UTMB 2018: Je participe à l’OCC, 56km et 3500m de D+

Hi,

J’espère que vous allez bien ? Je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un nouveau compte-rendu de course…ou plutôt de trail. Le 30 août dernier, j’ai participé à l’OCC ! Avant de vous raconter cette superbe journée à nouveau sur les sentiers autour du Mont-Blanc, il faut que je vous re situe ce célèbre au trail.

C’est en fait la toute petite soeur de l’UTMB, l’Ultra Trail du Mont Blanc. L’un des trails les plus connus et populaires, en France, si ce n’est dans le monde ! Mais non je n’ai pas couru l’ultra (pas encore LOL). Si je devais essayer de comparer avec l’univers du running, je dis bien essayer,  l’UTMB est un peu l’équivalent du Marathon de Paris/Salon du Running ou encore le Marathon de NYC pour le trail: très connu, très demandé. Je sais que l’univers du trail est finalement peu connu, mais je pense qu’avec cette comparaison vous pouvez prendre conscience de la taille, de l’ampleur de l’évènement. Tout comme par exemple l’inscription à Marseille-Cassis, ou le Marathon de NYC: les places sont rares et difficiles à obtenir. En outre d’un tirage au sort, il vous faudra auparavant obtenir sur d’autres trails  qualificatifs un certain nombre de points requis en fonction de la course que vous souhaitez faire (vous pouvez les retrouver ici). L’UTMB s’organise sur une semaine avec un salon, mais surtout des courses de différentes distances: YCC, OCC, TDS, CCC.. Vous pouvez consulter toutes les infos sur leur site >>

L’an dernier, j’ai eu la chance de supporter Matthieu qui participait à l’OCC (souvenez-vous >>). Je rêvais de passer de l’autre côté de la barrière. Cette année c’était mon tour de participer à ce trail qui faisait “juste” 56km pour 3500m de dénivelé positif. OCC est le diminutif pour Orsières (village de départ), Champex et Chamonix (ville d’arrivée).

Et aujourd’hui, après cette longue introduction, j’avais envie de vous partager mon (long) compte-rendu.  Néanmoins, si vous avez la flem de lire mon CR, sachez que je vous raconte TOUT aussi en video 😉

J-1: Chamonix

J’arrive à Chamonix le mardi soir. Ma course a lieu le jeudi (oui oui, durant toute la semaine, il y a quasi un départ quotidiennement). Je quitte Montpellier, sous 30 degrés pour retrouver la vallée du Mont-Blanc, un peu plus fraîche, enfin presque. Le mercredi, je m’autorise une mini grasse matinée avant de préparer mes affaires pour aller retirer mon dossard avec Matthieu.

Il est important de savoir que sur de plus en plus de trails, l’organisation exige des coureurs du matériel obligatoire afin d’anticiper tout changement violent de météo (ce qui arrive plus souvent que l’on ne peut l’imaginer en montagne) ou incident/blessures. A moment du retrait, il faut le présenter…sinon pas de dossard, pas de départ. J’avais déjà épluché en détails la liste avant de partir. Il ne me manquait que la bande d’élastoplast que je suis allée acheter bonbon avec de nombreux autres coureurs à la pharmacie de Chamonix >_< lol.

Sifflet, couverture de survie, leggings, veste, poche à eau, gobelet… Ok Tout est bien rangé dans mon sac d’hydratation, je file dans la petite fil des retraits. Tout est hyper fluide et quadrilingue: anglais, espagnol, italien..français bien sûr. Je donne mes infos, je récupère un formulaire m’engageant à toujours garder sur moi mon équipement, équipement que je place dans un grand bac gris comme ceux dans les aéroports. Je rejoins un bénévole qui vérifie tout. Il valide, je signe et ZOU, je peux filer récupérer mon dossard, la puce à attacher à mon sac… mais aussi un petit t-shirt, 2 sacs plastiques miniatures, un gros sac pour l’after-party…enfin pour après quoi. Bien entendu, on me glisse un petit bracelet “OCC” qui me rend toute fière lol. Pas besoin d’une médaille, juste un bracelet, ça me suffit.

Je plaisante. Je file faire ma petite photo de dossard avec le Mont-Blanc et Chamonix en arrière plan. Le soleil brille, il fait encore très chaud mais la météo va rapidement se dégrader dans l’après-midi: orage, pluie..plus que 15 degrés. Ça me désespère d’imaginer d’autres coureurs actuellement en course sous ce temps…puis forcément, je pense à l’état de sentiers et à la météo de demain. Et comme, le stress joue bien son effet sur moi, mes intestins sont en vrac tout l’après-midi. Je vous passe les détails mais le soir quand, Matthieu me rejoint, je suis pas au top.

Je décide de me coucher tôt… bon je n’ai pas le choix car demain le départ est à 6h. Orsières se situe à 1h de route de Chamonix et il faut aussi récupérer Mathieu, Upperwestguys, qui nous accompagne pour vivre cette course.

 

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Jour-J : Départ de l’OCC à Orsières, Suisse

Je dors très très mal. Vous savez, je me réveille comme si je n’avais fait que de multiples siestes sans jamais vraiment trouver un vrai bon sommeil. J’ai la nausée et je n’arrive pas à petit-dejeuner correctement. Je l’emporte avec moi en espérant retrouver l’appétit sur la route. Oui. Bon. Ce n’était pas une excellente idée entre les lacets, le coussin que j’ai pris pour me rendormir et le bidou toujours pas au top.

Nous arrivons à Orsières. Il fait gris, il fait bon. Je suis loin du froid et de la pluie que Matthieu avait eu l’an dernier. J’ai prévu des petits “arm warmers” pour le départ. Pas envie d’aller aux  toilettes. J’arrive à manger un peu de chocolat et une demi banane avant de filer rejoindre la place centrale du village pour le départ. L’excitation m’envahit enfin, j’oublie la nausée, le bidou qui boude. J’ai hâte de m’élancer. L’ambiance est géniale, la musique s’élève pour nous réveiller avant de lancer le départ à 8h15 et des poussières.

J’ai essayé de me placer au milieu des autres coureurs pour partir avec d’autres au même rythme. La sortie du village est hyper motivante: plein d’écoliers sont réunis, d’habitants, des banderoles aux couleurs du drapeau suisse habillent les rues. Je savais que l’atmosphère des courses de l’UTMB étaient uniques, mais là je suis servie. Je me laisse porter littéralement. Le soleil joue à cache-cache avec la brume, les nuages flirtent très bas avec les montagnes. C’est magnifique.

Mais je dois vous parler de ma stratégie de course. Est-ce une stratégie ? Non. Mais parfois on se demande comment on peut faire au départ d’un trail de 56km pour trouver la motivation, la force tout au long. En fait, je me projete uniquement sur les prochains ravitaillements. Ainsi, dans ma tête je ne faisais pas 56km tout un bloc mais: 10km Orsières > Champex Lac, puis 16km dont grosse montée qui pique mais superbe descente au ravito de Trient, à nouveau grosse montée mais seulement 10km avant le ravito de Vallorcine et surtout dernière qui pique autant, enfin tranquille tu vas te refaire sur 8km, dernier coucou-hibou gros ravito à Argentières avant de kiffer (presque) sur 13km (oui ok avec une montée mais au mental) jusqu’à Chamonix.

Voilà ce qui se passe dans ma tête dès ce premier 10km ;). Je pense au lac, au premier ravitaillement.

Je vous mets le profil de l’OCC pour visualiser ce découpage:

 

0 – > 10km 

Honnêtement, ça va, je cours quasiment sur la totalité de ces 10km. J’adore ce “silence”. Nous sommes encore très rassemblés, très frais, très souriant tous. Il ne fait ni beau ni moche, ni froid, ni chaud. C’est idéal en fait. J’adore ces débuts de trail car il y a beaucoup moins de boulet de canon qui te souffle en passant, moins de stress, plus de tranquille emile vous voyez 🙂 ! Je trouve mon rythme.

Matthieu et Mathieu me surprennent à plusieurs reprises. On s’était dit: rdv au lac de Champex pour le ravitaillement. Finalement, je les verrais 2 fois avant ce rendez-vous. J’avoue ça perturbe un peu dans mon découpage de course. Ouais je ne usis pas hyper flexible mais j’apprécie qu’ils soient là pour me soutenir et m’encourager.

Mais ils ne sont pas seuls. Chaque village Suisse que nous traversons est décoré ! Les habitants nous boostent, les cloches sont de sortie (les écoliers aussi). Je me ravitaille en eau à Champex. Malheureusement, comme sur le marathon du Mont Blanc, j’ai dû mal à m’alimenter, rien ne me fait envie dans mon camel 🙁 Je ne sais pas trop pourquoi ça me fait le coup à chaque fois. Je me force à manger une pompote avant d’enfin les croiser au lac. La vue est superbe, les nuages sont très bas, accrochés aux montagnes, se reflètant dans le lac. Il fait sombre, ça me fait un peu penser à L’Ecosse mais je n’ai pas vraiment le temps de comparer on attaque la suite qui va piquer.

10km -> 26km

On descend un peu après le lac. Arrivée au pied du col aux alentours de 13/14km, je me sens bien et je n’appréhende pas. 2 gros cols… voilà donc le premier. Pas de mensonge, moi dans les montées je marche, parfois vite, parfois pas vite du tout et sans bâtons parce que je l’avoue aussi, je ne m’y fais pas. Je me rassure en me disant qu’autour de moi, je ne suis pas la seule lol. Cette fois, même si je suis plus écoeurée qu’autre chose, je me force à manger une pâte de fruit et une barre de céréales.

Honnêtement, il ne faut pas complexer en trail, moi la première, on fait à son rythme. L’altitude me gêne moins que sur le Marathon du Mont Blanc. On serpente tous à un bon rythme vers le sommet: les vaches, le soleil.. On sort de la couverture nuageuse. On domine la vallée. J’en profite pour faire quelques photos, quelques vidéos. Je ne suis pas la seule ;). La descente est plutôt agréable elle aussi. J’essaie d’être hyper concentrée car je n’ai VRAIMENT  envie ni de tomber ni de me faire mal (j’ai aussi un ironman 1 mois après lol). Je suis plus lente que ce que je pourrais faire mais on n’est même pas à mi-parcours.

PLus on descend, plus on entend l’ambiance de Trient et plus, j’ai une drôle d’envie de faire pipi. Vous voyez le truc ? Bah ouais, blam dans la descente la cystite qui se déclenche 🙁 J’envoie vite un message à Matthieu pour lui demander de m’acheter des médicaments. Hors de question de m’arrêter, je pense pouvoir gérer.

Je déboule dans le village avec cette Eglise ROOOOOSE, genre ROSE. Le soleil brille, il fait bon, je fais un pipi douloureux au ravito, je me ravitaille comme jamais en orange, du genre je m’empiffre. Je recharge mon camel et il faut déjà repartir pour attaquer “dans ma tête” le dernier gros col. Toujours dans ma tête LOL je suis déjà pour moi à mi-parcours (PRESQUE). Contrairement au Marathon du Mont Blanc, je me sens vraiment bien, en forme. Je réalise que tout l’entrainement au cours de l’été paie, enfin j’espère.

Il est temps de repartir à l’assaut du Col de Catogne, à la frontière franco-suisse.

26km à 36km:

Bon, je ne vous le cache pas, ça pique GRAVE cette montée, du genre, ça pique, ça pique, ça pique. Il commence même à faire un peu froid, un peu sombre, un peu beaucoup de boue. Je remets aussi ma musique car bon, ok j’aime le naturel, la nature tout ça, mais les mecs qui rotent et qui se félicitent entre eux, ça va 5…10 fois mais au bout d’un moment, je leur parle pas de ma cystite moi. Un peu de musique et zou, on enchaine les lacets. C’est long. Mais heureusement, j’arrive à voir les derniers virages avec les autres coureurs. Moi ça me motive, d’autant plus lorsque la végétation se raréfient, on sait que le sommet approche.

Petite surprise au sommet, bon il fait froid, il y a pas mal de boue MAIS on a un ravito en eau dans une petite étable. Bon j’avoue, moi qui avait de base la nausée, je me suis sentie mal en rentrant dedans. Trop de nature, trop de vache, je ne m’attarde pas trop non plus.  La descente est plutôt technique, j’essaie de bien me ravitailler à l’air mais moi qui imaginais que ma cystite s’était calmé, elle s’amplifie en descente >_<.

J’essaie de me concentrer sur les cailloux, les racine et surtout NE PAS TOMBER. Comme pour la première descente, l’ambiance du prochain ravitaillement nous attire, nous booste à ne rien lâcher. J’avais peur qu’après cette montée, mes cuisses aient posé leur RTT. Au final, je n’ai qu’à gérer ma cystite, elles sont toujours là. Pas de douleurs et surtout PAS de douleurs fantôme. Je peux apprécier mes envies compulsives de pipi et le paysage avant d’enfin sortir de la forêt et de descendre vers Vallorcine pour apprécier une bonne soupe. L’ambiance  à 1km du village est géniale. On s’attend pas d’ailleurs à voir autant de monde d’un coup. Cloche, musique, cris, ça donne des frissons !!! Mais vite la soupe aux vermicelles m’attend !

Les bénévoles se moquent un peu de mon minuscule gobelet. Je leur explique qu’on m’a forcé, qu’il fallait qu’il soit équivalent au gabarit 😛 Est-ce que je vous ai dit à quel point justement TOUS les bénévoles étaient si gentils ?? Tellement que c’est difficile de quitter les ravitos :S Bon heureusement Matthieu et Mathieu me rappelle à l’ordre. Le chrono tourne, les barrières horaires sont loin mais il faut y aller 🙂 ! Matthieu me dit “allez là c’est quasiment plat, tu peux courir non stop” Bah voyons…! Je file.

Encore entrain de manger des oranges ?! Je peux emporter le bac ?

36km à 44km:

La fameux “replat” de Matthieu… est finalement hyper agréable. La cystite sur les premiers km ne se fait pas sentir donc …ouais je cours et ej prends même beaucoup de plaisir. Nous ne sommes plus dans de grands groupes de coureurs, on court par petite grappe. Le paysage est sympathique, on crois des randonneurs. Arrivée au Col des Montets, il y a à nouveau une ambiance de folie. On longe doucement la route: klaxon, encouragement. J’adore !

Les bénévoles nous rappellent de faire TRES attention avec nos déchets car nous sommes dans une zone protégée. Personnellement, je garde tout ET ramasse si j’en vois (on fait tous pareil). Sur les 2 derniers km, la cystite est une vraie catastrophe…pipi très… sanguin, désolée pour les détails. J’ai beau boire ENORMEMENT, mais plus que d’envie, à partir de maintenant elle ne va plus me laisser tranquille ;(

J’essaie de serrer les dents mais mon casque audio s’éteint. Je le range.

On rejoint doucement Argentière…un village trop mignon que l’on traverse par des petites ruelles hyper fleuries (j’adore la montagne en été pour ça d’ailleurs). Il est déjà 16h20. Je réalise que j’ai couru 44km 1h plus vite que le marathon du Mont Blanc. Je suis hyper heureuse, même s’il me reste 12km jusqu’à l’arrivée. Bon en vrai ma montre indique déjà 46km, donc je sais que les 56km théorique vont être dépassés, que je serai plutôt à Chamonix vers les 58km LOL.

Matthieu ou Mathieu, aucun des deux ne sont là. J’envoie un message puis: petit pipi qui ne sert à rien à part être hyper douloureux, je bois beaucoup d’eau pétillante (sur trail j’adore ça et je n’ai pas de soucis à ce niveau) et surtout, je ne sais pas pourquoi mais je suis prise d’une fulgurante envie de cake. Je me descends la moitié d’un cake Savannah sous les regards bien amusés des bénévoles.

Matthieu me rejoint, me redonne une gélule (je rêve surtout  d’un antibiotique mais bon). J’espère qu’elle aura le temps de me soulager un peu durant la dernière montée de 5km vers la Flégère, comme ça, je serai au top pour la dernière descente et l’arrivée à Chamonix. Enfin j’espère. C’est dur de quitter ce dernier ravitaillement, c’est la dernière fois que je les vois, après je suis en solo jusqu’à la ligne.

Il fait doux, l’ambiance est folle mais zou c’est reparti pour la dernière montée. YOLO.

44km à L’arrivée:

Je réalise la montée avec une  traileuse du Costa Rica. On s’est globalement suivies toute la course. Je dois dire que cette dernière montée passe plutôt bien. On croise des randonneurs qui nous boostent à fond. Je suis surprise en fait de me sentir à l’aise sur cette dernière portion. Matthieu m’avait avertie qu’elle allait faire mal. Je prends du plaisir, j’essaie de savourer autant que possible par rapport à ma fin de course du Marathon du Mont Blanc où j’avais CLAIREMENT subi.

D’ailleurs, je reconnais les 1/2 km derniers kilomètres communs avec l’autre course et là je me dis, allez tu es presque au sommet ! J’accélère.Nous sommes à découvert, à nouveau sur ces fameuses pistes de ski où j’avais CUIT 2 mois auparavant. Je commence à avoir froid, il y a du vent, il fait humide, je n’ai pas du tout envie de me prendre la pluie dans la descente. Alors, je me ravitaille avec une soupe brûlante, je fais pipi dans la station de télésiège. Le sommet est désert et humide. C’est encore pire qu’il y a 2h et j’appréhende cette descente dont j’avais fait le repérage. Je crois que c’est LA plus technique de la course (Enfin à mon goût). Sombre, beaucoup …beaucoup de racines.

J’ai mal  à ma vessie, il fait froid, ça descend bien bien.. BIEN. Je décide de courir uniquement sur les portions sur lesquelles je me sens à l’aise mais je lâche totalement prise  avec ma cystite. Je focalise dessus au lieu de me concentrer sur le chemin. Je m’énerve car je sais que Chamonix est à quelques kilomètres, je suis lente, les jambes vont encore bien mais les envies brûlantes de pipi sont durement supportables 🙁

C’est nul. C’est chiant. Je descends à force en marche rapide car la course augmente mes envies de faire pipi et au bout d’un moment, je ne peux pas m’arrêter pour 2 goutes tous les 500m. Au final, j’arrive tant bien que mal au chalet de La Floria, ça me remotive, la vue est un peu dégagée, j’aperçois Chamonix. Je decide de reprendre doucement ma course en serrant les dents. Puis là je vois le panneau “Chamonix, 20min” et  je me dis NON…NON je ne veux pas ENCORE courir pendant 20min.

Et là, j’ai décidé de littéralement sprinter sans m’arrêter jusqu’à la ligne d’arrivée. Je re passe d’autres coureurs que j’avais laissé passer (ils ont du me prendre pour une folle). Petite surprise de l’organisation, il faut traverser 2 passerelles métalliques = 4 escaliers. SUPER. M’en fiche, je veux me doucher, je veux faire pipi dans des toilettes.

L’arrivée au centre de Chamonix est juste…j’ai pas de mots, juste beaucoup de larmes. L’ambiance est folle. Je crois qu’il faut le vivre. Je ralentis pas, je regrette un peu maintenant, j’aurais dû un peu plus savourer cette arrivée mais la ligne est là !!

 

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Et je la passe en 10h49 ! Matthieu m’attendait sur la ligne d’arrivée. Je reprends mon souffle car j’ai tout donné sur les 2 derniers kilomètres, tout ce que je retenais et la frustration de la cystite. Je savoure car l’organisation nous laisse rester autant de temps que l’on veut sur cette ligne. Alors, je kiffe,je kiffe et je RE kiffe. Je vais ensuite récupérer ma veste de finisher (trop fière hihi) et mon fameux Orangina. J’ai aussi kiffé ma pizza le soir et les 3-4 jours de courbatures à ne plus pouvoir m’assoir sur les toilettes malgré ma cystite LOL. En vrai, ce fût un enfer sur la fin, j’ai eu beau bien m’hydrater, parfois le corps nous rappelle à l’ordre 😉

Je savoure ce trail, ces souvenirs magiques. J’étais hyper émue à l’arrivée. C’est difficile d’imaginer 10h de course à gérer, à vivre et surtout à boucler, mais YES 🙂 !

Je tenais à remercier TOUTES les personnes qui m’ont encouragée durant le parcours, Mathieu, Matthieu, Manu, l’équipe d’Irun, de Salomon pour m’avoir accompagné cette année dans mes projets trails (enfin l’année n’est pas finie d’ailleurs lol). Mais aussi MERCI à vous pour votre soutien sur mes réseaux, vous êtes géniaux !

J’espère que ce compte-rendu vous plaira ET vous donnera envie de vous lancer sur du trail OU sur du trail plus long. Moi, ce que j’en dis ? Plus c’est long, plus c’est bon j’ai l’impression ;). Si vous avez des suggestions d’article autour du trail, partagez-les commentaire 😉

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Je portais: 

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Baskets Slab Sac d’hydratation Salomon T-shirt SalomonMontre Fenix 5S

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14 réflexions sur “UTMB 2018: Je participe à l’OCC, 56km et 3500m de D+”

  1. Merci Anne pour ce beau compte-rendu, quel courage tu as eu de finir ta course avec une cystite !
    Mais qu’est-ce que tu as du kiffer de courir dans des paysages pareils … 🙂
    J’ai des amis qui habitent et qui courent en haute-savoie, ils ont réalisé il y a quelques années le marathon du Mont Blanc et d’autres trails dans la région mais c’est un peu la course mythique cet UTMB (et toutes les autres courses qui vont autour).
    Cette année avec mon copain on a décidé de s’inscrire dans un club d’athlé pour progresser et être plus régulier dans nos entrainement (et courir à plusieurs c’est quand même hyper motivant). Pour le moment le max que j’ai pu courir en trail c’est 16 km et je sens que sans pour autant avoir des barrières physiques (bon ok faut s’entrainer hein), c’est surtout des barrières mentales qui m’empêchent de me projeter sur des courses plus longues, j’ai toujours peur de pas réussir à finir et alors en plus en trail quand tu rajoutes le paramètre de t’es perdu au milieu de la pampa…
    Peut-être que des articles sur les manières de progresser en trail sur des distances de plus en plus longues ça pourrait être sympa ?
    Merci en tout cas pour cet article 🙂
    Sarah

    1. Coucou Sarah
      Merci beaucoup pour ton commentaire 🙂 !
      C’est une super idée pour vous deux. Après oui c’est vrai qu’allonger les sorties en trail peut vite être stressant, je vais écrire un article dans ce sens !
      des bises

  2. Merci pour ce beau compte rendu très complet ! et surtout bravo pour ta course ! Je rêve de faire cette course, j’espère être tirée au sort l’année prochaine (ça n’a pas été le cas pour cette année).
    Concernant ton matériel, quel est ton avis sur le caque audio que tu portais ?
    Merci ! Et encore félicitations pour avoir été finisher de l’OCC ! ^^

  3. Bonjour Anne ! Quel enfer, cette cystite … La hantise de toutes les nanas… Tu sais comment c’est arrivé? Le stress avant la course? Il parait que ça joue beaucoup. Et dès que tu focalises dessus, c’est mort, ça empire et ça devient de plus en plus douloureux… J’ai vécu ça pendant une série de randos en suisse cet été, parce que je n’aime pas trop faire pipi dans la nature …
    Encore une chose à ajouter au plan d’entrainement : apprendre à faire pipi détendue, cul nu en montagne ;))) A très vite pour la suite de tes aventures!!

    1. Je pense que c’est un mélange du stress et des soucis gastriques la veille
      Après je suis comme toi, j’ai dû mal à faire en nature loool 😉
      des bises !

  4. Salut Anne

    Tout d’abord bravo pour tout ce que tu accompli! Vraiment ! Tu es très impressionnante !
    J’ai une petite question à te poser mais je ne sais pas où la poser ^^’ alors je la pose ici ^^
    Je dois m’entraîner pour des tests sportifs qui ont lieux fin novembre je m’entraîne donc à la course à pied (j’ai peu de cardio alors c’est difficile pour moi mais j’essaye 😉 ) le problème c’est que j’ai des douleurs dans les tibias (une periostite ?) As tu des solutions pour lutter contre celles ci ? Sachant que le temps m’est compté et que par conséquent je ne peux pas trop me permettre de rester au “repos” je te remercie par avance pour ta réponse

    Julie

    1. COucou Julie
      Malheureusement je n’en ai jamais souffert, il vaut mieux que tu ailles avoir un medecin du sport, il pourra te dire s’il s’agit de periostite 😉

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