Contraception: J’ai dû prendre la pilule du lendemain (et ce n’est pas grave)

Hi,

J’espère que vous allez bien ? J’ai eu dû mal à écrire cet article contrairement à la video. Il y a un an, je vous expliquais un peu mon parcours par rapport à la contraception et notamment pourquoi j’avais décidé d’arrêter la pilule >>. Depuis, je recevais pas mal de questions sur mes règles, comment je gérais… l’ingérable en sport mais aussi, des interrogations plus intimes, plus difficiles à aborder: comment je fais si le préservatif craque ? ai-je dû prendre la pilule demain ? ai-je subi des “accidents” ?

Il me semble que c’est un sujet ENCORE plus tabou que les règles ou la contraception, c’est le fameux “et si” qui nous laisse si seule et face à nous-même, à notre nature de femme, malgré un partenaire qui nous soutient.

Disclaimer avant de débuter cet article: je ne suis ni médecin, ni sage-femme, je ne suis pas habilitée à vous conseiller médicalement. Je ne fais que partager avec vous ma propre expérience. Rien ne remplace une consultation avec un praticien. 

Je vous laisse avec la video ou mon post ci-dessous:

Effectivement, l’unique “barrière” pour ne pas tomber enceinte dans mon couple repose sur le fameux préservatif. C’est assez stressant et c’était LA raison pour laquelle je continuais à prendre la pilule, au-delà du côté masculin “c’est tellement mieux SANS”. Personnellement, je préfère “avec” car je ne supporte pas de sentir du sperme s’écouler de mon vagin pendant plusieurs heures après, y compris malgré une toilette/rafraichissement intime d’après l’acte (hop j’ai mis les pieds dans le plat).

C’est totalement subjectif. Le retour au préservatif m’a aussi permis de ne plus avoir aucune mycose. Déjà mon passage à la coupe menstruelle m’avait bien aidé, mais là, je n’ai plus RIEN depuis des années. Il est interessant de savoir que le sperme déséquilibre le flore vaginale et peut donc causer des mycoses. Je n’aime pas dire que “j’ai de la chance”, mais Matthieu, mon compagnon, n’a rien opposé au fait de “revenir au préservatif”. Pour moi, c’est aussi une manière de partager cette tâche de contraception.

Nous ne devrions pas être seulES à l’assumer. Je crois que, malheureusement, peu d’hommes comprennent et assument réellement cette charge. Ils pensent plaisir quand on pense: “et si ?” Au-delà du risque de tomber enceinte, il ne faut pas non plus négliger les maladies sexuellement transmissibles et le papillomavirus dont les hommes sont porteurs “sains” ou asymptomatiques. J’ai cette sensation qu’ils l’ignorent totalement et ne prennent que peu conscience du sexe “sans préservatif”. Bien entendu, au coeur d’une relation longue, il suffit de quelques tests pour écarter ces derniers doutes et si autre contraceptif il y a, de profiter du sexe dans préservatif.

Mais comme je le disais, le préservatif est NOTRE contraceptif. J’écris notre car nous partageons cette responsabilité à deux et mon choix d’arrêter la pilule, m’a finalement permis de sensibiliser Matthieu à ce stress, ces angoisses et ce poids que je tire chaque mois.

99% du temps, tout va bien en fait. Nous n’avons jamais eu de soucis car 99% du temps le préservatif est fiable. Il demeure donc ces 1% que je ne souhaite forcément à personne de subir, mais il arrive.

Si j’en parle aujourd’hui, c’est bien parce qu’on aborde trop peu ce sujet. On le chuchote quand c’est trop tard, quand on est dans la détresse, la panique à bord. Oui j’ai dû prendre à 3 reprises depuis que je suis en couple avec Matthieu la pilule du lendemain (3 fois sur 12 ans, statistiquement ça va). Ces 3 fois ont eu lieu depuis que j’ai arrêté mon contraceptif, donc sur les 5-6 dernières années.

Je ne trouve pas ce chiffre énorme, mais sur les 3 fois, j’ai subi une expérience différente avec la fameuse pilule du lendemain, un contraceptif d’urgence.

Petit point sur la pilule du lendemain:

Elle agit principalement en retardant l’ovulation afin d’éviter une grossesse non désirée en cas de rapport non ou mal protégé. Ce n’est en aucun cas une pilule abortive : elle ne peut donc pas déclencher d’avortement puisqu’elle n’est plus efficace si la fécondation a déjà eu lieu. Elle est délivrée sous forme d’un comprimé unique, qui doit être pris au plus tôt après le rapport avec un verre d’eau. Il existe deux types de pilule du lendemain :

  • au lévonorgestrel (Levonorgestrel Biogaran, NorLevo) : à prendre jusqu’à 72 heures (3 jours) après un rapport sexuel non ou mal protégé.
  • à l’ulipristal acétate (EllaOne): à prendre jusqu’à 120 heures (5 jours) après un rapport sexuel non ou mal protégé. Elle est communément appelée “la pilule du surlendemain”.

Attention: La pilule du lendemain ne doit pas remplacer une contraception régulière. Il s’agit vraiment d’un contraceptif d’urgence qui peut se prendre à n’importe quel moment du cycle dans plusieurs situations :

  • après un rapport à risque sans moyen de contraception
  • si vous avez pris la pilule avec un décalage horaire
  • si vous avez vomi ou eu la diarrhée après avoir pris la pilule
  • Suite à un oubli de contraceptif
  • Si vous ne prenez pas la pilule et que vous avez eu un accident de préservatif

En terme d’efficacité, plus la pilule du lendemain est prise rapidement après le rapport à risque, plus elle est efficace (95% si prise dans les 24h). Son efficacité chute à 85 % le 2e jour puis à 58 % entre 48 à 72 heures. Enfin, la pilule du lendemain ne protège pas contre les MST.

Mes 3 cas tombent dans un rapport “mal protégé” ou comment le dire simplement: le préservatif a craqué. La faute à ? pas de chance. Ce n’est ni la faute de Matthieu ni la mienne, malheureusement cela a des conséquences : aller le plus vite possible chez le pharmacien.

Enfin, j’aimerais rappeler que c’est mon choix d’arrêter la pilule et tout contraceptif. J’avais déjà essayé le sterilet cuivre quand j’avais 20 ans, pendant 2 ans, et ça avait été horrible (j’en parle ici).

La première fois, j’avais arrêté mon contraceptif depuis quelques mois et je partais le lendemain en Australie pour quelques semaines. Je partais HYPER tôt le lendemain matin (je devrais le préciser). J’ai donc épluché les infos du terminale CDG pour savoir quand ouvrait la pharmacie de l’aéroport et si elle pouvait me délivrer la pilule du lendemain: BINGO. Nous sommes donc partis plus tôt à l’aéroport. Matthieu m’a déposé avec mes bagages et je suis allée directement chez le pharmacien. J’étais dans le rush, je n’étais pas “en panique” car je savais qu’en prenant si vite la pilule je réduirais mes risques de grossesse non désirés.

Sauf que je n’avais pas prévu l’accueil du pharmacien, ses questions, ses leçons de morale, ses yeux inquisiteurs qui m’ont tout de suite remis les pieds sur terre. Bien entendu, je savais que je ne devais pas le prendre à la légère mais je n’aurais jamais cru me sentir honteuse, sale et bête alors que je demandais justement un médicament pour écarter tout problème à venir. J’avais fait la démarche de venir, j’avais fait le plus dur et il en rajoutait une couche, comme si j’étais frivole et que je venais chercher un bonbon. Je suis ressortie blessée, j’avais ce sentiment horrible d’injustice en moi. Matthieu me soutenait mais je me suis sentie terriblement seule, seule à assumer. Je me suis sentie vulnérable et faible.

Heureusement, on oublie vite car je filais en Australie mais, malgré tout, j’avais ce poids, ce stress. J’étais écoeurée.

La 2eme fois, c’était il y a 3-4 ans, lors d’un voyage en Guadeloupe (là je me suis dit, si ça arrive quand je suis à l’étranger, je suis dans la merde, en passant coucou le stress), après avoir cherché le bout manquant du préservatif (super), on est partis en courant à la pharmacie la plus proche (6km aller-retour), pour acheter la pilule du lendemain. J’ai vécu une expérience totalement différente: une femme, douce, gentille, bienveillante qui m’a juste dit “ce n’est pas grave, ça arrive, vous êtes largement dans les temps, c’est bien d’être venue si vite, pas d’inquiétudes, vous pouvez la prendre ici j’ai un verre d’eau si vous voulez, si vous n’avez pas vos règles, un petit test de grossesse” J’ai été beaucoup moins “traumatisée” ou stressée cette fois-là grâce à cette pharmacienne. Même si Matthieu était avec moi cette fois, dans la pharmacie, je me suis quand même présentée toute honteuse en demandant le plus bas possible “la pilule du lendemain”… C’était payé, pas de demande de carte d’identité, pas de jugement.

La 3eme fois, c’était l’été dernier à une semaine de la CCC, pareil un préservatif qui craque. Je n’ai pas paniqué car j’étais en fin de cycle et j’allais avoir mes règles… sauf qu’on ne sait jamais car  les spermatozoïdes sont des warriors, ils peuvent rester en vous et patienter le moment propice. Sans blaguer. Je n’ai pas oublié ma première expérience alors au lieu d’aller à ma pharmacie habituelle, je suis allée à une un peu plus loin. ça n’a pas manqué. On m’a demandé ma carte d’identité (alors que vous pouvez l’obtenir gratuitement, sans ordonnance et sans le consentement des parents en pharmacie, auprès d’une infirmière scolaire ou dans un centre de planification), le pharmacien m’a de nouveau fait la morale, posé des questions sur ma vie sexuelle… Je n’ai pas bronché, j’ai subi car je voulais JUSTE ma pilule du lendemain ET je ne voulais pas me retaper le même cinéma dans la pharmacie d’à côté. J’enrage encore de ne pas lui avoir cloué le bec mais j’ai eu cette sensation qu’il abusait de ma détresse pour faire passer son message. J’en avais besoin, je préférais laisser passer et partir ensuite. C’est à ce moment-là, dans ma voiture, en avalant la petite gélule que j’ai conservé la boite et que je me suis dit que je voulais en parler sur le blog.

La nature est si injuste dans ce petit jeu de l’amour et du sexe.  Bien entendu que la pilule du lendemain n’est pas un BONBON magique, mais pour avoir un préservatif qui craque il faut être deux, or JE suis la seule à assumer la conséquence: pharmacie > pilule du lendemain > boom dans mes hormones > stress jusqu’aux prochaines règles > décalage de mes règles. Enfin, il est essentiel de rappeler qu’il n’y a pas de risque de stérilité et encore moins de nombre “limite” de prise au cours d’une vie !

D’ailleurs, on m’a justement demandé ce que ça me faisait de prendre la pilule du lendemain puisqu’une des raisons pour lesquelles j’ai arrêté la pilule est bien parce que je ne supportais plus la prise hormonale. Et bien, je préfère ce risque de 1% avec cette solution qui me parait tout de même plus saine sur le long terme car la pilule du lendemain bloque l’ovulation grâce à l’hormone qu’elle contient (lévonorgestrel ou ulipristal). Ce n’est donc pas une bombe atomique de progestérone ou autre. Par contre oui, mes cycles ont été perturbés, moi-même mentalement je l’ai été car cela engendre du stress et de l’anxiété forcément. Ces sentiments, nous ne pouvons pas les partager.

Si je devais reprendre un contraceptif, je pense que je me dirigerais vers le stérilet cuivre mais, je préfère ces accidents, ces contraintes pour mes règles qu revenir en arrière. C’est mon choix et il ne correspond pas à tout le monde.

J’aimerais finir aussi sur une question que l’on m’a posé: si c’était possible, est-ce que j’envisagerais que Matthieu soit en charge du contraceptif, notamment avec les solutions actuelles pour homme. La réponse est non car, je serais, physiquement, la seule à subir les conséquences d’un oubli, d’une erreur de sa part. Même si je l’aime fort, je me sens incapable de me décharger totalement et de lui faire confiance….

Avec cet article, je souhaite juste vous montrer que ça arrive à toutes. Il est essentiel d’être soutenue, de partager “cette charge” et de ne pas vous laisser faire par votre pharmacien. Il y en a des géniaux qui ne jugeront pas, n’émettront aucune parole blessante puis il y a les autres qui outrepassent le conseil de leur profession, c’est bien malheureux. Ce n’est pas grave de devoir prendre la pilule du lendemain… c’est plus grave de ne pas oser la prendre et encourir une IVG, bien plus traumatisante à mon sens.

Vous ne devez pas avoir honte, au contraire, je pense que nous devons être fières de pouvoir disposer ainsi de notre corps et d’être dans un pays qui nous le permet 😉 Enfin, n’oubliez pas, en l’absence de règles, de faire un test de grossesse les 15 jours suivant la prise pour vous assurer de votre état.

J’espère que ce post vous aidera et si jamais j’ai oublié de mentionner quelque chose, ou si vous voulez partager votre témoignage, laissez-moi un petit commentaire

 

EDIT: Vous pouvez également vous faire prescrire la pilule du lendemain auprès de votre généraliste/gyneco/sage-femme afin de la conserver chez vous “au cas où” et éviter cette course chez le pharmacien (ou en cas de déplacement à l’étranger).

Ne vous arrêtez pas là !

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52 réflexions sur “Contraception: J’ai dû prendre la pilule du lendemain (et ce n’est pas grave)”

  1. Après des débuts sous pilule, j’ai fait les mêmes choix que toi avec les préservatifs. Mon mari et seul partenaire sexuel depuis plus de 20 ans a toujours adhéré à ce choix de contraception. Par contre en 16 ans de préservatifs jamais aucun accident ( merci Durex les roses nervurés). 3 grossesses désirées, quelques prises de “risque ” en fin de cycle juste avant les règles mais finalement sans rien ensuite . Je suis atterrée devant les réactions de ces pharmaciens ( des hommes ?) , et quel dommage que tu n’aies pas répondu… depuis qu’un gynéco m’a dit avant une écho( 3ème grossesse , à 4mois1/2 perte de sang ) si c’était mort ou vivant la dedans ; je me suis dit que jamais plus je ne laisserai passer ce genre de commentaires complètement déplacés. Ces hommes ( pas de généralité heureusement ils ne sont pas tous comme ça) abusent de notre “faiblesse” dans ces moments compliqués et il faudrait être capable de répondre… malheureusement on est souvent pris de court . J’éduque mes filles à cela , ne jamais se laisser malmener ainsi . Bonne continuation et merci pour ton partage d’expérience !

    1. Mille merci Julie pour partager ton expérience (et d’être une maman si forte et féministe).
      Je conserve le conseil préservatif précieusement 😛 !

  2. Coucou Anne, je très contente de lire ce genre d’article sur ton blog. C’est très important d’en parler (et il n’est pas normal que tant de femmes se sentent honteuses de demander la pilule du lendemain…) Merci pour ton témoignage !

  3. Bravo d’en parler si librement, c’est rare donc c’est bon de le souligner. De notre côté, 3 ans de préservatif et aucun accident ! On a une préférence pour les SKYN qui sont vraiment très bien en terme de sensation et qualité !
    Je trouve que c’est bien d’en parler, ça nous a libéré et cela nous implique tous les deux ! Même après mes grossesses je prendrai cette méthode (sauf changement d’avis).
    J’ai vécu quelques années en amérique du nord et mes copines ne juraient que par cela ! Elles comprenaient d’ailleurs pas l’engouement des françaises et européennes pour les contraceptions chimiques !

    1. Coucou Anne,
      Super ton article c’est bien d’en parler.
      Pour info moi ma sage femme me l’a prescrite sur mon ordonnance comme ça j’en ai toujours a la maison et je peux l’emmener quand je pars en voyage !

        1. Bravo et merci Anne pour ton témoignage qui est précieux.
          Ta vidéo est particulièrement bien faite elle est claire, tu ne bafouilles pas et surtout tu ne marches pas sur des oeufs malgré le sujet très intime!
          Les pharmaciens peuvent parfois être très donneurs de leçon que ça soit sur la pilule du lendemain la prise de pilule ou sur d’autres médicaments (coucou Monsieur le pharmacien qui m’a engueulé quand je lui ais dis que je ne supportais pas de prendre le générique d”un médicament à cause d”un excipient).
          Les pharmaciens ont des clauses de conscience et certains en jouent pour ne pas délivrer la pilule du lendemain. Je sais qu’une asso féministe fait une carte interactive pour les gynécos qui ont des pratiques moins invasives. Pourquoi ne pas faire la même en listant les pharmaciens bienveillants vers qui se tourner dans ce cas la.. ne l”oublions pas il s’agit de professionnels de santé qui doivent nous conseiller et non pas nous juger.
          Car 2 mauvaises expériences sur 3 c’est déjà 2 de trop!
          Merci de mettre un éclairage sur la question 🙂

          PS : merci pour le coup de vieux et le “5 ans que je suis partie en Australie” je me souviens très bien que je passais un exam hyper important à cette période Hahaha

      1. Merci beaucoup pour ce témoignage que je n’avais pas encore lu. Je me questionne depuis plusieurs mois sur le fait d’arrêter la pilule. J’avais testè le stérilet mais je n’ai pas aimé. J’ai 2 enfants et je n’en souhaite plus, et c’est vrai que le fait d’arrêter ce moyen de contraception fait flipper ! Je pense en parler avec mon gynéco lors de ma visite annuelle.

  4. Oh ils ont pas été cools les pharmaciens que tu as vu ! J’ai du prendre plein de fois la pilule du lendemain car je suis un peu trop tête en l’air (ou maladroite qd je fais tombé la pullule dans l’évier…) mais à ce jour je ńai jamais eu de réflexions 🙂 en tout cas merci pour cet article utile j’espère que ça pourra aider ! Car comme tu le dis c’est Important de la prendre vite avant que ça marche et attention qu’on prend la pilule il faut bien se protéger avé un préservatif car la pillule seule ne protège plus pour la fin du cycle après un oubli même si pillule de lendemain

  5. Merci Anne pour cet article! J’ai moi-même arrêté la pilule depuis 2 ans, on est passé au préservatif (1 crack donc pilule du lendemain mais pharmacien bienveillant et sans jugement). Ma gynécologue de l’époque m’a très vivement conseillé de mettre un stérilet au cuivre (car trop de grossesse a cause de préservatif rompu…) je l’ai gardé 9 mois avec des règles hémorragiques de 12 jours, des douleurs lombaires, une asthénie (malgré des nuits de 10h^^oui oui)…. Mon compagnon n’était pas pour le stérilet et on a décidé de le retirer et de revenir au préservatif. On prend ceux de la marque SKYN. En tout cas, je sais que si je dois aller prendre la pilule du lendemain je n’aurais pas honte d’expliquer mon mode de contraception (sain et bon pour notre corps) que de prendre des hormones pendant 10-15 ans.

    1. Merci d’aborder le sujet, je ne pensais pas que c’était tabou mais visiblement pour certaines personnes oui alors ça peut faire du bien d’avoir un article clair et qui dedramatise. Vraiment dommage pour toi d’être tombée sur des pharmaciens dans le jugement….je l’ai prise plein de fois car oubli ou appli de rappel qui ne marche pas^^ et pas une fois je me suis sentie jugée (ni mal à l’aise de la demander d’ailleurs, quand on a pris un risque involontaire ou volontaire c’est le plus sage à faire) mais c’est une question de chance j’imagine!
      Et pour donner un autre avis perso ça ne me donne aucun effet secondaire que je sois sous pilule contraceptive au long cours ou pas

  6. Bravo pour cet article ! Et merci d’aborder le sujet ! 🙂

    Je me souviendrai toute ma vie de cette pharmacienne qui m’avait dit que cette pillule me rendrait stérile à vie… heureusement que je savais à ce moment là qu’elle mentait.

    Les professionnels de santé ne sont malheureusement pas toujours neutres et leurs paroles peuvent marquer à vie … il y a quelques années, j’ai eu des soucis de santé (pas de règles pdt 3 mois, malaises et nausées). Je suis tombée sur un médecin généraliste qui m’a fait la morale en me disant que j’étais enceinte et irresponsable. (Il ne m’avait même pas ausculter ou prévu une prise de sang.) Suite à ce rendez vous, j’ai pris rdv chez une gynéco qui a été horrible. Elle m’a fait mal, m’a gueulé dessus et quand je lui ai dit que je ne voulais pas voir l’écho elle m’a dit “vous allez regarder et assumer”. Heureusement pour moi, je n’étais pas enceinte. Cette expérience m’a longtemps traumatisé et j’ai mis du temps avant de laisser un professionnel m’approcher…

  7. Merci pour ce partage qui me parle. Je l’ai prise deux fois et la fois où je suis tombée sur un homme j’ai eu le droit à une leçon de moral, la seconde fois la pharmacienne m’a juste demandé si j’avais un moyen de contraception et en disant oui c’était un accident elle m’a laissé tranquille . Je voulais réagir aussi sur le papillomavirus. Je l’ai attrapé dans mes années “folles” où j’enchainais relation et prise de risque. Ça a été un réel déclic mais surtout quand j ai prévenu les compagnons que j’avais à cette époque , ça a clairement contribué au déclic qu’ils n’en valaient pas la peine ! Un m’a répondu agressivement que c’était pas une mst (il était en 5 ème année de médecine soit dit en passant) et l’autre m’a carrément dit qu’il s’en fichait n’étant pas concerné . J’ai direct compris qu’en plus de me prendre pour une poire il n’avait donc aucun respect pour les femmes et leurs prochaines compagnes ! Mais surtout qu’on sensibilise pas assez les hommes… Comme si c’était qu’une.affaire de femme tout ça..

  8. Merci pour cet article !
    J’ai également arrêté la pilule depuis 2 ans et j’utilise l’application Flo pour bien déterminer mon cycle et connaître les jours “à risques”

  9. J’ai 37 ans, 2 enfants, je suis mariée. J’avais arrêté la pilule depuis 1.5 ans (j’avais tendance à l’oublier, et les autres contraceptifs, je ne les supportais pas), et on utilisait aussi des préservatifs. Mais l’été dernier, ça a été l’accident. Et je m’en veux de ne pas avoir filé à la pharma dès le lendemain. Forcément, je suis tombée enceinte (loi de Murphy). J’ai tout de suite consulté ma gynéco, qui m’a pris rdv avec le planning familial, j’en ai aussi parlé à mon généraliste qui me suit depuis des lustres. Étonnement, c’est le généraliste qui m’a le plus soutenue. Cependant, je n’ai subi aucun questionnement d’aucun professionnel de santé, on a respecté de suite mon choix. Peut être parce que j’étais déjà mère ? L’obstétricien qui m’a accueillie au planning a été formidable, la sage femme qui m’a suivie pour l’IVG était adorable. Tout le monde a été aux petits soins et j’ai bcp de chance. Mais j’avoue qu’au début je me suis sentie honteuse d’avoir “merdé”. l’IVG a été une décision rapide et facile, avec mon mari nous ne voulions pas d’autre enfant. Et le mois prochain, je subis une ligature des trompes, et lui une vasectomie. Comme ça on sera vraiment plus sous pression. Et là aussi, pour ces solutions définitives, nos décisions ont été très bien accueillies par l’obstétricien et l’urologue. On est bien tombés, malheureusement ça n’a pas l’air d’être le cas pour tout le monde, et ça ne devrait pas être une exception.

  10. Coucou Anne,

    Merci pour ce partage sincère sur un sujet.. encore trop tabou en effet. Sans vouloir faire de généralité, je note juste que les 2 pharmaciens qui t’ont fait la morale sont des hommes et celle qui a fait preuve de bienveillance est une femme. Tu décris très justement ce sentiment de se sentir très seule face à la situation, même si ton compagnon te soutient. La nature a voulu que ce soient nous les femmes qui portions seules toutes les conséquences de ce genre de situation, c’est injuste mais c’est ainsi… mais c’est déjà assez dur comme ça pour en plus se faire juger de la sorte par les professionnels de santé.
    Moi aussi j’ai dû prendre la pilule du lendemain plusieurs fois, par chance j’ai toujours été servie et conseillée avec beaucoup de gentillesse et de compréhension (à chaque fois par des femmes…).
    Merci d’en parler si ouvertement, on se sent moins seules en te lisant..

  11. Hello Anne,
    Merci pour cet article très intéressant. Ça dédramatise le sujet et je pense que c’est essentiel. Par contre je trouve grave la réaction des pharmaciens. Ma gynécologue m’avait prescrit la pilule du lendemain au cas où en me disant de la garder chez moi et/ou de la prendre en voyage avec moi pour éviter ce stress. Elle avait présenté la chose de manière tellement détendue que ça m’avait mise en confiance. Regonflée à bloc je suis allée à la pharmacie. Et là même schéma des questions inquisitrices, du jugement et des regards dégradants.
    Mais pour le coup forte de mon RDV avec ma gynécologue qui avait eu lieu quelques minutes plus tôt. J’ai laissé passer ce mauvais moment et suis partie avec ma prescription comme si de rien n’était.
    Par contre si je peux me permettre un conseil, toujours de la même gynécologue : utiliser systématiquement du lubrifiant.

  12. Hello, merci pour ce témoignage intéressant, je suis d’accord avec toi, une pilule du lendemain sur 3 ans c’est toujours moins pire que la pilule tous les jours… Effectivement les professionnels de santé ne devraient pas avoir de jugements, on a eu boulot encore là dessus !
    Par contre je trouve que ton disclaimer sur la connaissance de son cycle est un peu faux… Il y a eu des statistiques réalisés sur la symptothermie (méthode de connaissance de son cycle basée sur plusieurs paramètres), elle affiche un indice de 0,4% (contre 0,3% pour la pilule). Alors oui aucune contraception n’est sûre à 100%, préservatif compris (tu en as malheureusement fait l’expérience :/), mais de là à parler de jouer avec le feu, c’est un peu extrême ! Après chacun·e prends les risques qu’il·elle souhaite bien sûr…
    Je me permet de rappeler aussi, même si tu le sais certainement mais pour celles et ceux qui passeraient : préservatif = lubrifiant OBLIGATOIRE, c’est souvent en oubliant le lubrifiant que le préservatif casse :/ oui il est déjà lubrifié mais uniquement pour la conservation dans l’emballage, pas pour la lubrification du rapport 🙂 il existe des lubrifiants naturels à base d’aloe vera vraiment top ! Faire attention aussi aux ongles^^
    Bonne continuation 🙂

    1. Merci pour ton commentaire et ces infos par contre non, il ne faut pas TOUJOURS utiliser du lubrifiant, ce n’est pas obligatoire après oui il diminue les risques de rupture.
      Après je n’ai rien dit de la sorte sur la symptothermie dans mon article, j’ai parlé de ma propre expérience et que je ne voulais pas courir le risque (donc le stress) en utilisant cette méthode.

  13. Bonjour Anne,

    Je prends ne temps de poster un commentaire, pck ton article est très représentatif de la réalité. Je suis avec mon compagnon depuis plus de 11 ans, mon premier (et unique) partenaire sexuel. Qq mois après notre rencontre jai du prendre la pilule du lendemain, ce stress, je lai maintenant évacué, mais pas cette pharmacie. Nous y sommes allés en couple, monsieur étant concerné, mais nous avons eu le droit à cette moral, ils étaient 3 (pharmacien ou préparatrice), 1 femme nous donnant cette boite et 1 homme et 1 femme nous observant, nous avons eu le droit à la carte d’identité demandé + la leçon de moral + un kit préservatif gratuit ().
    J’ai passé une nuit horrible à subir tout les désagréments de cette pilule (maux de ventre, diarrhées, nausées) et ça, jaurai préféré qu’on me le dise plutôt qu’on nous fasse la morale.

    Je te remercie pour tes articles féministes, qui banalisent le quotidien des femmes. Merci merci merci de rendre tout cela plus naturel, moins culpabilisant (pck avoir ses règles dans cette société est culpabilisant).

  14. Princesse Strudel

    Bonjour,

    J’ai dû prendre la pilule du lendemin dans des circonstances comparables aux tiennes, c’était une expérience “neutre”, comme toute délivrance de médicament.

    Et, puisque justement la rupture de préservatif concerne les deux partenaires, ne pas hésiter à aller acheter la pilule du lendemain avec le dit partenaire, ou à lui demander de s’en charger. 🙂

    En garde un comprimé chez soi peut également être une bonne idée, cela évite le stress (pharmacie fermée le dimanche, etc).

  15. Merci Anne pour ce témoignage tout en bienveillance. Effectivement c’est un sujet très peu abordé mais au combien essentiel ! Nous les femmes portons une lourde charge mentale à ce niveau là et je suis pleinement d’accord avec toi sur le fait que même si la contraception pouvait reposer sur mon conjoint, je préfère m’en charger puisque les conséquences me concerneront directement en cas d’oubli…

  16. Hello Anne ! Interessant de lire ton expérience au sujet de la contraception. J’avais fiat le même choix que toi d’arrêter la pilule, j’ai tenu un an. Pour deux raisons principalement : j’ai eu un retour d’acné insupportable sur mon visage, mon dos et mon décolleté (peut-être le plus difficile à gérer pour moi car je ne souhaitais plus du tout exposer cette partie de mon corps, ça voulait dire changer de garde robe et compliqué en bikini …) et … les préservatifs qui craquent ! Ca m’est arrivé au moins fois en un an (malgré les tests de différentes marques de préservatifs), et du coup, pilule du lendemain à chaque fois. Finalement, ça ne me convenait pas non plus. Le stérilet en cuivre n’était pas conseillé dans mon cas, et j’ai finalement craqué et repris la pilule classique. Je me suis sentie nulle et lâche sur le moment.

    Pour la question de la contraception masculine, je partage totalement ton ressenti. Je n’arriverais pas à faire totalement confiance en mon copain pour ça. L’oubli venant de lui, les conséquences étant “pour moi”, je trouve ça trop délicat. Et j’imagine que pour lui, ça serait aussi horrible d’avoir la responsabilité de la contraception alors que c’est moi qui tomberais enceinte, si ça devait arriver, j’imagine que la culpabilité serait présente …

    1. Coucou Juliette
      Merci beaucoup d’avoir pris le temps de commenter car justement, c’est essentiel de montrer que l’arrêt ne convient pas non plus à tout le monde.
      JE te rejoins sur l’acné, je suis passée par cette phase pas facile (Alors même que j’avais fait roaccutane).
      J’espère que tu as trouvé ton équilibre, puis la contraception est un choix, tu pourras toujours choisir autre chose plus tard, changer ou revenir en arrière. pas de honte !

  17. wahou trop bien mais merci quoi, voilà une prise de parole qui compte, qui est importante, qui fait du bien !
    De mon côté j’aimerais juste ajouter un petit truc en termes de contraception… J’ai l’impression que pour la plupart des gens (hommes comme femmes d’ailleurs) dans une relation hétérosexuelle, sexe = pénis dans vagin, et c’est normal, c’est comme ça que c’est représenté partout, tout le temps. J’aimerais juste rappeler qu’il y a 1000 autres façons d’avoir des rapports sexuels… qui ne mènent pas à des risques de grossesse ! Notez bien que ce n’est pas un appel à l’abstinence, bien au contraire 😀 Personnellement, la grande majorité de mes rapports sexuels avec mon partenaire n’impliquent pas le passage obligé de pénétration pénis-vagin (n’oublions pas les sextoys ou le sexe oral, pour ne citer que deux exemples), qui sont tout aussi (voir plus) satisfaisants pour l’un comme pour l’autre partenaire, qui incitent à varier les plaisirs et surtout, qui n’induisent AUCUN stress lié à une possible grossesse. Pour moi c’est un soulagement – et quand il y a rapport plus “traditionnel”, capote. Je n’ai jamais eu la malchance qu’elle craque, et je suis désolée que ça te soit arrivé Anne, et surtout désolée de la réaction de ces pharmaciens qui n’avaient aucun droit de te faire la morale. Ah c’est facile quand on est pas concerné !! Merci encore.

  18. Merci Anne d’oser en parler sans tabou, ça fait du bien car on se sent moins seule après la lecture de ton article.
    Ce que tu as vécu, je l’ai aussi vécu. L’humiliation, la leçon de morale du pharmacien ou de la pharmacienne. Une fois j’avais même eu le droit à un petit sermont dans une pièce isolée de la pharmacie, la pharmacienne m’y avait emmené à l’écart de la clientèle et de ses collègues, pour me rappeler à l’ordre… C’est fou !
    C’est vrai que j’ai aussi fait profil bas, je voulais juste ma pilule du lendemain, mais on se sent honteuse, sale, irresponsable alors qu’au fond on sait que ce n’est pas le cas.
    C’est vrai aussi que l’on porte seule tout ce poids alors qu’on est deux responsables à la base.

    Je me suis demandée après t’avoir lue ce qu’auraient dit les pharmaciens si ça avait été Matthieu qui s’était présenté ? Je ne sais même pas si c’est possible pour un homme d’en faire la demande en fait.

    Nous aussi nous avons fait le choix du préservatif alors que nous sommes en couple depuis des années et avons fait tous les tests. Mais en 2014 j’ai décidé d’arrêter la pilule contraceptive qui ne me convenait pas, et je n’ai jamais voulu mettre un stérilet. J’aimerais oser la symptothermie, mais j’ai très peur tout de même de me lancer, peur de tomber enceinte malgré tout car je ne désire pas d’enfants pour l’instant. Car si le préservatif nous convient, on aimerait s’en passer car on préfère tous les deux la sensation sans (mais c’est vrai que le sperme qui coule ensuite ne me manque pas 😉 ).

    Bref, merci pour cet article et cet espace d’expression !

  19. Merci merci de mettre les pieds dans le plat ! La contraception c’est lourd et on a besoin d’en parler au lieu de galérer toutes seules. Tu fais une super démarche.

  20. C’est bien de déculpabiliser la prise de la pilule du lendemain, souvent associée à “une fille facile qui a encore eu un rapport non protégé” (*roulement de yeux en l’air*). Alors qu’on oublie qu’il y a plein d’autres raisons comme celles que tu as citées (accident, vomissements,…).
    Et puis même, on devrait avoir le droit de faire ce qu’on veut de notre sexualité!!!
    J’ai la chance de ne pas avoir besoin de pilule, dès la puberté j’ai su que mécaniquement il était impossible de tomber enceinte naturellement. Cependant, on m’a prescrit une pilule car ca enlève l’acné, au moins tu sais savoir quand tu seras réglée et t’arranger pour continuer la plaquette si les jours de tes règles ne te conviennent pas, le flux sera moins important. Il n’en fallait pas plus pour convaincre une adolescente qui avait encore régulièrement des tâches de sang sur son pantalon, n’ayant pas encore apprivoisé cette nouveauté dans sa vie.
    Il m’aura fallu plusieurs années pour me rendre compte que finalement c’est ridicule de m’empoisonner avec un contraception inutile. Je l’ai arrêtée quelques années. Je ne sais plus combien exactement. Puis on m’a diagnostiqué de l’endométriose.
    Je n’ai techniquement pas besoin de contraception, mais je suis obligée d’en prendre comme médicament contre une maladie qui progresse lentement malgré la prise d’un traitement.
    Ceci dit, ma gynécologue actuelle a pris le temps d’écouter mes craintes par rapport à la reprise d’un contraceptif et a choisi avec moi celui qui aurait le moins d’effets secondaires.

  21. Hello Anne,

    Pourquoi tu ne fais pas un enfant tout simplement pour avoir un autre projet que sportif ou culturel dans ta vie???

    C est le plus beau challenge !!

    Bob

  22. Après des débuts sous pilule, j’ai fait les mêmes choix que toi avec les préservatifs. Je n’ai jamais eu d’histoire de préservatifs qui craquent (et pourvu que ça dure) mais je m’étais déjà rendue dans une pharmacie pour avoir la pilule du lendemain la 1e année de ma vie sexuelle suite à un oubli de pilule et la pharmacienne m’a regardé avec des yeux de merlan fris en me faisant un peu la morale comme quoi il fallait faire attention à ne pas l’oublier… (avec les clients derrière qui devaient tout entendre…) et en me questionnant sur le comprimé oublié (qui était l’un des premiers de la plaquette), elle a décrété que je n’en avais pas besoin … Je l’ai écouté comme j’étais très jeune mais maintenant ça me semble fou ! Heureusement qu’il ne m’est rien arrivé !

  23. Lol n’importe quoi le commentaire précédent “pourquoi tu ne fais tout simplement pas un enfant ?”… Comme s’il s’agissait d’aller acheter une baguette de pain ou un canapé chez Ikea. Tout le monde n’a pas envie de procréer, loin de là !

    Pour le reste, merci beaucoup pour cet article ! Je trouve ça super que tu abordes des sujets qui sont encore un peu tabou (alors que ça ne devrait pas l’être). Par contre, j’hallucine de la réaction des deux pharmaciens… Quelle bande de vieux c** ! Ils n’ont aucune leçon de morale à faire, au contraire, prendre la pilule du lendemain est un acte responsable. J’ai lu plus haut que les pharmaciens ont une clause de conscience, mais c’est faux : ils n’en ont pas et ne peuvent PAS refuser de délivrer la pilule du lendemain (ni demander une carte d’identité).

    Moi aussi je n’utilise que des préservatifs, et j’ai dû prendre la pilule du lendemain une fois. Tout s’est bien passé, mais par contre j’ai trouvé le pharmacien assez naze (il a essayé de me refourguer la pilule du surlendemain qui est beaucoup plus chère alors que le rapport à risque datait de moins de 24h, et ne m’a donné aucune instruction ni conseil, ni ne m’a posé de question). Vaut mieux se renseigner par soi-même, face à l’incompétence de certains… !
    Bref encore merci, j’espère lire d’autres articles dans la même veine 🙂

  24. Même contaception ici. J’ai du prendre la pillule 2-3 fois aussi ( j etais malade pendant 3 jours après à chaque fois) pareil.. la moral à la pharmacie comme si ona avait fait une betise (alors que justement on viens pour corriger le tir.. ) j’ai aussi eu des remarques ou incompréhensions total de la part de mon entourage sur ma contraception ( “tu utilise des preservatifs?? “) et sur la pillule du lendemain (30 ans, un mec et une maison… les gens ont totalement bloqué quand je leur ai dit que javais pris la pillule du lendemain… )
    Entre ça et les injonctions à tolber enceinte, merci de dénoncer ça
    Récemment j’ai eu droit à “tu devrais commencer à essayer de faire des enfants maintenant au cas ou tu n’y arriverai pas..
    Autre vaste sujet à denoncer

  25. Merci pour ce billet au message tellement important!
    Je dois dire que je suis atterrée par la manière dont tu as été traitée et ça me conforte dans l’idée que décidément c’est pas gagné niveau droits reproductifs dans nos contrées…
    Dans mon couple nous avons choisi la double contraception (anneau Nuvaring+préservatif) d’une part pour les mêmes raisons que toi (mycoses, écoulements) et aussi parce que mon mari a décidé qu’il voulait participer à notre contraception activement. ça nous convient hyper bien.
    Une chose dont on ne parle pas assez, c’est aussi l’avantage du préservatif quand il s’agit de faire durer les rapports – ce qui dans mon cas augmente beaucoup la probabilité d’un orgasme 🙂

  26. Merci pour cet article! Évidemment que ce n’est pas un bonbon, et on est déjà un peu paniquée si on doit la chercher, alors les pharmaciens devraient être plus bienveillants comme cette perle en Guadeloupe.
    Pour celles qui fonctionnent au préservatif et se rendent à l’étranger, c’est une bonne idée d’en emmener une au cas où. Par exemple en Allemagne, il faut se rendre chez le médecin pour avoir une prescription, on ne peut pas l’avoir sans en pharmacie. Ou du moins c’était le cas quand j’en ai eu besoin il y a quelques années. Donc c’est encore plus stressant!

  27. Merci pour cet article et ton courage pour aborder ce sujet délicat. C’est hallucinant de lire des choses pareilles mais malheureusement je ne suis pas étonnée…
    Ça me fait penser qu’il est vraiment injuste qu’encore aujourd’hui les méthodes contraceptives masculines ne soit pas plus développées. D’ailleurs je viens de tomber sur cette vidéo intéressante je ne connaissais pas https://www.facebook.com/konbininews/videos/643783193106746/?vh=e&d=n

  28. Bravo pour ton article, c’est vraiment important de parler de tout ça.
    Je n’ai jamais pris la pilule ni fait le choix d’un autre contraceptif, j’ai toujours utilisé le préservatif et depuis que je suis avec mon compagnon, bientôt 6 ans, cela ne l’a jamais dérangé (encore heureux, je ne l’aurai sans doute pas supporté).
    J’ai dû avoir recours une fois à la contraception d’urgence, un bête oubli dans le feu de l’action, et j’ai subi les mêmes remarques que toi de la part du pharmacien, condescendance, jugement, j’ai eu le droit à une leçon de morale en bonne et due forme pendant de longues minutes, avec d’autres client dans la boutique et à voix bien forte, j’en ai pleuré en sortant de la pharmacie tant à la peur d’une grossesse non désirée s’est ajoutée la honte ultime, l’impression d’être une horrible personne qui avait mal fait, alors même que je n’étais pas du tout stressée avant de me rendre à la pharmacie.
    Parlons aussi de tous ces autres professionnels de santé qui lors des questionnaires basiques haussent le sourcil avec un regard accusateur, lorsqu’à moyen de contraception, tu réponds préservatif. J’aimerais tant, surtout de la part des professionnels de santé, beaucoup plus de bienveillance et de neutralité. Oui, le préservatif est bien un moyen de contraception et non, cela ne fait pas forcément de nous des personnes qui couchent à tout va sans réfléchir (et quand bien même cela serait le cas, cela ne regarde personne d’autre que nous!)
    Bref, je te l’ai déjà dit mais ça fait vraiment du bien sur ces réseaux aseptisés de te lire avec tes articles sans filtre et si important, mille merci pour tout ce que tu fais, c’est si important 🙂

  29. Bravo pour cet article car je n’ai jamais vu ce thème abordé sur d’autres sites/blogs et c’est vraiment important d’en parler.
    J’ai eu besoin de cette pilule aussi il y a 8 ans car j’avais oublié ma pilule habituelle, juste avant un rapport. C’est mon copain (mon mari aujourd’hui en passant) qui m’avait emmené à la pharmacie. Il n’est pas descendu de la voiture car je comptais la prendre vite fait et repartir. J’étais déjà hyper stressée. On était dimanche, il fallait trouver une pharmacie de garde! J’ai eu le droit à la leçon de moral parce que “j’étais déjà la 5ème à venir ce matin”, que “c’était pas un jeu”, etc… J’ai eu l’impression d’être une fille facile qui couche avec n’importe qui. J’ai quand même réussi à lui répondre que c’était la première fois en 5 ans que je l’oubliais donc fallait pas abuser. Et malgré ça, j’ai l’impression d’avoir été trop passive face à ce professionnel de santé qui pour moi n’en est pas un. (Je le suis aujourd’hui et jamais je ne me verrais traiter quelqu’un de la sorte). Au final, je suis partie sans car il n’en avait plus ou n’a pas voulu me la donner… et je suis remontée dans la voiture en pleurant! Mon copain a voulu descendre, je l’en ai empêché. Avec le recul, je n’aurais peut-être pas dû! Ce cher pharmacien aurait peut-être regretté ses paroles… et encore, pas certain!
    Nous sommes allés dans une seconde pharmacie. Mon copain est descendu avec moi. Et on est tombés sur un monsieur adorable qui a pris le temps de nous parler.
    Je trouve ça pitoyable de voir que ces réactions sont courantes.
    Donc encore bravo de partager ton vécu sur un thème aussi intime.
    Bon confinement et prends soin de toi!

  30. Bonsoir,
    je viens de tomber sur ton blog car je cherchais des infos sur les montres de sport… Et comme il est joli j’ai fouillé un peu et suis tombée sur cet article (entre autres… ça fait 2h que j’y suis!!).
    Milles merci! Je suis professeur de PSE (entre autres matières) et j’enseigne donc la contraception et la sexualité dans son ensemble à mes classes souvent masculines… Tu ne peux pas savoir ce que ces gamins (souvent défavorisés malheureusement) ont comme lacunes ou comme vision de la femme… Sans parler des rares gamines perdues au milieu et qu’il faut rassurer et accompagner… Alors merci parce que ce sont des articles comme les tiens qui me permette de me remotiver et de continuer ce travail d’information que je fais.
    Parce qu’il faut savoir que si tant et tant de femmes prennent la pilule en France c’est tout simplement qu’on aborde que ça en cours!! Et ça me débecte! Alors je prends du temps sur d’autres chapitres quitte à me faire taper sur les doigts par l’éducation nationale mais je prends le temps de parler des autres moyens de contraception, je parle aussi des culottes menstruelles des risque des tampons, de la coupe menstruelles et tant d’autres choses…
    Je suis souvent atterrée de voir que même les infirmières ou les centres spécialisés n’abordent pas ces questions! Ils disent: filles = pilules, garçons = préservatifs et culpabilisent sur la pilule du lendemain et… point barre! En général ils complètent avec un petit speech sur le respect du consentement mutuel mais c’est tout!
    Et que dire des gynéco?!? Un cauchemard! Je me suis personnelement faite insultée plusieurs fois parce que :
    1- je ne voulais pas de gynéco masculin (cette partie de mon corps n’est qu’à moi et mon compagnon, j’accepte de la montrer à une femme médecin mais pas à un homme et c’est mon choix perso!)
    2- je ne voulais pas d’enfant car j’allais commencer une thèse à 25ans… et c’est pas compatible!
    3- je souffrais sous pilule et voulais autre chose mais pas de préservatif (choix personnel discuté avec mon compagnon)
    Résultats? J’ai éclusé 10 gynéco sur deux régions de France et 6 ans de galère avant de trouver LA solution qui me permet d’être bien dans mon corps, mon esprit et ma sexualité! Heureusement que mon compagnon m’a soutenue tout du long! Il a même demandé la pilule masculine car je souffrais trop mais ça lui a été refusé!!
    Mais là encore le combat n’était pas fini car la première solution trouvée fut un médicament pour femme en pré-ménaupose qui est contraceptif un peu par accident, si je puis dire… et là… bah le regard des pharmaciens! On m’a demandé si mon ordonnance était bien pour moi et pas pour ma mère! Mais bordel, en quoi ça les regardent??? C’est de me faute si à 26ans je fais du cholestérol, de l’hypertension et une pilule pour femme en pré-ménaupose? Non, c’est la faute de dame nature et je n’ai pas à subir de commentaires! Heureusement que j’ai fini par trouver une pharmacie où je ne subissait pas ça et que j’ai une grande gueule, te les rembarré direct, non mais oh!
    Aujourd’hui j’ai 33ans, pas d’enfant, une sexualité épanouie, une coupe menstruelle et un stérilet aux hormones microdosé! Na d’abord!
    Je dois rendre à César ce qui appartiens à César et avouer que quelqu’un m’a fortement aidé dans mes choix et dans mon discours que j’ai devant mes élèves aujourd’hui. C’est Sabrina Debusquat, une journaliste qui a travers son blog d’abord, son livre ensuite fournis et discute de ces sujet de façon fantastique, je recommande son livre “J’ai arrêté la pilule”, tellement déculpabilisant!
    Je m’excuse pour ce message à rallonge, mais je crois que j’ai encore pas mal de rencoeur envers ce corps médical qui traite si mal les femmes… que ça sort dès que je le peux!
    Bisous à toutes et tous ceux qui galère encore sur ces questions ou qui subissent les mesquineries du corps médical!
    Et un ENORME bisous à toi pour cet article!

  31. Quand on Google ‘pilule du lendemain’, tu es la seule personne qui en parle a la première personne, donc je viens de te découvrir de cette manière.
    Je viens de prendre la pilule du lendemain pour la première fois cette semaine et oh mon dieu comme j’avais besoin de lire et d’entendre ces mots.

    Les substances dans la pilule (Ellaone dans mon cas) m’en ont vraiment fait voir de toutes les couleurs cette semaine, up and down and left and right, j’ai ressenti 100000 émotions différentes à propos mon action, et de te lire dans cette affirmation du fait que c’est une action responsable de prendre la pilule du lendemain pour éviter une action beaucoup plus intrusive (IVG), ça m’a vraiment fait du bien de l’entendre et de le lire. Ca a résonné fort et juste en moi, comme mon sentiment principal. Ça n’est vraiment pas beaucoup dit explicitement dans les médias. Et peu/pas de femmes prennent la parole à la première personne sur ça, comme tu l’as fait. Pourtant, on a vraiment vraiment on a besoin de l’entendre.
    Alors merci beaucoup Anne.
    Car oui, c’est pour éviter des procédures plus lourdes sur notre corps ou la venue au monde d’un être a notre charge et non désiré.
    Oui c’est responsable.

    Comment ces pharmaciens peuvent-ils oser juger? Ce qu’ils pensent, ça n’est vraiment pas le sujet. C’est notre corps, notre choix personnel. Il y a vraiment encore dans la tête de certains une notion de droit de décider ce qui se passe dans le corps d’une femme. Non. Non absolu, clair, net. C’est notre décision.
    Je rêve que les femmes coupent le discours moralisateur de ces pharmaciens par un: ‘ah, alors c’est vous qui allez l’élever, cet enfant?’
    Je ne pense pas qu’ils continuent longtemps à blablater après ça!

    Il y a cette notion qu’on est bébêtes et qu’on ne connaît pas la portée d’un rapport non protégé, d’un préservatif qui craque, d’un oubli de pilule, ou encore de prendre la pilule du lendemain. Oui biensûr qu’on la connaît. Et beaucoup plus qu’aucun homme ne l’a jamais connue. Car c’est dans notre propre chair qu’on en subit les conséquences.
    J’ai vraiment morfle cette semaine de par cette pilule du lendemain. Souffrances physiques, vagues de douleur émotionnelle profondes. Personne ne prend ça à la légère. Ces décisions ne sont pas simples, et il y a eu une grande tristesse à la prendre dans mon cas. Et aussi une certitude: pas maintenant.

    Merci, merci Anne pour ta prise de parole o combien nécessaire. On devrait toutes en parler plus.
    Et oui le cycle menstruel est merveilleux et important et il nous connecte à notre être profond, et nous fait progresser. Ça aussi c’est spirituel. Pas juste le moment de concevoir un enfant.
    Donc pour moi, oui le préservatif et pas la pilule régulière.
    Personnellement je ne peux pas concevoir de ne pas être connectée à mon cycle naturel, c’est comme si je me coupais d’une partie de moi même, comme si on me coupait un bras. Pas question. C’est trop important pour moi, c’est mon baromètre, et mon superpower, de savoir comment je me sens dans chaque phase du cycle et de travailler avec ça . Les 3 dernières années j’ai même commencé à essayer d’être au plus à l’écoute des énergies de mon cycle (par exemple: moments de repos autour de mes règles – et perso dès que j’ai créé de l’espace dans mon agenda pour être dans mon lit le plus possible à ce moment là, toutes mes crampes menstruelles disparaissent d’elles mêmes: magic!- , moments de réouverture douce et d’exploration après la fin les règles, moments super actifs et de création autour de l’ovulation, moment d’évaluation et de tri de ce qui doit changer un peu avant les règles… ). Je précise que je fais ça avec un boulot salarié à plein temps, je trouve des moments. J’essaie d’être en harmonie avec ces énergies au plus que je peux, et ça me fait me sentir bien, en phase avec moi-même, comme une sorte de réconciliation avec moi-même, et au max de mon power dans chaque phase du cycle. C’est ma règle, et la contraception d’urgence sa très très rare exception (une fois en onze ans). Et ça m’a pris toute ma vie à arriver à cette vision des choses, et ça m’est très personnel et je n’essaie de convaincre personne, je partage juste ce que moi je pense et fais.
    On est loin du bonbon. Alors pharmaciens en question, et autres gens qui jugent sans connaître toute l’histoire: arrêtez de supposer des choses sur la manière dont les femmes gèrent leur corps et sachez qu’elles font au mieux, là où elles en sont. Et que ça ne vous regarde pas. C’est un voyage d’une vie, sa relation avec son corps et sa fertilité. Bonne chance à toutes et à bientôt.

  32. Hello,
    Je voulais te remercier car j’ai du la prendre et la pharmacienne m’a fait tout un speech culpabilisant et ne m’a pas donné de vrais info’ ou conseils et vraiment ça rassure de te lire alors merci !

  33. Bonjour,
    J’ai dû prendre la pdl le mois dernier suite à un accident de préservatif, j’ai eu mes règles ensuite avec 3/4jours de retard et j’ai passé des tests de grossesse qui étaient tous négatifs (prise de sang y compris).
    J’ai depuis eu d’autres rapports et pas de soucis de préservatif normalement, cependant mes règles sont en retard de 3jours et je me demandais si cela pouvait être dû à la pdl prise avant mes règles de la dernière fois. Merci d’avance

  34. Bonjour, ma situation est vraiment délicate et honteuse, en effet je ne me rappelle pas s’il y a eu un rapport sexuel ou juste des préliminaires (ce que est sûr), l’homme disait que non mais si ça me rassure que je prenne la pilule du lendemain, mais c’est un menteur et un pervers narcissique, qui m’a bien eu, donc je ne peux pas forcément lui croire ou faire confiance. Je ne voulais pas subir une charge hormonale pour rien, car j’ai pas trouvé de signe de sperme dans mes sous-vêtements ou en moi le lendemain, et j’étais pas très bien non plus pour sortir de chez moi, mais je me stresse profondément car je ne me rappelle pas exactement de ce qui s’est passé, et 3 jours se sont déjà écoulés. En plus j’ai mon jour d’ovulation dans les jours à venir. Que pensez vous de la pilule du surlendemain, est-ce aussi efficace ou c’est peut-être trop tard ? J’ai jamais fait ça avant, et j’ai la honte, mais ça m’a déjà posé assez de problèmes sans qu’une grossesse vraiment non désirée s’y ajoute, merci de votre compréhension et de votre conseil, même si c’est très bête et horrible que j’ai fait.

  35. Merci pour cet article, instructif et qui dédramatise ces situations qui peuvent sembler embarassantes. Personnellement, la première fois j’ai du m’en procurer en France et je n’ai pas eu de soucis avec le pharmacien, qui m’a tout de même prescrit la plus chère non remboursée (chose que m’a prévenu par la suite ma genycologue qui m’a prescrit par avance une ordonnance pour pilule du lendemain au cas où et pour me rassurer car j’etais assez perturbée et gênée en arrivant au cabinet quand mes règles n’en s’étaient pas déclenchées 1semaine et demi après la date prévue. Mais c’etait principalement due au stress et à la perturbation de la prise de pilule).
    Par contre, j’aimerai ajouter ici un point assez important que j’ai vécu, j’ai maintenant déménagé au Japon à Tokyo et ici, ils n’ont pas la même mentalité sur ce sujet. Les pharmaciens en France peuvent parfois avoir un ton moralisateur, mais au final, nous donner cette pilule du lendemain, alors qu’au japon… elle n’est pas en libre service en pharmacie et on doit passer par un rendez vous chez le genyco. Alors imaginez mon stress lorsque je ne savais pas quel cabinet appeler au plus proche, que le premier cabinet que j’appelle me refuse parce que plus de place pour la journée, même s’ils savaient la raison pour laquelle j’avais besoin d’un rendez vous RAPIDE, ils n’etaient même pas près à me donner le numéro d’un autre cabinet. Le stress montant j’arrive à en contacter un autre qui me dit que je peux venir mais que je serais prise en charge lorsque le médecin aura un trou – donc 4h plus tard…), et on me donne la pilule sans trop d’indications. Cette première expérience n’etaient Vraiment pas rassurante.
    Puis arrive la seconde, pas mieux. Car de même après avoir appelé le seul cabinet que je trouvais à moins d’une heure de route et ouvert (cette fois c’etait un oubli de pilule et c’etait donc assez critique) ils me refusent, d’autant plus que la secrétaire évite de rentrer trop dans le sujet disant qu’elle ne peut pas faire grand chose ne connaissant pas ma pilule de base (même si je lui ai indiqué les informations principales – composants et délais max de l’oubli). J’ai dû alors forcer et négocier pour pouvoir avoir un rendez vous qui a finalement été possible.
    Le médecin m’a alors dit qu’apres prise de la pilule du lendemain, mes règles devraient arriver comme prévue sans aucun retard, et que si cela arrive, risque de grossesse il faut revenir.
    Et c’est le drame je pars en vacance et retard de règles, gros stress. C’est là que je consulte le net, et essaye de contacter ma genyco en France, pour me demi-rassurer qu’il faut attendre encore pour faire un test de grossesse et s’assurer du résultat.
    Chose faite, et mes règles sont apparues qq semaines plus tard.
    Donc morale de l’histoire pour celle qui partent au japon, essayez de vous procurer des pilules du lendemain au cas où,

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