Compte-Rendu: Marathon du Mont Blanc 2018 – trail 42km

Hi

J’espère que vous allez bien ? Un petit enorme en fait compte-rendu, ça vous dit ? Je n’en avais pas publié depuis l’Ironman 70.3 d’Aix en Provence en mai dernier (souvenez-vous). Pourtant, j’ai participé à quelques courses depuis 😉 dont le fameux Marathon du Mont Blanc. Oui oui, encore un marathon après celui de Los Angeles, sauf que pour celui-ci, il fallait rajouter le dénivelé. Quel dénivelé !!

Contrairement à tous les marathons auxquels j’ai déjà participé, il s’agissait d’un trail au coeur de la vallée du Mont-Blanc, au départ de Chamonix. Depuis ma reprise après fracture de fatigue (blabla je sais encore lol), je me suis lancée dans le trail ! Auparavant, il m’arrivait très souvent de courir sur chemin, mais j’avoue que pendant longtemps, je n’étais pas trop fan. J’adore randonner, j’adore courir. “Ne pas courir” pendant une course était quelque chose d’inimaginable, de même courir en montagne, en forêt sans prendre le temps d’admirer le paysage me paraissait hyper frustrant (la randonnée ça sert à ça !!).

Mais ces a prioris très stupides, je les ai totalement balayés depuis parce que j’ai essayé de faire du trail tout simplement :). Pour tout vous dire, j’adore voir que je peux marcher en montée sans complexe, que je peux faire quelques photos en haut d’un col sans culpabiliser sur mon chrono. Je ne vous parle même pas de l’ambiance, qui est juste tellement cool, tellement décontractée (enfin il y a des cons partout, le  trail n’y fait pas exception du genre “pourquoi tu cours sans bâton ? pourquoi tu écoutes la musique ? pourquoi tu portes telle paire de Salomon ? pourquoi nia ninai ? non mais c’était pas UN vrai trail tu avais pas assez de denivelé”)

En fait, je dois dire que depuis que je participe à des trails, j’ai vraiment du mal à me projeter à nouveau sur des courses sur route: moins de variété de paysage, pas la même ambiance. Ceci est une autre histoire car aujourd’hui, je voulais vous parler du trail qui me faisait envie depuis ma rencontre avec Cecile Bertin, aventurière, journaliste traileuse, ET Sissy qui m’avait si bien conseillée lors de mes débuts. Aujourd’hui, je vais vous raconter mon Marathon du Mont-Blanc: 45km, 3000m de D+ à ma montre (version officieuse) OU version de l’organisation: 42, 6km 2400m de D+

ET pour une fois, je l’ai fait en video car j’ai essayé de filmer pendant le Marathon :):

Jour-1: Arrivée à Chamonix, Retrait du dossard et repos:

Nous arrivons tard le vendredi soir, donc passons tout de suite au samedi matin ! Nous sommes le dernier weekend de juin et quelle chance ! Pour la première fois, il fait beau à Chamonix quand je suis là. Je n’ai jamais eu la chance de voir la vallée sous un magnifique soleil. Je suis comblée. Enfin presque car les chaleurs s’annoncent caniculaire. Je vous le confirme car après une courte grasse matinée, je suis allée retirer mon dossard où je transpire comme un petit cochon sous la tente. Bon j’avoue qu’en terme d’organisation c’est un peu youplaboom. Je reste bloquée en début de file bien 30min car les participants au 10km (yes il y a plein de formats différents pour tous niveaux, plus d’info >>>) !)  passent devant puisque leur course est l’après-midi même.

Bon passons, j’avais besoin d’un petit sauna avant de filer à la piscine. Matthieu me rejoint, j’ai mon dossard que j’affiche fièrement pour la fameuse photo d’avant course. Quelques passants me félicitent déjà: Alors non en fait c’est demain mais merci. Ils précisent “c’est déjà courageux de s’inscrire et de prendre le départ”. Oops, dans quoi je me suis embarquée en fait 0_O ?

Les températures flirtent gentiment avec les 35 degrés lorsque nous allons nager à la piscine de la ville… Oui celle-ci >>> avec vue Mont-Blanc durant les longueurs. C’est étouffant et je commence un peu à angoisser pour le lendemain. Après les torrents d’eau à Aix, la canicule à Chamonix. Mais cela ne m’empêche pas de faire une grosse sieste pendant le match de football des Bleus. Même les cris ne vont pas me réveiller lol.

En somme, après la natation, je me suis bien reposée, j’étais prête à manger mon plat de pâtes. Matthieu essaie de me rassurer: On est à la montagne, il ne peut pas y avoir de canicule, tu verras ce soir tu porteras un petit pull. Si je vous dis que je transpirais comme pas possible dans mon micro short à 21h, vous me croyez ?  Il fait encore hyper chaud et météo france n’est pas rassurante.

Là, Matthieu veut jouer au jeu du “tu préfères”: La pluie à Aix ou la canicule à Chamonix.

Vous, vous préférez quelles conditions ? Non franchement, je sais pas ET après tout, je vais au moins en prendre plein les yeux. Il est temps de filer au lit, demain le réveil sonnera tôt

Je vous glisse ici le parcours et le dénivelé: 

Jour – J : Départ depuis Chamonix à 8h 

Le réveil ne pique pas, au contraire. Je mange vers 5h, puis me recouche tranquillou pour me préparer à filer sur le départ vers 7h. Il fait frais mais pas vraiment vraiment. Je ne m’inquiète pas trop, au moins pas de pluie ni de froid. Matthieu me force à boire des pastilles plein de minéraux avant de partir. Sait-on jamais ! J’en avais déjà pris un peu lors d’Explore Corsica. 

Matthieu réalise un suivi actif de ma course. C’est-à-dire que j’ai des rendez-vous tout au long du parcours et c’est ainsi que je divise en fait le trail. Je ne suis pas partie en me disant : je fais 42km, je me suis fixée ces points comme étape. Ainsi, mon premier objectif ? Rejoindre le premier gros ravitaillement à Vallorcine (1260m d’altitude, 17eme km) pour le premier coucou. C’est bête mais psychologiquement, je suis bien plus motivée. De même, j’ai essayé de retenir chaque grande étape : cols, ravitaillements etc. Bon, je retiens aussi les beaux points de vue photos ahaha. Ok j’avoue, j’ai quand même en tête aussi les barrières horaires qui sont vraiment sévères, à mon avis, sur le marathon.

Le départ est donné depuis vraiment le CENTRE de Chamonix. Cette ligne me fait rêver car c’est là où j’avais retrouvé Matthieu à l’arrivée de l’OCC. Je sais que la première partie de course est plutôt “agréable”. Nous remontons progressivement la vallée. C’est TOUT doux comme montée, elle ne se sent même pas. On est à l’ombre, beaucoup d’habitants sont déjà levés pour nous encourager, avec LA cloche 🙂

Bon personnellement, j’écoute ma musique. Oui. J’ai reçu des commentaires un peu désobligeant sur mes photos. Je n’aime pas cette opposition route VS trail. En route, je n’ai jamais eu ce genre de messages du genre “pourquoi t’écoute la musique en trail nianai”. Alors au début des trails,  j’aime écouter ma musique, ça me permet de me concentrer puis au fil de la course je retire mes écouteurs, je me mets dans l’ambiance ponctuellement. Oui car majoritairement, on n’est par grappes de coureurs 4-5 en silence dans la nature. Donc parfois ça motive, ça distrait. Donc j’écoute ma musique. Puis je fais ce que je veux en fait, il n’y a pas une manière ou une autre de faire du trail.

J’adore lorsque nous traversons les petits hameaux, les villages typiques, les champs avec les vaches. Je n’ai pas vu ce premier tiers de course passé. J’en reviens pas du monde sur la course et sur notre passage. Il fait beau, et oui malheureusement il ne fait plus du tout frais. Je croise Matthieu à Vallorcine, ma montre affiche déjà 18 et non 17km. Je me ravitaille bien. Une adorable bénévole saisit mon camel bag pour remplir ma poche à eau aussitôt. Je suis aux anges: orange, st yorre et zou, je repars vite pour attaquer les vraies montées qui vont piquer! Il m’explique qu’il va me rejoindre en haut du col et me montre… le téléphérique. Moi j’attaque UN mur, genre une piste noire juste à côté.

Vers le Col des Posettes (1997m) “Le plus dur”:

Bon. Dans ma tête, je sais que c’est maintenant le plus dur (enfin c’est ce que je me suis dit dans ma liste d’objectif éhé). Nous quittons Vallorcine à 1260m pour aller au col des Posettes (1997m), avec un petit effet Kiss Cool puisque le vrai sommet est après le ravitaillement, à l’aiguillette des Posettes (2201m).

Et là, laissez moi vous dire que l’ambiance est OUFFISSIME. Genre haie d’honneur sur le premier kilomètre avec plein d’encouragements, je ne m’aperçois même pas que le pourcentage de la montée est atroce pour mes cuisses. Je continue sur mon élan, dépasse quelques traileurs. Alors oui il y a des bouchons, mais c’est bien plus fluide que sur les premiers 17km où parfois, nous étions à l’arrêt.

On chemine en lacet jusqu’à arriver sur un chemin bien dégagé, bien au soleil avant d’arriver au sommet. Km 22 déjà (non km 21 pour l’organisation lol). Malheureusement, je commence à avoir mal à ma fracture. J’essaie de me dire que c’est dans ma tête, mais…. c’est difficile de passer outre, je focalise dessus. Je croise l’une d’entre vous qui m’encourage puis Matthieu au ravitaillement liquide. Il me rassure, c’est difficile de faire la part des choses mais j’essaie de rester concentrer, si j’avais une fracture je ne pourrais pas marcher !! Bref. Je bois, forcément, la pause photo est THE MUST. La vue est à couper le souffle sur le massif du Mont-Blanc. J’ai le sourire jusqu’aux oreilles surtout que les jambes sont encore de bonne humeur. Je ne souhaite pas trop m’arrêter car je sais qu’il reste en réalité encore 2km avant le sommet à l’Aiguille. Le sentier est très étroit et monte doucement. Je refais une photo en haut et là, le besoin de faire pipi arrive. Malheureusement sur la crête de l’aiguillette, c’est compliqué de trouver un buisson. Finalement, j’y parviens et c’est drôle, car on est tous dans la même situation.

Honnêtement, la chaleur ne me fait pas encore souffrir surtout que nous venons de passer la moitié de la course, donc là, je me dis que “ça va aller”. Il est temps d’attaquer la descente vers tré le champ. Je sais qu’elle est la plus technique et que le prochain gros ravitaillement ne sera qu’après le 30eme km. J’essaie de vraiment faire attention. Bon. Vous le savez, je chute à 3km du village, vers le glacier du Tour.

Une bonne grosse chute. J’ai déjà chuté à l’entrainement (surtout en fin de séance forcément, lorsque l’on est un peu moins concentré, ET non, j’avais coupé la musique depuis longtemps justement pour être concentré). C’était vers la fin, nous étions re rentré dans la forêt, les racines, les ombres et zou je suis par-terre sans pouvoir arrêter ma chute. ça me coupe le souffle, je n’arrive pas à respirer. Je commence à voir des petites étoiles noires. Heureusement, un autre traileur m’aide, me l’enlève, tape très fort dans le dos et le souffle revient, la vue aussi. Je suis hyper reconnaissante envers les coureurs qui m’aident et m’assistent le temps que je retrouve mes esprits. Je m’assois sur le côté, je me rends compte que depuis le 17eme km je me suis mal alimentée.

À dire vrai, j’ai voulu faire plaisir à Matthieu, j’ai emporté les pompotes qu’il restait. Vous savez les goûts bizarres du paquet que personne n’aime vraiment: pomme-cerise, pomme-banane. Le problème est qu’elles m’ont tellement écoeurée sur la première partie de course que je n’y touche plus. Bon, là je me force, je mange une barre de céréales, je mange bien et c’est reparti. Après tout il ne faut pas tarder, il y a des barrières horaires à respecter :P. En me relevant, je réalise que la chute ne m’a pas juste coupé le souffle. Je suis rappée sur les cuisses, les mollets et surtout mon coude qui pisse le sang en fait >_<. Heureusement, rien qui ne m’empêche de courir. J’ai juste une pointe dans le mollet mais avec mes chaussettes de compression, je me dis que ça va aller 😛 Et bonne nouvelle, puisque j’ai mal au coude, je n’ai plus mes douleurs fantômes à ma fracture LOL. Fallait-il vraiment que je tombe ?!

En descendant vers le village, je commence à avoir chaud. Vous savez la chaleur bien lourde sans air ? Celle que l’on déteste. Heureusement, il y a un torrent. Tout le monde se mouille, boit. C’est frais, çå me rebooste pour rejoindre le gros ravitaillement qui ne se trouve pas à 30 mais à 33……. Là je discute avec d’autres coureurs pour savoir en vrai, quel sera le kilomètrage de final. “43,6 l’an dernier” Bon ok je peux faire 1,5km de plus lol.

Petit ravitaillement au coeur du village et surtout, je me fais soigner mon coude, désinfecter mes égratignures. Le medecin regarde mon mollet ‘un méchant coup’. On me met un gros pansement pour le sang. Les bénévoles inspectent et nous rappelent que personne ne quitte ce ravitaillement “sans être mouillé jusqu’au slip”. Je remplis à fond mon sac, je bois, je bois, je bois, je me mouille mes cheveux, mon tour-de cou que je place sur mon crâne pour rester au frais.

La traversée du désert:

Là on pourrait se dire que la course est quasiment finie. Mon chrono est bon. J’ai expliqué à Matthieu que j’étais tombée, il me dit que je suis large par rapport aux barrières horaires. En théorie il reste une dizaine de kilomètre (33-43..) En réalité, ça va être, pour mon ressenti, la partie la plus difficile à cause de la chaleur, même pas à cause du dénivelé qui est finalement moins difficile qu’au début.

A peine sortie de la tente, c’est un peu le choc. On s’attaque à un nouveau versant en plein soleil et surtout en pleine chaleur. En moins de 10min mon tour de cou est sec et mon camel chaud. Mais, ça va… J’ai bien repris de l’énergie. On emprunte à nouveau un petit bout du parcours du début. On traverse la passerelle sur le bisme, on rentre à nouveau dans la foret…où la chaleur est suffocante, pas d’air humidité. Les coureurs font des siestes, s’arrêtent à l’ombre. ça me pousse… à ne surtout pas faire ça.  Si je m’arrête, je me dis que j’aurais vraiment du mal à repartir. Puis, je l’avoue j’ai fortement envie d’aller aux toilettes.

Par chance, on traverse  les hameaux des Frasserands et de Tré-le-champ. Là, une apparition : un chalet/toilette. Au début, je me dis : “pfff tu verras il va être fermé”. Rien du tout, ce n’est pas une apparition. Je rentre et là, WC 5 étoiles 😛 ! Je fais mon affaire, je me lave les mains, remplis mon camel, me mouille, remouille mon tour de cou et je peux attaquer la montée qui nous attend, plus légère et fraîche.

Malheureusement, même si cette portion est “light” en denivelé (enfin ça c’est ce que je m’étais dit !), la chaleur nous tue. J’avais déjà fait des courses avec de grosses températures mais entre les effets de l’altitude, la fatigue, la chaleur lourde, l’humidité. On étouffe. Je me mets dans les pieds d’un autre coureur et je ne lâche rien. Je bois doucement mais en chameau. Je donne de l’eau à mon voisin de derrière, totalement à sec. On essaie de se motiver car on entend des Torrents. On se trempe tous sans faute. C’est très très long avec le ravitaillement au 40eme kilomètre.

Je crois que de 33 à 40 je vais mettre autant de temps que de 0-33 lol tellement je suis sèche. Les lèvres piquent, mes yeux sont secs. Les jambes ne sont pas fatiguées, le corps souffre de manque d’hydratation, de ce soleil, ma montre m’affiche 42 degrés lorsque nous entamons les 2 derniers kilomètres sur les pistes, sur la caillasse en sortant de la foret. J’hésite à faire un petit écart au sentier pour descendre sur un torrent. Finalement je le fais, je demande à quelqu’un plus proche de l’eau de mouiller mon tour de cou. Adorable, il le fait. Je remonte plus vite, l’essor sur mon corps et zou.

On demande à tous les spectateurs : “le ravito est proche ” ” oui oui 500m…1km, 700m”. Bon, ça nous motive et nous désespère en même temps :P. Matthieu me dit qu’il m’attend que je ne suis vraiment plus trop loin. Qu’est-ce qu’il en sait ? JAI CHAUD. J’ai l’impression de courir avec des oeillères lol Je me dis “jamais je ferai le Marathon des sables, trop chaud”

Enfin la fin, Matthieu m’attend à la Flégère (1875m):

Et là enfin, après une autre piste en plein soleil, on arrive à ce ravitaillement tant espéré. Non ce n’est pas un mirage. Je me jette sur la St Yorre, les oranges. Je me rafraichis. Le monsieur m’explique gentiment qu’il reste 5km et non 2 ou 3 lol (ma montre indique 40km). Je souffle un peu mais je le savais, ce petit rab LOL c’est cadeau. Je ne tarde pas trop. Je suis encore bien sur la barrière horaire mais je me prends un coup au moral. J’ai été hyper lente entre le dernier ravito et celui-ci.

Vers l’Altitude 2000:

Matthieu repart du ravitaillement avec moi. Il reste 5km. Je sais que ça va être long car la chaleur m’affecte beaucoup. C’est dommage car le terrain est vraiment “facile” Oui ça monte mais tout doucement, le sentier est dégagé, très peu de difficulté. J’essaie de courir comme je peux mais ça chauffe.C’est dommage. La vue ici est…magnifique, nous sommes face au massif du Mont-Blanc. On traverse même des portions avec de la neige (!!) Bon j’hésite à me rouler dedans mais je me concentre surtout pour ne pas glisser.

Je suis épuisée, j’ai emporté des oranges que je mange doucement. Je demande à Matthieu de rester derrière moi. Pas question qu’il m’aide ou m’assiste. Je veux faire cette course seule, même si oui  sa présence me rassure pour ces derniers kilomètres, il me rebooste. On croise un coureur déguisé en danceuse hawaienne 😛 Quel courage.

Les dernières montées vers l’arrivée piquent. Je dis à Matthieu d’y aller, de me retrouver à l’arrivée, je peux boucler ces 2km seules. Genre même courir au lieu de marcher vite. JE tiens à préciser que non je n’utilise pas de bâtons, j’use une autre technique. Je ne parviens pas à les utiliser correctement et ils me gênent franchement en descente mais voilà. Chacun fait comme il veut 😛

APrès je dois vous avouer que je ne pense à rien, je suis concentrée sur ma course, sur la beauté du paysage, sur la chaleur. Je veux finir, je suis déterminée. J’en avais rêvé, il faut aller au bout !

Je portais : top Nike, short Reebok, camel bag Nike, tour de cou i-run, baskets Salomon, lunettes Oakley, montre garmin et  chaussettes de compression BV Sport


Arrivée à Planpraz:

Non non nous n’arrivons pas à Chamonix, mais juste à la station au-dessus. Je suis épuisée. Le dernier km est facile sauf la petite remontée sur 200m pour ENFIN atteindre cette ligne ! Grrrr les coquins. Je suis heureuse, Matthieu m’attend, Manu me fait un joli film d’arrivée 😛

Je finis en 8h55, 45km, 2500m de D+ épuisée (temps limite 9h30 !). Je crois que ce fût vraiment la course la plus exigeante mentalement à cause de la chaleur. Oui physiquement aussi mais, il fallait rien lâcher. Heureusement, chaleur = soleil et je peux vous dire que le paysage m’a fait tenir. Bon, j’ai moins kiffé les 2-3km en plus (je me rassure en me disant que tous les autres coureurs aussi avaient ces petits cadeaux en plus). Je dois m’allonger à l’ombre quelques minutes car j’ai des nausées. Je n’arrive pas à manger (coucou l’insolation). gros couac de l’organisation… la queue sous le soleil pendant 1h pour accéder au téléphérique pour redescendre à Chamonix. J’ai l’impression que je vais vomir sur les autres finishers lol. Heureusement, on est tous dans le même état :P.

Oui j’ai un peu pleuré, les nerfs ont lâché lol. Que vous dire de plus ? C’était genial (dit la fille qui vous explique qu’elle avait envie de vomir). C’était magnifique. Je suis vraiment fan de Trail pour ça. J’adore les montées car je sais qu’en haut ça va être FOU ! J’aime que l’organisation nous ait fait finir “en haut” au final.

Bon et la bonne nouvelle ? C’est que je remets le couvert avec le Mont-Blanc dans moins d’une semaine. Je vous laisse cet article en indice >>, après avoir supporté Matthieu, c’est à mon tour de m’y attaquer ! Avez-vous participé à un trail ? Tenté par le trail 🙂 ?

@ très vite

PS: N’hésitez pas à lire mes articles pour bien débuter le trail :

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23 réflexions sur “Compte-Rendu: Marathon du Mont Blanc 2018 – trail 42km”

  1. Bravo Anne! Il est top ce CR! Ça donne trop envie (bon, malgré les difficultés et surtout mon niveau pas du tout à la hauteur pour l’instant)!
    Les paysages sont tellement beaux, c’est fou! Dommage qu’il ait fait si chaud.
    Pour l’instant je n’ose pas trop me lancer dans le trail, mais cela ne saurait tarder. Par contre il va falloir que je continue sérieusement mes exercices de renfo à la maison.
    Félicitations pour cette belle course, et que chacun puisse courir comme il le veut, bâtons ou pas, musique ou pas… le principal c’est d’être à l’aise!

  2. Génial ce compte-rendu, je desesperais de le lire un jour!!!!! Bravo pour le mental, les efforts, je pense que la fierté de l’avoir fait est à la hauteur des difficultés rencontrées ! Je te rejoins sur le plaisir du trail par rapport à la course sur route, à mon niveau bien sûr, j’ai pris un plaisir fou sur mon trail, j’ai réussi bien plus à me dépasser et me surprendre que sur le bitume. Merci d’avoir pris le temps de raconter ton expérience, pour les photos, tu ne caches pas les difficultés et les efforts fournis et pour autant, ça donne envie de faire sinon pareil, du moins de se donner à fond à son niveau et d’y prendre plaisir !

  3. Merci pour CR que j attendais avec impatience
    Ta façon d écrire et de retranscrire tes émotions donne envie de se lancer dans le trail ( pour le moment je reste sur route car j ai peur de me blesser sur les chemins caillouteux et en pente ) c est avec un réel plaisir que je lis tous tes articles grâce à toi je me suis lancée dans la course a pied il y a 1 an et demi j ai déjà fait des 10km et un semi et j espère pouvoir faire mon premier marathon l année prochaine pour mes 40 ans
    Bref je vais finir par un GRAND MERCI ANNE POUR TOUT CE QUE TU M AS APPORTÉ ☺

  4. Super compte rendu Anne ! On a l’impression de le revivre. Ça a été dur mais malgré tout, ça donne envie. En fait c’est grâce à ton honnêteté : savoir reconnaître que c’est dur et qu’il faut savoir se faire violence pour aller au bout et ne rien lâcher ! Respects

  5. Juste un grand bravo !!!! Je n’ai pas encore accroché un seul dossard cette année suite à un déménagement… et quand je lis ton compte-rendu, je me rends compte à quel point cela me manque !!
    Est-ce qu’un jour j’essairais le trail ? Mmmm bonne question ! Moi pas être copine avec le dénivelé

  6. je suis admirative , bravo c’est génial ; je ne suis pas tentée par le trail mais respect.
    je me contente de courir selon mes possibilités vu mon âge et oui çà compte à 55 ans
    je te suis depuis 2 ans et çà m’encourage
    ps : il n’a jamais fait aussi chaud que cet été en haute savoie on n’en peut plus et la montagne non plus car elle craque de partout
    bise

  7. Moi ce que je retiendrai de ce compte rendu c’est “jamais je ne ferai le marathon des sables” 😛 Ca ressemble, à s’y méprendre à ce que tu avais dis après l’une de tes premières courses hihi.

  8. Super CR, ca donne vraiment trop envie…. Même si comme toi, j’ai du mal à accepter de marcher !!!
    Je ne pense pas arriver un jour à ton niveau, mais si j’arrive à avoir ce type de sensation sur du 10 ou 20 km, je serai trop contente, en tout cas ça me motive pour essayer le trail !! Merci

  9. Bonjour Anne !un petit coucou qui n’a rien à voir avec le mais juste pour te dire merci pour ton enthousiasme et surtout tes bons conseils pour se mettre au sport !
    Cela fait depuis 2015 que je t’ai découvert et depuis je fais du sport un peu régulièrement ( pas beaucoup mais des séances d’environ 25 Minutes plusieurs fois par semaine en gym, ou piscine et un peu plus pour le running). C’est ton article où tu expliquais que tu n’étais pas une grande sportive à la base qui m’a motivee car alors je me suis dit «  pourquoi pas moi ? »ton article sur la piscine aussi m’a motivée pour y aller un petit peu mais régulièrement.

    Depuis j’ai vu de grands progrès dans mon mental , ma pratique, ma santé… je te remercie de partager ton expérience et de toujours te mettre à notre niveau de débutant et nous prendre par la main et aussi nous donner des conseils pour nous améliorer et aller plus loin !

    Merci et bonne journée

  10. Je crois que mon commentaire n’est pas passé !
    Du coup je le remets en résumé lol
    Merci Anne pour tout tes encouragements. Je t’ai découverte en 2015, et depuis, je me suis mise, petit à petit, au sport, de façon régulière (25 minutes de piscine ou de gym,, un peu plus pour le running, plusieurs fois par semaine). C’est la technique des petits pas et ça marche pour se constituer une bonne routine !
    Merci de toujours te mettre au niveau des débutantes et tout bien expliquer, et même démystifier la pratique du sport ! Tout le monde peut y arriver, et merci beaucoup.

    C’est tes articles qui relatent tes débuts, quand tu n’étais pas sportive qui m’ont beaucoup encouragée car je m’y suis reconnue, puis, je me suis dit, pourquoi pas moi ?

    Merci encore !!!

  11. Tres envie de me mettre serieusement au Trail quand je serais de retour en France mais avant je dois retrouver mon niveau d’avant mon expat en Chine (ici difficile de courir du fait de la chaleur) meme si je ne serais jamais capable de courir de tel distance en Trail (j’ai deja fait un marathon sur route)

    1. Oh j’imagine :S après peut-être si tu peux un peu voyager en Chine j’ai vu de beaux trails autour justement avec peu de dénivelés pour se lancer 🙂 !

  12. Merci pour ton CR !! Et Félicitations pour avoir franchi la ligne d’arrivée !
    Ca donne vraiment envie de s’y mettre meme si je n’ose pas imaginer la préparation que cela demande O_O.

  13. Eh bien , tu sais quoi, sans nous épargner les difficultés autant que les bons moments, tu nous offres un compte-rendu hyper positif et tentant! Le trail j’en rêve, mais chaque chose en son temps , en décembre mon 1er marathon et on verra la suite après… En tout cas merci, tes compte-rendu sont pétillants 😉

  14. Chère Anne,

    on s’y croirait, merci ! En vous lisant, je prends conscience d’une chose qui me paraît importante. J’ai quelques années de plus que vous, et une petite expérience passée de coureuse pour le plaisir (sans souci de performance, mais plusieurs fois par semaine). J’ai peu à peu cessé de courir, pour des raisons familiales, mais surtout parce que je trouvais de plus en plus difficile de trouver un moment pour courir entre mai et septembre avec une température acceptable sans me lever aux aurores. Mon père dans sa jeunesse pratiquait le ski de fond de novembre et mars à la sortie immédiate de ma ville natale, puis au fil des années, beaucoup plus ponctuellement, et pratiquement plus du tout, faute de neige…. Ce sont des signes que le climat évolue d’une manière qui impacte aussi ce type d’activité. Vous avez une vision globale de la pratique sportive, et c’est l’une des choses que j’apprécie sur votre blog. Avez-vous réfléchi à l’impact environnemental des différentes disciplines telles que vous les pratiquez (trajets en avion, matériel technique, pratique dans la nature…) ? Et à l’inverse, comment vous projetez-vous dans dix ans, avec des températures au moins aussi élevées que celles que nous connaissons actuellement ? Votre point de vue m’intéresse !

  15. Sabouret alexandrine

    Je suis inscrite au marathon du mont blanc pour cette année… j’appréhende tellement la barrière horaire. Merci pour ce magnifique article en tout cas, j’ai hâte d’etre En juin ! Et pleins de bonnes choses pour toi, continue de nous inspirer❤️.

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