Course, Trail ou Triathlon: Comment Affronter les PIRES conditions météos ? Mes astuces

Hi,

J’espère que vous allez bien ? Comme vous l’avez remarqué ces derniers mois, les conditions des météos des courses auxquelles je participe sont très souvent catastrophiques: pluie, grêle, vent, froid, orage…canicule. Je ne suis pas très chanceuse. J’ai donc acquis pas mal d’expérience en la matière car, malgré ces intempéries, je suis toujours allée au bout de ces courses.  Aujourd’hui, je vais essayer de vous partager mes astuces pour affronter ces conditions météos, que ce soit des conseils pratiques (équipements, organisation…) que des astuces plus personnelles via mon vécu mais aussi en terme de préparation mentale.

Bien entendu, je vous souhaite que vous n’ayez jamais besoin de vous référer à cet article. À force de faire face à ces météos…pourries, je me suis souvent dit que je ne prendrais plus le départ. Marre d’avoir froid, marre d’être trempée pendant des heures, je n’ai pour le moment jamais renoncé car justement, je réalise à chaque fois, que j’ai vécu bien pire et que je suis donc capable d’affronter cette météo. Terminer ces courses dans ces conditions ne vous permettra pas  de battre vos records mais de vous forger un mental d’acier et une expérience qui vous sera toujours utile sur de prochaines compétitions.

Alors, même si sur le moment, je ne le vis pas très….bien, je suis heureuse de vous partager mes conseils… tout ça en vidéo (avec quelques extraits assez épiques de quelques courses lol) :

Et comme d’habitude, si vous n’aimez pas le format video, voici mes conseils et astuces par écrit 🙂 pour apprendre à gérer ces mauvaises conditions:

1.Vérifiez la météo jusqu’au moment du départ

Vous allez me dire que c’est un conseil un peu stupide. Pourtant, avant de se retrouver face à une météo pourrie le matin-même, on prend rarement le réflexe de vérifier, re vérifier et encore vérifier la météo, les jours précédents la course, la veille ET le détail heure par heure le matin. Avant je la consultais un peu à la légère. Oh un nuage le dimanche matin… ouais bon ok, je mettrai une veste et basta.

Or, plus vous en saurez sur la météo, plus vous pourrez adapter votre équipement à ce que vous allez …affronter. Parfois, vous aurez de la chance et votre course aura lieu durant une petite fenêtre de tir où il ne pleuvra pas encore, le vent ne sera pas lever…et l’orage ne débutera qu’une fois que vous serrez déjà sur le chemin du retour, votre médaille au coup.

Parfois, ça sera l’inverse, la météo sera pourrie pendant votre course et le soleil pointera le bout de son nez au moment de votre brunch (souvenirs du semi-marathon de Paris il y a 2 ans lol >>).

Alors, zou, on ajoute sur son téléphone, une application météo (j’utilise en combiné celle de Météo France et de mon téléphone) qui vous donnera le détail heure par heure du soleil, des nuages, de la pluie, de la grêle, du vent, des températures, du ressenti… Vous saurez tout ET donc vous pourrez adapter votre équipement pour subir le moins possible ces intempéries car au final, un équipement adapté à la météo signifie que vous allez bien mieux vivre votre course. Vous n’allez pas subir la pluie que vous n’aviez pas prévu, vous n’allez pas abandonné ce trail car vous ne saviez pas qu’il allait faire si froid d’un coup à 11h…car vous SERREZ PREPARÉ à tout ça, vous aurez anticipé 😉

Cela étant dit, connaître la météo ne changera pas votre ressent ou vos pensées négatives du genre (sans censure lol) : MAIS QU’EST CE QUE JE FOUS LÀ ? POURQUOI JE ME SUIS INSCRIT.E A CE TRUC DÉJÀ ? mais vous le penserez en étant au sec, au chaud et le plus “confortable” possible sous la pluie éhé.

2. Adaptez son équipement aux conditions météo

Comme vous l’avez aperçu dans mon article des derniers jours avant le marathon de Tokyo, je prévois toujours plein d’alternatives et jusqu’aux dernières heures avant le départ, je suis capable de changer ma tenue de course. C’est important, en cas de temps…pourris annoncés, d’ajuster votre choix (kway,leggings,top…) à la météo et à ses dernières mises à jours. Vous pouvez être chanceux, finalement, le vent ne se lèvera pas, résultat vous aurez peut-être besoin d’un kway plus léger que la veste que vous aviez prévue. Je sais que l’on vous répète souvent de ne pas porter un vêtement que vous n’avez pas testé durant votre course, pourtant il vaut mieux changer vos plans pour adapter votre tenue aux conditions. De plus, durant votre préparation, vous avez forcément dû courir au moins quelques fois avec de la pluie, du vent, du froid,

Course à pied sur route (du 10km au marathon) en cas de pluie : 

Incontestablement, il vous faudra vous équiper d’un kway pour protéger votre buste mais aussi votre tête afin de vous garder au chaud et au sec. Même en été, vous pouvez attraper froid ET en être situation d’hypothermie à cause de l’eau mais aussi du vent qui accompagne les précipitations bien souvent. C’est pourquoi les températures indiquées ne vont peut-être pas correspondre à votre ressenti, il faudra imaginer…quelques degrés (voire beaucoup) moins.

C’est pourquoi, si vous devez investir, prenez un bon kway qui sert aussi de coupe-vent. Celui-ci vous isolera du vent et de l’humidité, mais aussi du froid que vous pouvez ressentir à cause de votre transpiration mêlée à la pluie. En effet, votre veste doit vous isoler tout évacuant l’humidité de votre transpiration. Autre gros paramètre, vous vous en doutez, elle doit être dotée d’une bonne capuche qui reste en place.

NOTE: Si vous n’êtes pas fan des capuches, sachez qu’une casquette peut aussi faire l’affaire. 

Depuis plusieurs années, j’ai testé et approuvé sur trail, course ET triathlon ma veste Gore Tex… qui coute un bras lol mais, c’est un réel investissement. Hiver comme été, vent, pluie, grêle, velo, montagne, neige, boue elle m’a aidé dans toutes les situations. Je n’ai jamais eu froid, mes cheveux restent en place dans la capuche qui ne bouge JAMAIS (y compris sur 10h de course). Elle m’a encore récemment accompagnée sur le marathon de Tokyo, toujours fidèle au post. Elle est comme neuve…c’est mon précieux.

Dispo par-ici >> 

Côté cheveux long: pensez à les natter pour limiter les noeuds que la pluie va créer dans votre chevelure 😉 !

En fonction de la saison, sous votre veste, il vous faudra choisir entre le t-shirt (entre 12 et 18 degrés), le top manches longues (5-10 degrés), le combo top+pull… mais ceci dépend vraiment de le ressenti de chacun et de votre expérience. Dans mon cas, en-dessous de 10 degrés, j’opte pour le top manche longues, en-dessous de 4 degrés, pour le combo.

Au niveau leggings/short: Personnellement, hormis en hiver et en cas de grand froid, quand il pleut, j’opte toujours pour le short en bas car je préfère avoir les jambes mouillées ET la possibilité qu’elles sèchent si la météo s’améliore. En effet, si vous choisissez l’option leggings, avec la pluie, il sera forcément mouillé, il pourra vous refroidir davantage en cas de vent ET vous alourdir (puisqu’il absorbe la pluie.). Enfin, il mettra du temps à sécher si la pluie s’arrête. Honnêtement, il n’y a pas  de bonnes solutions, juste celle que vous préférez.  Les leggings imperméables sont rares et ne tiennent pas longtemps l’humidité (je ne parle pas des pantalons que l’on peut voir en trail bien sûr)

Côté baskets: On rêve tous de pouvoir courir sous la pluie SANS se mouiller les pieds ET c’est presque possible. Chaque année à l’approche de l’hiver, la plupart des marques de running proposent des versions “déperlantes”  et réfléchissantes de leurs baskets. Elles ne sont pas imperméables attention, mais elles peuvent vous isoler pour longtemps de la pluie et du froid. Personnellement, j’utilise les Nike Zoom Structure Shield et j’en suis toujours satisfaite chaque hiver. En trail, les baskets équipées de la technologie GORE TEX (une membrane imperméable) vont elles aussi vous permettre de garder vos pieds au sec quand vous courez.

Bon, j’avoue que pendant des heures et des heures, vous aurez peut-être quand même les pieds humides mais sur un marathon, vous pouvez espérer les avoir secs à l’arrivée sans soucis 😉 Sachez que sur ma Saintelyon (pluie non stop quasiment sur 80km), mes baskets de trail (Les Salomon Sense Ride Nocturne >>) m’ont permis d’avoir les pieds plutôt secs lol. Bon j’avais de la boue,  de l’humidité mais je n’avais pas les pieds qui pataugeaient dans l’eau.

Si vous n’avez pas la possibilité d’investir dans ce type de paire, mon astuce est de porter des chaussettes plutôt fines qui ne vont pas absorber l’eau qui pourrait pénétrer dans la basket. L’eau traversera mais ne sera pas retenue. L’idée est donc de changer de chaussettes (notamment sur du long trail ou sur les transitions en vélo…car les chaussures de vélo sont rarement imperméables, seules les sur-chaussures le sont)

Trail :

Attention en trail, c’est totalement différent ces histoires de short, de leggings, de pluie lol. La boue, la fraicheur dans les bois, en altitude me poussent à adapter bien plus mes tenues. Même si vous êtes en été, en montagne, vous pouvez vous retrouver avec des températures très froides qui exigent des leggings. Il faut avoir conscience de ces possibles changements très soudains.

Sachez que plus votre trail est long, plus vous pourrez bénéficier d’une assistance. Vos proches pourront vous ramener de l’équipement supplémentaire pour vous changer. C’était le cas pour la Saintelyon (souvenez-vous), ce qui peut être motivant. Personnellement, c’est ça qui me faisait tenir lol: hoooo dans 10km j’aurais un pull tout sec tout chaud lol

EQUIPEMENT OBLIGATOIRE: N’oubliez pas que vous devez aussi vous doter de matériels obligatoires (couverture de survie, veste imperméable, frontale…). Chaque organisation fournit une liste afin de vous permettre de participer en toute sécurité au trail. En montagne, la météo peut changer subitement, c’est pourquoi ces listes sont progressivement mises en place (et votre camel bag vérifié). Même si vous participez à un petit trail, si la durée de votre participation dépasse les 2h-3h, pensez à toujours emmener une couverture de survie, ça prend peu de place 😉

Triathlon:

Comme je le disais, plus votre course est longue, plus vous allez potentiellement devoir affronté une météo différente. Personnellement, ça m’est arrivé quelques fois dont l’an dernier sur l’Ironman 70.3 d’Aix-en-Provence >>:  il faisait doux mais gris pendant la natation puis la météo s’est dégradée lourdement pour devenir catastrophique sur tout le restant de la course. C’est pourquoi, il est essentiel de regarder la météo la veille sur toute la journée du lendemain pour adapter votre tenue durant les 2 transitions.

Bon en natation, si le vent, la pluie sont de la partie ou se sont déchainés les jours précédents, sachez que le plan d’eau OU la mer risquent d’être agités ET refroidis. Personnellement, j’ai eu l’impression d’avoir le mal de mer durant mon Ironman à Barcelone tellement les creux des vagues étaient importants. Il a fallu lutter contre le courant, mais en terme d’équipement, pas de surprise 😉

En cyclisme, il sera très important de bien évaluer l’équipement dont vous allez avoir besoin. À vélo, on a toujours tendance à avoir plus froid qu’à pied, d’autant plus sur triathlon car vous serrez mouillé.e après la natation. N’ayez donc pas honte en rajoutant des vestes, des gants, des mitaines. Préférez prendre du temps pour vous sécher durant votre transition afin d’être le/la plus confortable possible ensuite sur votre selle. Plus votre triathlon est long, plus vous apprécierez de prendre ce temps-là sur votre transition.

Personnellement, j’essaie toujours de prévoir plein de possibilité dans mes sacs de transition ou sur la zone en cas de mauvaise météo pour me laisser le choix jusqu’au moment où je dois me changer. Pas de regret comme ça.

Petite anecdote: À Aix, je me suis  énormément couverte par rapport à de nombreux autres participants qui partaient sur le vélo juste avec un kway par-dessus leur trifonction. Matthieu s’était moqué de moi car j’avais même prévu des gants, des sur-chaussures (protection sur les chaussures), une veste d’hiver…sauf que la météo annonçait 4 degrés, de la pluie, du vent, de la grêle. Il fallait que je m’équipe en conséquence car, d’une part, je sais que je suis frileuse et très vite affectée par le froid, et d’autre part, je savais que je préférais prendre le risque d’être trop couverte…quitte à devoir m’arrêter pour enlever une couche. Sauf qu’en réalité, j’ai quand même eu froid, j’étais congelée avant la transition en course à pied.

Morale de l’histoire: prévoyez toujours PLUS, on ne regrette jamais d’avoir emporté sa veste. On peut toujours enlever une couche… on peut difficilement en rajouter une surtout qu’en Triathlon, il n’y a pas d’assistance possible (bon c’est toléré de temps en temps mais globalement, c’est mort lol)

Le cas exceptionnel de coup de chaud, de chaleur et/ou de canicule:

Tout d’abord, le coup de chaud. Celui-ci arrive principalement au printemps quand les écarts de température peuvent être assez… gigantesque entre le lever de soleil et midi. Or, le début des courses est souvent tôt le matin lorsqu’il fait encore frais voir froid. Plus la course est longue, plus vous allez subir un changement parfois énorme de température. Malheureusement, comme on a froid en attendant dans le SAS et souvent la première heure (notamment sur marathon), on a tendance à bien s’habiller et c’est le drame. L’écart de température peut générer des coups de chaleur parce que vous êtes trop couverts. Or, c’est souvent difficile en plein effort, surtout avec un dossard épinglé sur votre veste.

C’est pourquoi, habillez-vous toujours sur la température la plus chaude annoncée durant votre course. N’hésitez pas à porter un petit pull dans le SAS de départ, que vous enlèverez au moment du départ (de nombreuses associations les récupèrent). Si vous avez peur d’avoir froid, portez une veste mais épinglez votre dossard sur votre sous-couche. Vous pourrez retirer la veste en courant facilement. Prenez vraiment le temps de vous déshabiller si vous sentez que vous commencez à avoir trop chaud (chaleur au niveau de la tête, besoin de boire plus souvent que d’ordinaire…)

On pense peu à ce cas de figure, pourtant, pour l’avoir vécu, je crois que c’est l’une des conditions les plus difficiles à affronter en compétition. En effet, on peut lutter contre la pluie, le vent, le froid, la neige avec un équipement adapté ET on peut redoubler de motivation dans la perspective qu’au bout, à l’arrivée, nous attend la chaleur et un bon bain chaud. Par contre, contre la chaleur, le soleil, l’équipement ne permet pas de lutter ET l’objectif de l’arrivée n’est pas si motivant que ça, puisque cela signifie toujours de continuer sous cette fournaise. De plus, la déshydratation peut engendrer une baisse de performance jusqu’à -30% !

En terme d’équipement pour adoucir la brûlure du soleil et de la chaleur : casquette, bandana, lunettes de soleil, crème solaire et surtout beaucoup d’hydratation. J’ajouterai même de vous couvrir. On s’imagine que courir en brassière et micro-short va alléger la sensation de chaleur…C’est vrai sur 30min-1h de course et franchement, vous me connaissez, j’adore ces tenues simples en été, mais sur des distances longues ou du trail, il vaut mieux se protéger en portant des t-shirts de couleurs claires par exemple.

De plus, en humidifiant ce textile supplémentaire, le bandana, la casquette, vous aiderez votre corps à maintenir une température plus basse et vous éviterez la sur-chauffe, l’insolation, l’hyperthermie… le malaise… Enfin n’allons pas jusque là.  Ne ratez aucun ravitaillement. Mouillez vos bras, jambes, nuques et remplissez à fond votre poche à eau ! De même, pensez à des ravitaillements SALÉS pour prévenir l’apparition de crampes liées à une forte perte en minéraux via votre transpiration.

N’hésitez pas à relire mon compte-rendu sur le marathon du Mont-Blanc 😉 >>

Petit aparté sur le vent:

Je vais vous décevoir mais il n’y a pas  de solution pour lutter contre le vent. Le vent refroidit souvent, donc équipez-vous d’un coupe-vent. Mais en vélo, ou à pied, le vent va vous forcer à redoubler d’effort pour maintenir votre vitesse…ou du moins de ne pas trop ralentir. Vous pouvez sur votre vélo adopter des positions plus aérodynamiques OU rouler en groupe pour vous protéger (sachant que la plupart des triathlons interdisent le drafting = rouler en groupe).

À l’entrainement, sachez que si du vent est prévu par la météo, il se lève en général en milieu ou fin de matinée et se calme en début de soirée. Donc essayez de vous entrainer à ces moments de la journée et commencez toujours vos tours dans le sens du vent (vent de face au début quand vous êtes le plus motivé.e et en forme ET vent  de dos au retour quand vous êtes fatigué.e pour vous aider à rentrer).

Un bon équipement pour se prémunir de….

  1. Hypothermie:  Le froid, la pluie peuvent vite mener à l’hypothermie : tremblement, baisse de votre température corporelle… N’oubliez pas que nous faisons ces courses pour le plaisir. Il est vrai que l’on s’entraine pendant des mois et que c’est terrible de ne pas pouvoir FAIRE exactement ce pourquoi on a tant travaillé mais on n’est pas là pour souffrir non plus lol. Il faut savoir dire stop quand les conditions de votre bien-être ET de votre santé ne sont plus réunis. Honnêtement, je me suis posée la question plusieurs fois durant la Saintelyon, le Marathon du Mont-Blanc et l’Ironman 70.3 d’Aix et finalement, j’ai décidé de continuer. C’est compliqué de se rendre compte de son état mais clairement si vous avez froid, que vous grelottez ALORS que vous êtes en plein effort, c’est très mauvais signe et dangereux. Votre corps dépense déjà des calories pour votre course, il doit en dépenser davantage pour maintenir votre température corporelle. Réfléchissez vraiment à deux fois. Il ne faut pas prendre de risque pour une médaille, pour un parcours que vous pourrez refaire l’an prochain.
  2. Frottements et petits bobos: en cas de pluie, les risques de frottements et d’ampoules augmentent énormément car les pansements et/ou la crème anti-frottements que vous avez appliqué vont vite être retirés par l’eau. Votre peau peut aussi gonflée (comme lorsque vous restez longtemps dans un bain éhé) provoquant des risques de frottements que vous n’avez certainement jamais rencontrés auparavant. Honnêtement, hormis un équipement qui vous évite d’être trempé sur ces endroits fatidiques, vous ne pouvez pas y faire grand chose. Pour le moment, je touche du bois, je n’ai pas eu trop de mauvaise surprise.

Faut-il s’entrainer pour ces intempéries ?

J’aimerais vous dire que OUI, c’est important de s’infliger des entrainements sous la pluie, avec le vent notamment pour TESTER VOTRE MATERIEL en situation, dans les conditions météos mais en réalité… ces séances sont très fatigantes, démotivantes, exigeantes. Personnellement, j’évite, je reporte une séance s’il fait trop moche, parfois je m’y colle mais, si je peux éviter, je ne me prive pas de le faire lol. Je vous laisse donc choisir éhé mais sachez que si vous participez à des courses à risque (c’est-à-dire durant des saisons froides) genre la Saintelyon, il vaut mieux se préparer à la pluie, la boue, la neige que vous pourrez grandement croiser le jour-j.

Comment faire face mentalement à ces conditions météos ?

J’avoue que lorsque je vois la météo annoncée sur une course, je pense surtout à l’organisation: comment vais-je faire pour me prémunir de ces éléments pour tout de même aller au bout de ma course ?  Je réfléchis équipement avant tout, sécurité et confort pour prendre le départ tout de même.  Je mets tout de suite de côté mes objectifs car je sais que je ne pourrais pas faire ce que je veux . Je ne vais pas donc m’embêter mentalement avec des “et si” et me concentrer sur ce que je vais pouvoir faire malgré la pluie/la grêle etc.

Mais sachez que l’on va chercher plus loin en nous pour finir ces courses et c’est bien ça qui “muscle” votre mental de ne rien lâcher (même si c’est aussi courageux de décider d’abandonner quand les conditions pour votre santé ne sont plus réunies). D’ailleurs, vous allez acquérir de l’expérience et vous verrez que vous aurez de moins en moins de stresse ou d’angoisse si jamais vous devez faire face  à de mauvaises prévisions. Vous prendrez plus facilement les bonnes décisions, surtout en terme d’équipement.

Bien entendu, je préférais avoir toujours le soleil sans trop de chaleur sur mes courses, mais cela n’empêche pas qu’elles soient belles. On vit d’autre chose. On vit différemment mais clairement, on est bien plus fier/ère  d’aller au bout dans ces conditions 😉  “PENDANT” la course, c’est une autre histoire. On se pose beaucoup de questions puis… personnellement, j’ai souvent l’impression de m’absenter et de n’être concentré que sur mon effort et non plus sur la pluie ou toute autre mauvaise condition. Cela étant dit, la manière dont on aborde ce type de course “compliquée” dépend vraiment de chacun.

Quelles les conditions les plus dures pour moi ?

Alors j’ai longuement réfléchi et honnêtement, c’est bien la chaleur qui est le plus compliqué pour moi. Pourtant, j’adore le soleil, j’adore la chaleur mais sur la distance, on peut difficilement lutter comme je vous disais. C’est très exigeant physiquement et niveau équipement, il n’y a pas grand chose à faire  🙂 Mais je suis curieuse de connaître votre préférence entre l’enfer de chaleur et l’enfer de pluie/froid lol ?

J’espère que cet article que j’ai voulu le plus complet vous aidera. N’hésitez pas à partager vos astuces supplémentaires en commentaire !

@ très vite et bonne semaine

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5 réflexions sur “Course, Trail ou Triathlon: Comment Affronter les PIRES conditions météos ? Mes astuces”

  1. Coucou,
    Comme toi, c’est la chaleur que je redoute le plus! De manière générale j’ai moins d’énergie quand il fait chaud, alors courir quand il fait plus de 25 degrés c’est dur, il faut chercher les zones d’ombres.
    Je débute en vélo, ce que je redoute le plus c’est également la chaleur… Pour les traces de bronzage cycliste car heureusement avec la vitesse on sent moins la chaleur!
    Le sport sous la pluie ne me dérange pas, mais c’est vrai que quand les conditions sont vraiment difficiles (neige/grêle qui fouette les yeux, vent,…) Ça joue sur mes performances. Mon mental lutte contre les intempéries et n’est plus disponible pour la performance.
    Mais bon, ce qui compte c’est arriver au bout tout en ayant évité l’hypothermie !

  2. Bonjour Anne,
    Merci pour cette article que j’ai lu bien confortablement sur mon canapé où la météo est parfaite 😀
    Pour ma part, en 6 ans de courses sur route et trails, j’ai eu la chance de ne jamais connaître les conditions que tu décris, tout au plus “un peu chaud” ou “un peu de pluie”…
    Tu évoques les frottements/ampoules et si un jour du cherches des idées pour un article, je suis très preneuse! La crème anti frottements m’aide énormément, mais pour les pieds c’est toujours limite malgré des supers chaussettes, des super semelles faites par un podologue du sport qui m’entretient régulièrement les petons… je suis toujours partagée entre “enlever soigneusement toutes les callosités” et “oui mais quand même il faut tanner et avoir la peau un peu solide”. J’ai essayé plain de choses, genre l’acide citrique/citron vert alterné avec une super hydratation des pieds, et même changé mes appuis… et finalement à partir de la distance semi, j’ai toujours des blessures ou ampoules, souvent improbables genre la dernière = une pièce de 2 euros sur toute la pulpe du gros orteil (va courir symétriquement avec ça!).
    Merci encore pour tous tes conseils, et je te souhaite un temps JUSTE NORMAL pour ta prochaine course 😉
    Bises!

  3. Je préfère les conditions extrêmes froides de loin ! En Auvergne l’hiver les trails se font souvent en températures négatives voire sous une neige faisant hésiter les organisateurs à maintenir. ( mon meilleur souvenir de Trail)
    Je cours en équipement normal d’hiver, je ne crains pas le froid.
    Pour le marathon de Lyon sous la pluie en octobre dernier j’avais une vieille veste jetée dans une poubelle à mi-parcours. Je vais me prévoir un stock de tops low cost de chez L*** pour ce genre d’occasions !
    Je souffre l’été qui coïncidera encore cette année avec ma 3eme prépa marathon, je me dis que ça sert à puiser plus loin. Mais la seule course officielle prévue l’été est le Marvejols mende. Si j’ai pu y souffrir de la chaleur elle peut difficilement me mettre en danger

  4. Bonjour Anne, c’est un article très complet et riche d’expérience. Côté météo, je déteste le vent et le froid, ça me paralyse et ça pourri mon moral… je n’ai pas encore bosser sur le mental mais j’y pense ! J’ai une autre suggestion à te faire concernant les tenues. J’ai découvert les textiles en laine mérinos depuis peu de temps (je pensais que c’était uniquement destiné aux personnes du 3e age, mais non !). Je les trouve géniaux pour lutter contre le froid tout en séchant rapidement. Je suppose que tu connais déjà mais est-ce que tu en utilises ? Qu’en penses-tu ? Et cerise sur la gâteau, ça sent presque pas mauvais comparé aux textiles synthétiques 😉 En fait, je me rend compte que trouver la bonne tenue, ça s’anticipe au même titre que de trouver les bons ravitaillements.

  5. Merci beaucoup Anne pour ces conseils ! Je suis à la recherche d’un kway pour mes prochaines courses 2020, quel est le modèle du tien ? (Le lien n’est plus actif)

    En te remerciant 🙂

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