Octobre 2022: Mes 3 dernières lectures + Petit point sur la saga Blackwater

Hi

J’espère que vous allez bien ? Je sais, je vous partage déjà un 2nd article “Lecture” dans le même mois mais c’était pour rattraper un peu le retard que j’ai accumulé en Octobre. Contrairement au printemps, je lis beaucoup, peut-être plus de 3 livres par mois (à mon plus grand plaisir lol). J’en profite également pour vous remercier pour vos petits commentaires de soutien qui m’ont beaucoup touché. Je sais que ça peut vous sembler comme pas grand chose, mais c’est tout l’inverse. Alors merci.

Ce mois-ci, mes lectures seront plus mitigées que le mois précédent. Je n’ai pas eu de coup de coeur mais j’y ai puisé beaucoup de poésie, de douceur et d’enseignements.  N’hésitez pas (re) lire l’édition précédente par-ici >>Comme toujours, je vous propose une version video … puis l’article:

1. Mamma Maria – Serena Giuliano (dispo ici >>)

Résumé: À la terrasse du Mamma Maria, le bonheur est simple comme un espresso au soleil… Voyagez au cœur de l’Italie avec les romans de Serena Giuliano.

Sous le coup d’une déception amoureuse, Sofia a quitté Paris pour son petit village natal de la côte amalfitaine. Là, la jeune traductrice respire enfin. Attablée à sa place habituelle, sur la terrasse du Mamma Maria, le bonheur est simple comme un espresso au soleil ou une chanson d’Adriano Celentano… Ce caffè, c’est le cœur du village, le rendez-vous des jeunes, des vieux, dans le généreux giron de la patronne, Maria, leur mère à tous. Or ce matin-là, pour la première fois depuis des lustres, il s’est glissé comme une fausse note dans la partition. Le vieux Franco ne s’est pas présenté pour son éternelle partie de scopa… La fin de la dolce vita ?

Avis: C’est un choix issu de ma box Kube à laquelle je suis abonnée depuis presque 1 an. J’avais demandé un roman estival pour bien terminer mon été. Le hasard a bien fait les choses car je me suis retrouvée à le lire pile pendant notre voyage en Italie à l’occasion de notre participation à l’Ironman 70.3 (dont je vous parlais ici)

Honnêtement en lisant le résumé, je m’attendais à beaucoup de clichés italiens et une histoire d’amour entre Paris et l’Italie. Bah PAS DU TOUT lol. Ce livre est plutôt une histoire d’amitié transgenerationnelle extrêmement touchante et de solidarité au coeur d’un village. C’est difficile de vous donner mon avis sans vous spoiler mais le thème des migrants et du racisme actuel est abordés… C’est humanisé et donner un visage, une profondeur derrière le terme “les migrants.

Note: 4/5 car ce n’était pas non plus un coup de coeur même si j’ai été agréablement surprise. Il y a plein de petits rebondissements qui offrent ces lettres de noblesse à ce roman dont le résumé ne laissait pas du tout deviner. Une belle surprise, une belle plume.

2. La tournée d’Automne – Jacques Poulin (dispo ici >>)

Résumé: Comme chaque année en été, un chauffeur de bibliobus entreprend sa tournée des petits villages de la Côte Nord québécoise. Broyant du noir, il n’est pas loin de penser que ce sera la dernière. C’est compter sans la toute-puissance du destin, qui se manifestera à travers Marie. La Tournée d’automne est le récit, tout en nuances et en douceur, de la rencontre entre un homme et une femme et ne dit au fond qu’une chose : la vie, têtue et forte, aura toujours le dessus.

Avis:  C’est  aussi un choix issu de ma box Kube à laquelle je suis abonnée depuis presque 1 an. Je l’ai reçu en octobre et j’avais demandé un livre plutôt automnal. Sauf, comme vous l’avez lu en résumé, il ne se déroule pas du tout en automne mais les nombreuses descriptions, m’ont ramené de très beaux souvenirs qui m’ont tout de même permis de rentrer dans l’histoire.

Encore un bel hasard car la région du Québec parcourue et visitée par Le Chauffeur  (le nom du protagoniste) et Marie… est celle que Matthieu et moi avions visité en 2018 pour y voir aussi les couleurs d’automne. C’était l’un des plus beaux voyages de ma vie ! Je vous glisse mes 2 articles  au sujet du Quebec et de la région de Charlevoix :

• L’automne au Québec : Région de Charlevoix
• L’automne au Québec: Autour de Québec Ville et l’île d’Orléans.  

J’ai adoré le style très doux et poétique, les descriptions des paysages mais aussi tout l’aspect littéraire puisque nous sommes… dans un bibliobus 😉 Il y a tellement de recommandations de l’auteur (ou du Chauffeur) distillées au fil des pages. J’en ai noté énormément. En parallèle de ce voyage, nous suivons une double histoire d’amour: celle qui débute en le Chauffeur et Marie, et celle du Chauffeur pour cette nature, ces paysages mais aussi son travail qu’il lui fait découvrir. Honnêtement, je suis un peu passée à côté de cette histoire d’amour… à cause des vous ? à cause quiproquo du début ? à cause de leurs relations qui paraissent très froides ou trop éloignés des usages actuels… Je ne sais pas. Et l’auteur reste très flou sur les motivations du Chauffeur sur l’arrêt de ses tournées et comment il veut en finir…

Note 4/5 Même si je n’ai pas été trop touchée par l’histoire d’amour et que je suis un peu passée à côté de la métaphore de la fin de vie du Chauffeur, ce livre a une douceur unique qui m’a transporté et donné envie de découvrir plus d’auteur/autrice québécois 🙂

3. Le Jeune Homme – Annie Ernaux (dispo ici >>)

Résumé: En quelques pages, à la première personne, Annie Ernaux raconte une relation vécue avec un homme de trente ans de moins qu’elle. Une expérience qui la fit redevenir, l’espace de plusieurs mois, la “fille scandaleuse” de sa jeunesse. Un voyage dans le temps qui lui permit de franchir une étape décisive dans son écriture.Ce texte est une clé pour lire l’oeuvre d’Annie Ernaux – son rapport au temps et à l’écriture.

Avis: Lors de mon voyage à La Réunion (pour la Mascareignes), j’ai craqué à l’aéroport pour ce petit livre (-50 pages) quelques jours après l’attribution du prix Nobel à Annie Ernaux. Je ne connaissais pas du tout cette autrice (à ma grande honte). Je me suis dit que je ne risquais rien vu la longueur. A dire vrai, j’ai lu ce livre en une petite heure d’un souffle…je crois qu’il doit se lire ainsi car on tombe dans cette parenthèse amoureuse, ce huit clos romantique mais très réalise. Cette histoire ne pourra durer, ils le savent tous les deux,  mais savourent ce que chacun s’apporte. Rien de choquant car rien devrait nous choquer. Pourtant, dès qu’une femme sort avec un jeune homme, on critique, on la qualifie de cougar. En reversant la situation, un homme avec une jeune femme (voir très jeune, consultez le cas Di Caprio >), on ne dit rien car c’est “sa muse”, son pygmalion… Tout cela est à peine suggéré. Mais ce n’est pas le centre de l’histoire. Je crois qu’Annie nous partage juste cette sensation de temps qui passe à travers son corps, son expériences, sa différence d’âge…

Note: 4/5 A posteriori j’aurais pu mettre une note plus haute car j’ai particulièrement aimé le style d’Annie Ernaux à la fois poétique, doux mais sans fioriture. Sa plume est engagée sans transformer son texte en essai. Clairement, je vais essayer de lire ces autres oeuvres pour rattraper mon retard.

4. La Saga Blackwater (dispo ici >>)

Contexte: Blackwater est une saga familiale se déroulant sur une 50 ans environ entre 1920-1970 à Perdido dans l’Alabama.  La publication et la traduction française n’ont eu lieu que cette année par la maison d’édition Monsieur Toussaint Louverture. Je vous avais donné mon avis du 1er tome dans cet article >> mais  aujourd’hui, je ne vais pas vous donner mon avis sur les tomes suivants car je prévois un article et une vidéo consacrés à toute ma lecture de la saga.

Néanmoins, j’ai bien avancé ma lecture tout en essayant de savourer et d’alterner avec d’autres romans afin de ne pas vous partager 2 éditions de “mes 3dernières lectures” uniquement consacrées à Blackwater. Je peux déjà vous dire que c’est vraiment un coup de coeur. Gros TEASING  lol

N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous avez lu aussi ces ouvrages et si vous avez des recommandations 🙂 RDV très vite pour une édition spéciale “Blackwater”

@ très vite et je vous souhaite (à nouveau) un bel automne