Presque Sportive: 4 ans après #204

Hi,

running 4 ans après sportive blog femme

Je l’expliquais à nouveau dans cette petite interview pour Femme Actuelle, je me suis mise à la course à pied un peu par hasard. C’était il y a 4 ans à présent.  Je ne l’ai jamais vraiment dévoilé ici. En fait j’ai même attendu 5-7 mois pour vous parler de ma nouvelle passion : le running. C’était par-ici:

La naissance d’une sportive (ou presque) 

Les premiers pas ont pourtant eu lieu en août 2011… ! Je me souviens de mon premier run, juste avant de m’envoler pour Los Angeles, mais même pas de la date. C’était un peu confus. Je m’ennuyais ferme cet été là, premier été durant lequel je ne travaillais pas (je partais tôt à Los Angeles pour débuter mon stage et je souhaitais bien me reposer avant l’absence de vacances pendant 1 an). Je me sentais molle et j’avais fait le tour des activités sieste-plage (je n’avais pas l’habitude d’autant en profiter en fait, je regrette un peu lol)

sportive running blog femme

Comment je m’y suis mise ?

C’est un peu la faute à mon caractère. Je crois que j’avais accumulé un peu de rancœurs, j’en avais marre de porter cette étiquette de la “pas-sportive” de service qui a peur se fouler un doigt même en faisant une micro balade en vélo. Je le détaille beaucoup dans mon petit guide pour débuter le running, mais le sport, j’en avais horreur. Je faisais tout pour ne pas en faire.

Mais cet été, Matthieu, mon petit ami, continuait sa routine de sportif de haut niveau (il pratiquait le Handball à  haut niveau = entrainement tous les soirs (handball+renforcement musculaire), + match le weekend + préparation physique pendant les vacances. Quelle ironie la fille qui déteste le sport et qui sort avec un grand sportif ! Mais ça marchait bien, même si je faisais souvent la tête quand il parait le soir ou le weekend.

Même s’il ne reprenait pas le handball en septembre, il se préparait toujours à reprendre un sport à la rentrée, peu importe. Sa préparation passait par des petits footings de 30min voire 1h. Je n’y prêtais jamais attention il me disait juste “bon j’y vais !” j’étais distraite, oui oui et hop je faisais un truc, ou ne faisais rien du tout en fait puis il revenait tout BEEUUURKKK mais fier de lui.

Un jour, il m’a proposé de venir avec lui. Ce n’était pas la première fois qu’il me demandait, mais ce fût bien la première fois que j’ai finalement dit OUI. Et je l’ai fait. Sauf que j’ai souffert. On a fait 2km (enfin moi car lui il a continué). J’ai bien tenu le premier kilomètre en grondant comme je le pouvais, en respirant mal, en ayant des points de côté. J’ai fait demi-tour et dès qu’il ne pouvait plus me voir je me suis arrêtée. Je n’en pouvais plus.

Le fait de ne plus en pouvoir après … aller 10 minutes d’effort a été pour moi un terrible signal d’alarme. Je venais à peine d’avoir 20 ans !!! Je ne pouvais pas tenir un effort physique de 10minutes. Je pense que si j’avais couru facilement ces 2km, je n’aurais jamais accroché avec le running. Je me serais dit : tout va bien, tu t’es prouvée que tu en avais encore physiquement, retourne t’endormir sur ton transat’

Sauf que je suis une fille terriblement fière et là, j’avais hyper honte de moi et j’étais vraiment piquée au vif. Dans le fond, la personne qui aime relever des challenges avait toujours été là, il fallait juste qu’un premier challenge se présente à moi. Ça aurait pu être n’importe quelle activité physique, mais c’est tombé sur la course à pied. Forcément, je me suis fixée dessus, jusqu’à ce que je puisse dire que je l’ai vaincu, j’ai relevé mon challenge.

Mais quel challenge au final ? Est-ce que j’ai vraiment relevé mon challenge de la course ? Puisque je suis toujours entrain de courir !

blog mode sport femme running fitness

La première année : la découverte

Dès que je suis arrivée à Los Angeles, je me suis fixée comme objectif de courir 30min non stop.  Je me suis donc mis à la recherche d’une paire de baskets et d’une tenue sympathique de sport mais pas trop chère. J’ai trouvé mes baskets dans un outlet Asics et ma tenue chez Forever21 (il y a d’ailleurs toujours des trucs cool chez eux !) Et je me suis lancée.

Bien sûr j’étais nulle, bien sûr j’avais un peu honte au début de sortir courir juste “comme ça”, bien sûr que ces 10 premières minutes me paraissaient une éternité. Mais et je ne sais toujours pas pourquoi, j’ai tenu. Je n’ai rien lâché. Paliers par paliers (n’hésitez pas à relire mon post pour bien débuter le running, je l’explique plus en détails), j’ai progressivement atteint mon objectif de 30min de course, puis je me suis prise au jeu et j’y allais 4 fois par semaine, parfois même 5… même le dimanche. Et souvent, lorsque je pratiquais sur un tapis (car j’ai aussi fait beaucoup de tapis de course la première année) j’essayais de me donner de nouveaux objectifs en terme de km durant ces 30 minutes 4km puis 5km. J’étais hyper fière …de m’être tenu à ma promesse et surtout de relever le challenge.

En rentrant de Los Angeles, environ 10 mois après mes débuts, j’avais atteint un certain plateau (le fameux mur du débutant dont je parle dans ce post). Je commençais à m’ennuyer. Je savais courir ces 30 minutes, je savais faire 5-6km mais je n’osais pas faire plus, je n’arrivais pas en fait à évoluer.

Pendant l’été, Matthieu m’a lancé un nouveau challenge. Encore lui, j’en avais besoin : courir 10km. ça me semblait impossible, impensable !… et surtout pas faisable. Mais un soir, on a filé dans un joli parc à Montpellier, dans l’idée de ne pas en ressortir SANS avoir fait ces 10km. Et on l’a fait. 1h15 je crois que nous avons mis. Mais je n’en revenais pas. Je crois que c’est à partir de ce jour que chaque dimanche est devenu un peu sacré. Il y en a qui vont à la messe, nous le dimanche c’est notre sortie longue hebdomadaire. Durant l’été, on a travaillé ce 10km, jusqu’à descendre à 10km = 1h. Je n’ai jamais travaillé les fractionnés, mais fêter mes 1 an course en passant ce stade des 10km était déjà énorme, surtout de là où je partais : ZERO lol.

running femme blog

La deuxième année : l’apprentissage

Paradoxalement, c’est durant cette deuxième année que j’ai le plus appris sur moi, sur ma et sur LA pratique de la course à pied. Je n’avais pas réalisé que cette aventure pouvait devenir “sérieuse” (autant que le sport peut l’être dans une certaine mesure). Je courais sans objectif auparavant. J’avais réussi ces 30min, j’avais atteint ces 10km, mais me fixer des objectifs moi-même était plus délicat. Puis à mon retour de Los Angeles, la course à pied était devenu une sorte de bouée à ma petite déprime post-retour-d’expatriation-expérience-geniale-mais-pourquoi-suis-je-rentrée !

Plus je courais, plus je me sentais m’échapper. Sauf qu’à force de courir loin et longtemps,  j’ai réalisé rapidement que j’entrais dans un nouveau niveau. Je ne découvrais plus la discipline puisque mon premier objectif était accompli et que même plus, je courais régulièrement. J’allais au-delà de cela. Tout naturellement, participer à ma première course est tombé sous le sens…enfin il a fallu que Matthieu encore force un peu les choses pour que je participe à ma première course. Ce fût les 10km Paris Centre. C’est la première fois que je me suis dit qu’il allait falloir faire évoluer mes sorties running.

L’été précédent, nous avions atteint ces 10km ensemble, participer à cette course ne relevait donc pas d’un challenge physique ou kilométrique, je pouvais y arriver. L’objectif était ailleurs : le faire en 55 minutes. Et encore, ce n’est pas moi qui ai fixé cet objectif, c’est encore Matthieu. Nous nous sommes donc entrainés ensemble. On répétait chaque dimanche ces 10km inlassablement avec pour but d’améliorer notre temps. On faisait quelques accélérations sans vraiment faire de séances fractionnés à proprement parler.

Et enfin cette course est arrivée 🙂 ! Nous sommes allés tout spécialement à Paris pour elle ! J’étais vraiment sur un petit nuage. J’ai commis toutes les erreurs du débutant : changer mon alimentation la veille, m’habiller trop chaud pour la course… Mais nous l’avons fait et nous avons passé la ligne d’arrivée main dans la main… Je le raconte mieux dans cet article >>

Compte-Rendu de ma première course : les 10km Paris Centre

C’est cette course qui m’a donné des ailes je crois. Elle m’a donné le virus de la course à pied car après celle-ci, je me suis inscrite au 10km de la Grande-Motte et… au semi-marathon de Marseille, prévu en mars 2013..! Rien que ça ! J’ai commencé à prendre ce sport un peu plus au sérieux, mais même si l’entrainement est plus sérieux, je prends toujours autant de plaisir (et ça c’est essentiel !!)

Ainsi, je ne lâchais plus mes baskets, je courais 4 fois par semaine ET j’allais une fois par semaine faire des abdos-fessiers… avec plaisir (oui moi qui détestais ça !!). J’ai préparé totalement au hasard mon semi-marathon, le premier (que j’ai fait avec Matthieu bien sur). J’augmentais les kilomètres le dimanche et le reste de la semaine, je travaillais ma vitesse avec des petites accélérations.

Puis 2 semaines avant le semi-marathon, patatra… Matthieu se blesse et moi je commence à avoir des douleurs sourdes au genou. Bon. On participe quand même au semi-marathon de Marseille sous des trombes d’eau (souvenir impérissable de mon premier sem-marathon !) Je suis tellement fière de nous… de lui. Mais je dois soigner cette blessure.

running blog femme

La première blessure: 

Je crois (même si je n’espère pas) que tout débutant passe par la case blessure. J’ai eu de la chance dans mon malheurs car ce n’était pas une tendinite. Sauf que je suis allée voir mon médecin habituelle et elle n’a pas trouvé ce que c’était. Résultat, hormis elle me conseille du repos pendant 1 mois avant de reprendre, elle m’assure que ça ira. Sauf qu’un mois après j’ai toujours mal exactement de la même manière. Je prends rendez-vous chez le médecin du sport que consulte souvent Matthieu : syndrome fémorro-patélaire. 

Une paire de semelles orthopédique plus tard (je parle des miennes dans ce post), quelques séances de kiné et en juillet, je peux rechausser mes baskets de running. Je compte: avril, mai, juin. 3 mois sans courir fût extrêmement long pour moi MAIS pendant ces longues semaines, je décide de faire un peu d’autres sports à côté.

C’est là que débute mon aventure avec le fitness 🙂 ! Je télécharge l’application Nike Training Club pour m’aider un peu dans tout ça et commence doucement mais surement mes entraînements …15min par-ci, 30min par-là et je finis même l’été avec un workout de 45min !! Cette blessure m’a fait réaliser l’importance de la préparation physique. Courir c’est bien, se renforcer en parallèle c’est mieux. Faire du fitness me permet ainsi de me tonifier harmonieusement et de combler mes petites faiblesses musculaires pouvant générer des blessures.

L’été de ma deuxième année de running a donc été celui du recommencement puisque je suis repartie de zéro après 3 mois de coupure. C’était délicat mais au moins je suis repartie avec de meilleures bases :

– J’ai appris à bien m’échauffer ET m’étirer (j’en parle dans ce post ET sur ma chaine youtube)

– J’ai appris à mieux équilibrer mes entraînements et à me préparer de vrai planning de sport

– J’ai appris…à me connaître physiquement : quel équipement me convient, mes limites, mes envies

Finalement, je suis ressortie plus forte de cette blessure, malgré cette pause forcée.  Et j’étais prête à attaquer d’un meilleur pied cette troisième année de running 😉

running blog femme course à pied

La troisième année : la confirmation

Cette année, malgré mon traitement roaccutane, a été “parfaite” : Absence de blessure et énormes progrès. Pour cause, je me suis mise aux fractionnés. ENFIN. En structurant mon entrainement, j’ai naturellement cherché à faire plus de performances. Attention, ce n’est pas parce que je veux être performante que je ne prends pas de plaisir. Ça m’agace un peu cette association performante = souffrance, pas du tout. Au contraire, je prenais un plaisir fou quand je réalisais que je me rapprochais des 5min/km, lorsque j’apprenais petit à petit de plus en plus sur la course à pied.

Ainsi, lorsque je suis partie à Brighton, j’ai pris pour la première fois un abonnement en salle de sport pour continuer ma routine fitness dans un cadre un peu plus adapté que le tapis dans le salon de ma collocation.

Puis, j’ai commencé à faire des séances de fractionné, pas sur un stade, sur le front de mer (plus glamour quand même). J’avais un petit chrono Decathlon, ça me suffisait…et ça a suffit pour passer au 10km en 49minutes… pour ma 2eme participation au 10km Paris Centre 🙂 ! J’en ai profité aussi pour courir en Angleterre à Brighton >> Enfin, je me suis inscrire au semi-marathon de Paris, sous l’élan des résultats à Brighton et à Paris.

Sauf que contrairement à celui de Marseille, j’ai vraiment suivi un plan d’entrainement avec du fractionné hebdomadaire. J’ai eu ma première VRAIE montre de running (j’en parle ici), qui m’a bien aidé pour cela ET ce malgré la pluie 😛  Ainsi en mars 2014 lorsque je me présente au semi de Paris, l’objectif est de faire mieux qu’à Marseille et pourquoi pas -1h55 ! Je raconte tout cela par-ici.

Pas de blessures pour le moment mais surtout un niveau qui augmente petit à petit. Je suis loin de Matthieu mais cela ne nous empêche pas de continuer à courir chacun de notre côté, puis ensemble dès que l’on se retrouve, notamment quand je viens de le voir à Chicago (souvenir >>) C’est aussi cette même année que le Dubndidu Crew voit le jour à l’occasion de la Nike Women Race à Paris. Je n’en garde pas un bon souvenir (malaise et compagnie) mais, c’est le début d’une belle aventure pour courir en groupe !

Durant l’été, je retrouve enfin Matthieu et nous préparons ensemble le Marvejols-Mende, LE DEFI pour moi de 2014 que je me suis lancée.  C’est une très belle aventure qui me fait réaliser le chemin que j’ai parcouru depuis 1 an et ma première blessure. Je crois que cette année a été celle où je me suis vraiment donnée les moyens de devenir une véritable coureuse passionnée et impliquée. Je parle d’ailleurs de ce changement de stade dans cet article >> Du jogging au running.

Je termine cette troisième année avec le goût d’en faire plus et la possibilité sortie d’en faire plus. C’est fou, je trouve que j’ai enfin trouvé mon équilibre 🙂

course à pied blog femme france run

La quatrième année : la passion

Le running fait vraiment partie de ma vie de manière à part entière. Je ne me verrai pas sans, mais je ne me verrai pas non plus ne faire que ça, c’est pourquoi le fitness m’a ouvert à d’autres sports que le running afin de mieux équilibrer ma pratique sportive sans me blesser.

Je parle aujourd’hui volontiers de passion car lorsque nous sommes passionnés, nous sommes parfois aveugle au raisonnable et c’est ce qui me plaît. Enfin aveugle, on pousse en fait notre raison dans ses plus lointains retranchements, mais elle ne nous quitte jamais vraiment. Je sais m’écouter et entendre raison (contrairement au 2 premières années). Si mon corps me dit stop, je stop. Je sais que j’ai à présent plein d’autres cartes sportives à jouer pour me faire plaisir et bouger. Le running n’est plus au centre de ma vie de sportive, même s’il tient toujours le premier rôle dans mon coeur, dans mes objectifs. Mais si un jour je ne peux plus courir, le lendemain, je serai déjà entrain de faire autre chose. Passion de la course ? passion du sport aussi à présent : natation, triathlon… même si tout tourne toujours autour de la course à pied.

2014-2015 a été une année avec un beau virage. J’ai choisi ma passion pour métier (c’est aussi pour ça que je reprends le chemin des bancs de l’école en septembre). Ce choix n’a pas été évident mais je l’ai fait sans regret. On a qu’une vie après tout ?!

La passion est aussi quelque chose qui se partage ! Les premières sessions running en groupe du #Dubndiducrew ont lieu en novembre 2014 !! J’adore tellement en organiser pour courir ensemble et vous rencontrer. D’ailleurs, en 2014, les ateliers Run and Yoga voient aussi le jour avec Alix, moi je me découvre une passion pour organiser à tout cela, même si au final on ne sait pas où ça nous mènera mais tant qu’on prend du plaisir 😉 ! Le running donne aussi des ailes car mes baskets sont parties aussi au semi-marathon de San Francisco. Quels souvenirs mais surtout quelle expérience grâce à ce blog, grâce à vous !

2015 est aussi l’année de mon premier marathon. Je ne pensais jamais arriver à ce stade (je le disais d’ailleurs dans l’article de ma première course). La préparation a été intense mais je l’ai fait et je pense recommencer en 2016 ! C’est fou où notre passion peut nous pousser mais j’aime ces nouvelles aventures. C’est pourquoi je me suis aussi lancée dans le triathlon car relever des challenges est devenu mon quotidien, j’aime avancer de cette manière !

Même si j’aime ça, je sais aussi lever le pied et je suis fière d’avoir réalisé ma première pause running de 10 jours sans culpabilité 😛 !! tout arrive. Passionner et motiver, c’est mon quotidien et j’adore, j’adore vous lancer aussi des challenges running pour que nous nous motivions ensemble.

Au final, le running, c’est avancé, courir après de nouveaux challenges, de nouvelles rencontres, de nouvelles expériences… et je ne veux plus trop m’arrêter !

blog femme running mode fitness

Je porte : brassière (similaire ici), short Nike et Baskets Zoom Structure

Mon bilan sur ce sentier du sport / vers la cinquième année !

Comme me l’a bêtement fait remarquer Anaïs, journaliste chez Femme Actuelle, c’est l’amour que j’ai pour Matthieu qui m’a d’abord mise sur le chemin. Ce n’est pas lui qui m’a fait continuer, c’est moi seule, mais je lui dois beaucoup car au final, hors des sentiers sportifs, c’est toute ma vie (pro, perso, mon caractère, mes apparences etc.) qui a été un peu bouleversée par cette nouvelle passion. Je ne m’interroge pas trop sur l’avenir car je veux qu’il soit fait de sport. C’est juste à moi de trouver ma place dans tout cela 🙂

Parlons objectif (car j’aime ça): Je veux continuer ma nouvelle passion pour le triathlon ! Je suis nulle de chez nulle mais il faut bien débuter quelque part. J’aimerais m’améliorer en vélo, c’est mon gros point faible. De fait en 2016, j’aimerais m’aligner sur un triathlon format olympique mais… surtout participer à nouveau à un marathon (je vise celui de Los Angeles pour tout vous dire) De même, j’aimerais participer à nouveau à quelques semi-marathons à l’étranger et faire des marathons en relais… entre filles ? avec Matthieu, ça peut être sympa  !! Bref voyager et courir. J’aimerais aussi battre mes propres records et notamment descendre le 10km en 46minutes et le semi en 1h45… gros travail en perspective mais j’ai hâte de me challenger !!

Plus glamour, j’aimerais me mettre au surf sérieusement et surtout aller plus loin dans ma pratique du yoga !

Bon et côté professionnel, vous le savez je reprends mes études donc pour le coup, je suis heureuse de revoir à nouveau mes bases et apprendre davantage tout ce qui me manque. Je prévois aussi pas mal d’autres choses qui ont trait au sport, mais je vais moins transpirer pour les mettre en place. … Au final vivement cette 5eme année non ;)?

Avez-vous un petit bilan à partager depuis que le sport est entré dans votre vie si vous avez vécu quelque chose de similaire ?

à très vite

Ne vous arrêtez pas là !

Quelles baskets de running pour battre tes records ou faire des entrainements vitesse ?

Quelles baskets de running pour battre tes records ou faire des entrainements vitesse ?

Hello   Si cette année rime avec RECORD, PR, FRACTIONNÉS…  peut-être avez-vous envie de vous doter d’une paire de baskets…
Quelles baskets choisir pour préparer son marathon ?

Quelles baskets choisir pour préparer son marathon ?

Hello Cette année rime peut-être avec marathon pour vous ! Quelque soit votre niveau, vous êtes peut-être à la recherche…
Idées Cadeaux Fêtes 2023: Les essentiels pour votre sportif.ve préféré.e !

Idées Cadeaux Fêtes 2023: Les essentiels pour votre sportif.ve préféré.e !

Hello, J’espère que vous allez bien ? A l’occasion des fêtes de Noël, je vous partage aujourd’hui quelques idées cadeaux…

36 réflexions sur “Presque Sportive: 4 ans après #204”

  1. Il est super ton post, réel, motivant, inspirant, il donne envie, il ne laisse pas indifférent. On s’y reconnait on espère, on veut le faire. Bref super parcours, vraiment : félicitations ! Je commente rarement sur ton blog mais là j’avais envie de te dire que ton article est chouette à souhait 🙂

  2. C’est incroyable de voir ton évolution !
    Cela fait six mois que je me suis mise au running, en grande partie grâce à toi. Avant de tomber sur ton blog, je faisais du “jogging” occasionnellement … et passer au vrai running ça n’a rien à voir ! J’ai appris que moi aussi j’aimais les challenges et l’effort, j’ai pris confiance en moi et je me sens beaucoup mieux dans ma peau. Je regrette seulement de ne pas avoir commencé plus tôt !
    Bref ton bilan est magique, tu as de quoi être fière et c’est génial que tu aies trouvé une passion qui te corresponde autant … et que tu en fasses ton métier ! Bravo 🙂

  3. Article passionant’,merci ! Tu dis avoir souffert d’un syndrome femoro patellaire. On m’a diagnostiqué la même chose en juin et je ne parviens pas à recourir sans douleur malgré kinésithérapeute ostéopathe médecin du sport. ..je désespère. ..j’aurai des semelles à la fin de la semaine. Est cela qui t’a vraiment aidé ? Merci d’avance pour ta reponse

  4. Article super long… Mais que j’ai dévoré du début à la fin !! Puis c’est marrant car je vois quelques similitudes avec mon histoire à moi, même si je suis loin d’avoir ton niveau, j’entre dans ma 2ème année de pratique, après avoir connu une blessure (tendinite au genou), j’ai dépassé la barre des 10km et je me prépare pour le semi marathon de Disney Land en octobre 2016 😉 Puis moi aussi c’est mon chéri qui m’a fait me mettre au sport, un handballeur lui aussi qui a toujours été hyper sportif !!
    En tout cas j’admire énormément ton parcours, tu es un très bel exemple de réussite sportive et j’espère pouvoir arriver un jour à un niveau qui t’égalerais !
    Pourquoi ne pas participer à une course officiel avec le Dubndidu Crew sur Montpellier pour une fois ? Ce serait super motivant 🙂
    Bisous et bonne continuation Anne !

  5. Chouette article ! 🙂
    Très intéressant pour se remémorer que tout cela n’est pas arrivé en quelques jours, que le boulot est là mais que la progression s’est faite au fil du temps et pas en quelques mois. C’est bête à dire mais lorsqu’on débute ou qu’on reprend le sport, lire un quotidien comme le tient ou celui de Christelle peut presque démoraliser quand on affronte encore les difficultés de départ, on a presque le sentiment que vous êtes passées au stade actuel facilement et d’un claquement de doigts alors que c’est loin d’être le cas !
    Bref, moi et ma condition physique pourrie te remerciont pour ce petit rappel, que finalement c’est normal que je galère encore à atteindre les 30mn après quelques semaines d’effort (même si je progresse à chaque sortie !), que je fais bien de prendre des notes pour voir où je pourrais arriver dans 6 mois… un an… Vivant à Montréal, le passage de l’hiver risque d’être toutefois très compliqué XD même si dans le fond je cours/nage/bidouille mes abdos dans l’optique de reprendre le patinage artistique, 20 ans après mes derniers cours… 🙂
    (Pardon pour le 36 15 MaVie, je poste jamais mais là j’avais envie :p)

  6. Un article de passionnée ! Moi je fête mes un an de Running ce mois ci ! Et je suis confrontée à un entourage autour de moi qui s’y met, qui progresse alors que moi je stagne ! J’ai donc décidé de commencer le fractionné ! J’ai plus qu’envie d’évoluer dans ce sport et de faire de nouvelles performances ! Cette année a été aussi ma première course, mon premier challenge (Nike Women 10K ) et j’aurai adoré t’y croisé … Peut-être sur une prochaine course !
    En tout cas merci pour tes précieux conseils ils m’aident beaucoup!

  7. J’ai adoré ton article et il m’a donné l’envie de partager mon amour du sport et de faire mon propre bilan.

    J’ai commencé la danse toute petite et mon papa voulait que je fasse aussi un sport de “combat” j’ai donc 8 ans de karaté à mon actif. Puis vint le collège et il fallut choisir entre la danse et le karaté, j’étais une fille mes copines faisaient de la danse, j’ai choisi la danse. J’ai commencé la danse en compétition (jazz, contemporain etc).
    Puis en terminale, j’ai choisi pour le BAC le menu réservé aux garçons pour être notée plus large en sport à savoir le combo : rugby – natation et le terrible 3 fois 500.

    Mon supplice mais aussi mon gout pour la course a commencé là. Le froid du matin nous engourdissait, les 5 minutes d’échauffement en courant étaient l’équivalent d’un marathon et ne parlons pas des sprints sur 500 mètres à refaire trois fois d’affilé. Mais je l’ai fait. Cette même année, ma marraine avait inscrit ma mère pour une course de 14 kms… au dernier moment ma maman s’est désisté et j’ai pris son dossard. C’était mon premier run, j’ai mis 1h40 j’étais super contente.

    Depuis je courrais un peu comme ci comme ça mais je privilégiait la danse car je suis rentrée en faculté de droit et je manquais de temps. En 2012 je pars faire ma troisième année de droit en ERASMUS aux Pays-Bas et je voulais conserver ma condition physique alors je me suis inscrite au sport étudiant, tous les cours étaient accessibles pour pas cher et j’ai découvert le body combat, le bodypump, la zumba, le fitness, le bokwa, et surtout le crossfit. Je me suis fait des amis de toutes les nationalités, je faisais le sport en anglais et j’y ai pris goût. Cette même année, mon papa s’est mis à courir.

    Revenue en france, je voulais continuer sur ma lancée, le sport me plaisait beaucoup trop ! Je me suis inscrite dans une salle près de chez moi et je me suis mise à la course. L’an dernier j’ai enchainé la spartan race puis le marseille cassis et j’ai fait d’autres courses dans ma région. J’ai décidé de suivre mon père dans mon premier trail de 13 kms et j’étais fière.

    Mon copain est également un grand sportif (son père est un iron man) et du coup on peut aller courir ensembles, il me pousse énormément. Mon prochain objectif c’est un trail en montagne avec mon papa.

    J’y vais progressivement j’essaie de me pousser, je commence à bosser les fractionnés, je refais marseille-cassis cette année, mon objectif est de mettre moins de 2h (c’était mon temps l’an dernier). J’adore les courses d’obstacle de style spartan race car je suis passionnée de crossfit. J’ai arrêté la danse mais j’essaie toujours de faire des cours qui me font bouger autrement (zumba, sh’bam etc).

    Récemment j’ai lu le livre de Killian Jornet “courir ou mourir”. Merveilleux et motivant !

    Un point faible : mes genoux en X qui m’obligent à porter des semelles orthopédiques et quand je les renouvelle j’ai des ampoules …

    Voilà merci de me donner l’occasion de partager ma passion 🙂

    PS: passion que je vis à fond et que j’ai toujours su concilier avec mes études puisqu’aujourd’hui je rentre en doctorat (et je vais au sport quasiment tous les jours).

    CONTINUE A FOND ANNE TU ES MERVEILLEUSE

  8. Loisey-Debrou Elodie

    Beau récit,

    Ton blog et ton récit transpire la passion, l’addiction que la CAP procure est juste énorme!
    Je n’ai pas ton talent de naratrice mais une chose est sûr le challenge #dubndiducrewSummer, m’a fait me surpasser cet été.
    Je cours vraiment depuis décembre 2014 avec une périostite qui à bien freiner ma progression, maintenant j’écoute mon corps et je prends note de vos différents conseils .
    Alors un grand bravo tu réalises tes rêves et pour ma part c’est motivant!
    Good luck pour la suite!

  9. Bonjour Anne , ton parcours je le suis depuis 2 ans maintenant 😉 j’ai débuté la course à pied il y a 2 ans et demi et comme toi j’ai eu un arrêt forcé de 4 mois et j’ai repris depuis 3 mois . Mes débuts , j’ai fait aussi 3km dans la douleur mais piquée je me suis dit “attends c’est pas possible” j’ai acheté des baskets pas trop chères à Décath , oui je savais pas si j’allais m’y tenir ….
    J’ai fait ma 1ère course officielle de 10km à Lyon en 2013 puis mon 1er semi en 2014 , et là je prépare mon 2 ème pour début octobre !
    Ma blessure s’est déclenchée lors au mois de janvier (j’étais à fond dans ton challenge 😉 ) mais j’ai pas pu le finir , grosse fatigue , erreur de “flemmarde” pas d’étirements , pas de renfo musculaire rien …je voulais courir et c’est tout !!
    Mais mon corps en a décidé autrement !
    Grosse leçon !Depuis 3 mois je vais en salle pour me muscler , je m’étire tout les jours même quand je ne cours pas (j’en prends même un plaisir fou maintenant lol )
    Je ne progresse pas aussi vite que je voudrai mais j’espère juste faire un peu ( beaucoup) moins que mon 1 er semi (2h26) je m’étais pas préparée comme il faut et arrêt un mois avant cette course pour blocage de dos pfff j’ai du reprendre 10jrs avant le semi ..!
    Continue de nous booster avec tes challenges ( je vais finir le niveau 1 ce week end , hé oui celui là je vais le finir :p)
    Au plaisir de te rencontrer un jour (sais t-on jamais..)
    Biz Caro

  10. Coucou Anne,

    Bravo pour ce superbe article.
    Très bien construit, très clair. Super appréciable de voir les 4 étapes qui représentent tes 4 années.
    Et surtout les liens vers tes articles pour chacun des faits marquants!
    Ce qui est génial c’est qu’on peut se comparer et voir si on évolue bien .
    Un sacré boulot que cet article et une belle plume! Chapeau bas.
    Je vis du footing sérieusement depuis 1 an et j’ai réussi à atteindre 49 minutes au 10 km mais j’étais un peu sportive donc je ne partais pas du zéro absolu.
    Tu es une vraie inspiration. Hâte de te rencontrer au Paris-> Versailles par exemple.
    En attendant, je bosse à fond le dubndidusummer!!!
    Continue de nous inspirer !!!!

  11. Je suis impressionnée par ton parcours, bravo!!!
    C’est exactement le post dont j’avais besoin ce soir. Je me suis mise au jogging cette année, mais surtout pour décompresser (année de concours et diplômes, dans le monde sans-pitié qu’est celui de la musique). J’estime que mon vrai début au running date…du mois de juillet. J’ai essayé de suivre le challenge de l’été, mais avec de longues absences pour cause de boulot, j’ai décidé de me fixer 80kms sur l’été.
    Ce matin pour la première fois depuis le début je suis rentrée avec les larmes aux yeux et une énorme déception : je voulais courir plus vite, suis partie trop vite, me suis sentie mal… c’était des kms de souffrance et avec aucun plaisir 🙁 pour la première fois j’ai eu envie de ranger mes baskets et de tout arrêter… mais j’ai tellement envie de réussir mes 80kms que j’y retournerai demain… puis tous les jours (ou presque) jusqu’au 31 aout!… en partant plus lentement que ce matin!
    Enorme merci pour la motivation que tu me donnes, on se sent vraiment portée!

  12. Début de la course à pied sérieux il y a un an (après une pause de 10 ans 😉 ) j ai toujours été sportive mais là j’ai franchis un cap, j’ai fait plein de courses natures tout le printemps et jusqu à fin juin, et suis plus motivée que jamais, …. Enfin était car tendinite d Achille (soit disant petite, mais aïe) depuis juillet, 2 mois d arrêt, kiné depuis la semaine derniere, abandon pour les 2 courses prévues dont semi de Run in Lyon, je suis carrément down en cette rentrée …

  13. Salut Anne,

    Bel article qui montre bien qu’il ne faut jamais se coller d’étiquettes et toujours essayer de se dépasser, se lancer de nouveaux défis ! J’arrive à la fin de ma première année de course et c’est devenu un besoin, moi qui détestait ça (du genre à s’arrêter dès que la prof ne me voyait plus…) Tu as aussi ta part dans ce résultat car tu me motives énormément. Malheureusement je me suis blessée et je ne trouve pas de bon médecin. As tu un professionnel à me recommander sur Paris ?

    Merci mille fois et encore bravo !

  14. C’est rare que je lise en entier un article aussi important. Et pourtant, moi qui me suis mise à la course cette année, ton récit m’a absorbé. Tu raconte tellement bien, et tout ce que tu nous dis est tellement intéressant.
    Je t’admire, tu es vraiment courageuse. Une sportive hyper canon, tu dois être un modèle pour pas mal de fille 😉 – et un idéal pour la majorité des mecs ahah –
    Bref, je te souhaite bien du courage pour tes prochains exploit. Tu va tout déchirer.
    J’espère un jour pouvoir dire faire du running et non plus du jogging comme tu dis. Mon père qui court depuis toujours m’as toujours habitué à l’accompagner à ses courses, je n’aurais jamais pensé un jour que ça m’intéresserai aussi. Et pourtant, quand on y pense, le voir depuis mon plus jeune âge, se battre pour courir, ça m’as forcément mise dans le bain.
    Je te souhaite une bonne soirée, à bientôt et encore merci pour cette article si bien écrit avec tant de passion.

  15. Superbe article! C’est vraiment intéressant et inspirant de pouvoir lire ton évolution! Parce qu’au début en voyant tout ce que tu fais: triathlon, marathon on peut se sentir un peu démotivées par rapport à ce que nous on fait. Mais non puisque toi aussi t’as commencé comme nous, toi aussi t’as été super contente de réussir à courir 30 minutes sans arrêt t’as pas couru 25 kilomètres du jour au lendemain toi aussi t’es passé par là! Et au final c’est plutôt motivant je me dis que peut-être que dans 2 ans je ferais pareil! 😀 Prochain objectif: semi-marathon et tout ça c’est en parti grâce à toi, merci Anne! <3

  16. J’adore ton post !
    Il illustre vraiment bien la magie du sport et la façon dont il nous pousse à nous dépasser et être nous.

  17. Coucou Anne, j’ai trouvé ton article vraiment super. Je te suis depuis pas mal de temps, et cest vrai que tu es ce petit coup de pousse qui nous aide à avancer, tu es là pour nous montrer que finalement tout le monde peut y arriver.

    Comme toi c’est mon chéri qui m’a initié à la course à pied c’était il y a un peu plus d’un an. Je pratiquais du fitness en salle de sport, la musculation c’est une histoire de famille chez nous mais voilà le cardio ce n’était pas mon fort. Mon chéri ma proposé de faire une sortie et ça été le coup de massue, j’étais vraiment nul. Puis je me suis fixé un objectif, courir m’a permis de perdre mes kilos superflux, car oui comme beaucoup de fille je me suis mise à courir pour perdre du poids, j’étais en surpoids à cette époque mal dans ma peau. J’ai participé à ma premier course sur 5km en octobre 2014, malgré cela je n’étais pas enthousiaste. Je ne me retrouvé pas, j’ai arrêté de courir ce même mois et puis j’ai repris très sérieusement cette année. Je me suis découvert une passion dans une autre discipline mais tout aussi lié : Le trail. C’était juste sous mes yeux mais je n’ai jamais fais attention et surtout je ne comprenais pas ces gens là, mon chéri en faisais, je ne le comprenais pas. Mais lui et moi on partait souvent en randonnée…et cest lors de notre GR10 dans les Pyrénées que j’ai eu cette petite étincelle. Depuis je ne m’entraine que pour ça, courir en nature est pour moi un vrai bonheur une vrai source de liberté, je participe d’ailleurs ce week-end à mon premier trail en compétition 10km et +300m dénivelé positif. Septembre prochain 12km et +700m ! Je suis très heureuse de commencer cette aventure, le running ma ouvert les yeux sur ce que je souhaitais réellement, et c’est le trail qui me fait sentir mieux, un véritable épanouissement.

    Et c’est aussi un peu grâce à toi tout ça, comme toi on ose se lancer dans quelque chose qu’on n’aimait pas du tout ! On ose se lancer des défis, on ose s’essayer à autre chose jusqu’a ce que l’on se trouve…Et surtout on se comprend mieux entre fille

  18. Bonsoir,
    Super cet article, résumé de ton évolution de ce 4 années ! Comme toi à l’opposé de la sportive au départ, j’ai commencé à courir il y a un peu plus d’1 an : moi c’est le cap des 35 ans que je n’arrivais pas à digérer, je me disais qu’il fallait que je me bouge pour ne pas être une vieille maman molle et essoufflée de courir après le bus ou ma fille ! Un déclic. Bref, j’ai démarré sans honte et avec beaucoup de motivation mes courses de tortue… jusqu’à me blesser (et oui! tendinite de l’adducteur… j’ai infligé trop d’un coup à mon corps). Il y a 1 an je faisais 8kms en presque 1h, aujourd’hui 10kms. Le fait de voir mon corps se raffermir et s’affiner m’a aussi beaucoup boosté (il faut le dire, pour moi ça compte). Mon objectif est de me considérer avant tout comme quelqu’un faisant du sport (je ne sais pas si tu me comprends). Malheureusement, et honnêtement, entre boulot à plein temps/enfant/maison/conjoint en horaires décalés, je ne cours pas autant que je le voudrais (je n’ai pas d’ailleurs pas réussi à atteindre le 1er pallier de ton challenge de l’été, ce sera à peine 130kms cumulés), je rêverais avoir plus de temps pour le sport, mais il y a des priorités…
    Je compte démarrer le training à la maison, je ne sais pas encore comment et par où commencer, mais je vais m’y mettre. Par contre, je n’ai fait aucune compétition de running, et c’est là notre différence : je cours pour m’entretenir, pour ma santé, c’est mon choix d’activité sportive, et mon challenge est avant tout de toujours courir très régulièrement, de maintenir une activité physique en continu, pas forcément de pousser des limites. De fait, pour certains, je ne fais peut-être pas de “running” à proprement parler mais je reste modeste, surtout fière de ne pas avoir lâché et d’y être arrivée seule. Mais je comprends ce besoin de challenge pour avancer, progresser, se dépasser… notamment à 24 ans 😉 Joyeux anniversaire (24 et 4)

  19. Bonjour Anne !
    J’étais tombée sur ton blog il y a de cela quelques mois, et je dois dire que cela fait à présent plusieurs semaines que je reviens régulièrement pour te lire, en lien avec une envie récente de me mettre sérieusement à la course.
    Pour moi c’est venu avec la notion de progrès et l’envie de m’améliorer, d’augmenter en endurance et de relever des petits défis contre moi-même. pendant plusieurs années j’ai fait de la danse, et je n’étais pas satisfaite. Trop de blabla, beaucoup de sur place, à vrai dire j’aimais pouvoir me dire que je m’étais depensée et ce n’était pas le cas.
    Je ressors de la première année de médecine, concours réussi, et j’ai eu ma petite fierté tout au long : me tenir à une séance de zumba par semaine. Plutôt que d’arrêter le sport comme beaucoup, j’ai été fière de caser ça dans mon planning régulièrement. mais surtout, j’ai été fière de sentir mes progrès en endurance. La première séance d’essai en compagnie de ma mère,je me souviens avoir galéré, j’étais pas mal essoufflée mais j’avais réussi à tenir. A la fin de l’année, je me dépensais toujours et je transpirais autant mais j’étais fière de tenir plutôt aisément.
    Je me suis mise un peu plus récemment au vélo élliptique grâce à l’accessibilité (je suis rentrée chez mes parents, qui avaient l’appareil. Je mets mes baskets, je n’avais même pas à bouger de la maison et c’était bon !
    Je me suis cantonnée au vélo elliptique pendant quelques semaines, fière de tenir 1h et aimant mesurer mes progrès au fur et à mesure.
    L’initiation à la course à pied, encore plus récente, je la dois à mon père à vrai dire. J’avais déjà essayé plusieurs fois et ça ne me plaisait pas particulièrement. Je tenais une fois 15 min, une fois 40, puis 10… selon la météo, la température.. je n’étais pas assez motivée, j’abandonnais vite. Au final, j’ai couru pour la première fois avec mon père, qui s’est cantonné à un rythme assez tranquille, et c’est là que j’ai trouvé ma motivation. J’avais envie de tenir, de suivre le rythme, et de courir longtemps. On a dépassé 30 min, j’allais bien, on visait 40. Les 40 arrivées, j’ai voulu voir si je pouvais arriver à 50, puis arrivée là, je trouvais ça trop bête de ne pas atteindre 1h.
    Au final, j’ai reproduis ça 4 fois, toujours avec mon père, pendant nos vacances en famille, et à présent je continue alors que je suis rentrée chez moi sur mon lieu d’études.
    Je viens juste de me faire mal en tentant de courir deux jours de suite sur un terrain peut-être pas très propice (j’ai voulu essayer les petites rues mais les trottoirs abimés et irrégulier ainsi que la fatigue auront peut-être eu raison de moi), et je dois dire que ça m’agace prodigieusement de me dire que je ne pourrais peut-être pas courir comme prévu dans deux jours !

    Dans tous les cas, j’espère pouvoir m’y remettre rapidement, et j’espère pouvoir faire pas mal de progrès. Ton blog m’a été très utile pour trouver les infos dont j’avais besoin, pour confirmer ou modifier ma façon de faire, trouver des petites astuces et me motiver à continuer également !
    Je te souhaite une bonne continuation et de belles années de running à venir !

  20. C’est très chouette de lire ton parcours, très motivant et enthousiasmant ! La chance, c’est pas un truc qui nous tombe dessus, c’est saisir des opportunités à portée de main. Ton amoureux t’a montré la route, après, c’est ton parcours, à ton rythme, selon tes envies, tes challenges ! (Sans mon mec, je n’aurais pas fait un million de choses, mais il m’a juste fait une tape dans le dos, le reste, c’était mon business ! Sheryl Sandberg dit que dans la carrière d’une femme, le conjoint a une place importante, pour soutenir et encourager :-))

  21. Merci pour cet article! Alors de mon côté ce n’est pas mon copain qui m’a encouragé à faire du sport…c’est même plutôt l’inverse car c’est après une rupture un peu difficile que j’ai décidé d’avoir du changement dans ma vie. En quelque sorte j’ai listé toutes mes insatisfactions et j’ai essayé des actions concrètes pour y remédier. Et parmi ces insatisfactions, ne pas être sportive! Et là je te rejoins, j’en avais marre de l’étiquette “non sportive”, par rapport aux autres et aussi par rapport à moi-même, j’avais envie d’être forte.
    J’ai toujours plus ou moins fait des jogging mais je cours plus sérieusement depuis 1an et maintenant je me prépare pour mon semi marathon! J’ai très très hâte d’y être !

  22. Je me reconnais beaucoup dans ton résumé. Sauf que pour ma part ce sont les études qui ont été mon alerte rouge. J’ai toujours aimé le sport, dont l’athlétisme. Lors de mon master j’avais très peu de temps pour moi, les études étaient très prenantes et j’ai vite regretté les heures d’EPS hebdomadaires au lycée. Le sport ça me manquait, j’en avais besoin. Particulièrement pendant ces 2 ans. Mon père a toujours couru, il m’emmenait courir avec lui plus jeune de temps en temps. Je savais que j’aimais ça, alors un jour après mes études, pendant mes vacances je l’ai accompagné. 30min assez difficiles mais agréables. À suivi une période de chômage, courir m’a permis de garder un rythme de vie “normale”. J’avais peur de ne pas pouvoir continuer en travaillant, et cumuler les deux. Quand j’ai trouvé le temps, je me suis dit, bingo ! Cette fois je m’y met sérieusement et je ne m’arrête plus. Premier objectif, première blessure et première prise de conscience, le running ça se travail, ça se prépare. Ça semblait si facile avec mon père, juste courir. Maintenant je vois tout ce que à quoi je ne prêtais pas attention,les rdv chez l’ostéo, les fractionnées. Lui aussi fait tout ça. Courir est un vrai sport et ça fait un bien fou, c’est parti pour une 3ème année 🙂

  23. Cet article est hyper enrichissant et motivant ! Je voulais savoir si dans ton guide tu parlais exclusivement du running ou aussi de comment toi tu as ‘alterné’ (je ne trouve pas le mot :P) avec le fitness.
    En tout cas merci beaucoup pour tout ce que tu partages 🙂

    Pénélope

    1. Hello, je me permets de te répondre puisque j’ai le guide : il parle surtout de course, la pratique du training n’est pas abordée. J’espère que ce sera pour un autre guide parce que ça m’intéresse aussi 🙂

  24. Ca fait deux semaines que je n’ai pas couru…pas sportive pour un sou, ton parcours m’a motivée, et je dois certainement être dans cette période où j’ai atteint les 8km et j’ai peur de faire les 10km. Passer d’1,5km à 8 min une heure de course c’est beaucoup pourtant ça me semble pas assez. Quelle énergie et volonté tu as! C’est contagieux je crois 😉 que ton chéri te motive, soutienne et t’aide dans ta progression je trouve ça aussi super!

  25. Bravo pour ton évolution 😀 J’ai eu un peu le même genre de déclic que toi, du coup, je me suis sérieusement mise au sport il y a 3 mois. J’espère que ça aboutira sur quelque chose de bien !

  26. j’ai adoré ton article et on a un point commun car moi aussi j’ai commencé par hasard le running …
    comme toi j’étais nulle en sport ,mais trés trés nulle ! j’ai 45 ans et je n’ai commencé a aller en salle de muscu qu’a 42 ans ,puis le badminton en 2014 ,çà a duré 3 mois à chaque fois !
    courir ?? impossible pour moi ,j’avais un point de coté au bout de 5 mn ,meme pas 1 km ! pourtant j’enviais les joggeurs 😉
    et cet hier ma copine qui elle est tres sportive veut se mettre au running pour perdre 2 ou 3 kilos et me demande de l’accompagner … je lui explique que je ne sais pas courir ,que ce n’est meme pas imaginable
    mais elle insiste et le lendemain on part toute les 2 ,elle m’explique comment respirer et oh surprise je fais 3 kms ! c’était le 18 mars 2015 j’avais 45 ans et je faisais mon 1er jogging lol !!!

    toute mes copines n’en revenait pas ! sarah qui court ???? impossible lol

    et le virus m’a attrapé
    alors qu’un soir je dis à ma copine “je ne sais pas comment ils font pour courir 10 kms c’est impossible ! ” car pour moi c’était déjà super d’en faire 4 lol
    1 mois plus tard je courais 7 kms ! et le 21 mai ,soit 2 mois plus tard mon 1er 10 kms en 1h04 !!! trop fière je sautais partout !!!

    le 3 juillet je participe à ma 1ere course sur 5 kms et je gagne une petite coupe finissant 18 eme femme mais 1ere femme habitant dans cette ville 😉

    le 14 juillet je cours 10 kms en 1h01

    mon objectif est de descendre sous les 1h
    le 13 septembre je participe a la foulée des gazelles de toulon pour la lutte contre le cancer du sein (7kms )

    voilà mon parcours d’une non sportive arrivée au running vraiment PAR HASARD

  27. 4 années de passion, cela se fête! Je te souhaite une belle rentrée. Ce ne sera pas facile certes mais tu gagneras en force et en mental.
    Belle journée à toi! Nadia

  28. Hello,

    Moi aussi j’ai été la fille “Anti-sportive”! A tel point, que mon père qui était médecin, me faisait des dispenses pour m’éviter le supplice des cours de sport. On me trouvait à la bibliothèque, devant un piano ou au cinéma.
    Le déclic: (Rien à voir avec l’amour) : C’est la finale du 4*100m au championnat du monde d’athlétisme et la victoire française, le 30 août 2003. Cette compétition avait lieu a côté de chez moi, à Saint-Denis. Quelques jours plus tard, je me rendais au stade de Livry Gargan pour mon premier entraînement. J’avais demandé à ma mère de m’accompagner. L’entraîneur, que je n’oublierai jamais, m’a demandé de faire un tour de piste.
    Ce fût une souffrance qui m’a semblé durer des heures. Je me suis arrêtée à quelques mètres du but! Rouge, à bout de souffle! Honteuse … mais comme toi, Anne, je suis une fille très fière et je n’aime pas les échecs. L’entraîneur m’a renvoyé chez moi et m’a donné rendez-vous quelques jours plus tard. Et je suis revenue!
    Quelques semaines plus tard, j’étais alignée sur des cross avec mon club …
    Depuis j’ai couru une bonne quinzaine de 10K, de semi-marathons, 8 marathons, un triathlon, 3 trails … et c’est en courant que j’ai rencontré mon copain. On vit notre passion pour le running et le sport ensemble! C’est magique!
    J’espère comme toi, pouvoir avoir un métier plus en phase avec cette passion dévorante! Je pense que suivre ton parcours va finir par me donner l’élan qu’il me manque encore!
    J’aime les nouveaux challenges: Le triathlon et le trail me font de l’oeil! Affaire à suivre!

    PS: Je suis en cours de négociation avec mon coach et l’amoureux pour le Marathon de Los Angeles. En tout cas, si ce n’est pas en 2016, il sera au programme de 2017!

    Bonne rentrée!
    Mystinguett

  29. Salutations d’un mec qui a commencé la CAP en même temps que toi et qui comme toi s’est retrouvé au marathon de Paris 2015 pour son premier marathon! 🙂 Bonne continuation!

    P.S. : Tu as pris de l’avance sur moi en ce qui concerne le triathlon par contre ^^

  30. Bonjour Anne,
    Bravo pour cet article et surtout bravo pour ta progression ! J’ai de mon côté commencé le triathlon il y a trois ans après plusieurs années de danse et c’est devenu une vraie passion. Je me suis lancée à fond dedans, peut être un peu trop vite par rapport à mon passé sportif, et je me suis blessée à plusieurs reprises la première année : ischios, tendon d’Achille, genou… J’ai dû ralentir le rythme et prendre le temps de travailler chaque discipline progressivement, en augmentant petit à petit la charge d’entraînement (je peux aujourd’hui faire un entraînement course à pied et natation dans la même journée sans aucun problème). Comme toi j’ai pris conscience de l’importance du renforcement musculaire pour éviter les blessures et se sentir mieux pendant l’effort. Maintenant je fais donc attention à suivre des entraînements en fonction de mon niveau, de mon évolution et je m’écoute, si je suis fatiguée je reste à la maison! Grâce à cela j’ai pu faire mon premier M cette année puis renouveler l’expérience un mois après, quelle satisfaction!
    Ce sport m’a beaucoup aidé à prendre confiance en moi, à me montrer que j’étais capable de beaucoup de choses et relever des défis jusqu’alors impensables, c’est génial et très valorisant.
    Encore bravo, continue sur ta lancée et à bientôt peut être sur un triathlon 😉
    Charlotte

  31. Super post récapitulatif, comme tu as la bonne idée d’en faire régulièrement.

    Un parcours bien plus sinueux qu’une piste d’athlétisme lors d’une séance de fractionnés, de quoi adresser une bonne claque à toutes celles qui pensent que « l’on est » (ou que « l’on naît ») sportive… ou pas !

    Pour parfaire ce post, tu aurais pu mettre en parallèle des photos de tes débuts et celles d’aujourd’hui pour bien mesurer le chemin parcouru, afin de constater à quel point non seulement ton corps s’est affiné et tonifié (de bien jolie façon !), mais aussi comment ta posture, ton assurance (visible dans ton regard) se sont améliorées, reflétant parfaitement ton épanouissement physique et intellectuel à travers le sport.

    Je mesure réellement mon parcours sportif lorsque je revois des camarades de lycée/fac, comme c’est arrivé tout récemment lors des vingt ans de mariage d’amis (mariés à moins de 25 ans). Entre sportifs/sportives, nous nous sommes tout de suite reconnus… et rassemblés. Le plus réjouissant était de voir des mères de familles accros au fitness ou à la course qui affichaient une ligne parfaite – et une pêche d’enfer ! – après deux-trois grossesses, alors que le mari amateur de sport, mais seulement à la télé, semblait lui attendre le petit dernier !  Girl power !!!

  32. Ton article est vraiment motivant +++ ! Je me suis récemment remise à la course à pied, et mon compagnon également. Encore débutante, je me découvre une passion jour après jour. Je tiens les 1h de course, les 10 km, mais certains jours, ça ne suit pas, je me demande même comment j’ai pu faire 7.5 km en 35 mn et c’est un peu démoralisant … Quand je lis ton expérience et où tu en es aujourd’hui, ça donne vraiment envie de se battre pour toujours faire mieux et ne jamais baisser les bras 🙂 Nous nous sommes inscrits à notre premier 10 km le mois prochain, je garde tes précieux conseils sous la main 😉

    Bravo pour tes perf et pour tes articles !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Tout lire

Retrouvez-moi sur Instagram

No feed

Les actus