De l’Art d’être Influenceuse dans le Monde du Sport

Hi,

J’espère que vous allez bien ? Aujourd’hui, j’aimerais aborder un sujet qui me trotte dans la tête depuis 1 ou 2 ans maintenant, et après le dernier écart, pluie de commentaires rageux, rabaissant des influenceurs trouvés illégitimes parce que “pas assez performants”, je me suis dit qu’il était temps d’ouvrir GRAND ma bouche comme j’aime le faire, afin de mettre quelques points sur les i (voir des trémas si besoin)

Pour une fois, je n’en ai pas été victime directement MAIS, ça m’a rappelé à quel point le problème était encore loin d’être résolu. Entre le sexisme ordinaire (j’avais fait un long déballage ici), les réflexions misogynes…nous omettons aussi tout l’aspect PERFORMANCE dans le sport qui rend la présence ET la légitimité de l’influenceur dans ce monde… précaire, ouverte au lynchage quand il n’est pas le dernier dieu du stade (enfin premier pardon). J’ironise.

Mais combien de fois ai-je reçu des commentaires désobligeants sur mes performances ? sur ma légitimité à donner de conseils ? Serais-je un bon coach en n’étant pourtant pas LA meilleure? Y compris après avoir validé une formation universitaire STAPS à l’INSEP pour devenir entraineure… Et de qui ? Par des followers, par des pratiquants, d’autres influenceurs même… Pourquoi ? Et bien, c’est la question que j’ai voulu me poser dans cet article.

POURQUOI est-ce difficile d’être influenceur dans le monde du sport en étant un sportif modeste ? 

J’espère donner quelques clés pour que nous apprenions TOUS à prendre du recul sur nos performances, nos partages mais aussi pour que les critiques sur les performances des uns comme des autres (qui nous échappent parfois) se réduisent afin que nous évoluions TOUS dans un monde sportif ET connecté plus sain….

Je vais juste fixer quelques postulats avant de m’exprimer sur le sujet que je lance (influencer ET influenceur dans le monde du sport):

  • Sport avec un grand S: derrière cette expression je vais inclure la course à pied mais aussi le triathlon, tous les sports que je pratique 😉
  • Influenceur: Lorsque j’ai commencé mon blog, cette notion d’influence n’existait pas, maintenant il est devenu le mot fourre-tout. Pour moi, l’influence est à double sens, en suivant une personnalité, un profil Instagram, Strava, Facebook peu importe le réseau social, vous appréciez le contenu, la motivation, l’énergie et l’univers de celle-ci. De fait, vous acceptez que cette personnalité par ses partages puisse avoir une influence dans votre quotidien…dans lequel vous avez choisi de la laisser rentrer. C’est à elle d’être la plus éthique, transparente possible si elle choisit de temps en temps de travailler avec des marques (et donc de le mentionner). À mon sens, influenceur et influence,  ne signifie rien sans confiance. Personnellement, votre inspiration et confiance depuis de longues années sont pour moi le plus précieux avant de penser à l’influence.
  • Sponsoring: bien que de nombreux micro-influenceurs et influenceurs soient encore mal à l’aise, oui dès qu’une communauté se crée, le côté “sponsors”/marques attire. Tester des produits, recevoir des produits, aller à des évènements pour découvrir…des produits. Cela fonctionne pour les athlètes mais aussi pour les influenceurs. C’est finalement le nerf de la guerre et je crois, une partie de l’origine des critiques reçues.

C’est parti 😉

Le graal de la performance à l’heure des réseaux sociaux:

Depuis des années maintenant, je reçois quasiment quotidiennement des réflexions sur mes performances “non mais la meuf elle prétend donner des conseils running/triathlon/marathon/fitness mais elle n’est pas foutue de  terminer un 10km en 40min, un semi en 1h30, un half ironman en 5h (barrez la mention inutile)”. En fait, j’ai l’impression que pour être légitime, pour pouvoir prendre la parole dans un sport : il faudrait être le meilleur. Qui dit être le meilleur en amateur… dit en fait forcément athlète professionnel / olympien / champion…/ en fait ce n’est pas possible, personne ne pourrait prendre la parole dans cette logique.

Petit retour en arrière

Lorsque j’ai commencé mon aventure dans le sport (relisez mon TOUT premier article… de 2012 !! 6 ans en arrière), à aucun moment, j’ai prétendu être une athlète de haut niveau, je n’ai, à ce titre, jamais vraiment cherché la performance. Je me suis cherchée MOI en fait: du bien-être, du plaisir, du calme. Ensuite sont venus les premières courses, les fractionnés, les records. J’étais hyper heureuse de me voir m’améliorer, de progresser tout en continuant à trouver…: du bien-être, du plaisir, du calme.

Puis, j’ai commencé à partager sur Instagram. À l’époque, Strava, Instagram, les comptes “sports,/fit girl etc.” n’existaient quasiment pas. Au début, c’était hyper bon enfant: tout le monde voulait des conseils, débutait. J’avais la chance justement d’être passée par-là quelques mois auparavant. On partageait. On se motivait, il y avait une atmosphère hyper sympa de découverte, sans jugement, sans culpabilité, de rencontre, pas de pression. À l’époque, je postais mes temps, je ne recevais jamais de questions mal venues ni de critiques: “ah ouais t’as encore raté ton pb””c’est quoi en fait ton temps au 10km?” Car à ce moment-là, on était juste tous fiers de simplement COURIR et les records, les chronos passaient en second plan.

Progressivement, nous avons tous suivi (ou suivrons) un certain chemin autour du sport mais à notre rythme. Certain(e)s ont vite fait péter les records 10km, semi, marathon, plus fort plus vite, puis d’autres ont pris plus leur temps, ou n’ont pas souhaité se lancer dans la course aux dossards tout simplement parce que  ça ne les intéressait pas

Honnêtement, je ne sais plus trop comment ce changement a eu lieu, mais lorsque j’ai commencé à vivre à Paris, je me suis pris une grosse claque. Bien entendu, le côté communauté/échange continuait, mais il était sans cesse obscurci par une nouvelle compétition surtout en ligne, qui au départ ne partait pas de malveillance :”et tu vaux combien au 10km ? et t’as vu machin t’a battu (oui oui pour le 10km Paris Centre une amie d’une certaine blogueuse a pété un câble dans mes commentaires). S’il y a bien un sport dans lequel se mettre en compétition CONTRE quelqu’un d’autre est totalement aberrant à mon sens, c’est bien les sports d’endurance amateur. CHAQUE course est différente, chaque jour, situation, parcours sont uniques . Si vous souhaitez vous mettre absolument en compétition pour vous motiver, regardez-vous dans un miroir, le voici.

Mais, la comparaison “tu as vu machin court en temps, machin fait ça en semi” est venue littéralement cannibaliser cet esprit “cool” du running pour devenir une course au chrono, aux performances…faisant culpabiliser, rabaissant TOUS les coureurs qui ne rentraient pas ou plus dans le moule. L’échec du PB, le cauchemar sur Instagram. Moi comme d’autres, dès que le record n’était pas au rendez-vous, on se cherchait des excuses “non mais j’ai couru pour le plaisir”… ce qui dans le fond servait juste à dire “bah oui j’ai pas battu mon record, ne me lapidez pas”. Quelle utilité ? Quel plaisir prendre lorsqu’on est excédé de devoir aller toujours plus loin, plus vite pour rester “légitime”

Je parle du côté “de la lumière”, mais je pense à vous toutes qui partagez sur Instagram et vous qui subissez plus discrètement cette pression du record, de la performance. Rabaisser, déprécier les courses d’autrui  mais sous quel critère ? quelle légitimité ? Ah oui parce que tu te juges plus fort, plus rapide ? Voilà. Pourtant, chacun a le droit de pratiquer un sport comme il l’entend, à son rythme, sans être le meilleur. C’est fou, parce que parfois, j’ai l’impression de plonger dans une cour de maternelle du….

“Qui est-ce qui est le plus fort ?” Tu oses donner des conseils alors que….

Voici une petite histoire qui se répète très souvent: “Non, je ne suis pas la plus forte MAIS grâce en partie à mes conseils, tu as enfilé tes premières baskets, tu as avalé tes premiers kilomètres, tu as accroché ton premier dossard, tu es sortie de ta zone de confort, tu as gagné en confiance, tu as testé de nouveaux sports, tu as sauté de nouveaux obstacles dans ta vie. Peut-être tu ne me suis plus aujourd’hui car justement, après les premiers dossards, les premiers fractionnés, tu as commencé à plus te reconnaître dans mes messages, tu es allé plus vite et tu m’as regardé ensuite de haut car “bah je vais plus vite qu’elle sur un 10km, elle ne m’impressionne plus, elle ne m’inspire plus, adios”. Ou peut-être, tu es allé plus vite (ou pas), mais tu avais toujours besoin de ce coup de motivation, cette inspiration pour d’autres sports, ce respect, ce souvenir de “là où tu as commencé”,  et tu me suis toujours.

Arrêter de me suivre C’est la vie, mais il ne faut jamais oublier d’où l’on vient, que nous avons tous débuté, qu’une blessure peut du jour au lendemain nous rappeler que rien n’est acquis, que la condescendance en regardant les personnes plus lentes, plus modestes, qu’un chrono sur un 10km ne fera pas de vous le président de la République ou du CIO, ou de la fédé. Par contre, le partage, le bonheur de l’échange autour du sport, le respect DU à TOUS les participants, la motivation pour inviter d’autres personnes à débuter SONT des actions bien plus précieuses et gratifiantes.

J’éprouve plus de gratitude et de fierté à finir mes courses aujourd’hui, vous rencontrer, vous lire me raconter comment vous avez débuté grâce en partie aux conseils sur le blog, via mon guide…que finalement battre un chiffre sur ma montre qui me rendrait plus légitime aux yeux d’autres amateurs qui ne se sentent plus lorsqu’ils lassent leurs lacets.

Je n’ai pas envie de mettre en lumière  ces gens qui critiquent en faisant des captures d’écran mais en avril dernier, une runneuse suite au marathon de Paris et qui a visiblement oublié qu’Instagram n’était pas le pôle France du running nous explique gentiment que: “Loin de critiquer les chronos des uns et des autres”  souligne qu’en fait les gens qui finissent des marathons, des trails dans des horaires qu’elle ne juge pas “assez bien”  participent à la banalisation “dangereuse” de distance (la démocratisation de la course à pied dont elle a bénéficié, elle a dû oublier …) Et qu’en fait, si tu n’as pas l’intention de finir dans de meilleurs délais ta course… “A quoi (ça) sert d’épingler un dossard dans ces conditions

Alors oui attention, il y a de plus en plus de participants qui s’attaquent à des compétitions sans préparation ce qui est à la fois dangereux pour eux mais aussi pour l’organisation qui les encadre, mais ce qui est critiqué c’est bien les “pauvres coureurs” qui ne finissent pas en vomissant leurs tripes parce qu’ils ont tout donné et qu’ils sont allés chercher les 3h30 au marathon. Les commentaires sont aussi pas mal dans ce post, venant vomir sur les finishers du marathon de Paris, rabaissant leur performance… non mais allo ?! Occupez-vous de votre chrono, on vous a juste rien demandé en fait. Vous êtes qui pour juger la valeur des performances d’autrui ? pour juger le temps limite que chacun doit mettre pour participer ?  Ah oui, vous courez vite lol…. ?

BRef, la soi-disant “banalisation” correspond plutôt à la DEMOCRATISATION qui forcément tire les moyennes vers le haut, non pas parce que les coureurs arrivent moins bien préparés, c’est juste que forcément il y a moins de Kilian Jornet lol, des profils de plus en plus différents…, de fait aussi plus lents. C’est normal ce type de nivèlement.  En trail comme en triathlon, il y a des temps de passage, des barrières horaires, donc si tu n’es pas dans les clous, c’est fini. Or, ces gens sont finishers ET par votre condescendance, vous les empêchez de vivre leur sport comme ils l’entendent car hormis quelques exceptions, personne ne s’inscrit totalement à la légère sur de telles courses ou distances.

Le pire, c’est que je vous ai choisi le débat le plus “SOFT” sur les Internets… ce n’est rien comparé à bien d’autres posts de certains qui s’attribuent le droit de juger ou non si tu VAUX le titre de “coureur / triathlète / marathonien”. Car si on les écoutait, tu comprends, finir un marathon en plus de 4h… tu n’es pas vraiment marathonien, tiens…tiens.

MAIS je crois que ces sportifs dont les chevilles ont du mal à passer actuellement dans leurs paires de baskets ne réalisent pas à quel point leurs réflexions peuvent être blessantes, écoeurantes notamment pour les personnes n’ayant pas assez de recul ou encore débutantes. Elles peuvent même être dégoutées de toute envie de pratiquer, d’échanger autour de ce sport alors que ce milieu devrait être BIENVEILLANT, ENCOURAGEANT et ACCUEILLANT (yes vous pouvez dire que je vis dans un monde de Bisounours, mais je vous assure que non). Nous sommes dans un jugement perpétuel d’autrui. Si on les écoutait, il faudrait limite passer un pré-examen pour s’inscrire à des courses, il faudrait faire des prépas irréprochables pour pouvoir porter “le titre” car sinon… bah ma cocotte OK tu as parcouru 42km mais sérieux 5h ? nan tu peux pas porter le titre  SORRY 😉

RAPPEL:, CHACUN pratique son sport comme il le souhaite, à son rythme. Il est essentiel pour tous d’accepter que nous ayons TOUS des visions différentes de notre pratique et que s’attaquer si violemment à quelqu’un surtout en sport (donc le physique pour info car non, nous ne sommes pas tous faits pareil, NON nous ne pouvons pas tous physiquement ou physiologiquement courir en 2h30  le marathon ni en 4h00 d’ailleurs ) est totalement puéril et contre-productif.

Influenceur VS Athlète:

Bien entendu, ce que j’évoque reste encore entre coureurs “anonymes”. Je vous laisse imaginer ce que je me prends dans les dents depuis des années (oui car le cloche pied de l’autre runneuse je le prends aussi pour ma fracture de l’an dernier, toujours aussi aimable et bienveillante entre coureuses, j’adore).

“quelle est ta légitimité à parler d’un sport alors que tu n’es même pas une athlète pro/pas championne/pas aller aux JO”… Barrez la mention inutile. J’ai l’impression que dans ce monde du Sport, nous sommes à la recherche d’une légitimité qui passe … par le chrono. Je crois que si je n’avais pas passé mon diplôme d’entraineur MAIS que je courais plus vite qu’un léopard, on ne m’aurait jamais fait ce genre de réflexion.

Au début, je l’ai mal vécu, puis j’ai appris à vivre avec, à m’en détacher. Oui ça m’excède, mais je ne vais pas lutter en fait car ils auront toujours une excuse “EH BEH LA LIBERTE D’EXPRESSION ? EH BAH TU T’EXPOSES ALORS” Bah va t’exprimer ailleurs que sur mon Instagram car je ne t’ai rien demandé … Mais ce qui m’a le plus retournée, c’est quand, l’an dernier, des coureurs de vous…savez une certaine team parisienne d’une marque fonctionnant par quartier sans cité lol se sont attaqués cette fois aux performances de Matthieu, critiquant son mode d’entrainement et, forcément, son résultat au marathon.

Pourquoi ?

Je me le demande toujours ? Ah oui je sais…

La jalousie du Sponsoring de l’Amateur “Influenceur”

Ceci est en fait une autre facette. Vous aviez le côté “moi je cours vite, toi tu cours 2 fois moins vite, donc tu mérites 2 fois moins d’être considéré comme une coureuse….” Cela s’applique totalement au triathlon, qui est certainement LE sport qui m’a plus écoeuré. Je m’en suis pris dans le running, mais le triathlon sans mauvais jeu de mots c’est le triple en terme de réflexion. En fait, malgré plusieurs triathlons et 3 half ironman, je n’arrive pas à me dire triathlète tellement j’en ai entendu sur “ma lenteur, mon niveau”. Les encouragements j’en ai eu, mais forcément, on retient souvent les “pfff tu nages vachement lentement à Vichy ?!” ” Nan mais la meuf court le semi du half en 2h !!! même à cloche-pied je fais mieux !” (J’avais adoré cette blague alors que j’avais participé à ce triathlon pile 1 mois 1/2 après avoir rendu mes béquilles, je l’explique là >>). Ou le mieux une femme m’a littéralement harcelée de mails d’insulte lorsque j’ai débuté le triathlon ET que j’ai travaillé avec une marque à l’époque. Soi-disant, j’étais TELLEMENT nulle que je ne méritais pas de porter cette marque. Allo d’une part j’étais débutante, et d’autre part ce n’est pas en me rabaissant que je vais un jour pouvoir m’améliorer…

BREF.

Ce qui je crois ressort souvent au final: c’est aussi la jalousie. Pourquoi MOI je teste des produits, pourquoi MOI je donne des conseils alors que je ne suis pas la fille de…Zinedine Zidane. pardon c’est du football. D’où vient ma légitimité ? Je n’ai pas non plus 30 ans de carrière (ça on me le sortait souvent sur mes livres lol). Même après mon diplôme d’entraineur : “Mais comment tu vas entrainer des gens à courir vite alors que tu es une tortue”… Bah comme tous les entraineurs en fait ? tu n’es pas obligé d’avoir été aux JO pour emmener ton entrainé aux JO à ce que je sache: savoir transmettre une passion, faire atteindre un objectif n’a rien à voir avec son propre niveau dans une discipline… Mais revenons à la jalousie et l’incompréhension.

Malheureusement, oui de nombreux athlètes PROFESSIONNELS ne vivent pas de leur sport. Mais est-ce la faute de l’influenceur ? L’influenceur construit, développe des contenus, crée une communauté, la rassemble autour de valeurs fédératrices, de challenges, d’activité…C’est le jeu. C’est aux athlètes aussi de comprendre ce nouveau fonctionnement, ces nouveaux modes de communication pour les utiliser, développer l’image de leur sport, leur image afin d’obtenir aussi des sponsors. (au passage, former des athlètes pro aux réseaux sociaux fait aussi partie de mon métier donc comme quoi…) Certes, il fût un temps où “la médaille”, les résultats suffisaient. Ce n’est plus le cas. Est-ce ma faute ? non. Est-ce que je suis plus légitime que Christelle Daunay pour parler marathon ? en fait la question ne se pose car nos deux mondes sont totalement différents. Amateurisme d’un côté et professionnalisme de l’autre.

Quel résultat ?

 Je n’annonce de mon côté plus mes courses : marre d’être jugée sur ma prepa, je ne parle quasiment plus de mes temps/résultats de course. Ils sont disponibles sur mon profil Strava que l’on peut éplucher en large et en travers (ce qui, je le sais est fait, puisque l’on m’a déjà parlé de mon cardio, de certains résultats l’autres de rencontres). Je partage de moins en moins publiquement mes prepas, y compris pour le triathlon: marre d’être rabaissée, de recevoir des critiques déguisées (ou pas lol)…

Juste après ma fracture de fatigue, je me suis rendu compte que même si j’essayais de faire la part des choses, ces choses, ces paroles ne peuvent pas totalement glisser sur vous. Elles vous atteignent progressivement comme un poison. Oui ça m’a écoeurée de partager autour du sport. J’ai ralenti les rencontres, les challenges car être comparée, être perpétuellement remise en question car pas assez rapide, pas assez comme ci, comme ça. ça suffisait. Heureusement, lorsque j’ai fait le vide après ma fracture, lorsque j’ai dû à nouveau débuter le running, j’ai renoué avec tout ce qui faisait que j’aimais ce sport mais aussi j’ai renoué avec cette passion de vous transmettre ma motivation. Je n’ai plus lâché depuis. Et cet article est là pour vous transmettre cette rage d’envoyer balader ces gens qui n’ont de sportif que les jambes mais foncièrement pas l’esprit.

La morale de l’histoire ?

Ne lâchez rien…. LANCEZ – VOUS les défis que vous souhaitez: triathlon, course à pied, trail. Peu importe, préparez-vous, entrainez-vous, kiffez ce sport que vous aimez DE LA MANIERE que vous souhaitez. Et si un jour quelqu’un OSE vous critiquer, REPONDEZ, ne vous laissez pas marcher sur les pieds, ne les laissez pas gâcher votre victoire. VOUS l’AVEZ FAIT pour vous, pas pour leur reconnaissance, pas pour un statut qu’ils voudraient bien vous donner.

Vous savez ce que la marque à virgule disait: If you have a body, you’re an athlete.

Appliquez-le sans fin. 

Moi, je vous le dis, VOUS êtes un COUREUR, une COUREUSE parce que vous mettez vos baskets et que vous sortez courir pas parce que vous avez soi-disant bouclé un 10km en 40min  ! Battre son record, améliorer ses temps, c’est juste la cerise sur le gâteau. Vous êtes un(e)  triathlète dès lors que vous vous amusez à enchainer ces trois sports. Vous êtes une traileuse, un traileur dès lors que vous vous empiffrez du denivelé (oui oui même en marchant !!!). Ces gens qui critiquent n’ont rien compris à l’esprit du sport. En ne lâchant rien, vous leur prouverez 😉

@ très vite

Pensez à relire mon article: Performance VS plaisir >> ??

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109 réflexions sur “De l’Art d’être Influenceuse dans le Monde du Sport”

  1. Coucou Anne! Je ne poste jamais de commentaires sur ton blog et m’en excuse mais avec ce genre de poste…je voulais juste te dire et te rassurer que tu es pour moi une personne et fille tellement inspirante! Je me retrouve dans les valeurs que tu véhicules dans le sport et dans la vie! C est grâce à toi que j’en enfilé mes baskets pour la premiere fois, que je me suis inscrite à un 10km, des courses…pour finir par un marathon! Et là je me prepare pour un 1er triathlon! Qui l’aurait cru..et cela grâce à toi qui nous pousse à bouger, se lancer, se réaliser! Je t’en serai toujours reconnaissante, tu as changé une partie de ma vie et je t’en remercie mille fois! J’ai eu l’occasion de te rencontrer et cette rencontre n’a fait que confirmer ton côté avenant et bienveillant avec les gens. Il est difficile de faire abstraction de ces haters, mais saches que tes « fans », followers savent qui tu es et ce que « tu vaux ». Ne changes rien! Continue d’être si positive, toucjante et motivante! Merci Anne!

  2. Dans tous les sports, c’est la même. En escalade, j’ai entendu dire que ça commencait seulement dans le 7a. Pour vivre heureux, vivons caché 🙂

  3. Anne, j’ai beaucoup de sympathie pour toi mais relis-tu tes articles avant de les publier ? Le thème de celui-ci m’interessait énormément mais j’ai eu beaucoup de mal à comprendre tes propos tant certaines phrases piquent les yeux…

    1. MErci Clémence pour ton commentaire mais comme toujours au lieu de dire que ça pique, m’aider à corriger mes fautes serait plus constructif pour moi 🙂 !

      1. Pour Clémence, on vient de lire un article contre les gens qui critiquent tout, et vous vous mettez à critique le texte d’Anne et ses fautes!! Mais vous êtes bête ou quoi???!!! Remerciez plutôt Anne de tant nous donner avec son blog!!!!

    2. Je rejoins Clémence.
      Le sujet de l’article est intéressant mais il n’est pas évident à lire malheureusement.
      Outre les fautes d’inattention ou fautes d’orthographe, que nous pouvons tous faire, la syntaxe de beaucoup de phrases et l’enchaînement des différents paragraphes rend le tout assez indigeste.
      Je ne dis pas ça pour te blesser et je me doute bien qu’écrire un tel article doit te prendre du temps.
      Mais c’est dommage de ne pas chercher à l’améliorer un peu plus pour qu’il soit plus agréable à lire.

      1. Charlotte,
        ça ne me blesse pas mais comme je l’ai déjà dit, je suis curieuse de connaître mes fautes “qui piquent les yeux”
        C’est un article long, il est forcément moins digeste que d’autres sur le blog clairement.

        1. Je suis assez d’accord avec ces commentaires niveau lisibilité (même si aussi très OK avec ton article, hein!) Les fautes d’orthographe, bon, on n’est plus à l’école donc je ne vais pas les relever; mais la syntaxe c’est plus gênant parfois. Par exemple dans la phrase “tu as commencé à plus te reconnaître dans mes messages”, l’oubli de la négation change complètement le sens (et forcément, perturbe la lecture)

  4. Juste merci!
    Dans beaucoup de communautés, il y a ce concours de “qui à la plus grosse”. Sur les RS on le voit, afficher ses temps, ses km parcourus, parfois pour le simple partage, parfois pour montrer ce qu’on est capable.
    C’est frustrant, culpabilisant, quand on est une jeune coureuse. Je me dis que je ne fais pas assez de kilomètres, que je ne coure pas assez vite, que je pourrais faire mieux, et je finis par me décourager.
    Je fais du canicross avec mon chien. La dernière fois, j’ai posté une story de nous deux en train de courir, on m’a dit “sympa la canimarche”… Et oui, je pète pas les records avec mon chien. En même temps, je ne cherche aucun podium, simplement le plaisir de m’améliorer.
    C’est Margot qui a subi des remarques suite à l’article sur les influences en triathlon… Les hommes ne les trouvaient pas légitimes… Je trouve ça tellement affreux.
    La bienveillance, ça ne coût pas plus cher et ça apporte beaucoup. Tu es une source de motivation, tu es inspirante et c’est ce côté modeste qui fait qu’on se retrouve dans tes propos.

  5. Un bon coup de gueule comme je les aime
    Personnellement j’ai zappé tous ces « dieux » du stade Instagram qui ne te captent même pas si effectivement t’as pas un haut niveau. Suivre des sportifs avec un grand S pour le partage, qu’ils courent un 10km en 1h15 ou en 50 min: bienveillance partage et amour du sport!
    L’important étant d’être motivée, de se bouger, de partager, de se dépasser soi-même… ces « sportifs » ont perdu ca, tant pi pour eux 🙂

  6. Merci pour cet article! Cela faisait un petit moment que je ne regardai que le chrono et essayer de battre mes records (qui sont très facile à battre haha), je me trouvais très lente, trop lente… Mais en fait, cela ne regarde personne! Alors merci pour ce message et continue à m’inspirer tous les jours s’il te plait!

  7. Merci pour cet article inspirant et rempli de vérités.
    J’espère que beaucoup de personne le liront, car je suis complètement d’accord avec toi, nous pratiquons le sport avant tout pour le plaisir et le bien être qu’en cela procure, les rencontres et le partage.
    Continue, personnellement, tu me motives chaque jour !
    Marine.

  8. Merci pour ton article Anne ! J’ai moi même du mal à trouver ma légitimité en running parce que je n’arrive pas encore à passer sous la barre des 1h quand je cours 10km. Cette année, ma réussite a été celle du Semi de Paris sans m’arrêter, et qu’est ce que j’étais fière. Rien à voir avec un temps, juste le plaisir d’aller courir.
    Actuellement je reprends un peu la course plus régulièrement, en essayant justement de passer sous la barre des 1h, mais je m’essouffle et me décourage lors des mes sorties pourtant assez courtes. Je me mets la pression à cause du regard des autres. Alors j’ai décidé de ne plus me prendre la tête, et de faire à mon rythme. Merci vraiment pour ce regard nouveau que tu portes sur le sport <3

    1. C’est marrant mais lire cet article et ces commentaires me fait grand bien : le sport, la course à pied ce ne sont pas que des chronos mais avant tout une question de bien être, santé, plaisir et courage ! Parce qu’on bouge notre popotin, on essaie, etc.
      Je suis une tortue, et alors ? ☺

  9. Coucou Anne,
    Super article, je suis tout à fait d’accord avec ce que tu écris, et le fait de courir un marathon en moins de 4h ou un 10km en 40 min ne devrait en rien conduire à juger illégitime une personne qui ferait moins!! de mon côté tu as beaucoup joué dans mon envie de courir mon 1er marathon cette année, et je continue de lire ton blog avec plaisir pour l’énergie qu’il donne 🙂
    bises,
    Pauline

  10. Et pourtant tu es tellement importante dans ce monde de performance constante pour nous rappeler qu’avant tout, le sport est là pour qu’on prenne du plaisir, qu’on se dépace soi (avant les autres) et qu’on trouve une manière qui nous plaise de bouger nos fesses. Ce serait tellement culpabilisant si nous devions toujours rechercher une performancr pour être légitime (sachant qu’on est pour la majorité amateur)…
    Et puis il ne me semble pas que tous les critiques gastro soient des chefs étoilés ou que tous les éditeurs soient des prix goncourts… par contre ils sont tous animés d’une certaine passion pour leur métier! Et la passion ça légitime pas mal je crois! 😉
    Merci d’etre là en tout cas, tu es une motivation pour grand nombre d’entre nous!

  11. Effectivement, beaucoup d’atlhètes, licenciés en club ont du mal avec ce principe d’influenceurs. Pourquoi? Parce qu’en tant que “pro”, ils galèrent à trouver les sponsors qu’un coureur lambda, sans jamais finir sur podium, peut lui trouver les sponsors pourvu qu’il ait un nombre suffisant de followers. Et je comprends que ça puisse être frustrant. Cependant, ça ne légitime en rien de s’acharner sur ces influenceurs. Et en aucun cas tu mérites ce que tu te prends dans les dents. Tu te rends compte, même quelqu’un comme Marine Leleu est aussi parfois la cible de ce genre de personnes!

    1. Ah oui, et en ce qui me concerne, il y a plus d’1 an que j’ai arrêté de suivre les gens mettant en avant leur temps. J’avais aussi remarqué, au semi-marathon de runinLyon, qu’1/3 des participants avaient mis plus de 2h (dont moi). Et pourtant sur insta, je ne voyais que des “sub 1h40”.
      Bref, je publie mes temps de course sans aucun complexe car je sais d’où je pars, je ne publie jamais mes km/temps lors de mes entrainement, j’ai toujours ma montre sur moi, mais je la regarde de moins en moins durant une séance/course (=presque jamais) et je ne suis que des gens qui gardent cette valeur plaisir du sport. Et ça aide!

  12. Un jour sur un blog il y a eu ça d’écrit à l’occasion d’un marathon de Paris :
    “le plaisir de dépasser des coureuses blogueuses ayant pignon sur rue, prodiguant de bons conseils de running coaching (surtout ça) et sylphides à souhait (comme quoi de bons abdos ça ne sert pas toujours à être rapide, à défaut de nous filer des complexes à nous qui devons subir cela sur les réseaux sociaux)”
    C’est de toi que ça parlait.. je le sais car c’est moi qui l’ai écrit. La vérité? je ne te suivais pas , ni twitter, ni insta, ni ton blog. Je voyais passer simplement des RT moqueur. Quand je t’ai dépassé (j’ai su que c’était toi à cause d’un tshirt estampillé à ton nom) j’ai trouvé ça anecdotique, et comme je trouve inintéressant les CR de courses ma foi je l’ai placé.
    L’année dernière suite à un nouveau flot de RT moqueurs j’ai voulu me faire ma propre opinion (les trucs sortis de leur contexte on sait ce que ça vaut), donc enfin je me suis abonnée à tous tes comptes.
    Agréablement surprise : quelqu’un qui traitait intelligemment une blessure afin de mieux repartir. Du coup j’ai continué à mater. Et j’aime bien… et crois moi que j’aimerai bien ré écrire que j’ai dépassé une blogueuse ayant pignon sur rue en vélo !! 🙂 (mais là je vais abandonner cette idée)

    Après sur les différents sujets :
    1) le coach doit il être meilleur que ses coachés , je crois qu’il y a qu’à regarder la plupart des entraineurs (on n’a jamais dit à Philippe Lucas qu’il devait faire mieux que Laure pour pouvoir lui crier dessus)(comme quoi j’aurais mieux fait de réfléchir avant d’écrire)
    2) le temps pour faire une course .. si quelqu’un a envie de mettre 7h pour faire un marathon c’est son choix.. par contre pas de hurlements en cas de démontage d’arche d’arrivée, c’est spécifié dans le règlement. genre de chose que je suis en train de somatiser vu que j’ai une barrière horaire ironman à franchir bientôt, et c’est un jeu que j’accepte. Si je passe la première barrière vélo, ce sera bien, si je passe la deuxième encore mieux, si je finis le marathon ce sera que du bonheur .. sinon il n’y aura pas mort d’homme

    Mon prochain défi : le dilettantisme .. dieu que ça doit être bon!

    1. C’est cool de lire des commentaires comme le tien!
      Sur l’affaire du marathon de Paris, c’est particulier car le règlement spécifie ” Les participants
      disposeront d’un temps maximum de 6h pour effectuer le parcours jusqu’à la ligne d’arrivée. Après
      le passage du véhicule de fin de course, les participants devront se conformer aux règles de
      circulation du code de la route.” A aucun moment il est écrit qu’après 6h, tu te feras arrêter à 1km (moins, pour certains) de la ligne d’arrivée, stoppé par des barrières et en te faisant courser par des vigiles. Suite à ça, l’instagrameuse dont parle Anne trouve cela normal, car ces gros boulets qui mettent plus de 6h ne méritent pas de finir leur course. Ce que certains pensent également. Je trouve que peut importe tes motivations, que tu cours suite à un pari débile, pour ton tonton décédé ou parce que tu as perdu 30kg ces 6 derniers mois et que tu veux te prouver un truc, peu importe…tu a fais plus de 6h d’effort, personne ne devrait te dire si tu es légitime.

  13. Je suis tellement d’accord avec toi, et je pense que, comme souvent, la jalousie grignote tout. Le sport, pour moi, c’est un chemin, une évolution mentale.
    C’est dommage que certaines personnes pensent avoir la légitimité pour parler à la place des autres. Moi, à 40 ans, je le suis vue offrir la possibilité de découvrir l’escrime par un maître d’armes qui ne manque pas d’élèves qui sont bien plus doués et jeunes que moi. Merci à cet homme dont l’unique but est de faire découvrir le plaisir de la pratique de son si beau sport!
    Et merci aux influenceuses comme toi qui m’ont décomplexée et poussée à enfiler des baskets pour courir !

  14. Génial! C’est en effet la course aux pb et au « toujours plus » qui est je pense bien plus dangereuse que la démocratisation d’un certain nombre de sports. J’ai commencé à courir en 2013 avec ton blog, je courais comme une tortue mais j’etais super fière de moi! J’ai recommencé il y a deux mois, après un arrêt de 3-4 ans pour blessure du genou que je j’arrivais pas à faire partir. Aujourd’hui c’est réglé (comme quoi, la patience…) et j’ai bouclé ce matin le 8k de la course des princesses, en tutu avec un diadème, dans une super ambiance et surtout sans douleur au genou – ma motivation en préparant cette course, je la trouvais aussi dans ton insta et ton strava, alors merci! J’espère que les mauvaises langues ne te feront jamais arrêter de partager tes expériences et tes conseils, et de nous motiver!

  15. Merci Anne pour cet article qui fait un bien foooou !! En temps qu’amatrice et non influenceuse je me prends également beaucoup des critiques sur mon niveau (chrono sur 10kms, semi-marathon, trails) et en natation et vélo. Je me suis inscrite à mon premier marathon qui a lieu dans quelques mois et je vois bien certaines connaissances (sportives) me regarder dubitatives (“quoi, en faisant un semi marathon en 2h, elle espère pouvoir finir un marathon ?!”). Je trouve cet esprit de compétition tellement dommage et inutile….. Le pire c’est qu’ils finissent quand même par m’atteindre parfois et il m’est déjà arrivé de me demander pourquoi je faisais tout ça alors que j’étais “nulle”…

    En tout cas, reste comme tu es, continue à partager ce que tu fais car tu es superbe et depuis le début tu m’as toujours motivée à me dépasser….

  16. On en a souvent parlé ensemble et je te rejoins complètement !
    Au judo, je n’ai jamais été performant, cela ne m’a pas empêché de passer mes diplômes d’entraîneur.
    Depuis j’ai amené des enfants à des niveaux que je n’ai jamais atteint en tant que sportif…
    bon sportif ne veut pas dire bon entraîneur !

  17. mandarinebasilic

    excellent article!
    je ne comprends pas ce dénigrement systématique de la part de certains sur les performances des autres. ils ne se permettraient jamais (enfin j’espère) de dire ces commentaires malsains de vive voix à la personne qu’ils visent. alors pourquoi l’écrire?
    pourquoi toujours rabaisser les autres, on en devient pas meilleur!
    et puis faire du sport pour pouvoir dire “moi je suis meilleur que toi”, c’est puéril, on est pas à la récré et cela va même à mon sens à l’encontre des valeurs sportives, le dépassement de soi, le plaisir, le partage.
    continue à nous motiver comme tu le fais si bien!

  18. Hello Anne ! Très bon article… Il y en avait besoin ?
    Un 10km en 35/40min ? Euh des femmes qui font ce chrono c’est extrêmement rare ! Dans mon département, la meilleure de ma catégorie fait le 10km en 41/43 min… Et Ça paraît difficile de faire moins. Puis les suivantes passent à 48/50 min.
    Pour part je fais du 57min et des poussières et j’en suis très contente. Bref les gens qui s’intéressent à la course devrait s’intéresser un peu plus aux performances féminines moyennes.
    À bientôt Anne

  19. Super article encore une fois, je suis impressionnée par ton recul et ta maturité! Tu fais partie de celles et ceux qui me motivent, c’est surtout ta personnalité que j’aime, et cela personne ne pourra te l’enlever. Continue comme ça, avec tes photos colorées (quoi, tu oses utiliser photoshop! ), ton sourire et tes réflexions

  20. Merci Anne pour cet article.
    Un peu trop enthousiaste parfois mais on voit que ça sort du cœur
    Quelques réflexions en vrac:
    – Je courais déjà un peu avant de découvrir ton blog. En revanche c’est grâce à ton blog que j’ai poursuivi la coirse à pied de façon plus régulière et que je me suis mise des nouveaux objectifs. Donc Merci
    – quand on parle de course à pieds en tant qu’amateurs, personne ne devrait comparer son temps avec celui d’un autre. Si compétition il y a ce n’est que contre soi-même à mon avis. Finir une course c’est aller au bout de soi, un peu plus loin encore, c’est courir ensemble mais seul en même temps. Je trouve inutile et stupide de se comparer aux autres. C’est un cheminement personnel, en tout cas c’est comme ça que je le vois.
    – on peut être très bon sportif mais n’avoir aucun sens de la démagogie, et donc être très mauvais entraîneur. On peut être très bon entraîneur c’est à dire connaître la théorie, l’anatomie, avoir le recul nécessaire quand l’athlète a parfois trop son objectif en tête, et pourtant ne pas être suffisamment musclé ou ne pas avoir le corps capable de records. Le travail paie la génétique aussi. C’est comme en chant. On peut être excellent prof de chant sans être soprano coloratura: et alors?
    – on peut apprécier des athlètes pro et des influenceurs, ce n’est pas incompatible. L’athlète pro sera un modèle impossible à atteindre mais il faut des modèles. Linfluenceur sera plus une espece de monsieur madame tout le monde qui progresse tant qu’on se dit que c’est possible pour nous aussi, quel que soit le petit niveau d’où l’on part. Et c’est exactement pour cette raison que je serai beaucoup plus sensible à un influenceur qui justement ne fera pas des perfs du tonnerre. Car je garderai comme ça l’impression que son niveau est atteignable et que je pourrai moi aussi atteindre un meilleur niveau que celui d’où je pars. Une façon d’être tirée vers le haut, sans être découragée par un trop grand fossé.
    – Bref tout ça pour dire que tu es parfaitement légitime. Et que je lis tous tes conseils avec attention. Et que je regrette justement de voir que tu ne donnes plus trop de methode d’entrainement…. Et que tu as le droit de te blesser et de donner des conseils quand même. Même un athlète pro se blesse: et alors? Et tu as le droit de ne pas avoir des chronos de folie: franchir une ligne d’arrivée est déjà une performance en soi, alors tout chrono mérite d’être célébré! Franchir une ligne d’arrivée est toujours une victoire contre la petite voix qui dit: mais pourquoi tu faaaaais ça, t’étais pas mieux dans ton canapé?
    Bref des râleurs des critiqueurs y en aura tout le temps. Peu importe. Tu le vois lors de tes rencontres ou quand tu remets des médailles en fin de course: tu inspires des néophytes ou moins néophytes, tu te tires vers le haut et tu entraines plein de gens avec toi à progresser et donner le meilleur d’eux même et c’est ça qui compte.

  21. Merci pour la motivation que tu nous donnes chaque jour. J’ai commencé à courir il y a un an et ton site et tes conseils m’inspirent énormément. Je m’entraine en ce moment pour un 20km fin juillet en France et j’avoue que j’ai un peu peur de “ne pas être au niveau”. J’habite dans la région de San Francisco et ici les gens sont super relax et tout le monde s’encourage. J’ai fait une course de 16km sur le Golden Gate bridge et l’ambiance était fantastique. J’espère ne pas être déçue par cette course en Bretagne. De toute façon tu as raison, il ne faut pas se laisser rabaisser et critiquer par ces mauvaises langues. Continue à nous inspirer et à partager ce que tu aimes ! Merci Anne !

  22. Coucou Anne,
    Merci pour cet article, en effet où est passé l’esprit sportif et le fameux “l’essentiel c’est de participer”?
    Où sont passées les valeurs d’entraide, de dépassement de soi (et pas forcément des autres!), de partage, qui font que le sport est une vraie aventure humaine qui nous fait du bien?
    Ce genre de comportement est vraiment contraire à toutes ces valeurs. Je peux comprendre qu’on ait l’esprit de compétition, l’envie de gagner et d’être le premier, mais est ce que ça doit forcément passer par le fait de rabaisser les autres? Non, je ne crois pas du tout.
    Anne, tu es pour moi une grande championne, je suis hyper admirative de tout ce que tu réalises, c’est vrai que je n’ai aucune idée de tes chronos car pour moi cela est secondaire.. Je te suis car tu es une source d’inspiration, une personne positive qui partages ta passion avec sincérité et donne envie de se bouger plus 🙂
    Des rageux, il y en aura malheureusement toujours et finalement j’ai plutôt de la pitié pour eux.. comme s’ils n’arrivaient pas à exister simplement par eux mêmes, mais se sentent obligés de rabaisser les autres pour prouver que “eux” ils valent plus…
    Keep going girl! 🙂
    Des bisous

  23. Quel article touchant ! J’ignorais que tu recevais autant de commentaires négatifs, critiques et comparaisons sur tes performances… c’est tellement dommage ! Comme tu dis, les gens sont juste jaloux. Ou ils s’ennuient. Ou ils ne comprennent pas que ça peut blesser de laisser un tel commentaire !
    En tous cas moi j’aime beaucoup tes articles running, c’est grâce à toi que j’ai découvert et commencé les fractionnés et j’ai aussi acheté ton cahier sur l’alimentation. C’est vrai qu’on a toujours tendance à se comparer, mais finalement à quoi bon ? On est tous différents et même en m’entraînant tous les jours pendant des mois et des mois je n’arriverais jamais à faire un 10km en 35 minutes je pense ^^ Et effectivement ce ne sont pas les entraîneurs et coachs qui doivent être les meilleurs ! Ce n’est pas leur rôle !
    Continue à être comme tu es, bloque les gens qui font des commentaires à la noix et partage ce que tu as envie de partager ! De toute façon des gens qui critiqueront ce qu’on fait il y en aura toujours.. alors autant faire ce qu’il nous plaît ! (tu verras, même si tu bats tous les records du monde, il y aura toujours qqn pour te critiquer sur qqe chose. Les gens sont comme ça, ils ont toujours qqe chose à redire).
    Courage pour la suite !

  24. Salut Anne,
    d’abord merci encore une fois pour tout ce que tu nous transmets et, par conséquent, ce à quoi tu t’exposes en le faisant.
    C’est toujours navrant de voir le pire de la nature humaine se déchaîner sur le net (merci “l’anonymat” de transformer des cons en mégagros cons et des petits trouducs en …”genou sur le …” 😉 ).
    C’est toujours hallucinant de lire des articles comme celui-ci pour qui n’est sur aucun réseau social et ne pratique le sport que pour et avec son diable de clébard <3… j'en reviens pas de toute cette malveillance.
    Effectivement celui ou celle qui rend certains éléments de sa vie publics s'expose aux critiques, mais faut être un sacré sac à merde pour déverser sa frustration sur les autres de manière systématique.
    Comme je suis d'humeur musicale, donc je leur dédie une petite chanson:

    https://www.youtube.com/watch?v=xWVzGQByZeY&feature=youtu.be

    En tout cas merci à toi de ne rien lâcher et au diable les peignes cul dont les parents étaient visiblement trop occupés à jouer à "pince moi le cul dans les bois" qu'à transmettre des valeurs humanistes à leurs marmots.

  25. Salut Anne,
    je réagis sur cet article car je me suis récemment désabonnée de ton compte Instagram. J’ai fait ça après avoir réalisé que n’étant plus intéressée par le contenu, je commençais à te critiquer toi en tant que personne (dans ma tête uniquement, pas en commentaire). Je me suis trouvée injuste.
    Plusieurs points me sont venus à l’esprit :
    1/ te voir en maillot de bain sur la moitié de tes photos (je caricature BEAUCOUP, mais tu vois l’idée) ne m’intéresse pas. Alors à quoi bon rester si je n’y trouve aucun plaisir/intérêt ? Tu n’as pas besoin de moi pour vivre et réciproquement.
    2/ je commençais à me dire “ooh elle est chiante à se plaindre alors qu’elle est encore dans un lieu paradisiaque” ou “eh ben ça va la vie, voila encore une nouvelle tenue qu’elle n’aura pas payée”… OOOH STOP CAMILLE ! Qui suis-je pour critiquer/juger quelqu’un (une personne et pas un contenu) dont je ne vois que les 2-3 photos quotidiennes sur Instagram ? Je n’ai finalement pas la moindre idée de ce qu’il y a derrière. Ça m’a semblé bien léger pour me faire une opinion sur ta personne.
    3/ je n’ai jamais mis en cause ta crédibilité, qu’importe tes résultats. J’en avais aussi un peu marre d’entendre parler de ta fracture. Là encore, c’est un sentiment personnel que j’exprime et je ne mets ABSOLUMENT PAS en doute le fait que cette blessure ait été traumatisante pour toi et que tu ais eu besoin de l’exprimer.
    Bref tout ça pour dire que je ne te suis plus sur Instagram pour des questions de contenu qui ne me correspondent pas/plus et aussi car je ne veux pas m’autoriser te juger en temps que personne.
    Je te souhaite une belle continuation sportive et engagée et je n’hésiterais pas à venir donner mon petit avis par ici !

    1. Coucou Camille,
      Pas de soucis et j’entends tout à fait ta lassitude sur les points que tu évoques 😉 !
      En tout cas @ bientôt ici ou ailleurs hihi !

  26. Super article. Je crois que beaucoup de personnes (moi y compris) vont se retrouver dedans. La course à la performance n’amène rien si ce n’est pour les pros. La course à pied s’est démocratisée et c’est vraiment super mais cette pression peut finir par en refroidir certaines. Aller courir est déjà pas facile mais si en plus il faut faire tel ou tel chrono pour être “acceptée”! Et encore à mon niveau c’est déjà pas simple, mais pour toi ça doit être bien pire, c’est certain! Bon courage à tous, quel que soit le niveau, lièvre ou tortue!

  27. Merci Anne…. Ça remonte le moral pour la «sportive moyenne» que je suis…. je prends du plaisir : les autres on s’en fout !!! Bisous

  28. Je suis toujours gênée de te voir juste qualifiée d’”influenceuse”, car je trouve le terme bien réducteur te concernant. Pour moi, une influenceuse sur les réseaux sociaux est avant tout une jeune femme qui ne fait que prodiguer des conseils de mode ou de cosmétiques, conseils quasi uniquement motivés par des partenariats commerciaux. Ce n’est pas ton cas. Beaucoup de tes posts sont exempts de tout partenariat, et même lorsqu’une marque est citée, l’incitation à l’achat est loin d’être automatique ; je pense à ton dernier post sur les balances, sponsorisé par Tefal, où tu donnais toutes les bonnes raisons de ne pas attacher de l’importance à son poids… et donc de ne pas acheter un tel matériel ! (Je vis sans balance et je m’en porte très bien.)
    Quant aux performances des entraîneurs, les exemples de sportifs médiocres devenus grands entraîneurs sont nombreux ; je ne citerai que Philippe Lucas qui avoua avoir abandonné la compétition car il nageait “comme un fer à repasser”. Et, m’a glissé mon compagnon, si Zidane est un fracassant exemple de réussite sur les deux tableaux, bon nombre d’anciennes grandes gloires du football n’ont par la suite guère brillé au bord des terrains ; à l’inverse, des footballeurs moyens se sont mis à accumuler les titres en tant qu’entraîneur.
    Le grand mérite de ton blog est de montrer que n’importe quelle jeune (ou moins jeune) femme peut s’épanouir dans le sport, même sans en avoir beaucoup fait dans son enfance. Le lien vers ton premier post consacré au running est éloquent : difficile de reconnaître dans la jeune fille frêle et mal assurée d’alors, la jeune femme magnifiquement musclée et radieuse d’aujourd’hui – la confrontation des deux premières photos est hallucinante !
    Alors, continue ma belle et surtout, ignore royalement tou(te)s les aigri(e)s !
    P.S. Je ne participe jamais à des compétitions, je ne cours d’ailleurs presque plus, suite à un problème de genou (en remplacement, je pratique la marche rapide qui n’a rien d’une promenade de santé !), mais lorsque je ne supporte plus les jérémiades de mes collègues non sportives (pas le temps de pratiquer une activité sportive, une génétique “pas adaptée” à l’exercice physique… – pfff !), tes publications me redonnent le (grand) sourire !

  29. C’est bien que tu mettes un peu les choses au point. Nous l’avions évoqué je crois lorsque nous nous sommes rencontrées, je n’ai jamais compris ce petit jeu de “crachage à la gueule” parce qu’il n’y a pas d’autres mots… on peut plaisanter gentiment, je suis la première à me moquer de moi-même mais là il s’agit bien d’autre chose. Lorsque j’ai commencé à me faire une petite place dans ce milieu, je me suis fait agressée sur un marathon non pas virtuellement mais bien verbalement par un type qui ne supportait pas que moi une nulle qui tourne autour de 4h sur marathon je puisse trouver des sponsors… Et je suis entièrement d’accord avec toi sur le tri… Franchement ça ne me donne absolument pas envie de me lancer alors que j’habite à côté de Vichy et que ça pourrait être un objectif sympa pour me diversifier un peu mais l’ambiance qui y règne ne me donne absolument pas envie de me lancer. Sinon je ne suis pas sur Strava et autres, je refuse qu’on épluche mes entraînements, déjà que je cours sous mon vraie nom 🙂 Je te trouve super courageuse de continuer à faire ça !
    En attendant continue et laisse japper les chiens…
    Cécile
    ps : le seul truc que je jalouse chez toi ce n’est pas ta jeunesse ou même tes abdos… non c’est ce que tu fais avec tes cheveux… Sérieux quoi ! Moi sorti de la queue de cheval, je n’arrive à rien et j’ai toujours l’air d’un cocker à l’arrivée de mes courses 🙂

  30. Coucou Anne,
    Je voulais te dire que justement, je n’aurais jamais commencé si tu n’avais pas montré qu’on a le droit d’être débutante. Si tu n’avais pas publié tes débuts dans chaque sport. Des années plus tard, je continue de te suivre car peu importe les chronos qu’on fait, on a toujours besoin de motivation.

  31. 2012, l’année où tu as commencé à partager autour du sport, et l’année où j’ai enfin pris le courage de me lancer à mon tour (l’année du bac, ça me paraît loin aujourd’hui ahah) ! Je crois que si je n’étais pas passée par ton blog, jamais je n’aurais chaussé mes baskets en me disant que moi aussi je pouvais le faire après tout (et au final j’aurais pu finir en pls sur le trottoir tellement j’ai souffert haha) mais aujourd’hui je fais du sport 6 jours par semaine, je cours, je fais du vélo, beaucoup de fitness, c’est devenu MON moment à moi, sans quoi je deviendrai folle.. et tout ça, c’est vraiment grâce à toi et tes partages bienveillants sur le blog et les RS. Je passe tes livres à toutes les personnes que je connais qui veulent s’y mettre à leur tour en leur disant que ça et le blog, c’est devenu ma bible du sport 🙂 Alors merci d’être toujours aussi sincère et bienveillante avec ta communauté, si nous sommes autant (et de plus en plus) à te suivre, c’est justement parce que tu es “just another girl” qui nous prouve qu’on est tous capables de nous dépasser, ce qui est, à mon sens, bien plus sain à suivre plutôt que des athlètes qui nous font vite “culpabiliser” de ne pas être assez bons, assez vite!
    Continue de nous faire rêver et nous motiver <3
    xx

  32. Je suis bien d’accord, ce jugement sur performances (ou pas) est insupportable. C’est aussi pour cela que je ne veux plus que l’on voit mes temps et que je ne veux plus voir ceux des autres.
    Prendre du plaisir dans ce que l’on fait c’est l’essentiel. Si tu progresses tant mieux si un jour moins bien, pas grave 🙂
    Il faut se décomplexer !

  33. Salut Anne,
    J’avoue n’avoir jamais laissé de commentaire sur ton blog alors que je ne loupe aucun article ! J’adore les sujets et l’engagement que tu mets dans tes articles. J’aime aussi beaucoup les sujets girly (attention c’est positif hein pas réducteur! Bah oui après tout on peut tout a fait faire du triathlon et garder de beaux cheveux!) bref, continue comme ça !
    J’ai trouvé le sujet particulièrement intéressant, ça m’a donné envie de réagir.
    Tout d’abord, au fil des années j’ai bien vu que tu partageais moins tes temps, tes futures courses etc. Et je me suis bien dit que ça avait un lien avec les rageux-ses sur internet. Je comprends tout à fait et c’est dommage car comme tu le dis, on court/fait du sport pour soi avant tout et libre à toi de publier tes temps et d’etre fière de tes améliorations.
    J’ai beaucoup ri quand tu as fait référence à la « marque à 3 bandes qui organise des compets’ par quartiers à Paris ». J’avoue avoir participé à quelques courses pendant la 1ère saison, plutôt bon enfant. Et puis c’est vite devenu très compèt et très « nan mais laisse tomber il a fait 3:45 au marathon de Paris il mérite pas de courir pour Répu blabla ».
    Je vis maintenant à Londres, où cette fameuse marque a aussi ses « clubs de running ». Et bien je trouve que ce n’est absolument pas la même ambiance. Tout est beaucoup plus dans le respect, fait avec fun, bien moins compèt/gossips/critiques.
    Et de manière générale, je trouve qu’en France tout est beaucoup plus critiqué. Que ce soit les fringues, la manière d’etre etc et donc… les performances sportives! Ne serait-ce pas un problème bien français? En tout cas depuis que je vis à Londres, je n’ai plus aucun problème à mettre les jupes que je veux, à aller courir en brassière etc parce que les gens s’en foutent et ne sont pas la pour scruter ta vitesse sur 10km ou ta cellulite dans ton short. BREF!
    Voila, j’avais juste envie de participer au débat (pour une fois) et te dire que tu es vraiment quelqu’un de très motivant (je me suis inscrite à mon 1er 10km grâce à toi!) et très simple! Et moi je trouve tes perfs plus qu’honorables!! Ne te laisse pas démonter et continue comme ça! Bon courage pour la prep de ton iron man, je suivrai ça de près et avec beaucoup d’admiration 😉

  34. Personnellement je t’avais découverte lorsque je cherchais une description du semi de Marseille-Cassis, et j’ai tout de suite accroché à tes comptes-rendus de courses puis de triathlons. Ce sont d’ailleurs mes articles préférés donc je suis un peu triste qu’il y en ai moins. Je ne serais jamais championne, mais je m’éclate et c’est ça l’important. Je ne me verrais pas descendre un coureur parce qu’il est plus lent, c’est juste l’antithèse de l’esprit sportif. Quand aux conseils donnés, c’est juste ridicule d’estimer qu’il faut justifier d’un chrono de malade pour donner un bon conseil!! Je supervise souvent les petits nouveaux au sein de mon club, pas parce que je suis la plus rapide, mais parce que j’aime faire découvrir (et aimer!) la course et aussi parce que j’en fais depuis suffisamment longtemps pour les aider à commencer sans se faire mal, et surtout sans se stresser à propos de leurs performances. Donc pour les comptes-rendus, sache que tu conserve une lectrice fidèle 😉

  35. Je suis citée dans cet article du coup je me permets de réagir. Sur le fond général je suis d’accord avec toi sur plein de trucs :
    – si une marque choisit telle ou telle personne pour porter / tester / vendre ses produits, elle est légitime, si une personne est inspirée positivement par une autre, elle est “légitime”, en fait je ne vois même pas qui peut se permettre la “légitimité” de quelqu’un..
    – il n’y a évidemment pas besoin d’être un athlète de haut niveau pour “influencer” les autres, leur donner envie de se mettre au sport ou autre, les motiver etc.
    – pas non plus besoin d’être un athlète de haut niveau pour être coach.
    – pas besoin d’être un athlète de haut niveau pour courir, aimer courir et être fier de ses perfs quelles qu’elles soient.
    Je pense que ce qui est difficile pour toi, c’est que tu combines les 3 casquettes de runneuse, coach, et influenceuse et le gens veulent te juger sur l’une ou l’autre. Je suis sûre que tu reçois plein de messages totalement déplacés mais pour les exemples que je connais, je pense qu’il ne faut pas non plus trop dramatiser :
    – un commentaire d’il y a 3 ans (!)”tiens je connais quelqu’un qui est arrivé juste avant toi”, n’a pas pour moi rien de méchant, où en tout cas n’avait pas, à mon avis, volonté à blesser Pour le coup, ça relève de la compétition saine et moi j’aime plutôt dépasser des gens que je connais, qui courent un peu comme moi, que je vois souvent dans les courses… surtout que je sais que la prochaine fois ce sera eux qui me dépasseront…
    – assumer ses choix (de vie, de préparation sportive, de courses…) c’est très bien, mais ça n’empêche pas de pouvoir en discuter, répondre à une simple question, ou même l’expliquer. Sur les performances de Mathieu, pour avoir suivi l’histoire de l’extérieur car je connais les personnes en question, je pense que ce qui était à la base une simple question est devenu un débat beaucoup trop virulent de part et d’autre (ce qui est vraiment dommage : quand on partage la même passion on devrait pouvoir se parler calmement de pourquoi on choisit telle manière de s’entraîner). J’aurais bien aimé qu’on n’associe pas ma photo post-marathon pour conclure cette histoire car je n’avais rien demandé.

    Mais comme tu dis BREF, je suis sûre que tu reçois plein d’attaques, mais ne prends pas non plus tout comme telles, c’est dommage.

    1. Marie,
      Il n’y arien de difficile pour moi, sinon je ne prendrai pas la parole aujourd’hui et je ne continuerai pas mon travail.
      Je ne vais pas re rentrer dans le debat de cette année, de l’an dernier ou d’il y a 3 ans mais… tes justifications prouvent encore que tu n’as pas compris les tenants et aboutissants de cet article.
      “Dramatriser” eu lol
      Comme tu dis, j’en reçois à la pelle et au bout d’un moment, si chacun pouvait juste s’occuper de ses baskets…
      Matthieu ne fait toujours pas de tir à l’arc au fait, tu pourras l’expliquer à tes amis ? Car au passage, depuis ces épisodes étrangement tu as spontanément décidé de ne plus m’adresser la parole aux évènements. C’est bien que d’après toi il y avait un soucis puis qu’auparavant si je te lis on était “amis” ? Bref, çå ne sert à rien de rentrer dans les détails mais il y a des limites, critiquer les performances des autres ne rendra jamais heureux ni plus performant à ce que je sache
      Enfin Je ne te demande pas de les défendre, je demande juste qu’on arrête ces “critiques déguisées” ou ces comportements franchement pas dignes de “haters” ou trolls

  36. Je te rejoins complètement dans cet article. Je soupçonne beaucoup de critiques qui te sont adressées sur tes “compétences” en matière de sport d’être doublées de sexisme.Il faut résister car cela doit effectivement être lourd moralement. Comme beaucoup d’autres personnes je te suis depuis longtemps et cela m’a aidé à me projeter en tant sportive en course à pied puis en vélo. Avec une VMA de moineau ou de poisson pané au choix,ce n’était pas gagné mais j’ai appris à accepter mes limites.Parfois c’est compliqué et énervant d’avoir à se justifier de ne pas courir plus vite alors que je m’entraîne sérieusement mais toujours avec plaisir. Grâce à ton blog, je sais aussi que je ne suis pas la seule. Et bientôt je cours le marathon du Mont-blanc et cela me remplit de joie et de fierté.

  37. Wow tant de haine 🙁 Je suis si triste de lire ça.

    Tu es vraiment très forte Anne et j’espère de tout coeur que la communauté qui s’est construite autour de toi te permet de ne jamais oublier les bons côtés d’internet !

    Tu as raison : nous faisons les choses pour NOUS, pas pour ces inconnus qui vivent dans les mauvaises ondes ! Ain’t no time for them !

  38. Oulala, tu en as des choses à dire!
    C’est vrai qu’en lisant les commentaires sur Instagram on sent qu’il y a du jugement de performance.
    Personnellement, je l’ai mal vécu car suite à plusieurs blessures j’ai du interrompre plusieurs fois ma pratique de la course à pied et du coup mon niveau a évolué très lentement. Et je voyais des débutantes courir très vite, battre des RP alors que mon RP était de courir 10km en 1h. Certaines notaient “entraînement en EF” avec un rythme équivalent au mien… Quand je cours à un très bon rythme. D’autres “baby run de 7km”, pour moi c’est juste un run normal. Mon semi je l’ai fait en 02h23, j’étais fière. Et je voyais défiler des CR où on avait fait un semi en moins de 2h en disant que c’était pas terrible.
    On dit qu’il faut faire du sport pour soi mais quand on a constamment des images et discours de performance, c’est difficile de ne pas se comparer.
    Alors que c’est vrai dans le fond, comme tu l’as dit on a tous sa morphologie, sa condition physique et tout le monde même avec le meilleur entraînement ne pourra pas avoir le même niveau. On a tendance à l’oublier! Sinon il n’y aurait pas de course, on serait tous gagnants.

    Sinon, je trouve ça déplorable parfois les commentaires que je lis sur ton compte (et sur d’autres évidemment). Tu as soulevé un point important : les cadeaux/ rémunération. C’est sans doute ça le nerf de la guerre comme on dit. “Pourquoi toi, simple non sportive au départ et avec un niveau plus faible que le mien, pourquoi as tu droit à avoir des trucs gratuits alors que je le mérite plus?”. On doit vraiment être là dedans… C’est le revers de la médaille.
    Je ne sais pas si ça pourra changer. De critiques continueront de pleuvoir même si tu prends certaines précautions. Il faut juste t’entourent de bonnes personnes et prendre du recul vis à vis de ces critiques fondées sur la jalousie et non pas sur ce que tu vaux.

  39. Et si on disait “fuck” à tous ces relous-jaloux sous équipés en jugeotte dont l’égo semble sur dimensionné? Chiche ! Merci pour cet article, j’aime te suivre dans tes aventures

  40. Courage ma poulette. Les gens adorent critiquer, ça les rend plus important le temps du commentaire et ça les évitent de devoir se concentrer sur eux-mêmes. Tu es une belle personne et tu essaies d’aider les autres, c’est tout ce qui compte. On emmènera pas la montre cardio dans notre tombe.
    Gros bisous

  41. Salut Anne !
    Moi, je te suis parce que tu es toujours souriante et positive, parce que tes photos sont belles et parce que tu me donnes envie de chausser mes baskets (notamment quand j’ai pas la motiv …) ! Rien de plus, rien de moins ! Tes chronos, tes sponsors, c’est accessoire, je m’en fous ! Et les gens qui prennent le temps de farfouiller partout pour trouver la faille … je me dis qu’ils n’ont vraiment rien d’autre à faire de leur vie, et je finis par les plaindre … personnellement, j’ai bien d’autres choses à faire et quand je n’apprecie Pas quelqu’un, je ne le suis pas et BASTA !
    Courage et pense à tout le positif que tu crées et que tu reçois des réseaux sociaux : je suis sure que ça surpasse amplement tous ces petits vicieux tapis dans l’ombre d’insta 😉

  42. Merci beaucoup Anne pour ces mots. Ils sont nécessaires. J’ai déjà posté quelques commentaires sous tes articles et je ne peux m’empecher de réitérer l’experience aujourd’hui. J’ai démarré la course à pied à pied grâce à ton blog il y a maintenant 5 ans et je dois dire que beaucoup de choses ont changé avec le déploiement des réseaux sociaux. L’esprit sportif convivial a presque disparu au profit d’une course (dans mauvais jeu de mots) aux meilleurs chronos, à la meilleure préparation… J’etais devenue tellement obsédée par l’idee de m’ameliorer en bavant devant les performances de certaines « influenceuses » que j’en suis arrivée à remettre en question mes médailles et toute ma pratique de ce sport. Je courrais 4 fois par semaine et ça me paraissait ridicule. Je bouclais mes semi-marathons en moins de 2h et je ne trouvais pas ça assez bien. Jusqu’au jour où j’ai dit MERDE. Un grand tri de mon compte Instagram s’est imposé. J’ai unfollow à la pelle de nombreuses runneuses reconnues dans le milieu mais je n’en pouvais plus de les voir se plaindre de leur chrono ou de se qualifier de tortue pour des allures que je ne pense pas pouvoir atteindre de si tôt. J’ai eu une période de passage à vide avec la course à pied. Il m’a fallu du temps pour y reprendre goût. Je me suis concentrée sur d’autres sport et ça on m’a fait le plus grand bien. Depuis j’ai réussi à trouver un équilibre et je ne rougis plus de mes performances. Si je suis fatiguée ou que je n’ai tout simplement pas envie, et bien je ne fais rien. Si je ne veux pas m’epuiser, je cours plus lentement. J’ai retrouvé une certaine paix avec moi-meme et je me sens beaucoup mieux dans mon corps ainsi (il me le rend plutôt bien puisqu’il se transforme petit à petit comme je le souhaitais). Je m’ecoute, je prends du plaisir et surtout je prends du recul sur ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux. Tout le monde est légitime à pratiquer ce sport. Personne ne devrait avoir honte de ses capacités. Comme on dit, le plus important c’est de participer. Malheureusement tout le monde n’est pas bienveillant dans cet univers. Alors encore une fois merci, tu seras toujours une grande source d’inspiration pour moi. Tu es mon modèle et je rêve de pouvoir un jour te remercier de tout ce que tu m’as apporté de vive voix.

  43. Salut Anne,
    Triste constat que celui des haters, qui se sentent forts derrière leurs écrans, et dénigrent sur internet…
    Effectivement, nous avons tous le droit de pratiquer un sport, quel que soit notre niveau. Cependant, au delà de l’esprit cool que tu décris, il ne faut pas oublier que dans course à pied, il y a course… Il n’y a qu’à se balader sur Strava, avec les segments, les records personnels, et les comparaisons automatiques des temps au 10km, semi, etc… pour voir que la compétition est partout, et qu’elle est encouragée !

  44. Bonsoir Anne, merci pour ton article qui m’a un peu remis les idées en place ! Pour le petit historique, je commence à te suivre en Juin 2014 et depuis je n’ai plus jamais arrêté de courir. Je suis en stage 2 mois à NY et l’envie de courir dans cette ville fabuleuse me démange. Je surfe sur internet à la recherche de conseils et je tombe sur ton blog que je suivrais très régulièrement pendant plusieurs années. Alors c’est vrai que depuis quelques mois je me retrouve un peu moins dans tes posts mais cet article m’a fait prendre conscience de tout ce que je te devais. C’est toi qui m’a donné le goût à la course à pied, c’est toi qui m’a permis de m’équiper correctement, c’est grâce à toi que j’ai couru mon premier 10km, puis un semi puis mon premier marathon à Paris en 2016. C’est aussi grâce à toi que j’ai acheté mon vélo de route, grâce à toi que je me suis mise sérieusement à la musculation en complément du running. Bref, je cours toujours, je suis même devenue une sportive inconditionnelle et tu as joué un rôle important dans cette transformation. Alors pour tout ça MERCI ! Peut-être que je te suis d’un peu plus loin depuis quelques mois car mes centres d’intérêts évoluent mais pour autant je prends toujours plaisir à lire certains de tes articles et baver devant tes photos.

  45. Bonsoir Anne, merci pour ton article qui m’a un peu remis les idées en place ! Pour le petit historique, je commence à te suivre en Juin 2014 et depuis je n’ai plus jamais arrêté de courir. Je suis en stage 2 mois à NY et l’envie de courir dans cette ville fabuleuse me démange. Je surfe sur internet à la recherche de conseils et je tombe sur ton blog que je suivrais très régulièrement pendant plusieurs années. Alors c’est vrai que depuis quelques mois je me retrouve un peu moins dans tes posts mais cet article m’a fait prendre conscience de tout ce que je te devais. C’est toi qui m’a donné le goût à la course à pied, c’est toi qui m’a permis de m’équiper correctement, c’est grâce à toi que j’ai couru mon premier 10km, puis un semi puis mon premier marathon à Paris en 2016. C’est aussi grâce à toi que j’ai acheté mon vélo de route, grâce à toi que je me suis mise sérieusement à la musculation en complément du running. Bref, je cours toujours, je suis même devenue une sportive inconditionnelle et tu as joué un rôle important dans cette transformation. Alors pour tout ça MERCI ! Peut-être que je te suis d’un peu plus loin depuis quelques mois car mes centres d’intérêts évoluent mais pour autant je prends toujours plaisir à lire certains de tes articles et baver devant tes photos. Ne change rien, reste fidèle à tes envies, tes besoins, influence ceux qui le souhaitent et puis pour les autres et bien ils n’ont qu’à suivre d’autres influenceurs, sans avoir besoin de te mitrailler.

  46. Salut Anne,
    je pouvais pas ne pas réagir à cet article. J’ai débuté le running en 2013, au début toute seule à courir au parc de la tête d’or à Lyon puis je me suis lancée dans les sorties du Lyon Running Club (c’étaient des sorties organisées sur facebook d’environ 8km, pour tous niveaux). Et c’est là que j’ai commencé à ressentir ce besoin qu’ont certaines personnes a écraser les autres pour se sentir plus forts, surtout les mecs. J’ai eu droit à des réflexions du style “on va t’acheter un masque à oxygène” ou “mais pourquoi tu cours au fait ? ” ou “je suis sûr qu’en marchant je vais aussi vite”.. Bref, s’il n’y avait pas eu certaines filles qui continuaient à m’encourager je crois que ça m’aurait dégouté de la course à pied. J’ai quand même persévéré, mais à ma première course officielle, qui était une petite course , genre 300 personnes, j’ai encore eu droit à des moqueries de la part de personnes du “club”, du style “il faut la pousser” etc.. Je me suis rendue compte qu’en realité ces personnes là avaient un gros manque de confiance en elles et avaient besoin de rabaisser les autres pour ce sentir plus fort. Du coup, j’ai bouclé mon 10km en 1h03, mais avec l’impression d’avoir été la tortue du siècle !
    Aujourd’hui je continue à courir, mais c’est vrai que j’ai toujours ce petit complexe de ne pas avancer vite. Je fais maintenant un 10km en 1h01 mais je n’arrive pas à descendre en moins d’une heure…

  47. Anne,
    J’ai commencé à courir il y a deux ans après le verdict d’une arthrose de la hanche qui s’est installer parce que je ne bougeais pas assez et que j’ai du surpoid. J’ai commencé à en parlé au boulot avec les collègues qui n’étaient pas sportif. Je parlais de mes progrès, de mes sorties et de ma volonté d’éviter d’avoir une prothèses de hanche dans 10 ans.. Et puis il y a quelques temps mes collègues se sont mis à courir et à vouloir a tout prix savoir combien je faisais de km lorsque je sortais, combien de fois je sortais par semaine…alors que moi je faisais au filing et surtout au ressenti. Depuis un an je ne parle plus de mes sorties, ni de mon parcours, j’ai peur des critiques (puisqu’en deux ans je n’ai pas évolué sur ma distance, ma performance, ni sur ma perte de poids) ,j’ai peur des comparaisons et de ne pas être à la hauteur des autres, au point que j’ai participé seule à une petite Course de fille contre le cancer du sein sans en avoir parler à personne et même encore aujourd’hui. C’est malheureux d’en arriver à se taire pour se faire plaisir, mais c’est la seule solution que j’ai trouvé pour rester motivé a sauver ma santé ! Alors j’écoute les autres, je rigole toute seule de leur remarques désobligeante et de leur comparaison ridicule mais une chose est sûre, je vis mieux et ça me conviens bien comme ça ! Merci pour ton article et c’est bien grâce à toi et ton livre que j’ai acheté en premier qu’aujourd’hui je chausse mes baskets toutes les semaines ! Continue pour toi et pour ceux qui te respect pour ce que tu fais et ce que tu leur apportes au quotidien (comme moi) et les autres : on les emmerdes ! lol

  48. Aaah merci pour cet article criant de vérité. D’ailleurs je trouve que c’est très simple: il y a « deux types » de personnes (je catégorise et j’extrapole mais c’est ce que je constate depuis que je fais du tri). Quand tu as fini une course c’est soit « alors ça a été? Pas trop dur? T’es contente de ta course? En tout cas félicitation car c’est bien ce que tu as fait » et « alors t’as mis combien de temps? T’es contente de ton résultat? Pas trop déçue? Et machin elle a fini avant toi t’es pas dégoûtée/déçue? ».
    Et mon coach a le même « soucis » que toi. Pourtant pas influenceur ni rien. Il est préparateur physique et entraîne des triathletes & traiteurs depuis des années. En fin de saison l’année passée il m’a dit que il ferait moins de course dans le coin car il était fatigué des remarques du style « il est entraîneur alors qu’il fini pas devant ses athlètes/ un distance M en moins de 3h/ un 70.3 en moins de 5h et ainsi de suite…). Pourtant, une esthéticienne est pas 100% épilée toute l’année, les banquiers ne sont pas tous riches comme crésus, et les médecins ne sont pas tous en parfaite santé… et on peut continuer comme ça longtemps! Alors continue à faire ce que tu fais, pour toi. On aime ou on aime pas. Et si on aime pas on passe notre chemin! Mais ceux qui critiquent et qui sont foncièrement méchants c’est qu’ils ont peut être un problème vis à vis d’eux même et que ce n’est même pas en rapport direct avec too (comme le mec qui hurle à l’accueil d’un magasin alors que l’hotesse n’y peut rien mais qu’elle représente la marque). Ce ne sera pas éternel et tu les oublieras vite (je te le souhaite). Continuez à vous amuser Mathieu et toi! Et j’espere Avoir encore l’occasion de pouvoir vous encourager tous les deux (peu importe vos chronos hein, on s’en fout) . Bonne continuation Anne (et Mathieu)

  49. « Cet article est là pour vous transmettre cette rage d’envoyer balader ces gens qui n’ont de sportif que les jambes mais foncièrement pas l’esprit » ! Compris chef! Je le grave dans mon cerveau! Merci de tes mots toujours so encourageants!!!!

  50. Coucou Anne,
    Tu es quelqu’un de très inspirant et c’est grâce à toi Et Gaëlle avec les sorties bio c bon que j’ai débuté et continué la course à pied, que je me suis mise au yoga et à la natation.
    Je suis impressionnée par à la fois le voyeurisme et la méchanceté des gens…
    Je fais partie d’une association de triathlon et l’ambiance est tellement bien! Il y a tous les niveaux et tout le monde s’encourage, quel que soit le niveau.
    J’avais peur quand je me suis inscrite mais j’ai trouvé des personnes tellement bienveillantes!
    Je recommande vivement a tout le monde de s’inscrire dans une association, c’est tellement plus vivant, humain.
    Les anciens donnent leur conseil et c’est vraiment plaisant.
    Merci de prendre la parole à ce propos!
    Bonne soirée

  51. Bien dit ! Et tellement dommage que ces “haters ” aient quand même une influence (par exemple que tu partages moins tes temps pour t’en protéger). J’ai couru un marathon grâce à tes conseils, et aussi le récit d’une fille en surpoids qui l’avait fait en 5h40. Je me suis dit que moi aussi je pourrais y arriver, et je l’ai fait en 5h05. Cette expérience a changé ma vie, m’a appris la patience et la persévérance, à prendre soin de mon corps et l’aimer, me dire que je peux maintenant relever n’importe quel défi ou presque 😉 je ne suis pas assez “populaire ” sur les réseaux pour attirer des critiques négatives sur mon temps ou ma pratique. À l’inverse, le fait de lire des posts de filles qui courent plus “lentement ” me fait du bien aussi car on a vite fait de se comparer à ces asics front runners ou autres et se dire qu’on est vachement lent ! Mais on sera toujours plus rapide que celui qui reste assis, et nous n’avons rien à prouver à personne d’autre qu’à nous mêmes ! Continue de nous inspirer et nous faire rêver 🙂 tu es une championne !

  52. Des jaloux et critiqueurs il y en aura toujours et partout malheureusement… Ils n’ont qu’a aller voir ailleurs s’ils ne sont pas contents… Et s’ils se trouvent mieux que toi, ils peuvent toujours essayer de devenir influenceurs… Je ne comprends pas cette obsession du chrono ! Ça me prend la tête … Mois je suis juste contente de courir et d’enchainer les km… le temps n’a pas d’importance pour moi car je cours pour le plaisir. Je fais partie d’un club où les plus rapides viennent toujours rechercher les plus lents… parfois il y a des réflexions mais je passe eu dessus… comme tu dis on est tous différents et moi c’est mon asthme que j’apprends à dompter … J’ai évolué et c’est ça ma fierté! A l’ecole, j’étais privée de sport à cause de l’asthme et de mes crises pendant l’effort. Mais il y a quelques années, je me suis dit en te suivant ;”et pourquoi pas moi ?”… Je ne faisais même pas 500 m au début… Aujourd’hui, je me suis inscrite au semi de Disney et c’est encore grâce à toi !!! Juste pour ça MERCI !!! Je croyais que j’en étais incapable mais ça c’était il y a 20 ans !!!

  53. Allez, je n’ai jamais laissé de commentaire de ma vie sur un blog, aujourd’hui sera mon premier !!
    Figure toi que si au contraire tu étais pro et avec des temps impossibles à atteindre, ça ne m’intéresserait pas. Je ne me reconnaitrais pas dans tes propos. Au final tu représentes la majeure partie de la population dans ce monde du sport !
    Les comptes que je déteste par dessus tout c’est les faux modestes du genre “bon c’était un semi en mode plaisir, pas de perf au compteur, 1h32.. Dommage j’aurais aimé passer sous les 1h30”
    Ah mince parce que moi en 1h45 au semi je me pensais plutôt forte mais en fait je dois être vraiment nulle…
    Bref, je t’admire, parce qu’encaisser toutes ces remarques, j’aurais explosé depuis longtemps !
    Personnellement je fais beaucoup de trail, je cherche le dépassement de soit (par des distances de plus en plus longues) mais aussi découvrir des paysages et en prendre plein la vue ! Peu importe la perf, je sais que je suis meilleure qu’à mes débuts il y a 4 ans, et c’est tellement plaisant de s’en rendre compte !

  54. En fait, j’ai eu une bouffee d’emotion ou les larmes aux yeux en lisant ton article.
    Parce que comme beaucoup surement, j’ai passe les trois dernieres annees a m’excuser de mes temps, a dire “oui je suis marathonienne, mais enfin, je suis pas rapide hein” (au passage, si toi, tu es une tortue, je dois m’apparenter a la limace :P). Combien de fois, a cause de mes temps, je me suis sentie moins “sportive” que mes amies, alors que j’en faisais autant qu’elles…
    M’etant mise au triathlon, j’ai eu un gros coup de mou lorsque, en queue de peloton de mon entrainement de natation, j’avais du mal a suivre. Les gens a qui j’ai “confie mon sentiment sur ma nullite” m’ont purement et simplement repondu que “c’etait probablement parce que je me donnais pas assez et que je m’y prenais mal” Ah oui.

    Comme tu le dis si bien, les reseaux sociaux nous font evoluer dans un univers de partage ce qui est aussi sympathique que parfois malsain. Le nombre de coureur a explose ces dernieres annees, ce qui multiplie d’autant plus ces occasions de se comparer. Ce que je remarque aussi, c’est qu’a s’auto rabaisser, a se presenter comme une sportive de seconde zone, ca finit par rentrer dans la tete des gens malgre nous. Depuis cette affaire de natation (lol) je me suis fait la promesse de ne plus jamais sortir le moindre commentaire negatif sur mes “performances”. Mais ca a aussi un cote frustrant, car a qui alors, faire par de ses doutes et coups de mou ?

    Merci pour ce bel article, bien vrai 🙂

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