Compte-Rendu : Mon Premier Marathon, Paris #175

Hi,

compte rendu finish asics marathon de paris 2015

J+7 après le marathon de Paris, mon PREMIER marathon, l’émotion redescend à peine. Et dire qu’il y a 7 jours, à cette même heure, je n’avais pas couru totalement la première partie, “juste” un semi-marathon… Ahhah. J’attends toujours quelques jours avant de vous raconter mes courses, j’aurais pu attendre encore un peu pour celle-ci car je crois que je suis encore dans l’euphorie. Néanmoins, j’ai hâte de vous ce compte-rendu, ça me permet, moi-aussi, de prendre un peu de recul aussi.

Le déclic du marathon :

Je vous l’annonçais en décembre dernier, ma participation au marathon de Paris avec Asics. Quand je relis cet article d’ailleurs, je sens encore l’énorme appréhension que j’avais de participer ET courir ces fameux 42,195km. Je profite de ce compte-rendu pour parler du fameux “déclic” qui permet de passer du semi au marathon et de s’inscrire à cette épreuve.

Honnêtement, ça me trottait dans la tête depuis septembre/octobre. J’ai enchainé les semi-marathons, les 20km plusieurs semaines d’affilés. Mon corps n’a pas bronché et je prenais de plus en plus de plaisir sur ces distances et ne souffrais plus ni durant la course ni le lendemain. Je ne dirais pas que c’était devenu facile de courir un semi-marathon, mais c’était devenu dans mes cordes sans un travail spécifique. Je crois que c’est la suite logique lorsque l’on s’entraine et on pratique régulièrement.

C’est ainsi que l’idée fait son chemin : “et pourquoi pas ?” De suite après, forcément on se dit “non mais OU OU OU c’est juste le double en fait”. On revient à la raison puis de toute manière le prochain marathon de Paris était complet.  Ensuite forcément, on m’a proposé de le faire, de m’aider et m’encadrer avec Asics, même si finalement, j’ai tout fait dans mon coin (entrainement etc.) Je crois que cette proposition m’a donné l’impulsion, comme une béquille, j’ai eu besoin de ça. Si les autres peuvent le faire, pourquoi pas moi ? Néanmoins, je n’ai pas eu un déclic, du genre : ça y est je veux le faire, je vais m’inscrire comme j’ai pu l’avoir pour les 10km et le semi-marathon. Jusqu’à la dernière minute, je ne pouvais pas dire: bien sur que je peux le faire. Au fond de mon coeur, je savais que j’avais mis toutes les chances de mon côté ET que je ne craquerai pas mais, il y a toujours une part d’incertitude lorsque l’on court des km inconnus, sur une telle distance. Beaucoup de choses rentrent en ligne de compte et peuvent nous faire échouer.

Cela étant dit, je ne dis pas que vous n’aurez pas un déclic pour passer à cette nouvelle étape, mais peut-être que comme moi, vous aurez besoin qu’on vous pousse un peu. Reculer, pour mieux sauter comme on dit.

Préparation : Je ne vais pas revenir sur ma préparation au marathon, je vous invite juste à relire ce post à ce sujet >>

compte rendu finish asics marathon de paris 2015

 Ligne de départ

Jeudi + veille du Marathon : 

Pour le retrait des dossards du Marathon de Paris, il faut se rendre au Salon du Running, qui est aussi le village de la course. Effectivement, ce n’est pas du tout le même endroit que le départ  (Champs Elysées VS Porte de Versailles), alors même si c’est agaçant, le Salon du Running vaut le détour. C’est grand, spacieux, très bien organisé, accueillant…

Je suis pour ma part allée sur le Salon pour retirer mon dossard le jeudi, dès son ouverture, pour éviter la foule et profiter des stands pour découvrir un peu des marques, des courses. Honnêtement, même si vous ne participez au Marathon de Paris, le Salon est très intéressant (bien plus que le Salon du Fitness !!). J’ai redécouvert certaines marques comme Skechers ou Brooks. J’ai bavé sur quelques courses à l’étranger (dont le Marathon d’Athènes…).

En tout les cas, l’expérience là-bas pour le retrait du dossard est impeccable, super bien organisé, bien moins “ennuyeuse” et un peu folklorique que sur le Semi de Paris. Les bénévoles étaient très accueillant. J’ai pu me faire le fameux bracelet Asics avec mes temps de passage en fonction de mon allure, très utile sur un marathon… Bref, j’ai adoré, j’aurais aimé rester plus longtemps d’ailleurs.

Concernant la veille de la course, le samedi, je suis restée au calme, j’ai dormi très longtemps dans la matinée puis  je n’ai pas fait grand chose à part préparer les ravitaillements que je souhaitais avoir en plus de ceux fournis par l’organisation (contrairement au semi de Berlin hihi) et les apporter à mes amies qui allaient me rejoindre sur le parcours.

J’ai bien entendu préparé ma tenue (vous l’avez vue sur Facebook ou Instagram). Rien de surprenant, je n’ai porté QUE des vêtements, baskets, chaussettes déjà mis sur des courses ou à l’entraînement dans lequel je me savais confortable. Pas le droit à de la fantaisie ou des nouveautés, car sur 42km un détail (une ampoule par exemple, un frottement) peut tout gâcher.

Un bon plat de riz le soir, dodo vers 23h (mon horaire habituel)… J’ai eu du mal à dormir, surtout que le réveil a ensuite sonné à 6h pour le petit dej… un autre plat de riz, du thé sucré puis une banane avalé vers 8h avant de partir vers la ligne de départ.

compte rendu finish asics marathon de paris 2015

Le costume de lumière avant de me mettre vraiment en tenue

Jour-J:

Cette fois-ci pas de bousculade dans le métro puisque nous prenons la ligne 1 parmi les premiers. Nous sommes donc tranquillement assis jusqu’à notre arrêt. Matthieu m’accompagne, un peur dur le réveil pour un dimanche. Dans son sac à dos, j’ai glissé des ravitaillements qu’il devra me distribuer à différents points, un t-shirt de rechange, un pull, de l’eau… Bref quelques affaires qu’il va garder avec lui, pas de passage (stressant) par la consigne.

Comme pour le semi-marathon de Paris, l’organisation du Marathon a prévu des heures de convocation différée en fonction de l’heure de départ de chaque SAS. Ainsi, je devais être absolument dans mon SAS avant 9h, horaire de fermeture, pour un départ à 9h15, soit 30min après les TOUS premiers départ. Nous sommes arrivés sur place, sans stress à 8h30, nous avons un peu marché et à 8h35 j’étais devant la porte de mon SAS, me sentant un peu bête : trop tôt.  J’étais tellement stressée à cause de l’organisation… approximative du semi-marathon que je pensais naturellement, que sur le Marathon ça allait être aussi la catastrophe. Et bien pas du tout, à aucun moment je n’ai senti la foule de 41000 coureurs au départ, contrairement au Semi. Nous avons donc patienté, pour que je reste au chaud puis je me suis rapidement changée et je suis vite rentrée dans le SAS à 8h55. D’ailleurs, l’entrée de mon SAS était pile poil entre Zara ET Marks and Spencer. Si ce n’est pas un signe : la mode… le Royaume-Uni, tout ce que j’aime. Définitivement un signe ahaha.

Nous étions un peu serrés mais je me sentais bien, j’ai pu boire et rester au chaud jusqu’à la dernière minute. 15min pile poil après, le départ était lancé pour mon SAS. J’ai choisi le SAS 3h45, non pas part objectif, mais par confort mais au final, qu’importe le SAS, avec cette organisation du tonnerre, l’attente a été TRES minime.

9h15 et des brouettes, c’est le départ ! Hop hop, tout est en place : montre OK, téléphone OK. C’est parti. J’adore la voix de l’animateur “Allez-y, les Champs Elysées sont à vous !” (discours traduit en espagnol, en anglais, en allemand au passage pour tous les coureurs étrangers, bravo!). J’essaie tout de suite de ne pas trop m’enthousiasme. Pour la première fois dans une course officielle, je prends mon temps, je cherche la bonne allure, celle que je m’étais fixée à l’entrainement, la bonne, ni trop vite ni trop lente. Il fait beau, il fait ni trop chaud ni trop froid. Il règne un étrange silence autour de nous. On entend juste les respirations, les pas sur les pavés puis le bitume, mais c’est le silence jusqu’au Louvres et les premiers encouragements, les premiers pompiers.

compte rendu finish asics marathon de paris 2015Dans mon SAS, 3h45, beaucoup de messieurs et de fluo

J’ai dû mal à me fixer sur mon 5min40/km, je suis un peu trop rapide mais je suis à l’aise… mais je veux ralentir quand même. C’est bien quelque chose que l’on m’a répété : il ne faut jamais partir trop vite, on le paie plus tard dans la course. Je me le repéte car je pars en me disant que cette course va vraiment être longue, l’essentiel pour moi n’est pas la vitesse, mais de la terminer et de bien gérer ces kilomètres. C’est en cela qu’un marathon est différent d’un semi ou d’une autre course : c’est long, très long. Il faut être stratégique.

Les premiers kilomètres passent gentiment, je reconnais les premières rues empruntées aussi par le parcours du semi de Paris (ancienne version). 5eme km, 27min20. La première montée approche et je fais un gros coucou à Gaëlle que j’aperçois de sa fênetre. C’était ma première étape. Et on avale tous sans broncher la première grosse montée vers Bastille. 7eme km. Je souris car je me dis que “nous avons fait 1/6” de la course. Je préfère le voir ainsi. Je me pose dans une optique d’économie de mes forces, je veux pas courir comme une folle, je veux finir cette course. Mon rythme me va, mais il est au-dessus du plan, pourtant j’essaie de ralentir mais tout va bien.

Nous approchons du bois de Vincennes, le 10eme km est en 55min23. La route se resserre dangereusement sur nous… Faute au public qui ne respecte pas les barrières, ça ne ralentit pas mais on se gêne un peu. Pas de bousculade néanmoins. Là je me dis bêtement “je suis CHEZ MOI”. Attends, c’est le Bois de Vincennes qui a vu la majorité de mes entrainements. Le soleil brille, il commence un peu à faire chaud. Je fais donc bien attention de mouiller mon front, ma nuque lors de ravitaillement. Je prends minutieusement à chaque ravitaillement et dans cet ordre : un sucre, de l’eau, un quart d’orange, de l’eau. Je garde la bouteille, je m’arrose, je rebois 2km après le ravitaillement puis jète la bouteille. Ainsi de suite. (Les ravitos sont tous les 5km, sauf entre 35 et 42)

J’écoute ma musique, j’observe les autres coureurs. Je suis surprise de ce calme ambiant et du rythme, beaucoup plus “zen” et posé que sur les semi ou les 10km. Bien sur il y a des supporters, il y a des cris, des sourires, des olah (je suis de près un monsieur-coureur qui met bien l’ambiance d’ailleurs). Bien sur il y a de l’ambiance, mais étrangement, nous suivons doucement notre chemin. On sait tous que c’est de la rigolade cette première partie et qu’il faut pas trop s’enthousiasmer. Enfin je le prends comme ça. Je calme les chevaux comme dirait mon Papy.

J’ai quelques montées d’adrénaline quand je me dis “au fait Anne tu ne t’arrêtes pas au 21eme kilomètre, tu vas jusqu’au double AHHA“. Mais j’essaie de ne plus penser. Je m’absente comme je vous l’expliquais durant ma préparation. Pas trop longtemps, juste finalement sur la partie du premier semi car après il faut revenir à la réalité.

On retourne vers Bastille, je passe le semi en 1h58, je croise (enfin) ma 2eme étape : Matthieu au 22eme km. Je lui dis que tout va bien et j’attrape mon ravitaillement perso que je vais consommer doucement : des fruits secs (abricots et bananes).  C’est hyper symbolique pour moi lorsque je vois le 21eme km. On ne le voit jamais sur un semi… puisqu’on passe la ligne d’arrivée.

C’est drôle comme mon esprit est super vide et que je pense de manière très très simple : avaler les km, faire attention à mon rythme, manger mes ravitaillements sans m’étouffer, atteindre mes rendez-vous (Gaëlle > Matthieu > Gaëlle/Claire > quelques lectrices, Marine, Marion!! > Christelle > Matthieu > la ligne), me souvenir que je vais avoir un super brunch après, ne pas me blesser, mon dieu que Paris est tellement beau, oooh des pompiers, COUCOU !!

compte rendu finish asics marathon de paris 2015

 Jour du retrait, avant la course….. durant le 40eme km !

Tout au long des km, je me rappelle de chaque étape qui m’attende car ça me motive. Comme si, j’avais des rendez-vous et que je ne devais pas lâcher pour être là en temps et en heures. Je suis contente quand j’étais des “Aller Anne!!” Même si je n’arrive pas à voir qui au bon moment (MERCI).

25km, nous descendons sur les quais, mes jambes ne sont plus aussi fraîches qu’au départ, mais elles ne me font pas encore la gueule. Super les filles 😉 ! Les gens sont super nombreux, ils nous encouragent… J’ai adoré tout au long du parcours les concerts, les groupes présents, même si j’écoutais ma propre musique (est-ce que je l’écoutais vraiment ??) Le soleil brille, Paris est magnifique. C’est la FETE et c’est la première fois que je ressens cette ambiance, comme si nous célébrions à chaque km notre victoire alors que nous n’étions pas encore arrivés.

Je vois la Tour Eiffel puis HEEEYYYY Claire et Gaëlle, mes copines du 26eme km. J’ai une petite voix quand je les retrouve, je m’aperçois qu’en fait ça y est, ça va commencer à être dur. Nous enchainons les tunnels des quais de Seine, l’ambiance à l’intérieur est électrique !!!! ça me booste, même si ma montre perd le signale GPS et indique 1km/h (non mais dit-donc). Je coupe le GPS de mon iphone et le MP3 pour garder de la batterie. J’essaie de discuter avec Claire et Gaëlle mais c’est trop dur de penser à autre chose que… vous le savez : km, étape, ravitaillement, km…

Je me laisse porter et regarde droit devant : la Tour Eiffel, je ne regarde que ça. Elle est si loin en fait. Mais j’écoute Gaëlle et Claire, ça me porte. Je tiens l’allure. On monte, on descend entre les tunnels et les quais, mais l’atmosphère est folle… Une petite montée, nous sommes rejoints par Marine, Marion D’autres (pardon pour l’oubli des prénoms) et là… le 30eme km déjà 2h51 de course pour moi et un mur symbolisé “Vous franchissez le mur du 30eme km”

Je me dis ça y est… IL VA m’arriver un truc…. qu’est ce que ce fameux mur ? Je vais m’évanouir ? je vais me mettre à marcher ? Et bien non. Si je commence à râler, ma hanche devient douloureuse, mes cuisses me maudissent, je passe ce mur, rien à signaler “Aller Anne, il te reste 12km, c’est ce que tu as fait dimanche dernier” me dit Gaëlle… et c’est vrai, ça doit être du pipi chat ces derniers 12km, JE PEUX LE FAIRE, je viens de faire beaucoup plus quand même. Ravitaillement Isotar ou je sais pas quoi que je passe volontiers, je veux QUE du naturel… et vu l’état ARCHI collant du sol, j’ai bien raison.

compte rendu finish asics marathon de paris 2015

33eme km, ça sera mon petit mur, petit coup de mou et heureusement que Gaëlle a un ravitaillement pour moi. Petit coup de fouet, je respire profondement, je ne veux rien lâcher et ce mur, JE LE PASSE NA. Nous approchons de Molitor, c’est plat et Marine me répète on arrive au frais dans le bois de Boulogne. Je ne pense qu’à ce fichu bois, je sais que ça va être le début de la fin, lorsque nous arrivons là-dedans. Claire nous laisse, je parle doucement car c’est horrible et je comprends pas pourquoi, j’ai des sanglots qui montent dans la gorge. Hop je me contrôle, il ne me reste pas grand chose, je peux le faire, je veux le faire.

Je commence à rentrer dans un état je crois de “torpeur”, ça fonctionne tout seul. J’ai parfois le cerveau qui se réveille et me dit “Allo tu fais quoi là ? on s’arrête, on rentre à la maison”. Je fixe le sol en courant car je ne veux pas voir les autres qui marchent. Beaucoup de coureurs marchent à présent et ça me décourage : pourquoi pas moi après tout ? Je ne surveille même plus mon rythme, j’avance c’est tout ce qui compte. Même si ça me parait de plus en plus long.

35eme km et 3h24 d’effort, Christelle nous rejoint, toute pimpante et motivée. Coups de fouet ! Je me redresse, même si je dis “je ne peux plus”, mon corps lui sait où il va.. et il y va !! J’essaie désespérement d’obtenir à nouveau des foulées dignes  de ce nom mais c’est dur. Les cuisses me tirent, j’essaie de donner du mouvement à mon haut du corps pour entrainer encore le tout. Même c’est si lent et je ne peux pas accélérer, enfin j’essaie mais… je ne peux pas.

C’est dur.

C’est vraiment dur. J’ai envie de pleurer, non pas de douleurs, mais en voyant doucement 35…36…37…38…39 (non en fait je ne les vois pas, c’est les filles qui me le disent) je me dis que je me rapproche de mon but, qu’en fait je vais vraiment le faire. Je n’ai jamais autant ressenti d’émotions différentes sur ces 7 derniers km : frisson, joie, peur, fierté, douleur, plaisir, euphorie, tristesse…

marathon paris 2015 premier avis

40eme km 4h d’effort, les filles me laissent, Matthieu reprend le flambeau et là, il me force à accélérer, j’ai envie de l’insulter : ALLO j’ai 40km dans les jambes tu crois que j’ai envie de SPRINTER LA MAINTENANT ? Dernier ravitaillement : sucre, eau, orange, eau. Je suis un petit robot mais je ne veux pas marcher, je veux ARRIVER le plus vite possible. J’essaie effectivement d’accélérer.

Je suis dans un état lamentable, je n’ai jamais eu une tenue de sport aussi mouillée, le short me colle, … mais Matthieu me dit quand même que “ta coiffure a bien tenu” (il me dit pas que je suis belle, faut pas pousser). Je ne sais plus trop si je rigole ou pleure en même temps. Je me souviens l’avoir fait ce matin après avoir mangé mon riz… car je m’ennuyais et tant qu’à passer 4h dans les rues parisiennes et devenir marathonienne, fallait le faire bien coiffer. Oui mesdames.

41km, Matthieu est viré par les organisateurs. Je suis prise d’angoisse d’être toute seule et qu’il m’arrive quelque chose (oui bien sur, je peux me tromper de chemin jusqu’à la ligne d’arrivée par exemple !!). J’entends mon prénom, on m’encourage. J’essaie de sourire dans la douleur (j’espère que ça c’est vu, je prenais du plaisir aussi !). Quelques personnes s’écroulent et sont vite relevées et entrainées par d’autres coureurs. Bah oui ma cocotte, la ligne d’arrivée est juste-là, on te lâche pas. Je me repète que c’est beau, c’est ça la magie de ce sport. Ce n’est pas l’hécatombe que l’on m’avait décrite. J’entends juste les encouragements, les derniers.

Elle est là l’arche…MENTEUR, fallait faire un dernier virage pour la voir. Puis allez savoir d’où cette énergie me vient, je sprinte. Enfin, j’ai l’impression d’aller plus vite que tous mes derniers kilomètres, j’ai la sensation de vitesse.. J’accélère ? Mais oui… Je passe la ligne d’arrivée, 4h15, l’animatrice crie en espagnol quelque chose qui ressemble à VOUS ETES MARATHONIEN.. Entiendo!! Puis… NON je ne pleure pas. Je marche doucement. J’ai envie de pleurer, j’ai envie de rigoler..finalement je vais chercher mon t-shirt doucement. Mes mollets commencent à me faire terriblement mal. J’ai l’impression que je vais m’écrouler. Cette allée vers la médaille, les derniers ravitaillement est interminable. Je me traine jusqu’aux médailles en regardant avec envie tous les coureurs allongés, les pieds en l’air sur le bas côté. Non je dois sortir rejoindre Matthieu…

J’attrape ma médaille, mon dieu que j’ai mal aux mollets !! Je prends une bouteille d’eau, une orange, je descends mes chaussettes de compression et à 5m de la sortie B (pas la A ni la C… la B avec un GROS BALLON VERT). Je craque et je m’assois. Je vois Matthieu mais je dois faire une pause…Je le rejoins finalement et là je veux qu’une chose : les pieds en l’air et qu’il m’aide avec mes mollets. J’ai l’impression qu’ils courent encore eux.

compte rendu finish asics marathon de paris 2015compte rendu finish asics marathon de paris 2015

Coucou toi, ça va ?

Dès que mes pieds sont en l’air, la douleur passe tout de suite. Je pleure, je rigole, j’ai froid, j’ai chaud, on essaie de faire des photos de l’arrivée, mais dès que je suis debout, mes jambes me font la tête. Moi qui déteste m’assoir par-terre, je passe bien 30min sur les pavés. Je récupère doucement, je mange un peu, je me change (oui dans la rue!), je pleure, je rigole. Enfin, je fais l’inspection de mes jambes, ma hantise : me suis-je blessée ? j’inspecte mes pieds : pas d’ampoule. En me levant, hormis les courbatures, les muscles endoloris, pas de douleurs vives.  C’est vrai j’ai LU…ENTENDU tellement de chose… je m’étais fait une telle montagne, je m’étais angoissée pour plein de choses… que finalement, je réalise petit à petit que je l’ai fait, j’ai pris du plaisir, je suis arrivée en un morceau, j’ai couru du début jusqu’à la fin… Est-ce que tout s’est bien passé ? Bah oui on dirait bien.

C’est drôle et je le reconnais maintenant, je me suis imaginée plein de choses car finalement on raconte tellement d’histoires sur le marathon. C’est une épreuve physique mais aussi mentale. C’est vrai qu’il se passe des choses dans notre tête lorsque l’on court, mais du début jusqu’à la fin, je ne pensais qu’à une chose : passer la ligne d’arrivée. C’est vrai que parfois, je me laissais porter vers de tous autres sujets : la plage, la sieste… bref des moments de repos, qui me rendent heureuse. Je n’ai pas pensé à quelqu’un en particulier. Je croyais que j’allais le faire, mais je me suis tellement concentrée sur ce but de finir le marathon. J’ai par contre beaucoup réfléchi à toutes les personnes (à vous !!) qui me soutenaient et je crois que je ne me suis jamais autant sentie portée par ces soutiens, comme s’il y avait des mains qui me soulevaient, qui me disaient “fais-le aussi pour nous“.

Oui on divague pas mal aussi, on raconte un peu n’importe quoi mais globalement, je n’ai pas refait le monde durant ces 42km, je n’ai pas eu de révélation sur moi-même. Néanmoins, il est certain que quelque chose à changer puisque j’ai passé un nouveau stade dans ma pratique du running, un stade que je n’aurais jamais cru passer si tôt… ou même être capable un jour. Après tout, ça ne fait que 3 ans 1/2 que je pratique la course à pied hihi.

compte rendu finish asics marathon de paris 2015

 Tu vas me porter jusqu’au 7eme ?

Quand on me posait la question :  Alors, ça y est prête ?  à quelques jours du marathon. Je ne savais pas quoi répondre car, contrairement aux autres courses, je n’avais JAMAIS fait la distance et je ne pouvais pas la pratiquer à l’entrainement. Résultat, si j’avais mis toutes les chances de mon côté, suivi à la lettre mon plan d’entrainement, je ne pouvais pas dire fermement que j’étais prête car pour moi prête, signifiait surtout “y parvenir”. Bien entendu, ce n’était pas négociable, j’allais passer cette ligne, mais pour la première fois, ce n’était pas évident de me rassurer, d’avoir confiance en mes capacités. On ne sait jamais, il y a toujours une part d’incertitude qu’on ne peut contrôler : la météo, les ravitaillements…

Par contre, et je tiens à le dire si vous avez envie de faire un marathon, en suivant bien votre préparation, en ayant une tenue qui vous avez testée et approuvée, une bonne alimentation et en respectant votre allure objectif durant la course, vous avez 99,9% de chance d’y arriver. Un marathon ce n’est pas un jeu de hasard, ce n’est qu’une compétition avec vous-même. Vous vous connaissez, et vous seuls pouvez savoir si oui ou non, ça va le faire. Réduisez au maximum ce 0,1%, cette part de hasard en vous préparant bien en somme.

Pour ma part, j’ai eu de la chance, le hasard a bien fait les choses : superbe météo, ravitaillements bien contrôlés. Au sujet des ravitaillements, je suis fière de dire que j’ai couru SANS GEL, nada, zéro. J’en avais mis dans mes ravitaillements perso, mais j’ai pu m’en passer. Peut-être que je serais aller plus vite, peut-être je n’aurais pas eu de coup de mou au 33eme km ou de crampe à l’arrivée, mais j’ai pu faire ça et je suis plutôt heureuse sur ce point, car j’ai fait mentir les conseils : “sur marathon, tu ne peux pas passer à côté des gels”. Et si tu peux 😉

compte rendu finish asics marathon de paris 2015Coucou suis trop fière, trop contente , mais tu peux rapidement prendre  la photo pour que je puisse vite me rassoir !

Je portais : T-shirt personnalisé (Similaire ici ou là),  Short, chaussettes de compression et Baskets Zoom Structure « flash pack» Nike, Montre tomtom Runners

De même, 2 semaines avant le marathon, je suis passée par la case pédicure car les endroits un peu secs (la corne des pieds en somme) commençaient à être douloureux lors de mes sorties longues. Je me suis payée une vraie pédicure tout en lui expliquant de ne pas tout enlever pour le jour-J. A posteriori je suis bien contente de l’avoir fait même si on me le déconseillait si peu de temps avant le marathon. Je ne voulais pas qu’un petit détail (comme un ongle, une peau…) vienne tout gâcher.

Idem pour la tenue, je n’ai porté que des pièces que je connaissais bien. Je me suis quand même badigeonner de crème anti-frottements sur tous les endroits possibles et dits “à risque”. Je n’en ai jamais autant mis en fait hihi. J’ai aussi eu peur… du côté digestif, donc j’ai bien fait attention jusqu’à 2 jours avant, plus de légumes ou de fruits, hormis des bananes.  Mais honnêtement, j’ai essayé de garder mes habitudes. Il me semble que c’est l’essentiel, ça ne sert à rien de se forcer à manger un plat de pâtes si vous êtes plutôt riz comme moi 😉 En tout les cas, il faut faire bien attention de partir “à vide” : vessie… tout ça. Je vous passe les détails, mais ça peut aussi tout gâcher. Eliminez et réduisez tous les paramètres contrôlables. C’est ce que j’ai essayé de faire en tout cas.

Mais surtout, n’oubliez jamais pourquoi vous courrez. C’est ce qui me fait tenir (et au pire c’est écrit sur mon t-shirt si j’oublie).

Bon je crois que j’ai encore trop de chose à dire sur ce marathon… mais je vais arrêter-là pour aujourd’hui. Je ferai un autre article sur la récupération.. et la suite après ces 42,2km 😉

Est-ce que tu le referais ? Mille fois oui. Je ne veux pas minimiser l’effort physique le jour-j et la lourdeur de la préparation mais, si on s’y met, on peut y arriver et promis, ça ne vous dégoutera pas de la course à pied, ni du marathon. Oui à la fin, j’en avais marre de certaines sessions fractionnés que je faisais mais, j’ai découvert une autre facette de la course pied… et je me suis découvert une autre facette aussi. Plus loin on va, plus on se découvre je crois…

Pour finir, merci pour votre soutien… vraiment merci, je ne l’aurais jamais fait sans vous je crois.. D’ailleurs, le marathon, ça vous tente ?

à très vite

PS1: Chez Zalando, bénéficiez de -10% en plus sur toutes les promo avec le code BEAUTEMPS

PS 2:  Attention il reste très peu de places pour la  prochaine session running du #Dubndiducrew organisée à Paris !

Pour rappel, ce fois-ci je vous propose avec Alix, un atelier « RUN and YOGA », courons ensemble et faisons du yoga ensemble !

À l’occasion 2 sessions sont organisées dans un loft proche de Bastille loué par mes soins:

– Session 1 à 9h pour les niveaux Running intermédiaires (5min40 pour 8-10km), le niveau Yoga sera adapté au groupe ;)

– Session 2 à 10h15 pour les niveaux Running débutants (environ 6/6.30/km, sortie d’environ 7km), le niveau Yoga sera adapté au groupe ;)

Inscrivez-vous vite, les places sont limitées. Le tarif est unique à 14e pour couvrir les frais du loft. Un tapis de yoga vous sera prêté, venez juste avec vos affaires de running + un t-shirt ou un pull pour pratiquer au sec le yoga ensuite.

 

Ne vous arrêtez pas là !

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112 réflexions sur “Compte-Rendu : Mon Premier Marathon, Paris #175”

  1. Bravo pour tout, ta détermination et ta force m’inspire.
    Un jour j’irai peut-etre aussi loin que toi et aussi vite!
    Merci pour cette inspiration quotidienne Anne et continue de nous faire rever.

  2. Félicitations pour cet exploit ! Ton article est merveilleusement bien rédige .. Il m’a donné des frisson et même parfois envie de pleurer pour toi (de joie et de douleur) .. Merci pour la motivation que tu nous donne au quotidien pour le sport mais également pournla confiance en soi, la persévérance ect …
    Je te souhaite encore plein de belles courses comme celle – ci et je suis admirative de tes progrès en seulement 3 ans !!
    Bon dimanche
    Alice

  3. Franchement, chapeau !!!! En lisant tes articles et en regardant tes photos sur le marathon, ça me motive vraiment à en faire. Peut être pas maintenant, car je souffre encore sur les semi (tu me dirais j’en ai fais qu’un seul pour le moment ^^), mais plus tard d’ici 2 ou 3 ans !!! Merci pour cette source de motivation !! Et encore félicitations !!
    Margaux

  4. Tu m’as coupé le souffle là ! Tout d’abord félicitations! Félicitations pour avoir franchi ce nouveau cap, félicitations de nous prouver que oui, on peu le faire, félicitations de nous transmettre cette motivation, cet amour du sport! Article vraiment super, on s’y croit vraiment! C’est très beau ce que tu as fais et je pense cela doit motiver pas mal d’entre nous. Je stress à m’inscrire à un semi mais après avoir lu cet article je me dis que “oui, elle a fait un marathon, je devrais arriver à faire un semi !” En tout cas chapeau !

  5. super compte rendu ! ça m’a même ému !!!!
    bravo ! je me dis : c’est fou ce que fait ce petit bout de femme ! d’ailleurs, je trouve que cette réussite, c’est aussi un hommage pour toute les femmes fortes bravo

  6. Ton compte rendu m’a donne des frissons.
    J
    ‘ai couru aujourd’hui les foulées a Nantes en même temps que le marathon et l’idée de peut être le faire l’an prochain m’a accompagnée tout du long. Ton compte rendu me donne encore plus envie. A voir … 🙂

    Félicitations pour ta course tu as apparemment bien géré tout ça.

  7. Super résumé ! J’aimerai beaucoup m’y inscrire pour l’année prochaine alors ton ressenti est la bienvenue. Tout comme toi je me déciderai en septembre/octobre après plusieurs semi, voir si mes jambes et surtout mon genou vont tenir le coup.

  8. Bravo ! C’est clair que c’est magique, le premier marathon ! Les autres aussi (mais un peu moins). J’ai fait hier soir celui de Bordeaux sous la pluie en 3 h 46. Je suis contente car c’était mon 3e marathon et j’ai gagné 18 minutes par rapport au 1er, il y a deux ans. Toi aussi visiblement tu as chopé le virus et tu vas continuer à progresser !

  9. Anne tu m’as mis la larme aux yeux !! J’ai ressenti tous ce que tu écrivais, et bon dieu ce que tu écris bien ! En tout cas c’est vraiment mon but, un jour faire la marathon de Paris ! Et remplacer mon pauvre père qui s’est littéralement “chié dessus” à ce même marathon le même jour que toi, il a fait 6h10, l’a fini mais dans un sale état, bon en même temps il est pas tout jeune ça se comprend ^^

  10. J’ai eu les larmes aux yeux en te lisant ! Merci Anne !

    Je cours depuis 4 ans maintenant, et 2 ans de façon soutenue. Je me relève d’une petite tendinite ces dernières semaines mais le marathon est clairement un de mes objectifs pour l’année prochaine. Tu m’as aidée à me dire que c’était possible. L’entraînement risque d’être un peu compliqué avec le rythme des journées de boulot mais j’y crois !

    En tout cas : BRAVO à toi !!!! Je suis admirative !

  11. Anne, je viens de lire ton article, wahou que d’émotions. Quel plaisir de te lire, ton parcours sur ce marathon est génial et le soutient que tu as eu tout au long de cette courses est formidable.
    Tu as réussie à me coller le frisson, et j’ai versé quelques larmes.
    Continue comme ça Anne.
    De plus tu me motives pour vivre de belles choses dans cette aventure Running.
    Je t’embrasse. Sandrine MzelleBoulette ^_*

  12. Merci pour ce beau compte-rendu Anne.
    J’ai passé le cap cette nuit au marathon de Bordeaux. J’ai encore la tête dans les étoiles et peine à réaliser que je suis un finisher !
    Certes il y avait la pluie, les crampes dès le 12ème mais ce qui me reste ce sont les 12 derniers kilomètres parcourus avec un autre coureur de mon asso. Je ne le connaissais pas plus que ça mais là nous nous sommes passés le relai pour entraîner l’autre et passer la ligne d’arrivée ensemble en 4h35. La victoire n’en est que plus belle. A la fin de la course, tête et corps étaient comme déconnectés, mes jambes gémissaient et pourtant j’avais le sourire, j’étais heureuse.
    J’avais quand même après une démarche de pingouin pour aller récupérer le tram (1,5 km, ça peut être long :-))
    Bonne préparation pour ton nouveau challenge et merci pour ta motivation.

  13. Bravo pour ce marathon, et pour ton évolution sportive en général. Comme tu dis si bien tu ne cours “que” depuis 3 1/2 ! C’est ce qui est motivant pour beaucoup dans ton parcours : la possibilité de se dépasser, de le faire. Je cours depuis un peu plus d’an et mon objectif cette année est de courir mon premier semi. Je ne sais pas encore si je serais un jour capable de courir les 42, 195, mais de toute évidence ton récit donne envie de vivre cette expérience 🙂

  14. Merci pour ce beau récit, que j’attendais avec impatience. J’ai eu moi aussi les larmes aux yeux. Quelle émotion cela devait être ! En tous cas tu es une source d’inspiration quotidienne, un grand merci. Je suis une “jeune” coureuse vu que je me suis mise à la course à pieds l’été dernier seulement, mais je découvre un sport formidable, qui m’en apprend beaucoup sur moi-même. Je suis pleine de projets et j’espère pouvoir courir mon premier semi-marathon en automne prochain. A bientôt !

  15. Coucou Anne. Je n’ai pas attendu ton récit pour prendre mon dossard pour 2016, mais j’attendais vraiment, vraiment ton récit. Superbe, on s’y croit vraiment par procuration…. Bravo encore à toi !

  16. Ah tu l’as bien méritée cette medaille!! Je n’avais vraiment aucune crainte que tu n’arrive pas jusqu’au bout avec ton entraînement mais comme tu le dis le marathon fait peur car il reste dans l’inconnu jusqu’au jour J! Je te felicite pour ton courage et ta détermination. BRAVO et n’oublies pas: “marathonienne un jour, marathonienne toujours!”

  17. Bravo Anne!!! Et merci de nous faire partager tes expériences, c’est super motivant, et pour répondre à ta question, oui cela me donne super envie de faire un marathon mais je pense que ce ne sera pas pour tout de suite mais plutôt d’ici un à deux ans.

    PS: super article, super bien rédigé on a l’impression de revivre le marathon avec toi 🙂

  18. Bravo Anne ! Je n’ai jamais commenté ici je crois mais ça fait longtemps que je te lis.
    Nous avons des parcours commun (sciences po, los angeles, paris maintenant) et je commente aujourd’hui parce que ce compte rendu m’a vraiment émue. Je suis hyper contente pour toi, bravo !
    C’est fou de courir un marathon alors merci de nous l’avoir si bien raconté !

    Bonne fin de journée !

  19. Superbe article! J’ai eu l’impression de courir le marathon avec toi !
    Je suis contente d’entendre qu’on peut courir longtemps sans les gels, parce que c’est vraiment pas des trucs qui me tentent!
    C’est super toutes ces têtes connues pour te motiver et faire un bout de chemin avec toi et te filer des ravitaillements! Ça doit bien booster pour parcourir tous ces kilomètres et gérer les’coups’de mou 🙂

    Le marathon.. Un jour peut-être oui j’aimerai bien!

  20. Et bien et bien que d’emotions tout ca!! Tu m’as donné la larme a l’oeil plusieurs fois. Quelle fierté ca doit être.
    J’ai une question: des gens peuvent te rejoindre pour courir avec toi? Les amies que tu nommes et Mathieu qui te “rejoignent”? Plein de bisous et encore félicitations!!

  21. Bravo pour cette incroyable performance. Ton récit m’a chamboulé, j’avais l’impression d’être à tes côtés pendant la course. vraiment incroyable!
    Je me suis mise au running l’année dernière après avoir lu et relu tous tes posts concernant le running, car ils m’ont permis de me dire “et pourquoi pas moi?” Et grâce à toi je me suis découverte une vrai passion pour le running. Cette année mon objectif est de finir les 20 kms de Paris.
    Peut-être un jour un marathon? mais pour l’instant c’est juste courir pour le plaisir : toujours finir mon entrainement avec le sourire aux lèvres.
    Merci d’être une vrai source d’inspiration pour nous!
    Encore félicitations pour cette incroyable course.

  22. Magnifique texte, des frissons…
    Ton texte donne vraiment envie d’en faire autant que toi, de faire pareil…
    Bonne continuation championne ! Et au plaisir de lire tes prochains articles !

  23. Très beau résumé, émouvant, où on ressent bien ton émotion ! J’adore la façon dont ton copain se soutient ! Bravo pour ce 1er marathon Anne !
    Audrey

  24. ça donne envie de réussir un tel exploit ! je réfléchis pour celui de l’année prochaine 🙂
    en tout cas, c’est vaiment chouette de l’avoir fait et Félicitations

  25. c’est un récit très touchant, émouvant et motivant ! Félicitations pour ce marathon et merci de partager avec nous cette expérience. Tu es une vrai source de motivation, je fais mon premier semi cette année et même si ça me parait un petit objectif à coté de celui que tu viens de remplir, tu me donnes envie courir un marathon dans un futur proche. Tout y est ici, la préparation, les objectifs qu’on se fixe, la persévérance, le dépassement de soi, le soutien et cette force qu’on gagne à franchir la ligne d’arrivée.
    Merci
    Julie

  26. Haaaaa! Bravo!! Tu me donnes le goût!! J’en ai fait 2 en 2013 – 4h11 et 4h15. Nous sommes dans les mêmes temps – tu viendras le faire à Montréal!! 🙂
    Depuis, je me suis remise seulement au demi. J’ai pas le courage de reprendre les longues run du dimanche pour l’entraînement du marathon. Je trouve que c’est davantage ces dimanches qui demandent le courage, non? Donc admiration pour ton entraînement!
    J’aime bien ta plume! Keep running!! 🙂

  27. Vraiment bravo Anne, c’est super ce que tu as fait!
    Ce résumé est super, il donne vraiment envie de faire aussi un marathon, c’est mon objectif en course à pied d’ailleurs. Bon c’est pas pour de suite parce que pour l’instant c’est plus des courses de 10km mais tout vient à point qui sait attendre 😉
    Encore félicitations et continue sur ta lancée!

  28. Bravo Anne! J’ai été émue à la lecture de ton article 🙂 . J’étais de la partie également et une centaine de mètres avant l’arrivée, j’ai senti les larmes monter parce que je savais que j’allais franchir la ligne d’arrivée (c’était mon premier marathon). A peine la course terminée, je savais que j’allais en faire d’autres. Pour le prochain, j’aimerai le courir à l’étranger : Athènes, Venise, Le Connemara peut-être.
    Des bises!
    Delphine

  29. Encore félicitations Anne! C’est vrai que le marathon c’est quand même quelque chose. Je me retrouve complètement dans ton compte rendu. J’ai couru mon premier aussi la semaine dernière et je suis passé par les même interrogations (est-ce que je vais réussir???), le mur du 35ème et les cuisses qui crient au secours, et la multitude d’émotions tout au cours de la course! C’est la première fois que j’ai failli de pleurer (de joie!) à l’arrivée! C’est fou!
    Je recommencerai c’est sur!

  30. Erreur de connexion grrr 2 ème essai de commentaire 😀
    Quel récit !! 😮 Je t’envie beaucoup c’est un rêve pour moi , je n’ai fait qu’un semi mais et j’espère un jour franchir ce pas .
    Tu écris très bien c’est très agréable 😉
    Bon courage pour la prépa de ton triathlon , bisous

  31. Anne, j ai une boule au ventre en lisant ton récit. Je rêve de courir un marathon… et c est comme ca que je l imagine. Bravo je suis heureuse d avoir découvert ton blog.

  32. Ravie de voir que tu l’as achevée, sans être à l’agonie, c’est l’essentiel! On te suit tellement depuis ta préparation que c’est un plaisir de voir que ça s’est bien passé.
    J’en ferai moi aussi mon premier marathon, mais en 2016! 🙂
    Pour les gels, le sucre a globalement un effet équivalent; donc ce n’est pas indispensable. A petite dose ou en cas de vrai coup de mou quand on en a l’habitude et l’estomac pas trop fragile, why not?

    Encore bravo! Moi qui ai accompagné des marathoniens sur les 12 derniers km, j’ai eu les larmes aux yeux en les voyant jusqu’au 42ème. Quel courage!

  33. Ton parcours est une source de motivation.J’ai commencé à courir régulièrement quasi en même temps que toi,et quand je regarde ce que j’ai accomplie je me dis “whoua”,je suis fière de moi.L’idee de faire un marathon ca me trotte doucement dans la tête,d’abord faire des semis officels pour voir,me goger et puis tenter un marathon,d’ici 1an.Mais qu’on je vois ce que tu as fais la semaine dernière, et lire ton article surtout ca me donne encore plus envie de le faire cette année (et aussi parce que j’ai une collègue de bureau qui la fais aussi la semaine dernière). Donc pourquoi pas moi?avec de l’entrainement c’est possible et le plus important pour un marathon c’est de le finir et de se dire ” je l’ai fais”.Mais d’abord faire mon 1er semi la prochaine et un autre dans 1 mois.
    Bref merci Anne,tu es une motivation et encore bravo à toi.

  34. BRAVO!!!
    Comme pour le semi, tu viens de me donner le petit déclic pour m’inscrire au marathon de 2016…
    Je n’ai pas ton niveau mais, ayé, j’ai envie de m’y frotter….JE VAIS m’y frotter.

    PS: “ta coiffure a bien tenue”…PFFFFFAAAHAHAHHAHA!!!!!! Le mec sait motiver ses troupes ;p

  35. Anne
    Je te suis depuis quelques mois et je prends vraiment plaisir à suivre tes exploits ! Car vraiment tu es déterminée et tu nous inspire énormément.
    Vraiment bravo et continues comme ça tu es une winneuse !!!
    J adore ton blog et j’espère vite pouvoir venir te rencontrer sur une session running.
    Encore bravo pr ce marathon et good luck pour ton prochain défi le triathlon !

  36. Encore bravo, Anne, pour ta performance, c’est amplement mérité! Ton récit m’a tout émue. C’est vrai que ça donne envie d’en refaire d’autres (moi qui ai toujours dit “je n’en ferai qu’un seul, juste pour pouvoir dire que je suis marathonienne, lol). Je me rends compte que j’ai eu plus de chance que toi, j’ai réussi à garder mes accompagnateurs jusqu’au 42eme 🙂

  37. Encore une fois un grand bravo Anne. Je me régale à lire ton CR. Je rêve d’un marathon. J’ai hésité pour celui de Paris car en plus il tombait le jour de mon anniversaire, comme un signe quelque part… Mais finalement, je savais que je n’aurais pas les disponibilités pour faire une prépa digne de ce nom, j’aurais notamment sacrifié beaucoup de temps avec ma famille, temps après lequel je cours déjà beaucoup. Mais en vous regardant sur France 3 ce dimanche 12 avril, j’ai eu le déclic dont tu parles, j’ai eu cette impulsion, cette petite voix qui me disait que j’aurais pu être parmi ces coureurs. Le RDV est pris pour l’année prochaine, mon premier marathon se fera au Mont-St-Michel.

  38. Powlala mais quelle force et quelle motivation c’est impressionnant et très inspirant !
    J’ai lu ton compte rendu et je me dis moi aussi je veux le faire et ressentir toutes ces émotions !
    Très joli texte et superbe photo de toi et ton amoureux 🙂

  39. Merci Anne pour cet article ! Ce que tu as vécu et que tu retranscris ici est superbe. Les émotions sont là et ça nous donne l’occasion de revivre cet événement avec toi. J’en ai les larmes aux yeux, merci et bravo !

  40. Wahou ! J’adore ! Moi qui fait mon premier marathon en novembre , je suis encore plus emballée de le faire !!!
    Mon beau père a fait plein de marathons quand il était plus jeune ( New York , Londres , Berlin , Venise etc … ) ça me fait trop rêver quand il en parle !
    Bravo anne ! Tu peux vraiment être fière de toi !

  41. Merci pour ce compte-rendu, c’est super intéressant surtout que je cours mon premier marathon à Londres le weekend prochain! J’ai juste une question à te poser: si c’était à refaire, est-ce que tu changerais quelque chose dans ta préparation et/ou le jour de la course?

  42. Wahou quel recit!!
    On s’y croit et tu donnes vraiment envie de tenter l’aventure!!
    Pour ma part j’avoue que ce défi me tente mais pas pour tout de suite! surement dans 1 ou 2 ans une fois que je me serai débarrassé de mes nombreux kilos en trop qui font que certaines distances sont encore dur à gérer… Je reprends doucement mais surement et j’espère qu’un jour moi aussi je pourrai dire JE L’AI FAIT!

    Merci à toi pour l’inspiration et pour ce beau récit 🙂

  43. Oh la la, Anne… Ton billet m’a collé les larmes aux yeux et des frissons, parce que je crois que je me rappelle encore mon sentiment après mon premier semi, du coup, je ne peux qu’imaginer la force de ce que tu as du ressentir !
    Je crois que tu viens de me donner une vraie jolie raison de le faire l’an prochain, j’ai besoin de savoir que je suis encore capable de faire des choses comme ça !
    Merci pour ton récit, encore bravo pour ta motivation et merci, aussi, pour être aussi inspirante !

  44. Félicitations Anne !! Ton récit est très émouvant et j’étais très impatiente de te lire aussi ! Je suis contente pour toi ! Tu es un petit rayon de soleil 🙂

  45. Pfiou, Anne, c’est tellement fort ce que tu as accompli ! j’ai adore te suivre et te lire, j’en ai eu des frissons et des petites larmes aux yeux aussi… Mille bravos, je te souhaite encore tout plein de marathons et de belles aventures sportives. BRAVO.

  46. Bravo Anne, premier marathon première réussite, qui en amènera d’autres? 🙂
    J’ai adoré ton récit qui retrace vraiment toute cette expérience de marathonienne, bien écrit, ça donne l’émotion comme si on y était!
    J’ai encore plus hâte de vivre cela aussi!

  47. Hello Anne,
    Bravo Bravo Bravo !! Ton compte rendu est magnifiquement écrit et comme beaucoup d’autres j’ai été ému. Et fière, très fière pour toi. Tu es une leader, une vraie, une de celles qui marquent les autres par leur personnalité et leurs réalisations. Tu donnes de l’espoir, nous encourages, nous motives tout en restant toujours honnête et en ne cachant pas les difficultés. Tu ES une femme forte, que ce soit ou non inscrit sur ton tee-shirt 😉
    J’ai lu ton article alors que je faisais une pause dans mes préparations d’examens. À la fin de ma lecture, j’ai posé ma tablette, me suis changée, ai enfilé mes running shoes et suis partie courir. Verdict : record de distance (depuis mes blessures) battue et … au moment où MA chanson “coup de pied aux fesses” a démarré j’ai fais du fartlek pour la 1ére fois. Ce n’était pas prévu, mes jambes sont parties toutes seules, limite j’avais envie de hurler tellement je me sentais “libérée”. J’ai fait 2 répétitions de sprint-rythme lent, ai craché mes poumons, mais mes jambes et ma tête ont adoré. J’ai fini en rythme “endurance”, grosse banane sur la face en me disant “ben oui, depuis le temps que les Dubndidu Girls en parlent, mon corps a voulu tester ! LOL”.
    Pour ma part je ne sais pas pour le marathon (c’est le côté mental qui me fait peur plus que le défi physique) mais d’ici 1 an j’aimerai être capable de faire mon 1er semi (celui de Ottawa, le parcours est magnifique apparemment).

    Christelle (Discretos)

    PS : alors ces 7 étages, challenge relevé pour Monsieur Dubndidu ? 😉

  48. Wouah, un immeeeeeense bravo pour tout ça, tout ce que tu as accompli grâce à tellement de motivation et de volonté. Ton article est très émouvant.
    Bon courage pour le triathlon, même si je ne doute pas que tu vas t’éclater en mixant les disciplines.
    (Et merci de transmettre toute cette pêche à travers le blog et les réseaux;))

  49. Encore toutes mes félicitations, tu as vraiment assuré !
    Quand tu veux pour t’accompagner sur le prochain ^^ (tu m’as donné envie d’en faire un mais j’ai tellement peur de ne pas avoir le niveau)

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