Hi,
Avec ma reprise d’études en septembre dernier et mon travail de freelance, vous êtes nombreuses à me demander quelles études j’ai suivies avant d’en arriver-là. À vrai dire, mon parcours était tout à fait “normal” (s’il existe une normalité ahah), jusqu’en master 2, c’est là que tout s’est un peu compliqué entre mes ambitions, la réalité du marché du travail et mes diplômes.
Pour assouvir votre curiosité et par la même répondre à vos questions, j’ai réalisé qu’il était temps que je dévoile un peu ce bout de CV. Néanmoins, les données que je vais vous partager datent un peu puisqu’elles concernent ma génération, mon époque (ouuuu la vieille). C’est pourquoi il faudra peut-être re vérifier ces parties-là.
Du Bac à Sciences Po Aix:
Durant mon année de terminale, j’ai préparé le concours commun des Sciences Po de province (Grenoble et Bordeaux exclus). Je ne savais pas trop ce que je voulais faire à l’époque. J’aimais la communication, le marketing, mais aussi la politique, le développement durable, l’Histoire, le droit. Je savais surtout ce que je ne voulais pas faire : la prépa ! Mon frère jumeau (qui a un an d’avance) venait d’y passer un an, son rythme de vie et de travail scolaire m’avaient littéralement refroidie. Hors de question de faire ça..
Résultat, après plusieurs conseils, discussions, je me suis lancée vers Sciences Po, qui pour moi, me semblait vraiment adapté à ce que je souhaitais étudier TOUT en repoussant le choix concret de mon orientation (on ne se spécialise qu’en M1). Je n’avais pas envie non plus d’aller à Sciences Po Paris, malgré mon dossier et ma préparation au concours, je n’ai jamais tenté en fait. Je ne voulais pas mettre les pieds là-haut dans le NOOOORD (quelle ironie aujourd’hui !).
J’étais donc aux ANGES lorsque j’ai réussi, juste après le bac, le concours et que j’ai eu mon premier voeu : Sciences Po Aix en Provence que j’ai surtout choisi parce que c’était proche de Montpellier et dans le sud de la France 🙂 (et non pour les options)
J’ai donc suivi ma L1, L2 à Aix en Provence et dès ma L2, j’ai pu commencer à travailler en parallèle de mes études en communication. À Sciences Po Aix, la L3 est obligatoirement à l’étranger… après de longues recherches, j’ai décroché un stage à Los Angeles !! Le rêve 🙂 ! Je ne souhaitais pas partir étudier à l’étranger, mais vraiment travailler. Pour revenir sur mon expatriation, je vous conseille la catégorie USA me voilà et ce post qui explique en détails les démarches. Attention, ces démarches ont certainement dû changer (ça fait tout de même 4 ans maintenant) et je n’ai aucune idée de ce que vous devez faire à présent. En tous les cas, ce n’est pas gratuit de partir aux USA, je crois que c’est même l’un des pays les plus chers. Il faut le savoir.
L3, année de “presque césure”:
Sachez que cette année a été un tournant dans ma vie (ooppps et ce n’est peu dire) : je me suis mis au sport, j’ai gagné en confiance et autonomie, je suis devenue bilingue…j’ai découvert de nombreux coins des Etats-Unis, j’ai rencontré des personnes passionnantes bref. Saisissez cette opportunité même si vous avez peur de partir à l’étranger, cette année sera unique et vous transformera. Ne vous laissez pas happer par la peur de l’inconnu, au contraire ! J’avais moi-même très peur de partir, je sentais le sol se dérober sous pied jusqu’à la dernière minute.
Mais c’est ainsi que nous apprenons, que nous évoluons et j’ai adoré cette année-là. J’ai hâte de retourner un jour à Los Angeles. Je suis partie sans apriori, j’ai essayé d’être une véritable éponge pour “absorber” tout ce qui se passait durant ces mois-là.
M1, le retour à la réalité: Communication Publique et Institutionnelle
En rentrant de Los Angeles, ce fût très dur de me réadapter et retrouver un petit appartement à Aix-en-Provence, retourner m’assoir en amphi, suivre des TD, écrire un mémoire, passer mon grand Oral à Sciences Po, travailler à nouveau en communication politique et institutionnelle, ne pas partir en vadrouille tous les weekends. J’étais très frustrée. Ce n’était plus moi. Heureusement, nous étions plusieurs étudiants dans ce cas (dur retour en m1 qui est l’une des années les plus importantes de votre parcours à Sciences Po dû au grand oral ET au mémoire), ce qui m’a motivé à chercher un master à l’étranger (et aussi à me lancer à fond dans le sport pour combler ce vide)
Ce fût une énorme prise de tête car je voulais repartir mais les Etats-Unis étaient bien trop chères (je ne pouvais pas repartir dans le cadre d’un échange, ça ne se faisait pas en m2 à Sciences Po), finalement je me suis projetée au Royaume-Uni. J’avais toujours aimé ce pays, j’y avais passé d’excellents séjours linguistiques… certes la météo était loin d’être parfaite mais l’enseignement totalement en phase avec mes aspirations “réseaux sociaux” “marketing”, communication numérique etc.
De plus, personne au département “échanges” ne pouvait vraiment m’aider puisqu’ils s’intéressaient plutôt au départ des futurs L3… logiques mais embêtant. Finalement, j’ai réussi à formuler mes voeux, écrire mes lettres de motivation, récolter des lettres de recommandations, traduire TOUS mes dossiers… Prise de tête sans noooon… à ce titre, j’ai trouvé les dossiers pour l’étranger hyper fastidieux à préparer comparé à mes camarades qui intégraient “juste” un autre master en France.
Après l’angoisse des résultats, j’ai finalement obtenu mon choix 1 : Master of Science “International Marketing” à Sussex University (près de Brighton).. Le rêve ! J’adorais la ville de Brighton où j’avais passé plusieurs jours étant ado… C’était un peu la Venice Beach du Royaume Uni en terme d’ambiance hihi. Mais par contre, le rythme de l’année fût bien plus intense puisqu’il s’agissait de 3 semestres… et non de deux = 1 an de formation totale.
Mais comme la première fois, aucun regret, même si, le démarrage fut un peu dur. Mon anglais s’était américanisé, insupportable pour les britanniques qui m’entouraient. Néanmoins, je m’y suis fait et j’ai à nouveau rencontrer des personnes géniales qui sont encore et toujours mes amis. Je n’ai pas autant profité pour visiter le Royaume-Uni car…. mon année là-bas m’a coûté très cher: frais d’inscription, logement, vie de tous les jours. Ce n’était pas du tout comme aux Etats-Unis où finalement la vie était bien plus accessible.
Le sport commence à empiéter dans le choix de mes matières et même de mon sujet de mémoire de fin d’études hihi. Mais je ne me pose pas encore la question de me réorienter ou pas, je cherche juste à terminer mes études de manière cohérentes. Et attention, même si je suis au Royaume-Uni je dois aussi valider mon équivalence en M2 à Sciences Po Aix…. Alors, même si j’avais eu le budget pour voyager, je n’aurais pas pu à cause de la charge de travail cette année-là.
J’ai vraiment apprécié l’enseignement anglo-saxon, l’ambiance du campus (première abonnement à la salle de sport pour…5 euros/mois lol), la proximité des professeurs, les moyens (ordinateur, bibliothèque ouverte 24/24), l’approche hyper pratique des matières. Ils nous transmettaient vraiment les bons outils pour évoluer aisément ensuite en entreprise…contrairement à peut-être ce que j’avais suivi auparavant…pas tout …Bref.
Du master à la vie professionnelle:
Après avoir obtenu mon Master 2 ET mon Master of Science, bien que mon blog ET le sport avaient énormément pris d’importance dans ma vie, à aucun moment je me suis dit “et si je travaillais finalement dans le sport ?” C’était pour moi des passions et je jugeais cela d’autant plus “déraisonnable” d’essayer de vouloir “vivre” de ces passions.
C’est pourquoi, comme tous diplômés, je me suis attelée à la recherche d’un CDI. Il faut savoir que je travaille tous les étés depuis que j’ai 16 ans et que durant mes études, j’ai pu suivre des stages en communication ou même occuper carrément des emplois toujours en communication. Résultat j’avais déjà de l’expérience, c’est donc tout naturellement que j’ai cherché un poste dans la même catégorie : chef de projet/chargé de communication… Sauf qu’après avoir trouvé, même si les missions correspondaient exactement à ce que j’avais appris, à ce que pour quoi j’avais été formée, je ne me sentais pas du tout à ma place.
Pour une fois dans ma vie, j’ai décidé d’abandonner et de me lancer en auto-entrepreneure pour faire de la communication MAIS dans le sport forcément. Ça n’a pas été une décision facile, ma famille (enfin presque toute) m’a soutenue et cela m’a beaucoup aidé. Dur de finalement sortir du circuit tout tracé du CDI. C’est à partir de ce moment-là que l’idée de me former et de travailler vraiment dans le sport (et non plus dans les coulisses de la com’) a fait son chemin jusqu’à atterrir à la validation de mes acquis et la constitution de dossiers pour rentrer en Licence 3 STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) Entrainement sportif, me permettant de devenir entraineur (je peux ainsi encadrer, entrainer, animer, motiver, conseiller, suivre de manière professionnelle des sportifs !). J’ai forcément choisi de me spécialiser dans le running, bien que je n’exclus pas de continuer à me former, notamment dans la préparation physique.
En fait, j’ai réalisé à quel point c’était important d’avoir une réelle approche scientifique et universitaire du sport, de mon sport, et non plus uniquement en me fondant sur mon expérience. Je crois à ce titre que la formation STAPS est de loin la meilleure pour cela. Non, on ne devient pas uniquement prof de sport après celle-ci 😉 ! Ce n’était pas évident de retourner sur les bancs de la fac après 1 an à travailler “pour moi”, c’est un total revirement de situation entre sciences et politique ahah. J’y suis encore pour un semestre… d’ailleurs j’ai réussi mon premier semestre avec une très belle moyenne.
Néanmoins, malgré ce virage à 180 degrés, je ne regrette pas du tout mon Bac+5 “sciences po” au contraire, je crois que sans cette formation, je ne pourrai faire les choix que je fais actuellement ni suivre cette L3. Je n’aurais pas l’approche du sport et de mon entreprise que j’ai, ni l’ambition. De même, en outre de la validation des acquis, j’ai dû rattraper énormément de retard au premier semestre (ce qui fût assez épuisant, bien qu’on m’avait prévenue) tant en théorie qu’en pratique. Mais le fait de suivre ces études par passion et non par un choix “au petit bonheur la chance” à mes 18 ans me boostent énormément. Je sais pourquoi j’apprends, je vois immédiatement comment ET quand appliquer tout ce que j’apprends. Je suis aux anges.
C’est pourquoi, si vous souhaitez vous réorienter, n’hésitez pas. Prenez rendez-vous avec les directeurs de formation qui vous intéressent, ils seront bien plus à l’écoute que vous ne pouvez l’imaginer et vous aideront s’ils le peuvent. Je ne remercierai jamais autant l’université de Créteil et l’INSEP pour m’avoir donné cette chance (dont j’espère faire honneur hihi). J’ai d’autant plus hâte de vous transmettre et d’entrainer dans les règles de l’art !
Je ne détaille pas encore totalement cette année de L3, j’attends qu’elle soit terminée pour cela 😉
Donc me voilà à 24 ans un BAC +5 et prochainement une L3… Lorsque j’ai intégré Sciences Po Aix, on me disait souvent que chaque parcours d’étudiant était unique. Je me dis que le mien est à l’image de cette “polyvalence” à laquelle, finalement, nous sommes formés. Cet itinéraire peut surprendre mais il correspond à mon ambition et prend sens dans ce drôle de métier que nombreuses personnes comme moi inventons actuellement : celui de vivre de notre passion tout en créant nos missions. Mais ça, c’est une autre histoire.
Voilà, j’espère que mon itinéraire “universitaire” vous aura plu. N’hésitez pas à poster vos questions ou à partager le vôtre, je suis curieuse 🙂 Attention tout de même, je ne suis plus du tout au courant des dossiers/pièces/démarches pour les études que j’ai suivies… donc je ne pourrai pas trop vous aider à ce niveau-là.
à très vite
31 réflexions sur “Mon Parcours Universitaire et Professionnel: Sciences Po, STAPS, Freelance…”
Merci pour cet article qui montre bien que les parcours tous tracés ne sont pas forcément ceux qui nous correspondent le plus et que les réorientations ne sont pas à prendre comme des échecs, mais comme la preuve de notre évolution et de notre “maturation” ! Et je sais de quoi je parle 😉 J’ai un peu moins de recul que toi pour livrer un retour sur expérience, mais ce qui est sûr c’est que jamais, il y a 4 ans, je ne me serais imaginée là où j’en suis aujourd’hui !
Article très intéressant. Tes études sont supers poussés pfiou ! Et je suis totalement d’accord avec toi pour avoir ces différentes approches du sport, c’est super important. Je pense à ça notamment au lycée où j’ai toujours eu des profs de sport qui étaient clairement des incapables notamment lorsqu’il s’agissait de blessure que les élèves risquaient de se faire et même forcément, se faisaient… Je me vois être obligé par mon prof de faire du développé/couché alors que je venais de me faire recoudre le doigts et que le médecin avait oublié de me mettre ITT un peu plus longue… T’imagine l’état de mon doigt aujourd’hui !
Bref tout un tas d’horreur et j’estime que je n’ai pas vécu les pires. Voilà pourquoi on a tant de mal à faire du sport, on ne se sent pas en sécurité avec un prof qui n’a pas une formation qui englobe tous les caractères du sport (santé…)
Moi je suis sur le point de passer le concours infirmière et j’aimerais après me tourner vers le sport. Je ne sais pas encore trop pour l’instant, je me dis que j’ai le temps 😉
biz
Ton article est super intéressant ! Je suis heureuse que tu ais trouvé ta voie, et ‘espère que tu pourras t’épanouir professionnellement.
Super article, vraiment complet et super intéressant! Je ne suis qu’en 1ère mais intéressée par tout (trop?) : sciences-po, sport, audiovisuel, langues, géographie… J’ai été passionné par le stage que j’ai fait l’année dernière (stage 1 semaine en entreprise) et j’aimerai acquérir une plus grande expérience pro. J’aimerai alors simplement savoir quel types de job tu faisais l’été à 16 ans? Je cherche inlassablement mais jamais rien pour les mineurs! Merci d’avance, et bonne continuation!
Merci pour le détail de ton parcours en plus cela ne doit pas être facile de se livrer comme cela 🙂
Merci pour ton article Anne, il est super intéressant et instructif, et ça fait plaisir de voir des gens avec des parcours un peu différents des classiques.
J’ai moi aussi 24 ans, et j’ai un parcours chaotique ! Après mon BAC je me suis inscrite en Licence d’Histoire de l’Art/Archéologie. Bien qu’absolument passionnante (je pense que c’est là plus belle chose de ma vie ces trois années d’étude en terme d’apprentissage) il n’y a que très peu de débouchés dans cette filière. J’ai donc bifurqué en troisième année vers une Licence 3 Sciences de l’Education dans l’optique de devenir professeur des écoles. Mais la différence entre mon ancienne filière et celle ci a été très violente et je me suis vite rendue compte qu’elle ne me convenait pas. Après avoir quand même passé mes partiels, je n’ai pas validé cette troisième année. Je suis donc retournée à la rentrée suivante en Histoire de l’Art/Archéologie , pour me spécialiser dans le domaine de l’Histoire de l’Art.
Mais toujours cette histoire de débouchés bouchés alors hop, Master Eduquer, Enseigner, Apprendre pour passer le CRPE et devenir professeur des écoles. Je l’ai donc eu ce fichu concours, dès la première année, puis ai été mutée dans un petit coin de campagne très perdu, seule, sans ma famille, sans mes amis, sans mon amoureux (avec qui j’habitais depuis ma Licence 1). Et là, après 5 ans d’étude, je me suis aperçue que ce n’était pas le métier que je voulais faire, j’avais de plus très peur que si je n’arrive pas à bien exercer mon travail, les élèves se retrouvent avec des lacunes insurmontables, et ce, à cause de moi. Donc j’ai démissionné, et quand on démissionne de l’Education Nationale, on perd la validité de son concours.
Je suis donc retourné vivre chez mes parents, n’ayant plus de bourse, plus de revenus.. . (C’est à ce moment là que je me suis mise au running, j’étais en pleine dépression, sous médicaments et je n’avais rien à faire de mes journées à part broyer du noir).
J’ai ensuite tenté de trouver un boulot “alimentaire” parce que je ne pouvais pas rester sans rien faire plus longtemps, et j’ai réussit. mais mes remises en question permanente sur mon avenir pro étaient toujours présentes, et je suis passée par toutes les envies du monde! Mon choix s’est enfin arrêté sur le métier de Psychologue grâce à un déclic personnel et je suis donc inscrite à 24 ans, depuis la rentée de Septembre 2015 en Licence 1 Psychologie. Alors j’en ai pour 5 nouvelles années, la route va être longue, mais c’est passionnant d’avoir un parcours atypique je trouve 🙂
Bref un gros pavé pour te dire que tu n’es pas toute seule, qu’on peut tous se tromper et que l’important je crois c’est de faire quelque chose qu’on a toujours eu envie de faire au fond de nous !
C’est très chouette d’avoir toute ton expérience en entier. J’ai pris ton blog en cours de route quand j’ai commencé à courir il y a bientôt 4 ans et je ne comprenais pas toujours tout… D’autant plus que ça diffère fortement de la situation scolaire ici en Belgique (d’ailleurs, j’ai l’impression, en caricaturant, qu’en France il faut monter des dossiers pour TOUT. haha. Alors qu’ici c’est moins le cas, cela parait plus facile d’accès).
Je trouve ton parcours très éclectique aussi, et c’est finalement chouette de pouvoir le faire. Et c’est encore mieux de pouvoir ensuite trouver sa voie, sans regret de l’avoir trouvé si “tard”. Et en même temps, comme tu dis, tu n’aurais pas eu ce choix là à 18 ans, au sortir du lycée.
WoW ton parcours est exceptionnel et tu as eu le courage de faire des choix pas forcément évident. Pour ma part, j’essaie de trouver un poste dans la communication sportive aussi car je voudrais mêler travail et passion. Je pourrais faire comme toi mais à 30 ans ça me semble compliqué … de bonnes excuses peut-être !! En tout cas, très beau parcours et belle force !!
Je me reconnais beaucoup dans ton article! A 27 ans et sage-femme depuis 3 ans, ce travail ne me satisfaisait pas (1700 euros par mois pour un bac + 5, horaires instables avec des weekends et des nuits inclus, peu de reconnaissance morale de la part des médecins, une hiérarchie écrasante, et une surcharge de travail de plus en plus importante au détriment de ma santé et de celle des patients).
Une passion pour le running qui ne cesse d’augmenter et qui m’amène à cotoyer des kinés du sport, et me voila acceptée en première année d’école kiné! Résultat : je ne me suis jamais sentie aussi épanouie, j’aime ce que j’étudie et ferai, un métier proche des gens, reconnu, bien payé, et ou on est son propre patron 🙂
Mais le revirement de carrière n’a pas été simple, j’ai eu affaire à beaucoup d’intimidations de la part de mes ex-collègues (jalouses?), de ma famille…Seules mes amies m’ont soutenues et je leur en serai éternellement reconnaissante !
Merci en tout cas pour ton article et pour ton blog, car ta réorientation m’a donné le courage d’effectuer la mienne!
Coucou, peux t-on prendre contact pour discuter de cela ? Je suis manip et je viens d’envoyer mon dossier pour kiné. La seule crainte que j’ai c’est l’aspect financier des 4 ans d’études qui m’attendent peut-être. J’aurai voulu savoir comment tu te débrouilles de ce coté là ! Bravo pour ton audace ! Ca motive !!
Reprise des études cette année pour moi aussi.
A 31 ans, je découvre la fac.
Ma formation initiale s’était conclue par l’obtention d’un BTS de Géomètre Topographe et l’entrée dans la vie active dans la foulée : au grade de technicien au ministère de l’Equipement.
En 10 ans, j’ai été successivement : chargée d’études routières au service des routes, puis administrateur de données (cartographie/SIG) et depuis 2012, suite à un concours : je découvre le service environnement et les missions de protection du milieu aquatique : une véritable révélation.
A ce moment, je réalise que j’ai trouvé ma voie et je regrette de ne pas m’être orientée dans ce domaine pendant mes études. Dommage, je fais avec et j’apprends sur le tas.
Parallèlement, je fais une rencontre (sportive). Une connaissance, un traileur (UTMB) qui n’emmène dans ses pas… Je participe à mon premier trail (16km, Napoléon à Ajaccio) et rapidement je deviens addict. Il me montre le chemin : sportivement et professionnellement (lui-même en pleine formation, licence à 40 ans).
Alors, quand je vois passer la possibilité de m’inscrire à un DU Biodiversité et aménagement, il ne me faut pas longtemps pour saisir ma chance d’aquérir les bases en matière d’environnement.
La Direction, ma chef de Service et ma famille me suivent : le top!
Bilan : depuis octobre, je jongle entre mon travail, ma formation, ma famille et le running (trop difficile de lever le pied : je prépare le trail des tranchées de Verdun 30km pour fin mars).
Aaah trop bien une sciences piste !! Ton parcours est dingue, et franchement ça donne de l’espoir ! Je suis en m1 à sciences po bordeaux et même si je suis vraiment reconnaissante de tout ce que j’ai appris, je ne me sens pas totalement épanouie, mais je m’étais toujours dit que je n’avais pas le choix et qu’il serait impossible de me réorienter…. Tu es la preuve que tout est possible ! 😉
Anne, merci pour ce beau témoignage. Je vais te raconter mon parcours : j’ai eu un bac L que j’ai beaucoup apprécié ! Le “problème” c’était que j’étais bonne élève et j’ai eu envie de faire des études de droit (par défi plus que par envie je crois).
J’ai plutôt bien réussi (j’ai le mental et l’esprit de compet’) : licence avec mention bien (et une lience 3 en sciences politiques). Après un parcours ” classique” j’ai fais un master 1 en droit International et pour la première fois c’était “difficile” (mon premier semestre une catastrophe) et un second semestre où j’ai du m’investir énormément pour avoir la mention AB.
Et puis l’année de DOUTES : le master 2. Je ne savais plus… J’ai choisis un master qui n’avait rien avoir, plutôt du droit privé et une promo pas très sympa. Mon stage a confirmé mes doutes : non, la vigne et le vin c’est pas pour moi.
Et, Anne, j’ai appris ma maladie, j’ai appris que ma démotivation et ma fatigue était en réalité une maladie. Je fais de l hypothyroidie… Et je me soigne mais je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie et depuis un an je réfléchis.
Alors il faut prendre son temps. Et merci pour ce bel article !
Wouah !!!
Je suis en pleine réflexion en ce moment, et ce que je viens de lire sur ton parcours me motive encore plus à allier passion et travail ! Même si je suis plus vieille , j’ai encore au look s 25 and à travailler et faire ce qu’on aime n’a pas de prix!
Merci pour cet article
Coucou Anne, bravo pour ce parcours original et unique ! Tu as finalement trouveé ta voie et c’est le plus important ! Ces annees que tu as fais avant t’ont fait reflechir, murir dans tes projets professionnels et pour cela, il ne faut jamais se dire que les annees passees sont des annees perdues, au contraire, elles nous aident a prendre conscience de ce que l’on aime ou pas, et pour cela il faut avoir la curiosite de se lancer des defis comme tu l’as fais !!
Sympa d’en savoir un peu plus sur ton parcours. Bonne continuation !
Hello!!
Moi aussi je reprends STAPS Educ&Mot pour Septembre 2016 pour me préparer au concours CAPEPS!
J’ai 28 ans, j’ai un Bac+5 En Affaires Internationales, je suis partie vivre 1 an à Londres, et ça fait 3 ans que je travaillais en tant que Déléguée Pharmaceutique. Ras le bol! Je suis revenue sur un métier qui me faisait envie quand j’étais plus jeune… Et voilà! J’aurai 29 ans lorsque je retournerais sur les bancs de l’école, et j’ai hâte! 😉
Rien n’est impossible, si vous voulez changer de vie, il existe des tonnes de possibilités, et c’est votre motivation qui fera tout le travail!
Article vraiment intéressant!
J’ai pour ma part une question qui sort un peu du sujet principal de l’article: tu dis avoir fais du sport à Aix-en-Provence en revenant des Etats-Unis, et particulièrement du running si je ne me trompe pas. J’habite sur Aix et je trouve que la ville n’est pas vraiment dotée de coin sympa pour aller courir. Peux-tu m’en conseiller ?
Merci beaucoup par avance 🙂
Bisous et belle soirée!
Salut Anne !
Je suis en formation pour un BPJEPS , j’aimerai savoir pourquoi tu es passé par STAPS et pas par BPJEPS directement ?
Ton article est super intéressant !
Bonne continuation 🙂
Car je veux être entraineur vraiment orienté course à pied et préparation physique.
STAPS permet d’avoir une approche du sport en tant que tel et pas uniquement du fitness.
Or le BPJEPS c’était vraiment trop orienté sports en salle de sport…
Bravo Anne, quel parcours !
Je suis contente de t y avoir rencontrée, à un moment précieux et suis fière de ta détermination ! 🙂
Quel beau parcours ! J’espère que tu t’epanouira !
Personnellement j’ai 14 ans mais déjà une idée précise ! (Qui a le temps de changer)
Je compte faire un bac Es puis m’engager dans ce que j’ai toujours voulu faire, du sport ! Je compte allez en staps car j’adore le sport et je me vois bien travailler dans ce domaine
Tu es dans quelle spécialité toi ?
Bravo pour ce parcours je trouve ca genial ce revirement de situation… de faire quelque chose qu on aile..
Merci Anne pour cet article. Nous avons le même âge et effectivement mon parcours scolaire est aussi atypique avec des changements des contresens mais c’est surtout un immense enrichissement d’avoir pu bénéficier de cours variés.
Je te souhaite de réussir ta L3 courage ! Et continuer de nous faire aimer courir , à bientôt !
Wahou quel parcours ! Merci d’avoir partagé tout ça !
J’arrive un peu tard puisque l’article à plus d’un an mais je suis ravie d’en savoir plus sur tes études, il faut avoir un sacré courage pour repasser d’un CDI aux études !
Je comprends quand tu parles de “repousser” le choix au maximum, je suis en 5eme année de médecine, il me reste 1 an et quelques mois pour me décider à une spécialité mais j’ai peur de faire le mauvais choix … notre corps est tellement passionnant que presque tout m’intéresse !
En tout cas je vois que tu mérites grandement ton succès ! 🙂
Hello !
Je lis ton blog depuis… 2010 et j’ai suivi toutes ces étapes de ta vie, c’est intéressant de voir le regard que tu portes sur ton parcours après coup. Je suis un peu plus âgée que toi et je me souviens que dans ta dernière année de Science Po, je me disais : “la com… moué.” Sans porter de jugement, je trouve que la communication et le marketing permettent d’approcher des thématiques qui nous intéressent mais sans être vraiment “dedans”. C’est la différence entre s’occuper de la com d’un musicien et FAIRE de la musique.
Je n’étais pas revenue sur ton blog depuis le début de ta L3, et je comprends tout à fait ton choix !
1h du matin et je decouvre ton blog et ta réorientation. Finalement nous sommes plusieurs à être perdu professionnellement parlant. Rupture de contrat cdi pour ma part apres 4 ans et je revis. Le seul problème est toujours de ne pas savoir ce que je veux vraiment faire. En tout cas félicitation pour ton parcours et à toutes celles et ceux qui ont su reprendre en main leur vie.
Bienvenue alors 🙂 !
bon bah je n’aiqu’un mot Whaouhhhh! n’ayant rien d’autre que des reves de reconversion sans reelle motivation ce que je me dis en lisant ces lignes c’est: j’esepre que mes deux petits d’hommes seront aussi remplis de soif d’apprendre et de decouverte que toi!!! la maman que je suis est admirative et n’ose imaginer la fierte de la tienne.
bravo
Hihii un énorme merci Célia, je l’espère !
Bonjour ! Très intéressant ton article, ça donne espoir de lire des expériences de vie comme ça où les routes ne sont pas toutes droites ! Dans mon cas, je suis actuellement en dernière année à Sciences Po et je souhaiterais me reconvertir à la kinésithérapie. Ca parait compliqué n’ayant pas un « profil santé » mais on va s’accrocher ! D’ailleurs, si certains d’entre vous connaissent des personnes ayant intégrées des études de kiné avec ce profil, je serai très intéressée de rentrer en contact avec eux ! Bon courage à tous dans vos questionnements 🙂