Ma Préparation à Mon Premier Ironman (+FAQ)

Hi,

J’espère que vous allez bien ? Comme vous le savez, j’ai, ces derniers mois, préparé mon premier Ironman ! Il avait lieu le 7 octobre, dimanche dernier. C’est fou car cette date tombait pile poil 6 ans après ma première course : le 10km Paris Centre dont vous pouvez relire mon rikiki compte-rendu par-ici.

Pour rappel, un Ironman consiste en un Triathlon « longue distance », vous enchaînez :

  • Natation : 3,8km,
  • Vélo : 180km,
  • Course à pied : 42,195km (marathon).

J’ai commencé le triathlon tout juste après avoir participé à mon premier marathon il y a maintenant 3-4 ans. Tout comme la course à pied, après mon premier format S à la Grande-Motte (vous pouvez relire mon CR par-ici), jamais je ne me serais imaginée un jour réaliser un Ironman. J’avais vu le film ‘De toutes nos forces’ qui m’avait énormément touchée. Il me prouvait que se lancer de grands défis pouvait nous transcender, nous rendre plus proche, plus à l’écoute de nous-même.

J’ai arrêté de répéter : « non mais ce n’est pas pour moi, non mais moi ? jamais ». Mes participations à différents marathons, mes premiers triathlons olympiques, puis Half Ironman (souvenez-vous, le premier était à Miami en 2016) m’ont donnée goût au triple effort, confiance en moi, tout en me permettant de progresser à mon rythme. J’ai suivi mon petit bonhomme de chemin jusqu’à réaliser en novembre l’an dernier que : pourquoi pas ?

Où, quand, comment ? Mon passif avec Barcelone avait choisi. J’allais prendre une belle revanche sur ma fracture de fatigue là-bas et tant qu’à faire en réalisant mon premier Ironman. Inscriptions faites, il n’y avait plus qu’à construire une belle base avant le jour-J !

Après cette longue introduction, aujourd’hui je vous propose à la fois une vidéo « Foire aux questions » dans laquelle je réponds à vos questions sur ma préparation dans son ensemble (organisation, rythme, conseils séances, nutrition, changement, choix Ironman…) puis le cœur de mon article est consacré aux détails de mes entraînements.

Le triathlon est une discipline que j’adore car les trois sports se complètent et se compensent. La natation prévient particulièrement l’apparition des blessures liées à la course à pied. Le cyclisme soulage la pression exercée par la course à pied sur les articulations tout en permettant de travailler le cardio, la résistance à la fatigue et le développement de la puissance. Finalement, la course à pied peut se pratiquer en plus faible intensité éhé.

Sauf que pour un Ironman, vous l’avez remarqué, nous finissons avec un marathon. Chaque sport exige une préparation longue, endurante car le jour-J, les participants vont fournir un effort LONG entre 8 pour les meilleurs et 16h pour les derniers à la barrière horaire. Une journée entière à enchaîner : natation, cyclisme et course sans arrêt !

C’est pourquoi, vous ne pouvez pas réaliser une préparation aussi spécifique que pour un marathon pour chaque sport mais il va bien falloir vous en approcher, un peu en fonction de vos points forts ou vos points faibles. Durant ces 3 mois de préparation, je suis progressivement passée de 10-15h d’entraînement à 25h, parfois même plus d’heures d’entraînement par semaine. Je me réveillais en pensant à ma préparation, je mangeais en y pensant, je bossais, je me douchais, je repartais transpirer en y pensant, je me re-douchais, mangeais, bossais, je me couchais en y pensant. Mais toujours avec envie, avec  motivation, avec plaisir et surtout sans pression car je me suis lancée dans cette aventure pour moi. C’est d’ailleurs pour cela qu’à aucun moment, je me suis fixée d’objectif de temps. Je voulais juste franchir la ligne d’arrivée.

Je viens de la course à pied, mon point fort est la course à pied. Du fractionné, j’en ai mangé !! D’autant plus que j’arrivais sur le début de ma préparation (juillet officiellement) avec tous les fondamentaux liés à ma préparation au marathon de Los Angeles (mars 2018). Mon point faible ? Le vélo, je sais en faire longtemps aussi mais… à mon rythme 😉 !

Ainsi mes objectifs de « pré » prepa étaient d’acquérir « de la caisse » en vélo. Ça tombait bien car j’ai participé à Explore Corsica (je vous en parlais ici) et j’ai suivi une super amie sur sa prépa Ironman de Nice tout en préparant moi-même des échéances trails. Oui, j’ai oublié de préciser que, je préparais aussi 2 gros objectifs trails : juin Marathon du Mont-blanc >> et fin Août OCC >>.

Résultat, il fallait que je réalise une pré-prepa Ironman adaptée, sans me fatiguer, ni me blesser pour arriver frache, dispo pour ma propre prépa.

C’est pourquoi lorsque j’ai organisé mon année 2018 en terme de course et d’objectifs, j’ai essayé d’être rationnelle, d’aménager de longues périodes d’entrainement sans autre course. Si course il y avait, elle devait être une marche vers mon objectif final : le 7 octobre, mon Ironman. C’est un conseil que je vous donnerai. Un Ironman se prépare spécifiquement sur 3 mois, mais peut s’anticiper sur la saison précédente pour acquérir les fondamentaux vous permettant de bien encaisser la prépa et de progresser rapidement durant les semaines clés.

Je dois dire que j’ai reçu beaucoup de questions lorsque je m’amusais à faire du dénivelé en mai, juin et juillet alors que mon Ironman avait des parcours vélo et course à pied totalement plat. Il le fallait pour mes objectifs trails mais aussi le travail de dénivelé permet de mieux appréhender le fatigue musculaire lié à l’enchanement des sports. Résultat, en triathlon, j’avais les cuisses toujours relativement fraches, les transitions étaient « agréables » (sans verser dans le facile bien entendu) grâce à l’empreinte du trail. Oui le trail laisse beaucoup plus de courbatures que le triathlon !!!

Je n’ai pas fait appel à un coach, vous le savez déjà, je suis coach sportif, certes spécialisée en effort de longue distance route/trail en course, pas en triathlon. Mais le corps fonctionne de manière similaire aussi sur le vélo. J’ai cependant glané des conseils auprès d’Ironmen et women mais aussi de très bons nageurs afin d’affiner mon plan d’entraînement.

J’en viens donc au nerf de la guerre. Comment je me suis entraînée sur 3 mois ?

Natation :

Il faut savoir que la natation n’est ni mon point fort, ni mon point faible. J’adore nager, peu importe mon rythme. Je sais nager le crawl, pas parfaitement, mais je m’en sors. J’ai la patience d’enchaîner beaucoup de séances sans problème, c’était juste « leur durée » 30… 40… 50min pas plus. Finalement, avec l’été, j’ai la chance de nager en piscine extérieure : bronzette, copines, ça me motivait ! Cependant, je n’ai pas voulu m’imposer des séances de 4000-5000m en piscine comme vous pourrez voir sur quelques plans d’entrainement traîner sur Internet (attention, j’ai fait quand même quelques 4000/4300m lol). J’ai préféré habituer mon corps à nager beaucoup chaque jour : 45min minimum, 1h 20 maximum au rythme de 5 séances semaines mini. Bien entendu, je n’ai pas tout de suite attaqué cette intensité, j’y suis allée progressivement en juillet puis durant le cœur de ma prépa (début août/mi-septembre) je tournais à 10k-16k/semaine de natation avec une séance en mer obligatoire. L’objectif est bien d’habituer mon corps mais de ne pas m’épuiser.

J’ai saisi toutes les opportunités pour m’entraîner en condition : la mer. Lorsque j’étais en Corse, je nageais avec Alex. Lorsque je courais à la plage le dimanche, même en plein mois d’août, j’allais ensuite enchaîner et nager en mer. Personnellement, j’adore, mais quand il fait 35 degrés, parfois tu n’as qu’une envie c’est plutôt de te doucher puis de faire la sieste que de zigzaguer entre les bouées, les vacanciers pour faire ta séance lol.

J’ai aussi eu la chance d’avoir plein de conseils d’une nageuse TRÈS expérimentée au cœur des bassins qui m’a permis d’améliorer ma technique. La technique de nage est vraiment le nerf de la guerre. Mieux vous savez nager, plus vous irez vite, moins vous vous fatiguerez. Et vu la journée qui m’attendait sur Ironman, j’ai bien compris qu’il fallait que je m’économise. Je buvais littéralement tous les conseils pour m’améliorer : la main comme-ci, le bassin comme ça, la respiration par 3…
Mon conseil ? Si votre rythme au 100m est au-delà de 2min 20/30, prenez un cours avec un maître nageur, expliquez-lui clairement votre objectif triathlon et il ira droit au but. On ne veut pas faire des palmes pour dégommer la cellulite, on veut un crawl efficient.

Voici un exemple de semaine :

  • Lundi : 2500m.
  • Mardi : 3200m.
  • Mercredi : 3600m (j’aime enchaîner 2 séances longues pour habituer mon corps au rythme).
  • Jeudi : off.
  • Vendredi : 3500m.
  • Samedi : off ou séance cool 2000m.
  • Dimanche : 2200m en mer.

Je ne peux pas vous partager mes contenus de séances. Sachez que je n’étais pas très fan des « fractionnés » en piscine. J’en faisais mais je préférais me focaliser sur la technique tout en cherchant à gagner de la puissance en nageant beaucoup avec pull-buoy/plaquettes (j’ai un dos et des bras bien musclés si vous avez besoin pour un déménagement LOL).
N’oubliez pas que le plaisir doit être au rendez-vous dans 90% de vos séances. Hormis en fin de prépa où je n’en pouvais plus des carreaux de ma piscine, j’y suis toujours allée avec beaucoup de plaisir et d’envie 😉 !

Vélo :

MON point faible. J’ai beaucoup d’endurance, je sais rouler, j’avais déjà effectué pas mal de sorties à 100-110-120…130km mais à mon petit rythme (Souvenez-vous de festive500). Je suis plutôt une fan de dénivelé et je déteste quand il y a du vent, mais j’adore faire du vélo, pas de soucis franchement. Comme pour le running, j’ai organisé ma semaine autour de 3 voir 4 sorties clés : 1 (à 2) courte, 1 moyenne, 1 longue (le samedi matin souvent).

Honnêtement, hormis rouler, je n’ai rien fait d’exceptionnel. Oui j’ai ajouté du « fractionné » pour essayer d’améliorer ma vitesse, j’ai ajouté du travail de bloc “à allure” comme en course à pied, oui j’ai essayé d’être plus efficace, plus puissante mais, il faut aussi travailler le kilométrage. 180km quand même. Pas de secret il faut rouler, rouler, rouler et encore rouler dans toutes les conditions : canicule, vent, pluie. Jusqu’à mi-août, j’avais des sorties avec un peu de dénivelé quand même puis, l’OCC arrivant, j’ai diminué pour chercher du plat où je pourrais réaliser facilement des séances de vitesse.
Pas de secret, il faut réaliser la distance, il faut faire 150, 180, voire 200km sur une sortie longue puis cumulé entre 200 et 400km/semaine. Honnêtement, ma journée à 200km a été difficile mais comme vous l’avez-vu sur mon Instagram j’ai essayé d’en faire une fête pour mon anniversaire. Cette préparation m’a permis de réellement sortir de ma zone de confort : faire mes premiers 100km seule !! Faire mon premier 200km 😉 Comme quoi !

Enfin, la spécificité d’un Ironman ? Savoir rouler sur les prolongateurs. Ma hantise ! Je peux l’avouer ? Avant le mois de septembre, je ne me suis totalement pas préoccupée de ça 😛 car j’ai toujours détesté rouler sur les prolongateurs, mais sur 180km, c’est un impondérable. J’y suis passée et je ne regrette pas. J’ai ensuite été beaucoup plus efficace dans mon travail de vitesse pour tenir la bonne allure le jour-J.

Course à pied :

Bon, je savais avec le trail, le marathon de Los Angeles que j’avais la caisse pour le faire. Avec toute l’énergie que je déployais dans les autres sports, j’ai décidé d’y aller molo sur ce sport. Enfin molo… J’ai essayé tout de même d’engranger les kilomètres, entre août et mi-septembre je tournais à 50-60-70km semaine comme une prépa marathon en terme de rythme. Sauf que je courais surtout en endurance fondamentale ou rythme « doux » car, il ne faut pas s’imaginer que j’allais être une flèche sur le marathon de l’Ironman. Pas de pression. Par contre, j’avais toujours une grosse sortie longue le dimanche pour habituer les jambes. Préparant aussi l’OCC, je faisais plutôt du dénivelé, du fractionné en côte que du plat. Au final, cela m’a été très utile. Je ne vais pas vous dire que c’était le meilleur choix : oui j’aurais dû ajouter du fractionné long comme sur marathon type 5x2000m, 6x1000m, 3x5000m mais je préférais me concentrer sur le vélo à ce niveau-là. Le cœur est un muscle, je préférais le muscler en vélo qu’à pied. Je crois que chacun doit organiser aussi sa prépa en fonction de ses envies. Moi j’avais le trail en tête qui me musclait bien les jambes, ma concentration, je faisais un peu de fractionné, je faisais du long, ça me suffisait. Je ne regrette pas ce choix.

Les transitions :

Eh oui, le jour-j vous n’allez pas faire une séance de natation puis vous reposer, manger vous doucher puis faire du vélo, vous allez enchaîner SANS réfléchir les sports. Il est donc important de le travailler à l’entrainement, cela passe par des journées avec double entrainement. Personnellement, j’allais nager le midi puis course à pied ou vélo (matin ou après-midi, plutôt le matin car je m’entraînais en été et je cherchais la fraîcheur).

Mais le plus important demeure l’enchaînement clé : vélo>course à pied. C’est là où le jour de ma séance « courte » de vélo venait tout de suite après une séance « tempo » de course à pied type 1h20. Je ne le faisais pas chaque semaine, mais en fin de prépa (fin août, septembre), c’était devenu essentiel d’en avoir au moins une voire deux par semaine. Ne passez pas à côté de ces enchaînements, ils sont importants pour habituer votre corps à suivre malgré la fatigue d’un sport sur le suivant. Le mois de septembre rimait pour moi avec transition et détails. Sachez aussi que ces séances vous permettent de tester votre tri-fonction !

Voici quelques idées :
– 1h Course à pied matin, 1h natation midi, 1h course à pied soir,
– 2h vélo, 1h course à pied,
– 3h vélo, 1h natation,
– 5h vélo, 30min course à pied,
– 1h vélo, 2h20 course à pied.

La nutrition durant la course :

Profitez de chacun de vos entraînements LONGS pour tester ce que vous mangerez le jour-J. N’attendez pas les deux dernières semaines pour vous poser la question. Vous ne ferez plus de sortie longue. Personnellement, entre le trail et la prépa, je savais déjà exactement ce que je mangerai. Attention, c’est bien parce que je n’ai pas trop changé mes habitudes depuis plusieurs années (compote, barre de céréales, pâte de fruits) qu’à ce niveau-là je n’étais pas trop inquiète (bien qu’on ne sait jamais ce que le jour-J nous réserve).

Le repos :

Dormir… dormir. Avec les vacances, et la lenteur du mois d’août je m’autorisais vachement de sieste. Après, j’ai choisi cet ironman à cette date car je savais que j’allais pouvoir profiter des belles et LONGUES journées d’été permettant de m’entraîner entre 7h et 9h, le midi et le soir entre 18 et 21h. Par contre, oui les jours de repos se sont faits plus rares, j’avais bien des journées allégées où je ne faisais « que » de la piscine en récup.

Et le fitness dans tout ça ? Et bien non, je n’ai pas lâché le renforcement musculaire, j’ai maintenu 2 à 3 séances/semaine souvent juste après le vélo. Je faisais plutôt du ‘yoga fitness’ comme je l’expliquais sur Instagram, me permettant de me renforcer puis de m’étirer. Je réalisais 2 à 3 séances de 35-40min.

Ma prépa Ironman en chiffres :

  • C’était en moyenne 23h/semaine (dont une semaine à 30h).
  • Sur un mois, c’est environ 1150 km parcourus.
  • Sur une semaine, c’est entre 50 et 70km de course à pied, entre 200 et 350km voire 400km à vélo, entre 10000m et  16000m de natation.

>>> Plus de chiffres ? Rdv sur mon Strava >>

N’hésitez pas à jeter un coup d’œil à mon profil Strava >> sur les 3 derniers mois, vous pourrez vous faire une idée du TEMPS que peut exiger une telle préparation, de la quantité des séances, du contenu 😉 surtout en partant d’un niveau pas tip top non plus ! Alors bien entendu, j’ai fait un peu plus car c’était l’été, moins de travail pour moi. Je l’explique aussi plus haut, j’adore nager donc j’en ai fait plus car c’était souvent le midi, je pouvais bronzer en même temps. Là je parle vraiment de MA préparation en fonction de MON niveau. Je voulais beaucoup progresser en natation ET en velo. Il n’y avait pas de secret, il fallait borner/nager.

Cependant, je n’ai pas envie de vous dire qu’avec 10h de sport par semaine cela suffira, mais avec moins (entre 12 et 18h/semaine) vous y parviendrez tout aussi. Je préfère seulement être honnête et réaliste avec vous.

Comme vous le voyez, même si je ne rentre pas dans les détails de chaque séance, je ne me suis pas pris la tête non plus. J’ai essayé de prendre du plaisir durant ces 3 mois. Je peux vous assurer que cela relève du challenge parfois : en vélo de route où vous devez subir la bêtise des automobilistes, en piscine où vous supportez les humeurs d’autres nageurs, la ligne bondée rendant l’exécution des séances compliquées mais on y arrive, on y arrive ;). J’avais la chance aussi d’être très bien entourée, soutenue par mes amis (bon ma famille, ce fût plus compliqué cette fois-ci et je le désole). Je crois que c’est très important de se sentir soutenue, motivée. Alors n’hésitez pas à parler de votre objectif, à extérioriser un incident, une perte de motivation.

Dès que j’avais des doutes, des soucis, j’en parlais. Je n’ai eu qu’une grosse crise de nerf et c’était en fin de prépa. Je n’ai par contre jamais douté, je savais que j’allais au bout de ma prépa, au bout de mon Ironman. Ma plus grande hantise c’était la météo (le Half Ironman d’Aix est passé par-là !). Mais c’est une autre histoire.

J’espère que cet aperçu de ma préparation à mon premier Ironman vous fait une bonne idée de l’aventure dans laquelle on se lance lorsque l’on se prend un tel dossard 😉 !

@ très vite

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32 réflexions sur “Ma Préparation à Mon Premier Ironman (+FAQ)”

  1. Merci pour ce super article ! et bravo pour ton ironman!
    est ce que tu pourrais nous parler des ongles noirs qui peuvent arriver après un trail..j’ai fait mon premier trail hier (celui du Salagou) un 14km, et j’ai un ongle qui est bleuté. Comment éviter ça ?

  2. J’ai fait un XS puis un s l’année prochaine un m
    Pour 2020 je veux faire un 70.3 celui de Vichy
    Car le velo est ni plat ni dur 90 km por 500 m de dénivelé
    Toi qui a fait plusieurs quel est ton avis ?

  3. Tout d’abord bravo pour ton ironman, tu es une championne.
    Mais je ne suis pas tout à fait d’accord avec ta conclusion. Et je suis surprise par ta colossale charge d’entrainement, ca m’a donné le vertige 🙂
    Quand on a des enfants et un boulot on ne peut pas se permettre une telle charge d’entrainement. Pas par manque d’envie mais juste parce qu’il n’y a que 24 heures dans une journée 🙂
    j’ai bouclé la TDS cet été (123 kms 7000 m de dénivelé) avec beaucoup beaucoup moins d’entrainement que toi. Et j’ai fini en très bonne forme, l’année prochaine c’est l’UTMB si j’ai la chance d’être tirée au sort. 3 trails de plus de 100 kms dans l’année en 2018, et même quelques podium.
    Voilà, je ne remets pas en cause ta performance, loin de là, mais je voulais juste encourager celles et ceux qui n’ont pas beaucoup de temps en disant qu’on peut faire faire de l’endurance avec beaucoup moins d’entrainement, surtout quand on est jeune !

    1. Je suis comme toi je suis assez surprise de la charge d’entraînement j’en suis incapable a mon avis (gros horaires au boulot mais pas d’enfants) mais si on reparti la charge sur une journée et qu’on enlève les 7h de sommeil cela fait 7h d temps “utile”/ jour (douche, ménage, repas, course) ca doit pousser à rentabiliser son temps!
      Et puis je pense que chacun gère son entraînement avec ses besoins ses envies ses moyens de base (je suis toujours surprise par les gens qui disent ‘j’ai boucle un semi sans entraînement” par exemple alors que moi je fais partie des gens qui galèrent dans la dernière page des résultats)
      Bref chacun est libre de construire sa prépa comme il peut / veut et c’est toujours beau et on est toute des championnes de finir nos objectifs sportifs et de mener a bien sa vie perso/pro.
      En tout cas bravo Anne pour ton Iron Man entre la météo + la durée de l’effort c’est beau ce que tu as réalisé !

      1. Tu as tout à fait raison quand tu parles de “moyens de base”, et certains ont des gros moyens de base, d’autres pas beaucoup, et c’est la vie. C’est sur que ca doit énerver quand on s’entraine beaucoup de voir quelqu’un faire un semi sans entrainement, mais je t’assure que c’est largement possible, surtout encore une fois quand on est jeune.

        Mon fils a fait un trail de 42 kms hier avec moi, j’en rigole à chaque fois (parce que contrairement à toi ca ne me surprend pas) il est arrivé 10 mn devant moi… je m’entraine beaucoup plus que lui, je préfère ne même pas connaitre sa charge d’entrainement hebdomadaire, à chaque fois je me dis avec philosophie qu’il ne doit pas connecter sa montre quand il part courir, et que c’est pour ça que je ne vois rien sur strava :-).

        c’est la raison pour laquelle je dis qu’il faut faire attention quand on dit qu’un ironman réclame un entrainement démentiel, ce n’est pas vrai pour tout le monde.

        Et ne surtout pas être effrayé par les courses d’endurance ou les triathlons, je souffre souvent plus sur les courses de 50 kms que sur les 100 kms, et il y a une explication logique.

        Alors ne décourageons les talents potentiels (il y en a beaucoup chez les filles en sport), hier il n’y avait aucune fille dans la catégorie espoir sur le 42 kms, alors qu’il y avait des garçons, tellement dommage.

    2. Christine,
      Je m’excuse mais en fait tu compares du trail à du triathlon (1 sport vs 3 sports combinés) honnêtement, pour pratiquer les 2, la comparaison ne se tient pas. Oui ce sont 3 sports d’endurance, mais préparer un ultra est bien moins exigeant que se préparer sur 3 efforts longs. Attention, je ne dis pas que la fatigue est différente, je parle juste strictement de prépa.
      Oui tu peux faire beaucoup moins pour une prépa ironman. J’ai précisé aussi le nb de km que je parcourais car à velo, je roule à 25km/h sauf que je dois faire le même nb de km que quelqu’un qui par ex roule à 30km/h donc forcément, c’est mathématique, je passe plus de temps sur ma selle que quelqu’un de plus rapide.
      Pour s’améliorer, pour progresser ce qui était aussi l’objectif de ma prépa (je l’ai précisé dans l’article), il n’y a pas de secret, il faut pédaler, il faut nager… Je cherchais le jour-J l’efficience, hors il fallait aussi de l’efficacité à l’entrainement, chose que je n’ai pas naturellement.

      En trail, tu ne prépares qu’un sport, quelque soit la distance. Tu ne te prépares qu’à gérer UNE sorte de fatigue.
      Enfin, je ne cherche pas à décourager mais je préfère rappeler, comme pour la TDS ou l’UTMB en fait, que NON on ne peut pas prendre un dossard sur un coup de tête et que OUI il faudra passer par une certaine charge d’entrainement (en fonction bien entendu de son niveau de base) 😉
      Oui on peut faire de l’endurance, on peut faire une prepa marathon avec 4h d’entrainement par semaine …
      Chacun fait comme il l’entend, personnellement, je préfère être réaliste et la preuve, je suis hyper contente des résultats que j’ai eu grâce à mes efforts (n’ayant débuté le triathlon de zero qu’il ya 3 ans ET sans club0 et ne regrette pas de m’être tant engagée là-dessus.
      Je me permets aussi d’ajouter que tu as PLEIN d’IronMUM comme on dit qui ont des enfants, un travail 😉 !

      1. oui tu as sans doute raison, mais tu as l’air solide pour encaisser de telles charges, je persiste sur un point, attention à de telles charges d’entrainement. Dans le cas de ton article, elles sont vraiment hors normes. Et encore une fois si on fait moins on n’est pas du tout dans une situation de manque d’entrainement. Si ca te réussit à toi c’est top, et encore une fois, bravo pour ton triathlon.

        Evidemment qu’il y a des femmes qui font des ironman (ai-je dit le contraire ?) mais sans doute pas avec une telle charge d’entrainement.

        mais attention quand même aux conséquences d’un surentrainement, comme les fractures de fatigue par exemple, tant mieux si tu n’as jamais été concernée, mais ça existe et il faut en avoir conscience.

        1. Bah justement Christine, j’ai eu une fracture de fatigue l’an dernier (j’en ai d’ailleurs bien parlé sur le blog) donc je sais d’autant plus ce que c’est le sur-entrainement et la fatigue 😉
          Mais depuis, j’ai fait 1 marathon, 2 trails de 45-55km, 2 half ironman et un ironman. Donc je pense maintenant bien connaître mon corps et les charges qu’il peut encaisser. Je l’ai dit, il faut savoir aussi se connaitre pour adapter sa preparation.
          Je suis diplômée en STAPS et entrainement sportif, donc je sais aussi gérer les charges d’entrainement
          En plus, c’est difficile de parler de sur-entrainement quand tu es en entrainement croisé VS un entrainement centré sur un unique sport
          De même, je ne dis pas le contraire, bien sûr que l’on peut faire moins, même beaucoup moins et aller au bout de l’ironman
          Mais c’est important en tous les cas d’avoir conscience qu’il faut y consacrer du temps, que 2h de piscine, 5h de velo et 3h de course à pied ne suffiront pas. C’est juste être rationnelle.

        2. Je suis une nouvelle fois d’accord avec toi, tu prends 2 extrêmes, un manque d’entrainement et un sur-entrainement. Entre les deux il y a un océan (ou la Méditerranée pour moi).

          Désolée pour la fracture de fatigue 🙁 je n’ai pas lu tout le blog. Pas marrant ce type de blessure, et long pour s’en remettre.

          Je ne suis pas diplômée en staps, par contre j’ai 35 ans de pratique, des dizaines de marathon, plus d’une centaine de trails (des ultra) sans aucune blessure, j’en ai vu des copains abandonner au fil du temps, lassitude, blessures à répétition. Que de blessures dans ce sport ! Et crois moi, j’apprends encore à chaque course !

          Mais tu sais quoi ? j’aime les défis, et à la base avant d’être “traileuse” j’étais nageuse et cycliste, alors je vais mettre un ironman au menu 2020 (bon je ferai peut être un intermédiaire avant quand même !), 2019 c’est l’UTMB, je me concentre là-dessus, mais le triathlon sans aller à la piscine tous les jours, je l’ai fait toute mon enfance, plus jamais 🙂

          Et sans pédaler tous les jours non plus, là encore j’en ai fait des kilomètres durant mon adolescence, ça va vite me saouler je pense 🙂

          Du plaisir, Anne, du plaisir et encore du plaisir, sur la durée il n’y a que ça.

          Et ce défi me plait bien. Et on comparera notre charge d’entrainement et notre résultat final 🙂

          Bon en tout cas, encore bravo, si ton corps supporte tout ça, il n’y a effectivement pas de raison d’arrêter !

          Et RV peut être sur la CCC pdt que je ferai l’UTMB en 2019, j’ai vu que tu avais fait l’OCC, la CCC est une très belle course.

        3. Je pense vraiment Christine que tu n’as pas dû lire ni me suivre durant ces derniers mois
          Je le précise bien que si j’ai fait plus, c’est bien parce que j’y trouvais du plaisir 😉 !
          Et vu mes performances, je ne fais pas ça pour de la gloire ou des podiums mais uniquement pour moi
          En tout cas merci pour nos échanges 😉 ! des bises

  4. Nul doute que cette prépa bien costaude t’a beaucoup accaparé l’esprit, mais comme tu le fais remarquer, tu n’as pas pour autant entièrement axé ta prépa sur le profil tout plat de Barcelone, en participant à des trails en montagne et en pédalant sur des routes escarpées. Je n’ai aucune compétence en matière d’entraînement sportif, mais je pense que d’un point de vue aussi bien physiologique que psychologique, il ne faut pas qu’un entraînement soit obsessionnellement en rapport avec le profil de l’épreuve visée. Bon choix donc ! De même pour le « yoga fitness » maintenu malgré le renforcement musculaire déjà généré par tous les kilomètres nagés, pédalés et courus ; ce yoga t’aura certainement au final bien aidé mentalement.
    A part ça, je m’amuse de ton bien modeste « je voulais juste franchir la ligne d’arrivée » quand on voit la somme d’efforts dépensée pendant cette prépa… Ton très bon classement dans ta catégorie, face à des concurrentes sûrement souvent biberonnées à l’athlétisme, en est une bien belle récompense ! On peut devenir sportive de bon niveau en démarrant à 20 ans… comme on peut rester au top passé 45 ans, comme c’est le cas ta conseillère natation que tu présentais sur un récent post Instagram (@banette34) et dont les performances sont absolument bluffantes ! Tout cela est bien réjouissant !
    P.S. Je retiens que l’on peut désormais faire appel à tes services pour un déménagement… mais pas pour ouvrir un pot de confiture ! (Grand éclat de rire en te voyant avec ton petit corps tout musclé te battre contre ce malheureux récipient !)

  5. Coucou Anne!
    Un grand bravo pour cette performance! Je trouve très juste et très intelligent de rappeler que ce type d’épreuve demande un très fort engagement et que ce n’est pas la “norme”. Avec les réseaux sociaux, l’iron man ou autre épreuve “extrême” deviennent presque un passage obligé pour être un sportif accompli… Il faut également des capacités physiques à la base et bien être suivi par un médecin (quand on a vu un arrêt cardiaque sur un 20km ça fait réfléchir…). Pour moi, on peut très bien faire du sport sans faire du “toujours plus” et je suis contente que tu l’évoques!
    Profite bien de ta récupération!!
    Charlotte

  6. Wow bravo !! Ton entraînement m’impressionne en tous cas ! J’aimerais réaliser mon premier triathlon S cet été et c’est vrai que c’est quelque chose tous ces entraînements chaque semaine, mais franchement j’adore varier de sport, ça fait du bien ! 😀

  7. bravo à toi super post comme d’habitude. Non ton volume d’entrainement n’est pas anormal on parle d’un IRONMAN et je suis persuadée que seule une vraie préparation peut amener à passer la ligne d’arrivée on est pas dans la préparation d’un XS; une journée fait 24h et on trouve toujours le temps de s’entrainer tout n’est qu’une question d’organisation c’est comme faire à manger au lieu de réchauffer un plat tout prêt… En tant que coach et avec ton expérience de tri ce serait sympa de nous partager un plan d’entrainement pour les plus petits volumes (XS S M)…une au plaisir de te lire à nouveau

  8. Bonjour,
    Je m appelle Cécile et j ai 34ans. Maman de 2 garçons (Axel 10 ans et Jule 5 ans). Je travaille 5 jours par semaines et parfois les week-ends aussi. Habitué au sport depuis toute petite par des parents sportifs ( ski fond, piste, randonnée, VTT, escalade….) on a touché à tout durant l enfance.
    Je cours depuis plusieurs années maintenant. D abord sur des petites distances 8 km 10 km et petit à petit je me suis pris au jeu et j ai couru un peu plus jusqu’au semi marathon. Avec le temps j ai voulu changer un peu de type de course et essayé le trail. Ma plus grande distance est 26km et 1200 D+. Mon manque de confiance et aussi l enchaînement travail et enfant ( vas âge) mon beaucoup freiné à passer au delà de cette distance.
    Aujourd’hui, j ai le souhait de découvrir le triathlon.
    Mon objectif n est pas de faire un Iroman ( je n ai pas cet prétention et quand bien même ça me tenterai je me doute de l expérience à avoir) mais plutôt découvrir ce sport et quelques part de trouver un nouvel engouement sportif et du plaisir.
    J’ai beaucoup nagé pendant mes grossesses à défaut de pouvoir courir!
    J ai pris des cours de natation aussi plus jeune. Donc je pense avoir une base au niveau de ce sport.
    Je pense q mon point faible serai le vélo. Je fais un peu de VTT mais rien de palpitant.
    Depuis peu, j essaye d ajouter la natation à ma semaine d entraînement qui est de 3 sorties running par semaine.
    Du coup en découvrant tes exploits, tes aventures je me suis dit que tu serais peut-être bien placé pour me transmettre des informations sur ce sport.
    Par où commencer ? Comment bien débuter? J ai chercher des infos sur internet mais pas beaucoup de réponse pour débuter. Ni de programme pour des petits triathlons !
    Au niveau de l investissements, que dois-je choisir ? Car c’est un sport coûteux à la base si on dois s acheter un vélo de route, une combinaison…..
    Les baskets, c’est le seul point que je maîtrise !
    Suis je trop âgée pour débuter?
    Quels sont les conseils pourrais-tu donner a une novices qui souhaite découvrir ce sport ?
    Je te remercie par avance de tes réponses, de ton aide et de ton temps pour m aider à y voir plus clair.
    Cordialement
    Cécile

  9. Déjà, un grand bravo pour cette performance, c’est très impressionnant !
    Pour moi, il est indispensable d’adapter l’entrainement à la course choisie, celle-ci étant une des plus dures, il me semble normal d’avoir un entrainement conséquent ! Ou sinon, il faut être doté naturellement d’une puissance et d’une résistance à l’effort extrêmes !!
    Votre blog est très bien fait, très actif, j’aime beaucoup lire les articles… 10km, trails, semi-marathon, même un marathon me semble envisageable en jour ! Un peu grâce à vous. Là, je coince un peu, l’ironman me dépasse complètement ! Je salue la performance, c’est dingue. Ceci dit je n’arrive pas à me projeter à ce niveau, je crois ne même pas en avoir envie, alors que j’aime ce sport, l’énergie qu’il procure, il me semble aimer me surpasser…
    mais j’aime encore plus mes enfants ! Ne pas les voir la journée en travaillant, puis ne pas les voir à cause d’entraînements intensifs serait impossible pour moi… Peut être quand il seront grands… mais moi je serais vieille lol !!
    Bref, profitez de votre énergie et de votre jeunesse et continuez ainsi !

    1. Coucou Julie
      Je pense que c’est comme lors d’une progression en triathlon. On commence par des formats type XS, S puis on évolue et enfin l’IRONMAN nous semble plus accessible si l’envie suit bien entendu 😉 !

  10. Belle course que tu as réalisée mais 25h d’entraînement par semaine c’est quasi du niveau pro.
    J’ai un boulot plutôt light niveau horaires et le max que j’ai pu faire c’est 18h sur la semaine.
    Ce, sur mes 2 ironman.
    Pour le commun des mortels, l’idéal est de réaliser au minimum 10h d’entraînement.
    Parce qu’il faut gérer la fatigue de l’entraînement mais aussi celle psychique du boulot. On n’a pas tous la chance de faire le métier de nos rêves….
    Donc c’est bien car tu enseignes aux personnes de ne pas se jeter la tête la première dans le défi ironman mais tu peux quand même modérer tes propos et ne pas effrayer ceux qui ne peuvent pas s’entraîner autant.

    1. Manue, j’ai modéré mes propos si tu lis bien jusqu’au bout l’article 😉 beaucoup d’heures supp ont été faites pour le plaisir notamment parce que c’était l’été, que j’ai eu des vacances etc.

  11. Déjà bravo! Je te découvre depuis peu et c’est très intéressant, sportivement et mentalement 😀 Je ne savais pas qu’il y avait des risques cardiaques si importants, sans même parler de faire un ironman, il faudra que je me renseingne plus avant là-dessus. La préparation est à la hauteur de l’effort, que j’ai du mal à imaginer clairement ^^”

  12. Bonjour Anne avec les copines pour 2020 on se lance sur le half Iron Man je voulais savoir si tu avais dans ta préparation enchaînée du genre piscine et course à pieds ou vélo et course à pied. Je réfléchi de plus en plus aux enchainements possible à faire comme la premiere piscine est à une 30aine de km de chez moi

  13. Bonjour Anne,
    Petite question, est-ce que tu as fait un post sur les prolongateurs ? Quelle a été ton expérience dessus ?
    Merci d’avance.

    1. Bonjour Solène,
      Non je n’ai pas fait de posts car personnellement, j’ai du mal à les utiliser en dehors du triathlon. Même sur des sorties très longues, je suis contente sans.
      Il faut vraiment s’entrainer et s’habituer. Je n’ai pas de marque ni aucune recommandation à donner pour le coup lol

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