Comment Conjuguer Sport et Respect de l’Environnement ?

Hi,

J’espère que vous allez bien ? Comme vous le savez, j’essaie de m’engager davantage pour la préservation de la planète et cela passe par ma pratique sportive. Or, il est parfois difficile d’évaluer l’impact du sport sur l’environnement et de fait, comment je… ou nous pourrions réduire notre empreinte carbone afin que nos activités soient en accord avec nos valeurs.

C’est le sujet de notre dernier épisode de podcast que je vous glisse ci-dessous. Et comme d’habitude, je vous propose une version article de ce que j’avais préparé pour l’enregistrement 🙂

Tous les sports que je pratique (quasiment hin, sans trop chipoter) sont liés à la nature. Je suis perpétuellement en contact avec elle. C’est mon terrain de jeu, c’est presque évident de la respecter, peut-être un peu moins de militer pour elle. Or, avec l’urgence climatique, chaque sortie est une claque : moins de faunes, moins d’insectes, de plus en plus de déchets, de pollution, d’urbanisation.  Pire, mes sports que j’imaginais « proche » de la nature et respectueux, s’en sont parfois bien éloignés.

L’objectif n’est pas de vous culpabiliser mais plutôt de vous partager un max d’information et vous faire prendre conscience de l’impact que, même l’activité physique, la plus « proche » de la planète, peut avoir. J’ai essayé de m’intéresser à tous les aspects liés à notre pratique.

  1. L’industrie textile/chaussures du Sport 

En France, le marché du sport représente 40% du marché textile. C’est le marché du sportswear qui est la catégorie la plus dynamique de ces dernières. Or, dans le secteur du sport, le sportswear représente à présent 60% de marché. Dans le sportswear, on inclut tout ce que vous portez pour…. ne pas vraiment faire du sport: les joggings en coton, les baskets « de ville » (le paradoxe). Avec la pandémie et le télétravail, c’est certainement une tendance qui va durer.  Sport ou sportswear, ce marché est dominé à 80% par des grands détaillants multisport tels que Décathlon ou Intersport…ou d’autres grosses boutiques en ligne. C’est important ces nombres car nous avons tendance à taper sur les grosses enseignes de mode ou de fast-fashion alors que le sport a lui aussi une grosse responsabilité.

De même, si nous souhaitons profondément changer le marché du sport, il nous faut interpeler les vrais coupables, ceux de 80%: les détaillants … et les grosses marques qu’ils vendent… car les 20% sont restants sont des petites marques innovantes qui s’engagent déjà mais qui n’ont pas « le poids » pour faire changer en profondeur cette industrie. Par contre, vous pouvez leur donner de la force et refuser votre soutien à ces grosses marques qui ne s’engagent pas. Franchement, si on compare avec ce qui se passe actuellement du côté de la mode, où des marques énormes telles que H&M et Mango repensent toutes leurs gammes, proposent des vêtements plus respectueux de l’environnement (attention, je ne dis pas que c’est parfait, mais ça bouge!) il est plus que temps que l’exception devienne la règle dans le sport aussi. Malheureusement, les initiatives sont encore trop rares. Une basket éco-conçue par-là, une collection édition limitée en plastique recyclée par-là. Cette exception devient assourdissante alors même que notre pratique est issue de la nature.

Ce « retard » est encore d’autant plus frustrant quand on jette un coup d’oeil à l’histoire du textile sportif. Ce secteur a été LA source d’innovation textile majeure pour répondre à un double objectif de la pratique sportive: confort ET performance. On lui doit notamment le 1er textile intelligent, la première fibre synthétique… Certaines innovations sont même tombées dans le langage commun: le Lycra, la Polaire 😉 Certaines fibres restent encore très innovantes et moins connues comme Gore-Tex (j’en parle ici).

Comment une industrie innovante avant-gardiste a pu rater ce virage écologique ? Pourquoi des grosses marques s’évertuent encore à créer des innovations…parfois lourdement polluantes… (coucou les baskets avec plaque carbone)? Pourquoi encore trop peu de grosses marques innovent pour changer en profondeur l’industrie ? Ce sont mes réflexions, bien sûr que nous devons encore innover dans l’industrie du sport, mais devons-nous le faire au dépens de la planète ? Le marché s’engouffre actuellement sur ces modèles de haute performance pour le grand public, mais rien, quasiment rien n’est proposé pour la préservation de la planète. Comment est-ce possible alors que la mode innove et propose de nouvelles matières respectueuses de l’environnement (faune et flore).

Les baskets de running performante ET respectueuses de l’environnement n’existent presque pas (car oui, en sport nous avons ce double standard plus difficile à atteindre certes…) Le grand combat, c’est bien de changer en profondeur le sens de cette industrie.  Or nous le pouvons. La France est encore le 2eme pays d’Europe en terme de fabrication textile. Nous avons la capacité de fabriquer et transformer, des « petites » marques le font. Ce savoir-faire existe encore. Même s’il n’existe pas en France, nos voisins (Italie, Espagne, Portugal…) peuvent l’avoir. Bien sûr, ce n’est plus le cas pour tout, notamment du côté d’équipement plus complexe comme les composants d’un velo, mais nous pouvons 🙂

En attendant, les matières premières utilisées pour nos équipements (chaussures, vêtements, accessoires) ont un impact:

Chaque année, 100 milliards de vêtement sont produits. C’est 60% de plus qu’il y a 15 ans. Cette augmentation est effectivement en partie lié à la transformation de l’industrie de la mode et le renouvellement quasi hebdomadaire des collections (Fameuse fast-fashion), mais pas que, le sportswear y prend part aussi. Seulement 20% des vêtements sont recyclés alors que chaque année, un français donne jusqu’à 3kg de vêtements.

Cette production intensive de vêtement a un impact sur la planète. Prenons l’exemple de 2 fibres les plus utilisées:

  • Le coton: pour 1kg produit, il faut entre 5000 et 10000T d’eau, 75g de pesticides et 2kg d’engrais
  • Le polyester est un dérivé du pétrole, il représente 70% des fibres textiles synthétiques utilisées dans la création de nos vêtements. Et si vous jetez un petit coup d’oeil aux étiquettes de vos vêtements de sport, le polyester est LA matière number one de quasi toutes les compositions.  70% des fibres synthétiques produites dans le monde proviennent du pétrole. C’est près de 70 millions de barils utilisées chaque année pour la production de 40 millions de tonnes de polyester chaque année. Vous retrouverez un article plus complet sur wedressfair >>> au sujet des fibres synthétiques. Or, cette production est responsable de 31% de la pollution plastique des océans…

Il existe encore trop peu d’alternative en sport au polyester ou même à l’elasthane. De plus, est-ce que ça vous convient vraiment de transpirer….dans du pétrole même transformer ? Moi non plus, mais le choix est très limité du côté des matières végétales. Sachant que j’ai un avis plus mitigé sur le polyester recyclé, oui c’est bien mais est-ce un choix durable ?

Nous sommes un peu dans une impasse côté composition. De nombreuses « petites » (je mets des guillemets) marques proposent pourtant de plus en plus d’équipement engagé. Pourquoi de grandes marques, alors que d’ici 50ans il n’y aura plus de pétrole, continuent d’innover sur la performance…. en oubliant le confort des pratiquants… qui passe par le respect de la planète.

Bien sûr, je ne rentre même pas dans le débat de l’impact social de certains lieux de productions…générant de véritables désastres sociaux entre esclavagisme, surexploitations des femmes, exploitations d’enfants. Quasiment aucune marque (un bémol du côté d’Adidas qui est certainement la « grande » marque qui se mobilise le plus) n’est transparente du côté des lieux de production et des usines… N’hésitez pas à relire mon article sur Nike à ce sujet >>

Or, nous pouvons exiger cette transparence qui est tout à fait réalisable: demander, demander, demander et encore demander: QUI A FAIT MON VÊTEMENT ? Peut-être est-il fabriqué au Sri Lanka, certes c’est loin, mais peut-être que la marque soutient des initiatives locales de travail équitable. Une marque ne peut être parfaite sur toute la ligne mais elle se doit de nous informer. Tout comme vous achetez un produit alimentaire vous avez la composition, normalement la provenance, le lieu de transformation, nous devons pouvoir avoir accès à un maximum d’information. En tant que féministe, je ne VEUX pas que ma passion pour un sport, l’achat d’une paire de baskets se fasse sur le dos d’une autre femme exploitée à l’autre bout du monde.

Maintenant que nous sommes équipés, quid des infrastructures ?

J’ai cru presque sauter cette section car en running, en trail, en cyclisme, nous n’avons pas vraiment besoin d’infrastructure, n’est-ce pas ? On profite des routes existantes, des chemins existants… parfois on va au stade… parfois on va à la montagne aussi, on prend une remontée mécanique pour une randonnée.

Personnellement, j’ai mis du temps avant de vraiment comprendre que certains sports « proches » de la nature étaient en fait hyper polluant. Je m’explique dans le cas du ski car au delà de l’équipement, le ski exige de la neige (et vous l’avez remarqué il y en a de moins en moins …), exige des pistes de ski, exige des logements, des remontées mécaniques. Des pans entiers de montagnes sont même dynamités pour aménager des domaines skiables. Et j’effleure à peine le sujet, je pourrais rentrer dans l’impact sonore des remontées mécaniques sur la flore, du passage des skis, de la dameuse sur la montagne… C’est sans fin et on pourrait vite me traiter de rabat-joie, mais à force de m’éduquer sur le sujet et d’échanger avec Matthieu, nous avons décidé de ne plus faire de ski alpin. Si nous devons pratiquer du sport d’hiver, ce sera de manière plus douce et respectueuse.

Je prends en exemple le ski mais on pourrait voir plus largement l’impact, tous les 4 ans, des JO ! Entre infrastructures inutilisées, infrastructures uniquement créés pour 2-3 semaines de Jeux… J’ai mené ma petite enquête et ce sont les JO de Sotchi (hiver) qui ont eu le coût environnemental le plus élevé de toute l’histoire des Jeux.

Ne me lancer pas non plus sur les sports mécaniques qui sont pour moi une aberration alors qu’on exige des gens lambda comme vous et moi d’arrêter de prendre l’avion, de polluer avec notre voiture, d’utiliser des pailles quand des poignées de privilégier continuer les rallies (je pense au Dakar) aux 4 coins du monde, en défonçant la nature au passage… Sans parler des compétitions sur circuit qui entrainent des pics de pollutions atmosphériques (sans parler de la pollution sonore). Quand des marques investissent des millions pour des voitures ou des motos de plus en plus rapides pour gagner des championnats (très occidentaux au passage) alors que je me répète dans 50 ans plus de pétrole.

Je ne rentre même pas dans le détail de chaque sport: Golf, tennis…

Je vous partage cela un peu en vrac mais c’est pour vous dire que non la pratique sportive peut même être très polluante. Mon avis peut être extrême voire même rabat-joie, mais le sport est du loisir, on peut s’amuser autrement et promouvoir l’innovation mécanique autrement.

Vous allez me dire que je me focalise que sur les sports mécaniques…. pas du tout, le Tour de France a clairement une empreinte carbone HONTEUSE alors que le vélo est le SYMBOLE du transport doux et écologique. De plus en plus de villes choisissent d’ailleurs ne plus accueillir le Tour à cause de la pollution et des déchets générés. Heureusement que la pandémie est passée par-là car auparavant, la caravane du tour c’était 160 véhicules (pour environ 176 coureurs +/-) En 2020, c’était plus que 110 véhicules… mais sans compter les hélicoptères qui suivent les cyclistes.

Si seulement ce n’était que la caravane le problème, c’est aussi les déchets des compétiteurs ET de l’organisation.

Côté compétition, au cours d’une étape, il n’y avait que 2 zones de collectes des déchets des cyclistes par étape, soit pas grand chose… donc forcément ça finissait par-terre ! (oui oui) Depuis 2019, ouf les zones ont augmenté. D’après les sources officielles (donc à prendre avec des pincettes), 1 étape du Tour de France générerait 3 tonnes de déchets collectés. Ce qui est clairement en deçà de la vérité car en 2009, la communauté de communes de Ventoux, après l’étape du Tour qui avait eu lieu sur son territoire, a elle déclaré avoir collecté 20 tonnes de déchets. 20tonnes sur 1 étape.

Au-delà des déchets générés par chaque étape, c’est aussi la production de nombreux goodies pas vraiment utiles et clairement pas en ligne avec l’image du cyclisme. Dernièrement l’UCI a interdit le jet de bidon n’importe où et a mis en place des sanctions dissuasives à l’encontre des cyclistes: amende, pertes de points au classement UCI, exclusion de la course du jour, sanctions sur le chrono. En bref, tu balances ton bidon dans la nature, tu es sanctionnée. Moi c’est ce que j’ai compris. Sauf qu’une grande partie du monde du cyclisme s’est insurgé: le don de bidon aux spectateurs crée du lien social, implique les supporters…bablablabla. Franchement, oui quelques enfants auront des étoiles dans les yeux puis le bidon finira sur une étage à prendre la poussière alors que pour moi, ce bidon n’aurait pas du exister… vous allez comprendre après.

Bien sûr que c’est un beau geste un joueur qui donne son maillot à un fan… après le match, bien sûr que c’est un beau geste un cycliste qui en fait de même avec son bidon en fin de course. Mais sinon, ça reste des jets de bidon au petit bonheur la chance de celui ou celle qui se trouve sur le bas côté de la route dans une nature préservée et va OU PAS récupérer le bidon.

Nous sommes en 2021, ça fait des dizaines d’année que de nombreux sports ont de réglementation très précises sur les déchets. En Triathlon, en course à pied, il y a des zones, tu jettes-là sinon tu gardes OU tu te prends une sanction POINT BARRE. A quel moment des cyclistes en 2021 ne peuvent pas prendre leurs responsabilités et comprendre que ce geste n’est plus possible ? En faisant mes recherches sur le sujet, je n’ai lu que très peu de cyclistes « pour » cette règle. Certains qualifient cet acte comme « un pas beau geste ».

En trail, on nous apprend à garder nos déchets, on nous rappelle très clairement les sanctions et combien de fois je l’a fait. ou j’ai vu le participant devant moi, en pleine course, s’arrêter et ramasser un emballage perdu (ou jeté) par un autre? C’est normal.

Au-delà de ce « pas beau geste », c’est la question aussi de cette production de bidons puisqu’ils sont tous jetés durant les étapes (on parle de gourde en plastique dur faite pour durer des années hin)! Et je dois dire merci à ClementeElSavio sur Twitter avec qui j’ai échangé à ce sujet qui m’a donné quelques chiffres :

Le tour de France, c’est officiellement 35000 bidons, sachant qu’en 2020 il était 176 cyclistes parcourant 3479km. Chaque cycliste sur 1 tour de France utilise 199 bidons… ce qui fait une moyenne de 1 bidon pour 17,5km.

C’est aussi ça la honte du cyclisme: à quel moment on se dit que c’est normal d’utiliser des gourdes comme de vulgaire bouteille jetable dans la nature ? à quel moment c’est normal de produire et de consommer AUTANT de bidons ? Personnellement j’ai 3-4 bidons et que j’utilise depuis 3-5 ans sur mes velos, ils sont encore très biens et remplissent leur rôle (aka m’hydrater) sans problème.

Pardon mais au-delà du jet de bidon, c’est aussi toute cette production inutile car imaginez sur toute une année de compétition combien CHAQUE équipe et CHAQUE cycliste a besoin de bidons. C’est limite ridicule !!

Donc clairement TOUS les sports devraient balayer devant leur porte et rapidement 😉

Et si on se tournait maintenant vers le côté évènementiel du sport ?

Qui dit sport dit aussi évènement alors j’en ai un peu parlé là avec les compétitions pro mais forcément en tant qu’amateur nous y participons aussi 🙂 ! Hors pandémie, en France, 2,5 millions de manifestations sportives sont organisées chaque année. Qui dit compétition dit aussi: publicité pour la compétition, organisation, petits cadeaux, dossards, ravito… accueil de la compétition (oui car même si le trail c’est ecolo, 1000 personnes qui empruntent le même jour 1 chemin de rando, ça l’abime…) sans parler du transport, du logement de chaque participant.

Bref, participer à une compétition a aussi son impact, on peut le calculer en fonction de chaque compétition. L’idée n’est pas de ne pas participer mais d’encourager la prise de conscience des organisateurs : ne pas systématiquement offrir plein de goodies, laisser le choix, proposer des transports collectifs, interdire les gobelets plastiques etc

Il y a une réelle prise de conscience de certains organisateurs. Je prends souvent l’exemple du trail où il faut venir avec son gobelet pour profiter des ravitaillements par exemple. C’est difficile aussi de faire un choix quand on a envie (d’autant plus maintenant) de participer à plein de courses mais les dossards avec leur puce jetable sont polluants (alors qu’il existe des systèmes de puces réutilisables comme en triathlon). Sans parler du transport, je l’écris tout en sachant que Matthieu et moi prenions l’avion et adorions partir 3-4 jours découvrir une capitale et participer à une course :/ !!

Nous nous orientons vers « moins » mais mieux, tout en pensant de manière durable le transport que l’on prendra, le lieu où l’on logera et la manière dont on consommera sur place.

Quelles sont les solutions ?

  • Promouvoir l’achat de 2nd main: Oui je sais qu’en sport nous avons beaucoup de préjugés, dans certains cas oui, il vaut mieux éviter d’acheter des baskets de running trop usagées. Mais si elles ont à peine 20-30km (problème de taille, de foulée), pourquoi pas ? surtout à mini prix. C’est à vous de choisir et de poser vos conditions à vos achats. Mais ce n’est pas sale. De nombreuses fédérations revendent aussi leur équipement lors de changement de sponsor ou d’année. De nombreux équipements dorment dans nos placards alors que la pratique d’un sport peut représenter jusqu’à 27% du budget rentrée pour une famille ! Davantage de recyclerie du sport devrait exister et les clubs devraient organiser ces petits évènements ou créer des liens entre les pratiquants pour ces reventes de 2nd main.
  • Acheter auprès de marques qui s’engagent vraiment. Promis mon petit guide (enfin GROS) arrive bientôt mais n’hésitez pas à relire ces articles en attendant >> 
  • Donner ou recycler vos vêtements, vos équipements que vous ne pouvez plus utiliser. Trier régulièrement pour éviter ces fantômes du placard 😉
  • Conscientiser ses achats: en ai-je vraiment besoin ? bon c’est plus facile à dire qu’à faire. Il est vrai qu’en sport, nous usant plus facilement et rapidement nos affaires mais questionnez-vous (moi la première hin!) Mais au-delà de ça, pensez aussi à vos ravitaillements en achetant des marques qui utilisent des emballages recyclables (vraiment) ou sans aucun emballage par exemple.
  • Privilégier des installations, des régions, qui respectent l’environnement et s’engagent pour sa préservation
  • Participer à des évènements de nettoyage comme le plogging… ou juste nettoyer une zone où vous pratiquez souvent votre activité favorite (je vous donne quelques conseils à ce sujet par-ici >>)
  • Réduire son impact global lorsque l’on participe à une course… et choisir des courses qui s’engagent. Refuser les goodies qui ne vous seront pas utiles et faites vos retours à l’organisation.

Nous sommes 40millions de sportifs apparemment en France, nous avons tous notre part à faire. Nous devons surtout prendre conscience de l’impact que nous avons…avant même de sortir transpirer.

Il y a plein de pistes et de sujets à explorer mais ce que je retiens, c’est qu’en sport nous avons déjà de très belles valeurs qu’il faut étendre à l’environnement. Jouons collectifs car l’impact de l’un… aura un impact sur vous aussi 🙂 N’hésitez pas à partager vos avis sur tous les thèmes abordés (je ne peux pas approfondir vu la longueur de l’article lol) et vous, que faites-vous pour l’environnement dans le cadre de votre pratique sportive ?

@ très vite

Ne vous arrêtez pas là !

2 réflexions sur “Comment Conjuguer Sport et Respect de l’Environnement ?”

  1. Merci pour cet article, avec lequel je suis 100% d’accord. J’ai d’ailleurs décidé de ne plus participer à des courses pour cette raison (trop de monde, trop de déchets) et de courir de mon côté.
    Pour le guide, une jeune marque respectueuse que je viens de découvrir (plutôt crossfit) : coqorx

  2. J’achète mes maillots de bain pour la natation d’occasion depuis un bon moment maintenant, on en trouve facilement dans les magasins de seconde main type Emmaüs et ressourceries, où on peut également se fournir en shorts et t-shirts de sport. Pour moi les chaussures de running c’était vraiment le challenge, j’étais assez réticente d’en acheter d’occasion (rien que pour pouvoir suivre combien de km elles ont au compteur), mais j’ai sauté le pas pour ma dernière paire et je ne regrette pas (j’en suis même fière héhé). On trouve beaucoup de paires sur Vinted neuves ou quasi-neuves, il faut juste avoir de la chance pour trouver son modèle dans sa pointure. Et puis ça permet de racheter des produits Nike et Adidas sans exploiter les Ouighours 😉

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