de la grotte de la souffrance et la seule lumière est la ligne d’arrivée.

Matthieu qui est venu me soutenir, me rate tellement il y a foule. On se croise sur quelques kilomètres, je lui explique le soucis puis il me laisse rejoindre la ligne d’arrivée (enfin il me restait bien 7km quand on s’est quitté). J’ai froid car mon rythme est très bas par rapport au début, il pleut toujours. Mais je tiens le coup, on ne peut pas abandonner avec tous ces gens qui vous encouragent dans le froid et l’humidité. Je suis pleine d’émotions, c’est très difficile de décrire ce moment difficile physiquement ET mentalement. J’ai préparé pendant des semaines et aujourd’hui, ça ne se passe pas comme prévu. ça arrive, on espère toujours que ça ne nous arrive pas. Mais si!

Au final, je passe la ligne d’arrivée en 3h37, soit 5min de mieux qu’à Tokyo mais avec des sensations catastrophiques et une gestion de course d’urgence. J’avais gardé un souvenir tellement positif de Tokyo où tout s’était déroulé parfaitement. J’aurais préféré ne pas battre mon record et vivre une course plus positivement. J’aurais préféré pouvoir profiter de cette ambiance unique, de sourire du début jusqu’à la fin mais, le 23 avril 2023 ce n’est pas passé comme prévu.

Néanmoins, le record est battu, je passe la ligne en reniflant, le dos n’est pas bloqué. Il a tenu, il tire la gueule mais la médaille est là. Est-ce que j’ai déjà mentionné la gentillesse des bénévoles ? Ils sont adorables car ils nous couvrent vite de couvertures de survie (fait 10 degrés et il pleut hin) et nous apportent les consignes, les ravitos avant même qu’on soit déjà leur hauteur.

C’est la fin d’une belle aventure qui me laisse un peu un goût d’inachevé. Je rejoins Matthieu qui me félicite. On reviendra ça c’est sur ! Après un bon brunch et une bonne douche, le soleil revient quelques heures. L’occasion pour nous d’aller encourager d’autres participants. Londres fait partie des rares marathons à mettre en place un dispositif permettant un délai jusqu’à +9h rendant accessible à bien plus de monde. Il y a même des meneurs d’allure jusqu’à ce délai. Chose encore inimaginable en France…

 

Malgré cette course en demi-teinte, je garde un souvenir FOU de l’ambiance de Londres. Ce n’est pas une légende mais de 0 à 42, vous êtes portée par une foule compact, bienveillante et animée. Non-stop. Les londoniens sont de véritables légendes. L’organisation est top, l’ambiance est top…clairement le meilleur marathon au monde. VRAIMENT 😉 Je vous souhaite à tous un jour d’y participer.

N’hésitez pas si vous avez des questions en commentaire ?! En tout cas je n’attendrai pas à nouveau 4 ans pour remettre le couvert sur marathon, soyez en sûres 😉

À très vite

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1 réflexion sur “Compte-Rendu London Marathon 2023: Record Battu… sous la pluie !”

  1. J’ai refait un semi-marathon dernièrement. Dur dur car cela a été difficile dès le 8ème kilomètre… Il faisait “lourd”, chaud bien que couvert et j’ai de suite eu un léger mal de tête où tu sais que tu dois pas forcer trop sinon c’est la migraine. Je suis déçue car, des années après mon premier/unique semi et des déboires en course à pied, j’espérais réellement battre mon record (si on peut appeler ça comme ça puisque c’est le premier haha). Et j’ai fait exactement le même timing (même 1min de +).
    Au final c’est dommage car on devrait être fiers d’avoir parcouru une telle distance. 10-21-42, c’est pas rien!! Ce sont des sacrées distances!
    Soyons fiers de nos performances, surtout qu’on est dépendant aussi de facteurs qu’on ne peut pas contrôler (météo, forme, douleur…).

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