Ex-Pas-Sportive: 7 ans déjà et 1 an après la Fracture de Fatigue

Hi,

J’espère que vous allez bien ? Je vous retrouve aujourd’hui pour un article un peu “fleuve” Je sais que beaucoup d’entre vous sont nouvelles par-ici ou ne me suivent pas depuis très longtemps (bienvenue au passage). Parfois, lorsque l’on me voit participer à des triathlons, courir des trails, on oublie que moi aussi j’ai un jour débuté.

Moi aussi un jour, je suis sortie de chez moi avec des baskets au pied pour courir… et je suis revenue rouge comme une tomate quelques minutes plus tard, essouflée. Mais je me suis accrochée, j’ai progressé, étape par étape, jusqu’à présent. Pensez à ce titre à relire mon TOUT premier article >>

Parmi ces étapes, vous l’avez compris, il y en a une qui m’a pas mal chamboulée : la fracture de fatigue.

Je vais donc un peu innover : dans la vidéo, je vous explique comment j’ai débuté, le sport, puis chaque étape de mon premier 10km, premier marathon, premier triathlon jusqu’à la préparation de mon premier ironman (qui aura lieu début octobre 2018). J’espère, j’imagine qu’en découvrant mon parcours de zéro jusqu’à présent, vous conserverez votre motivation ;). Nous passons tous un jour par-là ! Ne l’oubliez pas.

Et ici sur le blog, je souhaitais partager avec vous un petit bilan sportif depuis ma reprise après ma fracture de fatigue, il y a un an déjà, ça se passe ci-dessous :

Il y a un an pile poil, je passais l’IRM de contrôle pour vérifier si ma fracture était consolidée (ou pas). Ce mardi-là, j’étais allée nager le matin. J’avais rendez-vous juste à côté de chez moi. J’y étais allée en bicyclette. J’avais, pour une fois, rapidement trouvé le service dans l’hôpital. Depuis ma blessure (marathon de Barcelone >>), j’avais pas mal arpenté les couloirs des hôpitaux. Jamais hyper pratique quand tu es justement en béquilles. Là, j’y venais en marchant tout doucement (vous ne pouvez pas imaginer comment reprendre juste la marche après des semaines de béquilles peut être LONG) mais marcher c’était déjà top.

Je craignais que le radiologue et mon rhumatologue, m’annoncent, qu’en fait, il fallait justement reprendre les béquilles ET encore patienter. Ça faisait déjà 4 mois…. Lorsque finalement, le résultat montrait qu’elle était consolidée, je n’y ai pas trop cru car à vrai dire, j’éprouvais encore de vives douleurs, plus précisément des douleurs très profondes, très sourdes, rien à voir avec une tendinite. J’ai dû demander confirmation, puis moi-même lire le document d’interprétation.

Puis j’avoue, j’ai pleuré.

Honnêtement, reprendre la course à pied n’était pas LA chose qui me manquait le plus.  C’était juste mon indépendance, la vie sans douleurs, sans me dire « oops et si j’aggravais ma fracture ? et si l’os ne consolidait pas ? », la vie sans cette épée de Damoclès. La fracture de fatigue est tellement invisible que….bref. Vous pouvez relire mon article sur ces semaines en béquilles (on prend tellement conscience du manque d’adaptation de notre société à l’handicap :/)

Là c’était fini, je pouvais faire des courses à nouveau seule, tenir début plus de 5min sans sentir mon squelette s’affaiblir… en fait, je pouvais reprendre ma vie que j’avais dû laisser entre parenthèses. Enfin, pas vraiment. J’y avais aussi apporté beaucoup de changement. Il y a pire comme blessure, comme situation, mais la mienne m’a permis de relativiser, de changer.

Je trouve que le changement peut prendre différentes formes. Il peut être bouleversant, comme un orage d’été, mais aussi tout en douceur : on plante les graines, on patiente…puis on récolte. Ma fracture m’a forcée à changer, à planter des graines, à patienter.

Fin 2017 puis 2018: Il était temps de récolter.

C’est là où je veux en venir dans cet article. Que s’est-il passé depuis cette IRM ? Où en suis-je ?

La reprise, août-septembre:

Est-ce qu’elle fut simple ? Non.

Même si la fracture était consolidée, j’ai dû apprendre à vivre avec les douleurs fantômes. Mon rhumatologue m’avait prévenue, mais je n’aurais jamais cru qu’elles puissent autant me jouer des tours, autant être présentes, inquiétantes y compris 1 an après… Comme pour me rappeler, que rien n’est totalement acquis, que notre corps est le plus beau trésor que nous possédons. Il est unique. Nous devons en avoir pleinement conscience pour mieux l’accepter mais aussi le préserver.

Je vous détaille ma reprise dans cet article ainsi que mes conseils pour faire face à ce type précis de blessures >>

Pendant plusieurs mois, j’ai continué à ressentir des douleurs fantômes. Encore aujourd’hui, je suis incapable de distinguer la vraie douleur … de la “fantôme”, celle qui est dans ma tête. Il est vrai que j’en parle souvent. Je reviens pas mal sur ma fracture mais je crois que passer d’un marathon à des béquilles, est traumatisant, notamment pour quelqu’un d’actif comme moi, dont le métier réside majoritairement dans le sport. Et non, je ne “dramatise pas”.  C’était dur. Je n’ai pas envie de me cacher à ce sujet, de me priver d’en parler car ça m’a vraiment fait du mal mais aussi changée.

Qu’est-ce qui a changé justement ?

Dès ma blessure, j’ai forcément tout remis à plat. C’est un processus qui prend du temps: je culpabilisais, je me morfondais puis j’ai réalisé qu’il fallait avancer, même si les premiers pas se faisaient maladroitement et encore en béquilles.

Le Yoga: J’ai suivi une formation d’enseignement au Yoga dès le mois de septembre. Je vous ai partagé au fil des semaines les instructions, les découvertes. Vous pouvez retrouver mon premier article par-ici >>Le groupe, notre formatrice, tout était réuni au bon moment pour moi, pour me sentir en sécurité, pour reprendre confiance en moi, reprendre l’envie de créer, de partager ma passion du sport, de la réalisation de soi, du partage. Je crois que sans cette formation, ces belles rencontres, jamais j’aurais renoué avec toutes ces sensations, cette écoute de mon entourage mais aussi de moi-même. Cette pratique m’apportait et m’apporte énormément au quotidien. Auparavant, je ne lui laissais pas la place qu’elle méritait.

Le trail: Je me suis lancée dans le trail dans le cadre de ma reprise du running (j’en parlais là). Chemins, sentiers, montées, alternances marches-courses. C’était juste parfait pour retrouver de bonnes sensations de course sans me mettre la pression. C’était juste parfait pour tromper mon cerveau, découvrir des paysages et oublier cette douleur. J’ai découvert une discipline qui m’a permis de retrouver le plaisir de la course, du running, ma première passion. Franchement, ce fût long. Ce n’est jamais évident d’accepter la nouvelle “personne”. Il y a des blocages, des douleurs qui resurgissent, des doutes qui nous font ralentir : “si j’étais allée trop loin, trop vite trop tôt ?” Je me suis écoutée: mes sensations, mon corps, ma fatigue. Je crois que je n’ai jamais fait si peu de fractionnés. Avec le trail, je faisais tout au feelings. Courir, faire du sport, me bouger sur mes deux jambes étaient déjà des victoires. Je ne voulais pas trop exiger de moi-même. Effectivement pour progresser en running, je vous l’expliquais souvent, il faut se rentrer un peu dedans, sortir de sa zone de confort. Je n’avais plus envie de ça. Je voulais juste du plaisir, juste me faire du bien à mon rythme. Les chronos c’est cool, mais…. bah en fait maintenant, je m’en fiche. Je ne prends plus de plaisir à tourner en rond sur un stade, à me bousculer pour grappiller quelques secondes sur un temps. Attention, je ne dis pas que je n’y reviendrai pas, mais ce n’est actuellement franchement pas ce qui me fait kiffer lorsque j’enfile mes baskets. C’est pourquoi, le trail est devenu une de mes priorités en 2018 :), je délaisse la route.

Le triathlon: C’est cette discipline qui a sauvé certainement mon moral AVANT la reprise officielle des sports d’impact (surtout la course à pied). J’ai eu progressivement le droit durant la consolidation de nager….faire du RPM…faire du vélo. Certes, je ne pouvais pas courir mais, en travaillant les autres sports, je pouvais rester active, m’épanouir différemment. Je crois que c’est réellement à cette époque que j’ai commencé, aussi, à vraiment AIMER le cyclisme comme un sport à part entière, non pas une corvée entre la natation et la course à pied ;). Je ne suis pas plus forte en pédalant, mais j’ai pu retrouver ces sensations de liberté, de cheveux au vent, paysages qui défilent. Je ne le dirais jamais assez, certes, c’est SUPER BIEN de courir, de se mettre au sport, mais lorsque l’on pratique à une certaine intensité, il devient vite NECESSAIRE de varier ses activités physiques afin d’éviter les blessures. J’ai beau adorer la course à pied, cela demeure un sport d’impact qui peut, à force, abimer les articulations. Cette tri discipline peut être effrayante, mais à dire vrai, une fois qu’on essaie ces sports, on y prend goût.

Les courses….

Après, l’Ironman 70.3 de Vichy, qui m’a redonné pleinement confiance en mon petit corps… j’ai participé progressivement à plusieurs courses:

  • Le challenge 30km de Disney : 30km !! en un weekend. Je n’avais plus fait de telles distances depuis des mois mais avec les déguisements, l’ambiance, les amis, on peut tout faire 😉 !
  • Le semi-marathon de Majorque: du dénivelé, de la chaleur…mais un vrai kiff avec Christelle.
  • Le Raid des Alizées  en équipe, un pur bonheur, avec le paysage et l’ambiance.
  • La Saintelyon en relais, toujours en équipe, mes premiers essais de “trail” (mais pas vraiment). Je me suis tapée, la neige, le froid glacial mais…j’ai adoré. Ce fût mon petit déclic pour embrayer vraiment dans cette discipline en 2018.

C’était en 2017. En 2018, je me suis focalisée sur le Marathon de Los Angeles. Il a bien fallu refaire des fractionnés, des sorties longues. J’étais terrorisée mais j’avais besoin de prendre ma revanche sur cette distance et me prouver que j’en étais capable sans me faire du mal. Honnêtement, la préparation a été dure. Bah oui. Les fractionnés longs, je trainais les pieds, je préfèrais faire du trail, faire des montées et non tourner en rond, faire du plat, du béton. Forcément, lorsque les doutes m’envahissaient du genre “mais pourquoi je fais ça déjà ?”, les douleurs resurgissaient.

J’ai décidé de lâcher du lest sur ma prepa…. Et ce fût finalement l’un des plus beaux marathons que j’ai couru, avec oui des douleurs fantômes comme toujours, mais la médaille qui venait effacer 1 an plutôt douloureux. Cependant, j’ai aussi réalisé que j’avais vraiment besoin de m’éloigner de la route, du running. J’adore toujours autant, mais je sais qu’actuellement, je prends plus plaisir à faire du trail, faire du triathlon 🙂 Vous l’avez vu d’ailleurs sur mes réseaux sociaux, mes partages changent.

Alors je ne pourrais pas vous dire qu’après une telle blessure vous retrouverez tous vos chronos, vous serrez exactement à l’identique. Je pense que oui, si vous avez la patience du stade, de l’entrainement, mais moi je ne l’ai pas actuellement. Je retrouve doucement mon niveau en vitesse, mais ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus actuellement. J’ai changé, j’aime découvrir ce qui me plaît, un peu de nouveauté 😉 !

Car en 2018… vous l’avez vu c’est plus de trail, plus de triathlon. Je me suis inscrite sur aucune course sur route et j’ai hâte de vous partager mes “CR”. D’ailleurs, celui sur l’ironman 70.3 d’Aix-en-Provence est en ligne par-ici >>. 

En fait, si je vous écris cet article, c’est pour vous rappeler, que faire du sport c’est bien, écouter son corps, c’est mieux. Je me suis blessée que 2 fois en …8 ans. À chaque fois, j’ai appris proportionnellement à la gravité de ces blessures. Donc l’an dernier, j’ai avalé un volume de connaissances sur moi-même lol. Rien n’est acquis, vraiment. Il faut en avoir conscience dans notre quotidien, y compris dans le sport. Il faut rester humble, se préserver car nous n’avons qu’un corps. Le sport est une très belle aventure… en fait ce sont de très belleS aventureS même. Vivons-les à notre rythme, sans se précipiter. J’insiste car ce qui me chagrine c’est cette soif sans fin aux nouveaux défis toujours plus gros. Personnellement, j’ai appris de la progressivité et c’est ce que je souhaitais vous transmettre aussi.

 Oui pour sortir de notre zone de confort, mais préservez-vous. J’ai appris la patience, l’écoute ces derniers mois. Pas à pas, plaisir et/ou performance, mais sans jamais aller au-delà d’un certain point de non-retour 🙂

J’espère que l’article COMME la vidéo vous plairont. Je suis curieuse de lire, découvrir aussi votre parcours depuis plusieurs mois ou années dans le sport ! Les commentaires sont vôtres.

@ très vite

 

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20 réflexions sur “Ex-Pas-Sportive: 7 ans déjà et 1 an après la Fracture de Fatigue”

  1. Bonjour Anne
    Bravo à toi pour toutes ces performances tu es un « booster » pour moi quand la motivation n’est pas au rdv
    Et j’ai trouvé marrant de lire ton 1er article moi qui ne te suis que depuis 2 ans
    Merci Anne

    1. Merci beaucoup Olivia 🙂 !! hihi et oui que de chemin pour moi depuis le début, mais c’est top que tu puisses découvrir “comment j’ai débuté” 😉
      des bises

  2. Je te suis depuis longtemps et je ne poste jamais, mais là quelle belle vidéo et quel bel article! En retraçant tes sept années de sportive, tu montres quelles sont les valeurs et l’esprit du sport : persévérance, audace, mais aussi patience et écoute de soi.

    A bientôt peut-être sur un trail !

  3. Quel beau parcours Anne. Un grand merci pour ta générosité, ton partage, la transmission de ton savoir et de ta passion, ta bienveillance et ta sincérité avec tes lecteurs.
    Cette vidéo “retour sur l’histoire” m’a fait réaliser que je te suis (assidument) depuis quatre années déjà, puisque je t’ai découverte à l’occasion de ton premier marathon. Que le temps passe vite !

    Je rêve de t’avoir pour coach personnel ahah. Mais déjà à travers ton blog et Instagram tu es une vraie source d’inspiration et de motivation. Que cette aventure dure encore longtemps 🙂

  4. Salut Anne,
    Merci pour la superbe vidéo que je viens de visionner, du coup, je vais courir (même si j’ai déjà fait 10 km ce matin) !
    Juste une petite remarque : j’ai également souffert du syndrome fémoro-patellaire, c’était dur pour moi aussi… Mais c’est bel et bien une tendinite d’après mon kiné contrairement à ce que tu dis 😉

      1. D’accord, merci, j’ai appris quelque chose ! Tu t’y connais mieux que mon kiné on dirait ! 😉 Il m’a dit que c’est la même chose que le syndrome rotulien qui est l’un des deux tendinites du genou.

  5. Le sport, oui et même trois fois oui, mais en allant à son rythme, en restant à l’écoute de son cœur… et de son corps ! Je connais plusieurs sportifs « scolaires » qui ont tout arrêté après le bac, par rejet d’une activité devenue trop envahissante, au détriment des études et des divertissements de la vie étudiante. Un arrêt brutal non sans dégâts. Je pense en particulier à une amie inscrite en sport-étude natation qui dès la fin du lycée a cessé toute activité physique tant elle avait été dégoûtée par le trop-plein de séances d’entrainement dirigées par un coach impitoyable. Conséquences pour elle : forte prise de poids et profonde déprime, sans oublier des douleurs musculaires récurrentes… C’est pourquoi je pense que ton parcours de sportive tardive, ce qui est également mon cas (mais à un niveau moins intensif !), est tout aussi louable que celui de Matthieu. En démarrant tard avec une maturité d’adulte, on peut plus facilement trouver par tâtonnements la juste place que le sport devrait occuper dans notre vie. Bonne continuation !

  6. Merci pour ce bel article ! Cela me donne de l’espoir pour la suite … j’ai une fracture de fatigue sur un os du pied droit ! Forcément au niveau de l’appui … c’est très long à se remettre ! J’ai repris activement la course à pied en juin l’année dernière. J’y suis allée à mon rythme et j’ai fais mon premier 10km en octobre et j’étais inscrit à un semi en septembre 2018 mais je dois y renoncer. L’année 2019 sera donc sous le signe de la revenche ! Je retourne faire un examen fin août pour voir où ca en est. Espérons que j’ai le feu vert pour recommencer le sport.
    En attendant j’essaie de faire quelques exercices de renforcement mais je suis passée par deux compliques à me laisser abattre … 🙁

  7. Coucou,
    Alors même si je te suis depuis des années, c’est la première fois que je commente. Peut-être parce que ton parcours me parle. Ado, et même pendant mes études à la fac, j’étais plutôt sportive, MAIS je détestais la course à pieds. Vraiment. Depuis toujours.
    Et puis un jour, j’avais 23 ans, un accident, assez grave. Moi, je voyais une fracture ouverte, cuisse gauche. En arrivant à l’hôpital, le chirurgien m’a dit “Je vais essayer de sauver votre jambe, mais vous ne pourrez probablement plus marcher normalement”. Euh… Gloups. En fait, je n’avais pas une fracture, j’en avais plus de 24, le fémur, la rotule, broyés, le col du fémur aussi. Bref. Je passe les détails. Il a sauvé ma jambe, et à mon réveil je me suis promis qu’un jour, non seulement je remarcherai, mais que je courrai aussi ! (Non, je n’ai pas l’esprit de contradiction, voyons ;-P). Ca m’a pris du temps, des années, de multiples opérations. Mais aujourd’hui, je cours, depuis 4 ans. Et j’aime ça. Je me suis mise au trail l’an dernier. J’ai fait mes premier semi marathons cette année. En septembre, je vais faire mon premier 34km, (900m de dénivelé, on verra bien). Tout ça m’a amenée vers d’autres sports aussi (entrainement croisé, tout ça). Je ne suis pas rapide, je ne le serai jamais, physiquement, c’est impossible pour moi, j’ai quand même une jambe gauche qui n’a pas de force (mais je ne boite pas, même en courant). Mais je m’en fiche complètement. Je le fais, et je m’éclate, et c’est tout ce qui compte.
    J’irai plus loin : certes, l’expérience a été difficile, mais elle a contribué à faire de moi la personne que je suis. Plus forte, mentalement, qui relativise les choses, et qui ne se laisse pas abattre au moindre obstacle. Et si c’était à refaire… Aussi bizarre que ça puisse paraître, je crois que je le referais. Bon, en attendant, c’est pas le tout, mais va falloir aller faire quelques séances de côtes (34km avec 900m de dénivelé… Mais qu’est-ce qui m’a pris ! 😉 ).

  8. Blessée à la cheville en avril j’ai du faire une pause de running, mais pas question d’arrêter le sport!! Je me suis inscrite à des cours de natation pour nager comme une pro et avoir une bonne technique et je me suis acheté un vélo de route. Au début c’était pour compenser le manque de course à pied et maintenant c’est une routine… au lieu des 3 sorties running dans la semaine j’en délaisse une ou deux pour la natation ou le vélo. Et je me suis inscrite à un triathlon!! Moi qui avait toujours dit non et qui jurait que par le running!! Comme quoi, cette blessure m’a fait du bien.

  9. C’est toujours un plaisir de te lire, de suivre ton évolution, j’ai commencé à courir il y a 4 ans et c’est là aussi que j’ai commencé à te suivre. Tu es une source d’inspiration: dans le partage de tes différentes disciplines, tes réussites, tes doutes, tes blessures, et tes nouveaux défis. Tu donnes l’envie de continuer, peu importe notre niveau. Ne change pas!!

  10. Bonjour Anne,
    Je te suis depuis 6 ans déjà et je me rends compte que comme toi, j’ai évolué : de courir pour courir, je suis passée au plaisir. Habitant en montagne, je dois dire que l’alternance course/marche qui au début me faisait croire que j’étais nulle, finalement me convient bien ! J’ai toujours couru seule, pour moi. Je me suis inscrite à mon premier trail officiel mais bon => bébé en préparation. J’ai hâte de pouvoir m’y remettre… l’année prochaine même si j’appréhende de recommencer de “0”… En tout cas bravo à toi et merci de tes partages sportifs, tes articles et CR sont toujours hyper intéressant =)

  11. Bonjour Anne,

    quelques mois que je te suis (je ne sais plus si j’ai déjà commenté). Je me suis “remise” (après 3-4 ans d’arrêt) à la course à pied (ou devrais-je dire “trottinage”, vu mon rythme) en mars. Avec beaucoup de plaisir à chaque sortie, mais toujours un vrai combat intérieur quand il faut se lever, se changer, enfiler les baskets, et sortir. Beaucoup d’excuses et beaucoup de temps, de jours qui se passent sans courir ni me bouger.
    Je te suis avec beaucoup de plaisir car ton énergie est vraiment communicative.
    Chaque fois que je lis tes articles de blog ou tes publis sur instagram (Luna des Trois), je me remotive d’un coup, je sens mon coeur qui bat plus fort, et je commence à penser en boucle “oh mon dieu, je veux faire ça aussi, ça a l’air tellement dépaysant / épanouissant. Il faut que je me bouge!!” (bon, ça dure 3 heures jusqu’au coucher ; et le lendemain matin, quand le réveil que j’avais réglé la veille avec enthousiasme sur 7h00 sonne, il n’en est plus question XD Mais bon, des fois ça marche).

    Enfin bref, beaucoup de lignes pour te dire : MERCI. Merci de nous partager tout ça, je pense que ça apporte bien plus que tu peux le penser.

    1. Merci Lucile 🙂 !! Après tu sais, fais à ton rythme, pas de complexe. La motivation va, vient, mais tant que tu restes actives et heureuse, ca suffit 😉 !

  12. Bonjour Anne.
    Je te suis depuis 3 ans et demi, depuis que je me suis décidée à courir (à 42 ans), moi la non sportive.
    Pour débuter ce sport, j’ai cherché des conseils sur Internet et j’ai trouvé ton blog. J’ai acheté tes livres, une paire de baskets et j’ai commencé à courir. Programme après programme. 2 fois par semaine, toutes les semaines (ou presque).Un de mes premiers objectifs a été de courir 30 mn sans m’arrêter. FAIT ! L’autre 1h. FAIT avec 2 arrêts ! Dur dur ! J’ai accepté le fait de prendre du poids et quelques formes. J’ai pris sur moi en me disant que c’était du muscle…
    Seulement ma vitesse était minable. Tout débutant court plus vite que moi ! Pas de progression. Chaque sortie était toujours aussi dure. Si j’arrêtais 15 jours je devais pratiquement tout recommencer à zéro !
    Et puis il y a quelques mois, lors d’une sortie, j’ai dû m’arrêter au bout de 15 mn car je m’étais pris un moucheron dans l’œil. J’ai voulu reprendre et je n’arrivais pas à courir plus de 10 mn. Au bout de 3 ans, toujours incapable de faire une sortie avec ton aisance!!! J’ai alors décidé de raccrocher les baskets, je suis rentrée en marchant et je ne cours plus. Depuis, je fais un peu de vélo, de la marche, de la natation mais j’avoue que je ne retrouve pas les mêmes sensations qu’en courant.
    Voilà pour ma petite histoire !!
    Bon courage

    1. Coucou Anto
      Parfois, et c’est ce que j’explique, le running n’est pas un sport qui nous convient. Il vaut mieux chercher quelque chose dans lequel tu es à l’aise comme le velo, la marche rapide, la natation. Cette quête peut être passionnante aussi <3
      des bises

  13. ton parcours est une source de motivation pour moi. malheureusement je suis blessée apres quelques mois seulement, après mon premier 10km et une envie folle de poursuivre… la course révèle des ďéfauts physiologiques difficiles à corriger… à suivre! vive les osteo, podologues, chiropracteurs… Bravo pour tes belles performances!

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