Hi,
Le Tour de France a été reporté à fin août. Je ne sais pas vous, mais depuis que je fais du cyclisme (rappelez-vous mes débuts >>), j’ai commencé à regarder frénétiquement à la télévision chaque Tour de France. Le vide est grand cette année… mais le vide est d’autant plus grand qu’il n’y a aucune version femme pour laquelle je pourrai me réjouir en plus.
Le savais-tu ? Depuis 1989, il n’existe plus de course cycliste par étapes féminine en France équivalente aux grands tours auxquels peuvent participer les professionnels hommes en Europe. Pas de tour de France Féminin depuis 30 ans donc. Tu te rends compte ? Jeanne Longo y participait, mais ça fait donc une génération entière SANS. D’ailleurs, je n’ai même pas le droit d’écrire dans mon article que le tour de la France que réalise l’association Donnons des Elles au velo est « Un Tour de France »… Si vous avez le temps, je vous invite à lire la page Wikipedia qui vous énervera un peu sur l’absence de version femme.
Mais, je vais te consoler, enfin à moitié, car on aimerait quand même que la société qui gère « Le Tour de France » se bouge le popotin. Apparemment c’est en cours et la bonne nouvelle, est que l’épreuve Paris-Roubaix va elle proposer aussi une version pour les femmes YEAH.
En attendant, depuis 2015, l’opération Donnons des elles AU VÉLO J-1 (DDEAV J-1) a vu le jour avec parmi ses objectifs d’inciter à la renaissance de ce type d’épreuve féminine en France et dans le monde, dans un souci de visibilité et d’égalité sportive entre les femmes et les hommes.
En quoi cela consiste ?
Faire exactement ce que fait le Tour de France, mais un jour avant…L’an dernier, elles ont même fait plus puisque quelques étapes officielles ont été écourtées éhé. Exceptionnellement en 2020, le J-1 deviendra M-1 avec une équipe de 14 cyclistes féminines de cinq nationalités différentes, qui réalisera l’intégralité du parcours et visera les objectifs suivants :
- Maintenir une dynamique positive et un engouement autour de l’organisation d’une course féminine par étapes médiatisée en France.
- Créer de l’activité dans les territoires autour d’une grande fête itinérante du cyclisme pratiqué par les femmes en invitant les cyclistes des régions traversées à nous rejoindre dans le respect des règles de rassemblement et de distanciation en vigueur.
- Travailler à la promotion et à la médiatisation du cyclisme au féminin à l’échelle locale, nationale et mondiale.
- Faire preuve de solidarité dans la crise sanitaire actuelle en participant à une récolte de fonds en direction de la recherche médicale.
Je ne pouvais pas ne pas vous en parler, surtout que cette année une étape passe près de moi, celle du Mont-Aigoual, le jour-6. On s’est inscrit avec Matthieu pour réaliser la dernière partie (les derniers 100km).