Hello,
J’espère que vous allez bien ? Je vous retrouve pour une édition un peu spéciale de “Mes Lectures”. Lors de mes courses cadeaux de Noël à Cultura, je suis tombée sur une sélection festive préparée par leur équipe: des livres de cuisine mais aussi plein de romans, de contes de Noël. Je suis plutôt team GRINCH, je n’aime pas trop cette période de l’année mais je dois avouer adorer les films de Noël. Résultat, pour me mettre dans l’ambiance, je me suis offerte 3 ouvrages festifs mais au format et au genre variés. Je les ai lus en priorité et j’ai mis de côté mes lectures habituelles exceptionnellement. Promis,
D’ailleurs, je prépare également un article/une video avec mon bilan lecture de l’année 😉 ! En attendant, n’hésitez pas à lire ou relire mon article spécial sur la Saga Blackwater par-ici >>
Comme toujours, je vous propose une version video … puis l’article:
1.Passer Noël en Alaska: mode d’emploi – Debbie Macomber Dispo ici: https://tidd.ly/3HJx6Ri
Résumé:
Coincée au fin fond de l’Alaska pour tout l’hiver, Josie Avery a l’impression de vivre son pire cauchemar… À l’heure qu’il est, elle devrait être en route pour le job de ses rêves à Seattle, mais il faut se rendre à l’évidence : le dernier ferry reliant la petite île au continent est parti sans elle. La voilà bloquée sur ce petit bout de terre aux confins du monde jusqu’à la prochaine belle saison.
Bien qu’elle soit complètement tombée sous le charme de l’exubérante nature qui l’entoure – les cris des élans, la lumière irréelle des aurores boréales et la neige qui tombe à gros flocons –, sa vie n’est pas ici. Et ce ne sont pas les habitants hauts en couleur de la ville, ni même le séduisant Palmer Saxon, qui la feront changer d’avis…
Mon avis: Ce n’était pas aussi niais que je l’imaginais. Oui il y a une histoire d’amour, oui le résumé semble tout jouer d’avance mais l’autrice transmet une belle leçon de vie. Doit-on vraiment chercher à avoir un super job, plein d’ambitions… peut-on renoncer pour l’amour… peut-on se tromper sur ce qui fera réellement notre bonheur ? Oui oui je vous assure que ce twist est surprenant.
Au-delà de ça, j’ai vraiment apprécié l’ambiance recréé d’un petit village d’Alaska avec ces figures fortes en caractère. Noël n’est pas très marqué ni présent. On est plutôt sur une atmosphère hivernale qu’à proprement parler festive. C’est peut-être pour ça que j’ai finalement apprécié ma lecture… et même ris. Ok les personnalités ne sont pas trop creusées, ok certains traits sont grossiers mais, je savais dans quoi je m’embarquais, comme pour un film de Noël.
Note: 3/5 ça se lit comme un petit bonbon qui fait du bien, mais sans plus.
2.Qui meurt à Noël? Angélina Delcroix / Dispo ici >>
Résumé: CUPCAKE FATAL POUR LE NOËL DE LA LIBRAIRE
Alice, 30 ans, n’a jamais passé Noël en dehors du cocon familial. Sans elle à ses côtés, sa sœur aînée Romy, qui souffre d’un trouble de la personnalité, serait malheureuse et risquerait de se faire du mal.
Pourtant, cette année, Alice ne peut pas fermer la librairie-salon de thé qu’elle tient depuis quelques mois. Alors elle embauche Romy pour l’aider à préparer les pâtisseries de Noël, à servir les clients et à organiser les nombreux événements qui animent cette période magique de Noël. Des ateliers d’écriture, des rencontres avec des auteurs… L’un d’eux, d’ailleurs, ne laisse pas Alice indifférente. Mais, comment imaginer une relation avec un homme quand il est impossible de se séparer de sa sœur ?
Un matin, Alice retrouve un livre sur le comptoir: Qui doit mourir ? Lorsqu’elle le remet en place, elle trouve un post-it collé sur l’étagère : ” Qui ? ” Commence alors un enchaînement de phénomènes étranges au sein de la librairie. La tension de plus en plus palpable amplifie les symptômes de l’état limite de Romy et la relation entre les deux sœurs devient électrique. Alice ne se sent plus en sécurité. Alors qu’elle tente de se raisonner, un client succombe après l’ingestion d’un cupcake…
Avis: Bon ce fût une lecture difficile car je n’ai pas du tout accroché avec le livre. Je m’attendais, à cause du livre, de l’histoire de cupcake, à un ton plus sarcastique, satirique sur les enquêtes à Noël (un peu comme le film du moment sur Netflix: à couteaux tirés)
J’ai trouvé le livre mal construit. On sent que l’autrice s’y connait en maladies mentales, elle utilise des termes du milieu médical sauf… sans faire aucun effort pour nous l’expliquer (une petite note de bas de page ne tue personne). Certains drames ont zéro impact sur l’intrigue dans laquelle je n’ai pas mordu. Le suspens euuuu Pas de suspens car les indices sont à peine exploiter. La cerise sur le cupcake: une scène de fin/réunion où TOUT est dévoilée qui sonne tellement faux. Vous savez les scènes en fin de roman à la Agatha Christie où l’enquêteur dévoile les faits et le criminelle. Ouais bah c’était le même principe, mais pas le même niveau. On s’attend tout sauf à ça. Le livre ne termine même pas là car en fait cette scène n’explique qu’une partie des incidents et des traumatismes mentaux de Romy. Enfin bref, c’était difficile de vraiment y croire, aucun personne n’a vraiment su trouver grâce: Romy, Alice, Jonas… insupportables. La famille, l’assistante, le pseudo journaliste, le psy… bref je n’ai pas aimé. Pire, il y avait clairement des erreurs de relecture (mots manquants, inversion le/la etc.)
Note: 1/5 franchement passez votre chemin, c’était compliqué à finir
3. Un chant de Noël: une histoire de fantômes – José Luis-Munuera / Dispo ici >>
Résumé:
Londres, 1843. Tous les habitants, les mieux lotis comme les plus démunis, s’apprêtent à fêter Noël. Tous, à l’exception de Scrooge. Aux yeux de cette riche commerçante, insensible au malheur des autres comme à l’atmosphère de liesse qui baigne la cité, seuls le travail et l’argent ont de l’importance. On la dit radine, égoïste et mesquine. Elle préfère considérer qu’elle a l’esprit pratique. Et tandis que les festivités illuminent la ville et le coeur de ses habitants, Scrooge rumine sa misanthropie… Une nuit, des esprits viennent lui rendre visite. Ils l’emmènent avec eux, à la rencontre de la jeune fille qu’elle était, quelques années plus tôt, lorsque la cupidité n’avait pas encore rongé son coeur. Mais aussi à la découverte de celle qu’elle aurait pu devenir si elle avait choisi la voie de la bonté… Après le Bartleby d’Herman Melville, José Luis Munuera adapte librement un autre classique de la littérature anglo-saxonne : Un chant de Noël, de Charles Dickens. Munuera s’empare ainsi d’un des chefs-d’oeuvre de l’écrivain anglais, paru en 1843, et féminise le personnage de Scrooge. Une relecture délicieuse, à savourer pour les fêtes !
Avis: C’est mon petit coup de coeur. J’avais adoré l’adaptation par Disney du conte de Charles Dickens, il y a quelques années… j’ai d’autant plus apprécié cette version féminisée avec Adèle Blanc-Sec. Les esprits qui la visitent sont toujours aussi effrayants selon moi eheh. On est plongés dans cette atmosphère de misère du milieu et de la fin du XIXe à Londres grâce aux couleurs choisi José Luis. Quel talent. C’est une belle lecture d’après-midi en attendant que les gâteaux de Noël cuisent ou que votre grand-mère finisse sa sieste avant l’apéro 😛
Note: 4.5/5 Hormis la palette de couleurs (même si j’ai compris que l’auteur l’a volontairement choisi ainsi) des illustrations, c’est mon coup de coeur de la sélection
Vous l’avez compris, ce n’était pas OUF du tout. Mais c’était sympa d’essayer. Je suis sûre que vous avez des recommandations de lecture de Noël. N’hésitez pas à commenter et à me les partager !
@ très vite
