Running: 5 Erreurs de Débutant à Ne Pas Commettre

Hi,

Lorsque l’on débute la course à pied, on cherche à progresser rapidement, simplement, à aller vite…très vite. On veut se tester, tout tester avant que… patatra l’erreur ou blessure arrive. Aujourd’hui, je vais vous parler en réalité et surtout, mes 5 erreurs que j’ai pu commettre lorsque j’étais débutante !! Hihi on vient de changer d’heure et avant de tout de suite déprimer par ces journées bien trop raccourcies, j’avais envie de me replonger dans le passé. J’avais envie de vous partager sans honte les erreurs que j’ai pu commettre qui m’ont blessée OU qui ont rendue mon entrainement plus dur.

Attention, ce n’est pas un article culpabilisant, en fait c’est tout l’inverse. C’est même pour vous montrer que l’on peut se tromper, explorer des voies… qui se révèlent sans issue mais toujours prendre beaucoup de plaisir à courir, si ce n’est faire du sport en général.

J’ai commis ces erreurs, j’en commettrai d’autre mais, je ne les regrette pas car elles m’ont permise d’apprendre de mes limites, de moi et de découvrir d’autres aspects de ma pratique. Peut-être que vous en avez commis, peut-être que vous en commettrez, ce n’est pas GRAVE, vous serrez un coureur ou une coureuse bien plus aguerri ainsi 😉

  1. Toujours plus loin, toujours plus haut… toujours pas

Lorsque j’ai débuté, j’étais plutôt raisonnable, j’y suis allée tout doucement à mon rythme, palier par palier (Je vous explique ici comment bien débuter en running >>) puis j’ai commencé à vouloir ne plus m’arrêter. J’adorais accumuler toujours plus de kilomètres, courir quasiment tous les jours, sans arrêt. C’était presque devenu addictif. D’ailleurs, lors de ma première blessure, lorsque je n’ai pu courir pendant 2 mois, j’étais comme un lion en cage.. J’étais hyper déprimée.

Il est important de ne pas reporter vos problèmes sur un sport… car il ne vous donnera pas la solution. Il vous apaisera, il vous permettra de vous recentrer ET de trouver la solution, il n’est qu’un moyen, il ne peut être une fin en soi.

J’ai dû reporter mes angoisses sur ma pratique de la course à pied qui me permettrait de décompresser.. Peut-être un peu trop. Résultat, j’ai eu l’impression d’avoir des ailes car je ne m’arrêtais plus: 10km, semi-marathon, courir…courir plus de kilomètre, plus longtemps. Jusqu’à ce que je me blesse pour la première fois et m’intéresse à l’entrainement, à d’autres sports, à diversifier ma pratique tant sur le running que sur mon activité physique en général.

Il est totalement inutile d’accumuler sans cesse les kilomètres, de ne se focaliser que sur le toujours plus (km, GPS tout). Courir doit être un plaisir. Courir doit aussi respecter votre corps et votre fatigue.

2. Tester un peu tout et surtout pas ce qu’il me fallait 

Lorsque j’ai débuté la course à pied, en terme d’équipement, je vous avouerai que j’ai un peu fait n’importe quoi. Je portais tout ce que je trouvais, surtout en baskets. Si c’était joli, c’était forcément parfait pour ma pratique.  J’ignorais ce qui me convenait et je ne prenais pas le temps de le savoir non plus.

Après, une fois qu’on a investi dans une belle paire de baskets, difficile de se dire après quelques sorties désagréables, qu’on a perdu son argent dedans. En fait, j’ai mis des années à trouver ce qui me convenait, surtout en terme de baskets. Parfois, j’ai envie de changer, de tester d’autres marques ou modèles sur le plus long terme… puis je ne le fais pas. J’ai trouvé ce qu’il me fallait, ça m’a pris du temps et de la patience, mais je ne reviendrai jamais en arrière. Auparavant, c’était vraiment du grand n’importe quoi. Puis, je me suis blessée, j’ai eu quelques débuts de tendinite et j’ai pris le temps d’identifier ce que j’avais besoin (connaître mon type de foulée, ma technique de course…). À présent, je me connais bien mieux et je n’hésite plus trop longtemps sur mon équipement ou même mon alimentation / ravitaillement 😉

3. Ne plus m’écouter et complexer

« Il faut que j’aille m’entrainer » « Il faut que je passe mon 500m en Xmin », « il faut que je m’inscrive à cette course », « je vais pas faire de grasse matinée car je dois courir Xkm avant ma journée »… Dès que j’ai commencé à m’imposer de nombreuses contraintes dans ma pratique, j’ai progressivement perdu de vu le pourquoi je courais, le pourquoi je prenais tant de plaisir, le pourquoi je m’étais passionnée pour la course à pied. Je me focalisais uniquement sur les objectifs en oubliant le chemin que je parcourais VERS eux, qui est bien plus valorisant ET intéressant au final. Je m’oubliais durant des préparation pour des courses, des objectifs dont je rêvais. Je n’écoutais même plus mon corps qui était fatigué lui aussi. Repousser ses limites, c’est bien, mais il y existe aussi des limites… aux limites j’ai envie de vous dire. Rester dans une zone de confort n’a rien de culpabilisant ou dégradant. Sortir de sa zone peut aussi se faire doucement, par étape, sans brusquer ni maltraiter son corps ou son moral.

J’ai appris à lâcher-prise… j’ai aussi appris à arrêter de me comparer et de complexer car… je n’allais pas aussi vite que X ou Y, car je n’étais pas aussi forte que X ou Y, car machin comparait à bidule.  Parfois, quand je reçois certains commentaires sur: ma vitesse, ma fréquence cardiaque (notamment sur mon Strava)… bref que ce soit un compliment ou pas, j’ai appris à prendre du recul car je ne cours pas pour eux, ni pour personne. Je cours pour moi.C’est bien, c’est mal… on s’en fiche, je suis la seule à savoir pourquoi je lasse mes baskets, pourquoi je me motive ET pourquoi… ou qui je cours 😉

Nous sommes tous différents. Bien sûr l’esprit de compétition, c’est « sympa » pour repousser ses limites, battre des records, mais ça doit se faire dans la bonne humeur et le respect de tous. Chose que parfois, sur les réseaux sociaux, est loin d’être le cas… C’est dommage parfois de devoir se « blinder » pour ne pas souffrir de critiques déplacés, mais personnellement, je l’ai appris et lorsque l’on me dit que pour mes H d’entraînement je devrais courir le 10km en X temps… Bah je m’en fiche en fait, je ne cours pas pour ça, je suis la seule à connaître mes objectifs et ce que je veux de ma pratique de la course à pied.

Alors, ne soyez pas complexé et n’oubliez pas pour quoi ET pour qui vous courez 😉

4. Négliger la Récupération 

Puisque je pouvais courir sans me sentir fatiguer, sans avoir de courbatures (après quelques semaines, on n’en a plus lol)…puisque je pouvais continuer à repousser mes limites, pourquoi « récupérer » ? pourquoi s’étirer à chaque fois ? (D’ailleurs, voici mes conseils pour bien vous étirer >>)

J’oubliais les jours de repos, j’oubliais la récupération car… j’allais bien, mon corps ne me disait rien (ou je ne l’entendais pas). Je pouvais toujours repousser mes limites. À présent, même si je peux le faire, même si le cerveau a envie de le faire, j’écoute mon corps, je me raisonne car je sais que la récupération permet de mieux avancer dans son entrainement, de mieux progresser. Sans récupération, on engendre une fatigue qui s’accumule… qui s’accumule. Celle-ci est positive jusqu’à certains points de fatigue générale totalement contre-productive pour votre pratique et vous-même. Il est essentiel de respecter ce rythme d’ajustement entre une séance « intense » et une de récupération pour permettre au corps de s’ajuster et progresser.

La blessure apparait lorsqu’il est trop tard et que notre corps ne sait plus comment vous montrez que vous êtes allés trop loin, vous l’avez épuisé ! J’ai toujours essayé de m’écouter mais parfois, on fait la sourde-oreille face aux signaux, jusqu’à la casse. La fameuse.

> Mes conseils pour bien récupérer après une course

>Mes conseils pour prévenir, gérer et récupérer d’une blessure

5. Toutes les courses tout de suite

Et pour finir, j’avais une soif sans fin de course officielle. Une année j’ai enchainé sans arrêt de fin août à début novembre, chaque weekend je participais à une course. Forcément, je ne pouvais pas courir chacune d’entre elle avec un objectif, alors même que j’y allais quand même à fond, ce qui m’épuisait, ce qui me frustrait. Je ne battais aucun record à aucune d’entre elle car de toute manière je ne pouvais pas suivre de réel plan d’entrainement. Je me fatiguais. Toujours plus de médaille, de dossard… sans sens en fait. Je courais ces courses sans leur donner de signification, juste pour dire « je l’ai fait ». Se préparer ? Bah pourquoi en fait. Même si je le voulais, avec ce rythme là, je ne pouvais pas :/

À présent, je me limite à une course par mois, je travaille mes plans d’entrainement et me fixe des objectifs raisonnables mais faisables. Je n’ai plus honte « d’abandonner » et de ne pas prendre le départ d’une course car « je ne le sens pas ». Des courses il y en a, il y en aura et j’ai encore beaucoup d’année devant moi pour en profiter. Un corps, je n’en ai qu’un et je n’ai pas envie de l’abimer par une soif que je ne savais  pas trop comment assouvir grâce à des médailles hyper bling bling. Je participerai doucement mais sûrement à toutes les courses dont je rêve MAIS en les ayant bien préparer pour en profiter un max 😉

Voilà pour cet article confession hihihih… Et vous, quelles erreurs avez-vous commis lorsque vous débutiez ? Pas de regret, c’est comme ça que l’on apprend et que l’on progresse 😉

@ très vite et bon dimanche

PS: Il y a un beau concours beauté sur mon instagram >>

Ne vous arrêtez pas là !

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12 réflexions sur “Running: 5 Erreurs de Débutant à Ne Pas Commettre”

  1. Ma plus grosse erreur, que j’ai faite plusieurs fois en plus, ça a vraiment été d’en faire trop. J’allais courir à la salle tous les jours alors que j’etais encore débutante mais ça allait bien. Sauf qu’au bout d’un mois paf la grosse douleur qui part pas et pas de running pendant 5 mois On devient vite accro à ce sport et c’est pas facile de s’ecouter au début tellement on veut progresser vite ! Sauf qu’a cause de cette précipitation fallait tout le temps que je reprenne à zéro ce qui fait qu’en je progressais pas. Maintenant je pense que j’ai enfin appris de mes erreurs et je commence vraiment a m’ameliorer

  2. Les 3. Et 4. ne sont pas nécessairement des erreurs de débutant : D! Pour commencer, nous sommes dans une phase où notre société valorise le « toujours plus », les réseaux sociaux allant dans ce sens là. J’ai regardé les posts des 20km de Paris…sur instagram, principalement les bons coureurs ont mis leur temps (1h30, 1h20), les plus de 2h…j’en ai trouvé très peu (et pourtant plus d’1/3 des coureurs ont mis plus de 2h). On like ceux qui enchaînent les courses, les prenant parfois pour modele…c’est difficile mais c’est normal qu’il faille un peu de temps pour se connaître, et connaître la pratique qui nous correspond. Bel article en tout cas.

  3. Super article !
    Ma plus grosse erreur de débutante ( que je suis toujours) s’est produite en début d’année suite à une petite intervention j’ai fait une coupure puis je me suis lancée dans la préparation du semi de Paris au bout d’un mois de reprise un peu pour me rassurer mais surtout par ce que je me sentais super bien j’ai fait une SL 20 kms et là le drame j’ai déclaré une tendinite du genou… c’était il y a 8 mois j’en sors tout juste (j’ai 43 ans je récupère moins vite !) aujourd’hui j’y vais progressivement je me masse et m’étire mieux il faudrait aussi que je fasse du renforcement musculaire pour éviter une nouvelle blessure mais j’ai pas encore trouvé la motivation …
    pour ce qui est du point sur le complexe vis à vis des autres je crois que c’est beaucoup aussi une question d’âge. Pour ma part j’ai commencé à courir à 40 ans autant te dire que j’ai très vite compris oú étaient mes limites ce qui me motive c’est de me dépasser moi, j’aime suivre des comptes de runneuse mais je ne me compare jamais ,j’ai 43 ans je bosse j’ai 3 enfants , on a pas toutes le même profil et j’assume de courir le semi en 2h30 je l’ai fait elle est là ma victoire peut importe ce qu’en pensent les autres ( et dans mon entourage privé et professionnel aucune femme ne court le semi donc on peut me dire tout ce qu’on veut sur mon temps !!! )

  4. Je pense les avoirs toutes commises ! Niveau chaussure, je crois que c’est ce qui m’a tuée d!s le départ. Aujourd’hui je ne cours qu’avec 2 paires (un pour les distances courtes et une pour les longues).
    Idem pour les courses. A un moment j’en avais tous les mois !!!! Un sacré budget et surtout c’était trop. Trop trop trop !!!!
    Après avoir du me mettre en pause pendant près d’1 an a cause de blessures, j’ai pris de la distance et désormais je m’écoute vraiment. J’ai envie de m’inscrire à plein de courses. Au final je ne m’inscris à rien. Je cours pour le plaisir et tant mis si le chrono fais la gueule, moi je souris !

  5. Superbe article!
    Ma grosse erreur a été de ne pas m’écouter et hop l’entorse… trop en faire tout de suite voilà ce que ça engendre!
    donc depuis maintenant 2 ans j’écoute mon corps, et je ne me force jamais pour garder le plaisir !
    en tout cas merci pour tes conseils! tu es ma référence en course à pieds !

  6. Très beau recul sur toi-même. En effet, il faut savoir s’écouter, et ne pas culpabiliser, si on n’a pas pu faire telle course ou tel entraînement. Le sport c’est bien, l’excès de sport cela devient une drogue et donc nuisible. Quelques fois, il faut un déclic pour s’en rendre compte. Et tu l’as eu. Tu as subi, et tu as appris. Tu es très courageuse et une source d’inspiration. Merci de nous faire partager tes confessions, qui sont, en faite nos pensées à toutes. 🙂

  7. Tu me donnes envie de m’y remettre progressivement..
    Et oui, c’est le danger, lorsqu’on prend plaisir à quelque chose, on en veut toujours plus, sans se laisser la patience nécessaire, le repos nécessaire, à notre corps.
    Merci pour ce joli article plein de sincérité Anne 😉

  8. Très bon article Anne 🙂
    Pour ma part la grosse erreur a été de vouloir faire comme certains sur IG, aller courir 3-4 fois par semaine. J’ai mis longtemps à comprendre que ça n’était pas pour moi, que mon corps ne le supportait pas. Je peux courir 2 fois sans problème, mais dès que je cours plus j’ai mal aux articulations et ma périostite s’enflamme. Parfois ça m’énerve car j’aimerais en faire plus, mais mon corps n’arrive pas à suivre alors je l’écoute. Pour compléter le running je fais du renfo et de la natation, et je me rends compte que varier les activités me permet d’être plus performante en running !!

  9. Bonjour, Moi je débute aussi la course à pied et ton article est super. J’y vais doucement, à mon rythme. Mon seul objectif est de sortir 3 fois la semaine, du coup je m’organise (je cours sur ma pause du midi) pour ne pas désorganiser ma vie de famille. Je cours lentement mais sûrement!

  10. Coucou, ton article est très intéressant. Ma plus grosse erreur : avoir négligé les étirements après la course, résultat je suis blessée depuis plus d’un mois.
    C’est très difficile car j’etais sur une bonne lancée et j’avais progressé.

    1. Coucou! J’espère que ça ira bien! N’hésite pas à lire mes articles sur ce sujet. Je suis sûre que tu pourras bientôt te lancer à nouveau dans le sport comme avant, tu rattraperas bientôt tout ce que tu as manqué! 😉

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