Hi,
Dimanche dernier, c’était déjà la reprise des courses officielles avec la Prom Classic, un 10km officiel qui a lieu à Nice, plus précisément sur la promenade des anglais. Cette course est sponsorisée par Kalenji et c’est grâce à la marque que j’ai pu y participer pour la seconde fois tout en découvrant les nouveautés 2016 ! N’hésitez pas à relire mon post au sujet de la course de l’an dernier >>
Comme en 2015, j’attendais ce weekend avec impatience puisqu’il avait lieu juste après mes partiels. Malheureusement, les fêtes de fin d’année, les révisions puis la semaine des examens m’ont plus fatiguée que prévu. Résultat, je suis partie épuisée et je savais d’avance que la course n’allait pas aussi bien se passer que l’an dernier.
Cela étant dit, retrouver le sud, le ciel bleu, la mer, Nice, l’équipe Kalenji et d’autres blogueurs m’a fait énormément plaisir ET motivée. Bon, contrairement à l’an dernier, nous sommes arrivés sous un temps bien gris à Nice mais avec Marie, nous n’avons pu nous empêcher de nous promener au bord de la mer. Je suis toujours attirée comme un aimant vers elle. Puis,il faut dire, qu’à Nice, sa couleur turquoise est juste magnifique !
Mon avis sur la Kiprun SD 2016 de Kalenji:
Même si je n’ai pas pu vraiment me préparer à la course comme il se doit, j’ai tout de même pu tester la nouvelle baskets de Kalenji, la Kiprun SD. Je sais que mon short turquoise de la nouvelle collection a aussi fait son petit effet (la couleur ET le confort sont tops, je crois qu’il sera bientôt disponible à Decathlon, si ce n’est pas déjà le cas !!) Cela dit, j’avais très envie de vous partager mon avis sur ces baskets car elles sont THE innovation de Décathlon depuis longtemps en running (enfin depuis la fameuse Run Light) La course tombait à pic pour pouvoir la tester et l’éprouver en vitesse. J’avais pu la porter auparavant mais uniquement pour des sorties longues.
Le concept de ces baskets est hyper novateur, puisqu’elles sont UNIVERSELLES. Vous savez, je vous parle souvent de l’importance de connaître votre type de foulée lorsque vous choisissez une paire de running : supinateur, universelle … pronateur. Décathlon fait table rase de ces principes et produit une paire pouvant convenir à TOUTES les foulées, et cette paire est même approuvée scientifiquement éhé. Je trouve ça hyper chouette de la part de Décathlon de créer ce genre de baskets. Ainsi, plus d’embrouille sur la foulée, il n’y en a qu’une, c’est celle-ci point.
Bon bien entendu, je pense que ces baskets sont plus adaptées pour des coureurs “modérés” (pas de longues distances) et plutôt débutant. Mais je me dis que c’est la paire parfait pour débuter ou se lancer un défi running sans se prendre la tête avec les notions de foulées qui sont au départ… inutiles.
Après test, je suis personnellement plutôt satisfaite de mes sensations, même si j’ai eu quelques ampoules au niveau des lacets (très étranges comme endroit pour avoir des frottements). Je les trouve malheureusement plus lourde et raide comparé au modèle de l’an dernier. Cela étant dit, le design est plutôt élégant. Kalenji va proposer plusieurs coloris, ce qui vous laissera le choix si elles vous tentent 😉
Veille de la course:
Après une belle promenade dans Nice, nous allons retirer nos dossards sur le village toujours aussi bien organisé. Cette année, je retrouve également Bio’c’Bon, nouveau partenaire de la course et fournisseur officiel de ravitaillements BIO (toujours au top). Nous en profitons aussi pour découvrir la nouvelle collection de Kalenji. C’est là que je croise le regard du fameux short turquoise, même si j’hésite longuement avec un autre très…très beau t-shirt prune.
Donc autant vous dire que la collection printemps/été 2016 de Kalenji est… très très jolie, parfaite pour nous motiver à courir lorsque les beaux jours reviendront éhé. Nous suivons ensuite une belle présentation des ambitions et des produits Kalenji pour 2016. Je suis toujours aussi surprise par ce concept de baskets universelles qui se trouvent à l’opposé des stratégies suivies par toutes les autres marques de sport qui se spécialisent de plus en plus dans la différenciation des foulées. Après tout pourquoi pas… !
Le repas pré-course est … excellent, mais malheureusement je passe une très mauvaise nuit. J’étais déjà pas au top de la forme, autant vous dire que lorsque le réveil sonne à 8h, c’est très dur de me sortir du lit.
Jour-J:
Après un petit-dejeuner rapidement avalé (un bout de pain et une salade de fruit) voire même un peu trop tard par rapport à l’heure de départ, nous nous dirigeons sur la plage pour la photo pré-course. Je ne suis pas hyper fan du t-shirt cette année, mais c’est mieux que l’année dernière, tout rose.
J’intègre mon SAS de 45-50min même si je sais que ça va être dur de courir vite ce matin. L’ambiance est toujours aussi sympathique. Je croise quelques unes d’entre vous (encore bravo à vous les filles et au plaisir de vous revoir hihi). Cette année, l’organisation a prévu un sas “Carnaval”, je trouve ça dommage de “parquer” ainsi les coureurs déguisés. Ce n’est pas parce qu’ils portent des costumes qu’ils sont forcément lents. Je trouvais qu’ils mettaient bien l’ambiance aussi… 🙁 Bref… cette année, nous sommes aussi bien plus nombreux que l’an dernier… plus de 10 000 participants, c’est énorme et ça se sent aussi. Le top départ n’est pas donné à l’heure, il n’y a pas de vagues mais nous mettons bien 10minutes pour passer la ligne de départ…
Et là c’est le drame… Non je rigole mais énorme bouchon littéralement, je suis coincée et je n’arrive pas à m’extirper des coureurs bien plus lents qui se sont placés dans ce sas. Je crois que je mets bien 2km à pouvoir courir à mon rythme et sans me sentir gênée ou obligée de doubler. Je n’ai pas le souvenir de ces temps de latence l’an dernier et ça m’embête un peu car j’ai la sensation d’un point de côte qui pointe le bout de son nez (hihi).
Bah forcément en accélérant en doublant en ralentissant, je ne me sens pas vraiment dans mon assiette, j’ai l’impression de tirer un petit train de toutes mes heures de fatigue passée qui soudain me tombent dessus. Heureusement, je passe le km 3 à côté des Pompiers. COUCOUUUUU (oui ça fait toujours cet effet-là sur moi à chaque COURSE, le mieux étant l’échelle et le camion au semi-marathon de Paris. Ouvrez l’oeil si vous y participez cette année ;)) Forcément avec ce départ en demi-teinte et les sensations qui ne sont pas au rendez-vous, je commence à vivre très mal cette course. Je savais que je n’allais pas faire un temps, mais c’est difficile de l’accepter, d’accepter ma petite forme. Je pense que c’est important que je vous raconte le trou noir que j’ai vécu du km 4 au km 9. Honnêtement, j’ai cru revivre cette horrible course de 2014 où j’avais carrément fait un malaise. Je ne sais pas si j’ai fait une hypoglycémie, je n’ai rien mangé qui aurait pu la provoquer, mais je me suis sentie terriblement mal. J’avais très chaud et j’étais hyper irritable pendant toute la course.
J’avais l’impression que les bénévoles avaient fait exprès de ne plus avoir aucun verre d’eau de pret… aucun bout de sucre (non en vrai je crois vraiment qu’il n’y avait pas de sucre !). Je trouvais que les personnes qui me doublaient (ma hantise pour le moral) faisaient exprès de se rabattre devant moi, juste devant puis de ralentir. J’avais l’impression que la mer était si loin, que je ne le voyais plus autant que l’an dernier. Le parcours me semble si lonnnnng alors que je le connais. C’est un aller-retour, 5km dans un sens, demi-tour, 5km dans l’autre sens. La mer toujours là. Bref, ma tête me hurle d’arrêter de marcher, j’ai l’impression que mon coeur va exploser mais je tiens bon, je n’écoute plus mon application qui me dit gentiment que je suis dans le rouge et que je fais n’importe quoi.
Tant pis, je veux finir, ce n’est pas grave pour le temps. À partir du km 8, je sens un peu les effets de l’unique morceaux d’orange que j’ai pu attraper, je me redresse un peu et j’essaie de relancer ma foulée. Comme si, je me réveillais… mais juste un peu. Mes jambes sont hyper lourdes. Même si je suis habillée de manière très … légère, j’ai très chaud. Il fait bien plus chaud que l’an dernier mine de rien.
Résultat:
Je passe ENFIN l’arrivée en 51min et… en ayant subi ma course de … C à W lol. Non plus sérieusement, être fatiguée et non préparée, il ne faut pas s’attendre à grande chose. Je pense que je n’aurais pas dû vouloir rattraper mon retard des deux premiers kilomètres, j’aurais dû m’adapter. Ce n’est pas grave, on ne peut pas faire de jolis temps à chaque course. Cette année, je me concentre sur mon diplôme, sur ma formation en STAPS…
Je ne peux pas tout faire. Je ne me cherche pas des excuses mais il était essentiel pour moi de comprendre pourquoi j’étais “si mal”. La fatigue et la chaleur (c’est fou de dire ça au mois de janvier… alors même quand quelques jours nous avons déjà perdu 10 degrés !!) ont également joué sur la forme, mais globalement, ce n’est pas grave… J’ai toujours pris du plaisir à voir cette mer, ces palmiers, ce ciel bleu tout au long du parcours…
Ça me rappelle un peu Brighton ! J’ai hâte d’y courir le marathon (bon j’ai moins hâte de commencer ma préparation) hihi.
On apprend de nos échecs. Là, j’apprends à quel point la fatigue et le manque de sommeil jouent sur les performances (j’ai bien appris mes cours aussi, il me manquait juste la phase TD/expérience que j’ai eu avec la course voilà :P) Voyons le côté positif : j’ai pu poser en brassière avec ma médaille sur la plage un 10 janvier. Faut le faire non 😉 ?
Avez-vous participé à une course récemment ? Quelles sont vos prochaines courses ?
à très vite
PS: Mise à jours de ma sélection sport spéciale soldes pour la 2eme démarque >>
PS: Encore merci à Kalenji et toute la team pour ce super weekend 🙂
9 réflexions sur “Compte-Rendu: La Prom’Classic 2016, 10km avec Kalenji #233”
Jusqu’à présent, j’avais les kalenjis MD (pour moyennes distances) et je les ai déchirés sur le côté au niveaux des orteils au bout de 4 mois d’utilisation (300km). J’ai une petite tendance à la supination qui n’a pas pardonné. Faudrait voir si celles de cette année sont un peu plus résistantes de ce point de vue là.
Sinon en général, je n’ai jamais rien à redire de la marque de kalenji. Ils ont toujours un très bon rapport qualité/prix.
Dommage que tu ais autant souffert sur cette course, mais comme tu l’as dis, on ne peut pas être au top à chaque fois !
Dommage que ta course se soit mal passée. Ça arrive aux meilleurs 😉
Même si c’est frustrant, je pense que c’est bien de temps en temps de “rater une course”. Ça permet d’apprendre à se connaitre, de comprendre notre forme… Parfois il faut oublier le chrono pour garder le plaisir. Surtout avec une course qui a une si jolie vue 😉
Dommage pour cette perf’ pour ce coup là, mais tu seras au top la prochaine fois ! (Comme souvent)
Effectivement la marque Kalenji, on aime bien aussi du coté de chez nous,
Super rapport qualité prix pour démarrer dans une activité
Après on monte en gamme dès que cela devient un peu plus hard hahaha !
Une belle journée 😉
Merci Anne pour ce récit de course authentique et pour ce super week end; ou plutôt “samedi” parce que je ne t’ai pas beaucoup vue le dimanche !
Comme tu sais je connais par cœur les “contre performances” et les effets de la fatigue sur les résultats mais surtout sur la façon de vivre la course. Je comprends bien ce que tu décris. C’est aussi une manière de bien comprendre que bien vivre une course et en plus avoir un bon chrono (le 1er étant essentiel, le 2e éncore mieux) n’est pas systématique. C’est pour ça qu’on s’entraîne et que l’on soigne notre hygiène de vie. Pas juste pour se compliquer l’existence mais bel et bien pour vivre nos objectifs de la meilleure manière possible. Ce serait trop simple si tout se passait bien peu importe l’alimentation, le sommeil, l’entraînement !
Et tu l’as bien dit, on ne peut pas tout faire à fond tout le temps. Tu fais déjà beaucoup et ton STAPS est de loin la prio pour toi cette année. Tu n’as à te justifier auprès de personne ! On n’inspire pas les autres avec ses chronos mais avec ses valeurs sportives 🙂 bisous miss !
C’est vrai qu’il était long ce 10 km 🙂 Le parcours incite à y aller à fond et à ce niveau de l’effort, on déguste chaque kilomètre. Je te souhaite une bonne recul, c’était un plaisir de te rencontrer durant ce Kalenji Blog Camp !
La baisse de forme je connue ça aussi.Après un début 2015 sur les chapeaux de roues,j’enchaine les courses.Puis septembre arrive et là plus envie de courir.Pas la forme, de motivation,juste plus l’envie.J’ai pas forcé, j’ai essaye “d’écouter mon corps”.Mais j’étais en pleine préparation de mon marathon.Je décide de faire un semi histoire de “jauger” mon énergie et là horrible. Pas de force,d’énergie,les jambes hyper lourdes,pas de souffle bref ma tète me disait comme toi”arrête et marche” mais non.J’ai cru faire un malaise au dernier ravito,le 19° km,d’ailleurs la bénévole voulais appeler les secours.J’ai dis non, je veux la finir. A l’arrivée j’ai dis stop,repos forcé. C’est dure de ce dire qu’on a échoue alors que d’habitude tous ça bien.Mais bon on n’est pas des machines non plus.
Bravo Anne, comme tu dis, les “contre-performances” ca nous apprend aussi tellement de choses.
J’ai aussi participé à cette course et je partage beaucoup de tes impressions. Le point de coté, j’y ai eu droit! Après avoir slalomé sans cesse, au km 2, ma respiration était totalement en vrac. Mais j’ai tenu et au km 8, mon point de coté a disparu et j’ai pu enfin respire normalement. 57’15” contre 55’25” l’an dernier en étant pourtant théoriquement mieux préparée.
C’est comme ca, il faut s’y faire. Heureusement que les palmiers, le soleil, le ciel bleu et la mer étaient présents.
Bonne continuation!
Un entraînement très régulier ne met pas à l’abri d’un jour sans, mais les bienfaits de cet entraînement se vérifient tous les jours en matière de bien-être intérieur et extérieur. Tu as peut-être raté ta course, mais sur la dernière photo, tu affiches un sourire radieux et de beaux abdos saillants, pourtant juste après les fêtes de fin d’année ! Je suis bien plus inspirée par cette photo que par tes meilleurs chronos… Et je ne suis certainement pas la seule !
Je parcours ton blog et forcément je me suis arrêtée sur cet article car j’ai moi-même fait la Prom Classique et ai été super déçue… Je l’avais faite en 2014, par hasard car je descendais juste voir ma famille le même week end, et miracle j’avais explosé mon record. Donc cette année, je me suis mise dans le sas préférentiel dans l’espoir de faire un chrono. Le sas est accessible pour les hommes en moins de 35mn, et 43mn pour les femmes. Avantage : tu peux t’échauffer et courir dans ton sas. Sachant qu’il faut partir vite, c’était pas négligeable…
Et bien PLUS JAMAIS ! Je sais pas pourquoi les vraies élites ne sont pas parti vite, ça a bouchonné, et ils n’ont pas fait partir par vague. Résultat les mecs du sas derrière moi nous ont poussé, je me suis fait taper dans le dos, j’ai eu PEUR car j’ai failli tomber (j’ai moi-même dû mettre des coups de coudes pour m’extirper de la foule). Et les femmes se sont même fait insulter “qu’est-ce que tu fous là pétasse”. Alors que moi-même j’étais 40sec plus lente que mon allure au km car je ne pouvais pas avancer… Bref ca a été un calvaire. J’ai eu un point de côté à cause de la bousculade, et j’ai subi toute la course.
Donc la prochaine fois, même si j’ai le droit d’être dans ce sas car je fais moins de 43mn et suis une femme, je n’irai pas. C’est dangereux et ridicule d’avoir donné la possibilité aux femmes d’être devant des hommes qui courent en 35 à 38mn…Donc forcément vu la bousculade tout devant, ça explique pourquoi dans le sas 45mn vous avez mis autant de temps à passer la ligne de départ.
J’ai été choquée par autant d’agressivité. Je suis une vraie compétitrice mais ca n’empêche pas de s’amuser sur la ligne et d’être correcte avec les gens.
Franchement, je ne suis pas sûre de vouloir retenter l’expérience à Nice en 2016. Dommage…