5 Secrets de Sportif Pas Glamour (et Qu’on ne Partage Jamais)

Hi,

J’espère que vous allez bien ? Sur mon Instagram, je vous ai montré le résultat des frottements en natation après mon Ironman dans mon cou et après un de mes trails de l’hiver dernier, je vous avais aussi partagé mes ongles des pieds en bien mauvais état… ;( Ces détails ne sont franchement pas glamour. On montre souvent les médailles, les sourires, la joie mais jamais on ne vous parle de ces détails qui pourtant appartiennent totalement à notre quotidien de sportif: frottements, pipi, ampoules, ongles noirs…

Alors, c’est avec ce titre totalement bizarre mais bien représentatif, que je me suis dit que j’allais vous dévoiler 5 secrets de sportifs pas très sexy :P. N’hésitez pas à partager votre secret, vos petits désagréments sportifs en commentaire.

En attendant, je parle aussi sur ma chaîne Youtube d’un autre sujet moins abordé: Les règles ET le sport:

J’en avais déjà consacré un article, alors si vous avez envie de le lire ou relire rdv par-ici >>. Comme ça aujourd’hui, je crois que nous allons littéralement faire le tour du pas très glamour mais pourtant tout ce dont je vais parler fait partie de la pratique sportive 😉 (même si on préférait l’éviter)

1. Les frottements

Bon on commence par le plus connu des désagréments liés aux épreuves d’endurance plus ou moins longues : les frottements. Ils vous guettent, vous surprennent parfois, sans crier gare et c’est le drame. Que ce soit en trail, en running ou en triathlon, nous pouvons tous en souffrir même en ayant testé, porté, approuvé notre équipement. La transpiration, les températures, la météo, l’humidité, une accessoire supplémentaire, la fatigue qui modifie le mouvement, bref c’est compliqué de trouver une cause exacte mais lorsque les frictions apparaissent, il est souvent trop tard. Frictions puis réels frottement et pour finir brûlures, ampoules voire plaies.

Pendant la course, vous ne vous en rendez pas forcément compte. Ça brûle, ça vous embête mais vous faites avec jusqu’à l’arrivée. C’est souvent APRÈS que l’on s’aperçoit de la gravité. Personnellement, j’ai senti que ma combinaison de natation me frottait durant mon Ironman, mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là. Désinfecter et soigner cette plaie, je peux vous assurer que ce n’est pas hyper agréable non plus. Ça pique. Après pour terminer la guérison, j’applique du gel d’aloe vera.

Comment lutter ? La crème anti-frottement (ma favorite est la nok) comme je vous le disais, en prévention à appliquer sur tous les endroits à risque, voire plus, est le seul moyen de les éviter !

Pensez à distinguer l’origine du frottement pour mieux le prévenir par la suite:

  • Est-ce un frottement peau contre peau ? Par exemple entre les orteils, les cuisses, sous les aisselles ?
  • Ou est-ce une frottement technique, peau contre équipement ? Par exemple le sac d’hydratation de trail, la combinaison de natation…

Pour prévenir ces frottements et les empêcher de revenir vous enquiquiner : appliquez de la crème anti-frottement ou de la vaseline… et surtout, si ce matériel est incriminé plusieurs fois (par exemple les fameux tétons ensanglantés sont souvent dû à une matière de t-shirt mal supportée par votre corps), ne les utilisez plus sur de longues distances (au-delà d’une heure).

Le plus connu des frottements est aussi celui entre les cuisses. Au-delà de la  crème anti-frottement, vous pouvez aussi choisir des shorts 2 en 1, intégrant un cycliste en sous-couche qui descend assez bas pour empêcher ces frottements d’apparaître. Malheureusement, certains frottements sont parfois imprévisibles. Je n’avais jamais eu frottements au niveau de ma combinaison mais voilà, il y a toujours une part de hasard dans une course et c’est souvent peu agréable comme surprise 😛

Bon et vous vous en doutez, les frottements aux pieds dégénèrent souvent en kystes juste sous la peau par exemple sur le vélo (pas uniquement à cause de la repousse de poils) mais aussi en…

2. Les ampoules

Petites cousines des frottements, elles sont pourtant bien plus durables et douloureuses. Elles, je les connais bien. Une nouvelle paire de baskets ? Une nouvelle paire de semelles ? CA frotte, je continue à courir, ça frotte, ça piquotte, je continue, ça fait mal, ça pique, je continue, ça fait mal, je rentre et bim elle est là : l’ampoule !

Douloureuse, gênante, voire même handicapante pour courir. On en a tous eu, que ce soit à la ville, comme au sport. Elles sont très moches, douloureuses, surtout lorsqu’elles sont  en forme de cloque pleines d’un liquide, boursoufflées.

Comment lutter? 
Une crème anti-frottement est à nouveau votre meilleure amie. Je vous conseille même de l’appliquer en prévention. Dès que je porte de nouvelles chaussettes, chaussures, semelles, j’en applique. Si je pars pour une longue sortie et même si je porte déjà depuis longtemps mes chaussures, j’en applique également. Plus vous accumulez de kilomètres, plus vous vous exposez aux frottements ET donc aux ampoules.

De même, préférez également porter de vraies chaussettes de running renforcées sur les zones de frottement qui permettront, en plus de la crème, de prévenir l’apparition des ampoules.

En tous les cas, dès les premiers échauffements, gênes, écourtez votre sortie car si vous continuez, vous échapperez rarement à une ampoule. La guérison est souvent longue. Les pansements tiennent mal, peuvent parfois générer de nouvelles ampoules. Bref.

Et si c’est trop tard ?

Bon, vous avez une ampoule ? Vous ne pouvez plus courir à cause d’elle ? Ni nager, ni faire du velo :P… Voici ce que je fais quand j’en ai une :

Si l’ampoule est bien présente et sur une zone de fort frottement, je préfère la percer à l’aide d’une aiguille stérile afin de la vider du liquide et ce, le plus délicatement possible afin de ne pas abîmer la peau. Je désinfecte ensuite la plaie puis j’applique un pansement pour la protéger. Si celui-ci tombe tout seul, je la laisse ensuite terminer de guérir à l’air libre. De “sécher” comme dirait Matthieu.

Cela nécessite beaucoup de patience. Lorsque j’ai eu mes premières semelles, j’avais beaucoup d’ampoules SOUS les pieds. Horrible. Bien que cela se soigne bien, cela reste douloureux. De même, lorsque l’on débute la course à pied, ou tout sport sollicitant beaucoup et plus longtemps que la normale vos pieds, sachez qu’il vous faut un temps d’adaptation pour “tanner”  un peu votre peau. De fait, vous souffrirez plus facilement de frottements et d’ampoules dans vos débuts, qu’une fois que votre corps est habitué à ce type d’effort 😉 !

3. Les ongles des pieds noirs ou cassés (voire la totale chute) 

Avant de commencer le trail, je dois avouer que je n’ai jamais fait face à ce soucis. Pourtant, il est bien connu des coureurs, des traileurs, des triathlètes. Ce n’est pas en soi très douloureux (enfin on a vu pire vous me direz) mais c’est particulièrement gênant ET moche. Bon, nous les femmes, pouvons camoufler avec du vernis, mais souvent, un ongle noir va tomber. En attendant la repousse, ça nous laisse avec des pieds pas hyper sexy.

Comment apparaît un ongle noir ?

Durant votre course cela est souvent dû à des micro-chocs répétés à l’avant de vos baskets par vos ongles, soit en descente (coucou le trail !!), soit à cause de chaussures trop petites voire trop serrées sur l’avant.
D’autre causes moins évidentes plus difficiles à traiter sont : une mauvaise technique de course OU une anatomie particulière du pied (par exemple un orteil aussi ou plus long que le gros orteil, malheureusement les baskets ne sont pas adaptées à toutes les formes de pieds :()

Comment lutter ? 

Tout d’abord, il est important de choisir des baskets une taille voire une taille et demi au-dessus de votre pointure de ville habituelle. Je fais un 38 à la ville, je prends du 39 voire du 39 1/2. N’oubliez pas non plus de bien laver, couper bien droit ET régulièrement vos ongles des pieds.

Et quand… c’est trop tard ?

Pour rappel un ongle noir est en fait un ongle qui a subit des chocs. Le noir est le résultat d’un saignement SOUS l’ongle lorsqu’il venait buter sur l’avant des baskets. L’ongle devient noir car le sang ne peut pas s’évacuer. Il va s’accumuler, c’est sous cette pression que l’ongle va devenir douloureux, aura tendance à s’épaissir, se casser et/ou tomber quelques semaines après le choc. Malheureusement, il faudra attendre plusieurs mois (entre 8 et 12 en moyenne) avant la repousse totale. Autant vous dire, que lorsque l’on pratique très souvent le trail, les courses, c’est compliqué de pouvoir soigner ses ongles et garder des pieds “en bon état”.

Si vous êtes courageux, le jour d’après l’apparition de votre ongle noir, il faut rapidement le soulager en perçant l’ongle par un ou 2 trous afin de réduire l’hématome et évacuer le sang.  Personnellement, je vous conseille de prendre rendez-vous chez votre podologue pour qu’il puisse lui-même effectuer cette petite opération.

Si c’est trop tard, j’ai une petite astuce beauté ! Le vernis semi-permanent va gainer l’ongle abimé et “prolonger” sa vie. Sous cet ongle, va doucement repousser un nouveau, tout en conservant l’ancien = pas d’absence totale d’ongle. En tout cas, c’est à chaque fois ce que j’ai fait pour mes ongles abîmés. J’ai ainsi pu garder des pieds… présentables l’été. J’ai quand même perdu ces ongles MAIS la repousse avait fait son oeuvre. Ongle noirci fin janvier, chute en juillet, soit 6 mois plus tard. Si vous êtes homme, vous pouvez opter pour une couleur “nude” comme on dit ;).

Bon ce n’est qu’une solution “d’après”. Le mieux est de prévenir forcément  !

4. Les problèmes digestifs

On rigole souvent en parlant du “pipi du stress”. Vous savez, la fameuse envie d’aller uriner juste avant une course ? C’est drôle quand on n’a aucune envie DURANT, c’est moins drôle quand votre vessie ne vous laisse pas tranquille malgré les kilomètres, ça l’est encore moins quand vous avez aussi la grosse commission qui s’invite ! Oui je ne vais pas prendre de pincettes lol ni utiliser de mots “soignés”, je préfère parler franchement.

Quelque soit la durée de la course, ça peut arriver à TOUS d’avoir “envie pendant”. Mais plus votre course va être longue, plus le risque d’avoir envie (pipi ou caca) va augmenter. Il faut apprendre à le gérer et peu de sportifs en parlent ouvertement car c’est gênant et tellement imprévisible. Parfois, nous avons bien mangé la veille (peu de fibres, d’aliments “à risques”, des féculents…), avec le stress, notre système digestif peut toujours nous surprendre.  Ne culpabilisez pas, ne vous demandez pas “pourquoi”. C’est parfois inexplicable. J’ai eu une cystite durant l’OCC. J’étais prête pour bien hydrater, il ne faisait pas une chaleur de folie. C’est comme ça, j’ai fait avec.

Comment lutter ? 

Le préventif passe forcément par un régime alimentaire adapté à l’effort. Je vous invite à relire mon article à ce sujet >>>

Après personnellement, hormis 3 jours avant la course où je mange plus de féculents qu’à l’ordinaire, j’essaie de ne pas trop modifier mon régime. Plus il est “normal” jusqu’au jour-J, plus je sais que j’irai aux toilettes “normalement” et que je n’aurai pas de problème pendant la course.

Ce que personne ne vous dit : le SMECTA, préventif comme actif.

Oui il m’arrive de prendre du Smecta AVANT une course (veille et le matin) pour être certaine de ne pas avoir d’accident ou de problème digestif. De même, sur des longs trails ou par exemple des longs triathlons, je prends aussi PENDANT un smecta “gelifié”. Bien entendu que l’auto-médication est à proscrire, qu’il vaut mieux avoir un régime alimentaire bien adapté mais parfois, c’est une solution de dernier recours pour éviter les diarrhées et compagnie. Je sais qu’en parler va peut-être m’attirer les foudres de certains, mais c’est un peu secret de polichinelle !

Évidement, je vous recommande fortement auparavant de tester en amont vos ravitaillements pour voir les effets qu’ils ont sur votre corps. Les gels vous exposent plus facilement durant des efforts longs à ces problèmes de digestion 😉 !

Et quand… c’est trop  tard ?

Malheureusement PENDANT la course, à part vous soulager, vous ne pouvez rien faire. Si vous partez sur des trails ou du triathlon long, choisissez des ravitaillements solides type cake, tuc, gâteau. Évitez les fruits, les gels… afin de calmer vos intestins. Cependant, si la diarrhée s’est invitée, c’est compliqué PENDANT. Après, il faudra impérativement se réhydrater et surtout adapter votre régime alimentaire les heures qui suivent (= RIZ !…)

NOTE: Parfois les sorties longues, le vélo, les micro frottements, les problèmes répétés de digestion peuvent générer des hémorroïdes, très très douloureuses. Je vous conseille, si elles ne vous gênent pas beaucoup, la crème Mimosyl pour vous apaiser 😉

Je porte un total look Asics: Short >> Brassière>> et Baskets >>

5. Les menstruations

Je m’adresse plus aux femmes, mais sachez messieurs que c’est aussi important que vous le sachiez. Parfois, ce n’est pas de chance mais nos règles tombent le jour de la course. Durant les JO de Rio, une athlète chinoise l’avait mentionné (à relire ici). Ça peut toutes nous arriver. Depuis 6 ans que je participe à des courses officielles, je l’ai vécu déjà plusieurs fois : 2 marathons avec règles, plusieurs 10km, semi et surtout un half ironman pile… vraiment pile le mauvais jour lol, le pire jour de mes règles.

J’en parle un peu dans la vidéo du jour, mais je voulais le détailler aussi ici 😉 N’oubliez pas aussi de relire tout mon article consacré au sujet “faire du sport pendant ses règles” par-ici >>

Comment lutter?

Hors de question pour moi de renoncer à ma course à cause de mes règles. Vu que j’utilise une coupe menstruelle (Dont je parle ici), je ne suis pas trop embêtée pour “le changement”. Ma coupe tient souvent TOUTE l’épreuve. Des années après son adoption, je vous le conseille  Si le reste du temps, j’essaie de “vivre” mes douleurs menstruelles sans médicament, en me soulageant de manière naturelle (yoga, bain, sieste, huiles essentielles…).

Mais pour une course, bah, je prends la veille et le matin un Spasfon pour soulager mes symptômes (dans mon cas: maux de dos, crampes fortes d’estomac (du genre j’ai l’impression que l’on me transperce d’un couteau lol)). Après, pendant l’épreuve, souvent les hormones apaisent les douleurs, donc j’évite de prendre quoique ce soit “durant” le triathlon, le marathon (aucun trail avec mes règles pour le moment).

Bien entendu, je parle de mon cas car je n’ai pas de contraceptif, je ne peux donc pas “enchaîner les plaquettes” pour éviter d’avoir mes règles. Elles arrivent, je fais avec c’est tout. C’est naturel 😉 ! Alors oui forcément, je ne serais peut-être pas au top du top de ma forme puisque j’ai mes règles, le rendez-vous sera peut-être manqué avec un record MAIS, j’accroche quand même ce dossard, j’y vais fièrement alors que je me vide de mon sang LOL. Je plaisante, mais vous avez saisi l’idée. Je ne lâche rien !

Côté plus “si j’ai une fuite”: je choisis toujours des vêtements sombres pendant mes règles pour pouvoir pratiquer sans me dire “et si”. Pensez à relire mon article sur la coupe menstruelle >> Je suis sûre qu’il pourra vous convaincre à passer le pas.

Bon voilà, j’espère que ce post répondra à vos questions  car je sais que ça reste parfois des sujets peu abordés. J’espère aussi qu’il vous fera quand même sourire SANS vous écœurer de la pratique de ces sports 😉 ! Et  vous, à quels désagréments avez-vous dû faire face durant  une épreuve sportive ?

@ très vite et bon dimanche

Ne vous arrêtez pas là !

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Hello, J’espère que vous allez bien ? A l’occasion des fêtes de Noël, je vous partage aujourd’hui quelques idées cadeaux…

36 réflexions sur “5 Secrets de Sportif Pas Glamour (et Qu’on ne Partage Jamais)”

  1. Merci pour cet article des choses dont on n’entend pas assez souvent parler ! Et là tu mentionnes surtout les longues sorties, mais pour certaines mêmes quelques kilomètres peuvent suffire. Mon premier été à courir je l’ai passé avec l’entre-cuisse lacéré à cause des frottements. La crème Nok (que j’avais acheté sur tes conseils) m’a sauvée ! Et ne parlons pas de l’aliment un peu trop lourd pas complètement digéré, qui te fait rentrer en courant et passer les 10 minutes suivantes sur les toilettes… Avec tout ça, je me demandais bien comment faisaient les gens sur les longues courses, s’ils arrivaient à gérer si bien leur organisme que rien ne leur arrivait… Donc merci pour rétablir la vérité, des fois on en a bien besoin pour pas avoir l’impression d’avoir un souci !

  2. La crème anti-frottements c’est la base, je pense qu’on devrait tous en avoir. J’utilise celle de Décathlon et elle est super, je n’ai jamais eu de problème. Après je n’ai pas trop de problèmes de frottements/ampoules. A part en été avec la transpiration (surtout au niveau de tétons (glaaam) et du brassard).
    On m’a donné l’astuce du Smecta pour le marathon, ça a ranimé quelques vieux souvenir d’enfance mais vaut mieux souffrir 1 minutes que 4h 😉
    La règles ne m’ont jamais vraiment empêchées de courir, à part lors d’une sortie longue, au bout de 2km j’avais d’horribles crampes. Retour à la maison en marchant, rien ne sert de forcer “juste” pour un entrainement, même si 2min plus tard ça allait mieux.
    Merci en tout cas pour cet article, je pense que ce sont des questions que beaucoup de gens se posent et qui peuvent aider.

  3. Coucou Anne,
    C’est toujours sympa de pouvoir lire l’envers du décors également. On est tous pareils finalement !
    Bon, je ne suis pas encore une très grande sportive… Mais mes douleurs de règles sont telles que je tombe dans les pommes. Impossible d’imaginer faire du sport pendant. Spasfon + doliprane, et encore un nurofen 2h après… Et une bouillotte ! Mais ça ne passe toujours pas. Dur dur, mais on fait avec !
    Ps : sais tu que le syndrome du choc toxique est également possible avec la coupe menstruelle ? Le risque est beaucoup moins élevé qu’avec les tampons mais toujours présent…
    Des bisous !
    Cécile

    1. Coucou Cécile,
      Oui j’imagine, moi aussi j’ai encore d’un cycle à l’autre des douleurs insupportables (moi c’est aussi de très grosses migraines qui peuvent engendrer des nausées bref) On fait avec 🙁
      Et oui j’étais au courant mais comme tu le dis, il est beaucoup moins élevé 🙂
      des bises !!

  4. Coucou Anne,
    je trouve cela bien que tu parles de ces situations ! Aujourd’hui, deuxième jour des règles (donc le pire) et .. j’ai battu mon record sur 10 km ! Comme quoi il est souvent possible de faire du sport pendant ses règles et même de s’améliorer ! Évidemment je ne généralise pas et sais que ce n’est pas possible pour toutes les femmes.
    Je trouve intéressant que tu parles des soucis liés à l’élimination (pipi / caca). J’ai découvert en ayant des sorties de plus en plus longues ce type de soucis. Avec quelques recherches, c’est un sujet très évoqué dans la communauté running et j’ai trouvé quelques conseils, notamment, sur l’alimentation qui sont intéressants à appliquer et surtout à tester ! Et je dois avouer que c’est “rassurant” de savoir que toi aussi tu es touchée, que les “instgrameuses / influenceuses / etc” jolies, glamour sur instagram prennent aussi un smecta parfois ! Haha ! Et tout ça me fait penser à la chanson de Giedré “On fait tous caca” ! Je termine sur cette note glamour !

    Merci pour tes conseils ! Je suis heureuse de voir que tu recommences à parler de tes entrainements, à donner des conseils sur le sport sur ton blog, cela m’avait beaucoup manqué comme je te le disais en juin (sur ton article Bright and Airy) ! 🙂

    Oh et encore félicitations pour ton Iron..Women ?! 🙂

  5. Ton article et ta vidéo sur les règles tombent à pic… car j’ai un semi dans une semaine et elles devraient apparemment arriver le jour du semi… j’espère pas, mais je ferai comme toi, je prendrai un médicament avant la course et aussi durant la course si besoin. Merci pour l’article !
    Et les gels… testé et… j’en ai déduit que mon intestin était trop faible pour les accepter, heureusement que je courais dans une forêt et que j’avais des mouchoirs avec moi :O Toujours prendre des mouchoirs avec soi, TOUJOURS ! 😉

    1. Hello! Tout se passera bien! J’ai fait mon premier semi l’année dernière… en ayant mes règles… et contre toute attente j’ai l’impression que ca m’a plutôt boostée! Et niveau confort avec la cup c’est juste parfait!
      Bonne chance et bonne course!

      1. C’est exactement ça. Dans la vidéo, je l’explique mais les hormones durant nos règles peuvent souvent nous booster et nous permettre de battre de nouveaux records 😉 !!

  6. Coucou ! Alors moi, j’ai aussi un autre type de problème : mal à l’estomac. Pendant une longue course, sans doute je respire mal et j’avale trop d’air, en tout cas le résultat est terrible, j’ai de grosses brûlures d’estomac et dans tout l’oesophage… Est ce que tu as déjà connu cela?

    1. Julie Van Den Broucke

      … ou plutôt les non-hormones puisque les règles surviennent justement quand touuuutes les hormones (œstrogènes progestérone LH FSH) sont au plus bas

  7. Hello Anne,
    Merci pour cet article tout en transparence. Ces grâce à toi que je porte une coupe menstruelle depuis des années maintenant.
    J’ai une question, quel est la marque de ta coupe menstruelle ? Je recherche un nouveau modele actuellement.

    Belle journée

  8. Bonjour Anne,

    Je voulais préciser que (normalement) seulement les athlètes de très très haut niveau ont l’autorisation de leur médecin pour pouvoir “enchaîner les plaquettes”. Le faire est très dangereux c’est pourquoi cela doit rester exceptionnel et reservé à une élite qui elles, auront eu l’autorisation de leur médecin. Il ne faut pas encourager ce geste (même si ça peut faciliter la vie).

    1. Coucou
      Je suis totalement d’accord avec toi, mais dans un article précédent où j’avais émis le même avis que le tien, un médecin m’avait tapé sur les doigts en commentaire. Donc maintenant, je préfère juste ne pas prendre position dessus, surtout que chacune vit sa contraception comme elle l’entend

    2. Bonjour,
      Je souhaitais seulement réagir car il me semble que le fait d’enchaîner des plaquettes n’est pas dangereux (selon plusieurs sources dont notamment le très bon livre de vulgarisation médicale “Les joies d’en bas” que je recommande vivement). Il existe d’ailleurs pour preuve des pilules (comme Seasonique) à prendre trois mois sans interruption et le principe de l’implant et du DIU hormonal repose sur une diffusion continue d’hormones. Après, chaque femme peut réagir différemment et chacune devrait pouvoir gérer sa contraception comme elle l’entend. Je n’encourage pas donc toutes les femmes à enchaîner leurs plaquettes si elles sont sous pilule mais je pense qu’elles doivent pouvoir avoir ce choix et c’est pour cela que je tiens à rappeler que non, cette pratique n’est pas dangereuse ou en tout cas plus que de prendre un contraceptif hormonal dans un premier temps.

  9. Hello,
    Je suis aussi sans contraceptif, règles heureusement régulières mais très douloureuses le premier jour, hyper abondantes le 2 ème jour à vider la coup /2H, et elles se régulent les jours qui suivent. A contrario de toi les douleurs s’en vont avec le sport le premier jour, même si je ressens le besoin de rester sous ma couette, et que j’ai tellement sommeil les endorphines me permettent de calmer mes douleurs et de mieux vivre le reste du cycle.
    Ensuite le 2 eme jour je prie pour ne pas avoir de course… ça m’est arrivé une fois, et j’ai eu la coupe qui a débordée, c’était un relai 5X1000m avec une copine, le dernier relai avec la sueur et les organisateurs qui nous arrosaient (il faisait très chaud) j’ai “fuit” et j’étais en short et super mal…. et je me suis dit que de toute façon je suis une femme et que je n’ai pas à avoir honte, que 50% de l’humanité est comme moi, et que du coup ben je n’avais qu’à assumer, et j’ai fini ma course et suis vite allée me mettre au propre.
    les soucis digestifs, je les ai vécu sur un 10 km j’ai abandonné et suis vite allée entre 2 voitures me soulager 🙁 … maintenant le smecta est mon ami ! et je découvre via ton article que ça existe en gel … je vais filer à la pharmacie 🙂 . on peut aussi le remplacer à la maison par de l’argile diluée dans de l’eau, c’est la même chose.
    C’est bien de parler des désagréments du sport ça désacralise.

    1. Julie Van Den Broucke

      +1!!! Pas de danger à enchaîner la plaquette qui vous a été prescrite (donc après évaluation de vos facteurs de risque individuels), je pensais aussi à Seasonique pour illustrer.
      Je suis médecin généraliste en cours de DIU de gynécologie et je parle en mon nom et en celui de mon groupe d’amies médecins militantes pour la santé des femmes.

  10. Coucou Anne, j’ai fait mon premier trail il y a une semaine et j’ai un ongle noir vraiment noir.
    J’avais des chaussures trop petites je pense, et ce n’était pas des chaussures de trail.
    Tu penses qu’il va tomber en combien de temps ? c’est vraiment moche.
    Bon sinon j’ai déjà eu des frottements (entre cuisses, sous les seins) mais rien de grave.
    bises

  11. Merci pour cet article! Infiniment ! J’ai démarré le running l’annee Dernière et j’ai découvert les affres des intestins capricieux et ongles qui tombent en me disant que personne n’en parlait….

    Chez moi c’est systématique, la course agit comme un laxatif. 20 minutes de course et je dois aller aux toilettes. Pratique en sortie longue… surtout le matin. En fin de journée ca doit déjà être vide donc merci pour l’astuce du smecta, je note ça en cas de course officielle matinale.
    Quant à mess ongles, un de perdu cet été au compteur (un gros orteil, le plus visible, pas de bol). J’ai laissé le vieux protégé le nouveau le plus longtemps possible car il était accroché par un coté encore… repousse presque terminé.

    Ah la la, c’est glamour tout ça!
    Encore merci en tout cas

  12. Super article, merci beaucoup ! En effet on ne parle pas assez de ces désagréments qui peuvent parfois faire appréhender une séance de sport ou la participation à un événement sportif !
    Personnellement, je suis une grande consommatrice de thé et tisane, et j’ai fait l’erreur une fois d’en boire avant une course… la gestion de l’attente du départ avec les pauses pipi a été pénible, du coup je me garde le thé pour le réconfort d’après course lol

  13. Le problème du caca mou pendant les courses, l’histoire de ma vie ahah! Quand j’ai fait mon premier trail en montagne, un 12km, c’était 6km de montée, avec 650mD+, puis 6km de descente. Un coca au ravito et mes intestins se sont emballés.. Outre le fait d’avoir du demander des mouchoirs à des promeneurs puis m’éclipser dans un fossé, j’ai eu très très mal au ventre, ce qui m’a empêché de courir pendant quasiment toute la redescente, j’étais dégoutée.
    Ce problème m’est arrivé plusieurs fois sur des courses ou à l’entrainement, mais vraiment cette fois ci c’était le pire !
    Depuis, je prends un petit cachet en préventif AVANT la sortie, et je ne pars plus sans mouchoirs !

    Et ne me remercie pas pour l’anecdote très glamour lol !

    1. Ahah pas de soucis et pas de honte 🙂
      Après le pétillant du coca peut aussi avoir amplifié le mal de ventre. Il faut faire attention avec les boissons pétillantes
      des bises

  14. Le Smecta est indispensable pour la course, surtout l’été, en fait au dessus de 22°C !
    Les frottements qui me gênent le plus sont ceux de la brassière.

  15. Le Smecta c’est la vie pour la course à pied, surtout, pour moi, dès que les températures dépassent 22°C. Je suis devenue experte en petites pauses nature discrètes mais les maux de ventre gâchent le plaisir de la sortie. J’ai pas mal de frottements au niveau de la bande de la brassière parfois c’est à vif, je met de la crème anti-frottements.

  16. J’ai beaucoup apprécié cet article décalé, si loin des clichés glamour que l’on poste sur Insta !
    Merci pour la lecture et vivement le prochain
    Estelle

  17. Merci pour cet article, c’est vraiment un sujet dont on n’entend pas assez parler ! Mon premier soucis est (et reste souvent) les ampoules… et c’est vrai que la crème Nok me sauve la vie. Alliée à de bonnes chaussettes, j’ai vraiment moins de soucis. je ne fais pas beaucoup de sortie longue, donc je ne rencontre pas trop le soucis caca/pipi pour l’instant. mais peut etre qu’à l’avenir.. 😉 … Donc merci pour cet article !

  18. Julie Van Den Broucke

    Coucou Anne,
    Je suis médecin et noooooon ce n’est pas de moi que tu recevras des foudres pour l’automédication à la diosmectite puisque c’est même plutôt ce que les experts suggèrent http://www.em-consulte.com/en/article/100256
    Au risque de surprendre, j’aurais même voulu que ton article aille plus loin dans le « pas sexy » !!! À savoir le problème de la rectorragie. Pas rare du tout à ton niveau puisque 85% des finishers de marathon ont du sang dans les selles, visible ou invisible (source là http://hepatoweb.com/pdafichepratique/coliteischemiquepda.html, celui qui dirige le site est hépato-gastro-entérologue dans un hôpital militaire). C’est le phénomène de colite ischémique: tout le sang va dans les muscles et donc la perfusion des intestins est sacrifiée pendant l’effort. Les diarrhées douloureuses sont la forme light, les rectorragies la forme plus hard. Personnellement c’est ce qui m’empêche d’aller au-delà du semi-marathon. Pas très drôle d’avoir du sang plein le slip (et la cup n’est d’aucune utilité pour une fois ) et surtout j’ai peur de perdre un jour un bout d’intestin dans la bataille… si d’autres athlètes ont des idées, je suis preneuse!
    Merci pour cet article +++

  19. Bonsoir,
    Tu dis dans ton article que tu ne prends pas la pilule… quel est ton moyen de contraception ? Merci d’avance pour ta réponse !

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