La Malédiction des Trencavel de Bernard Mahoux #4

Hello

http://i1119.photobucket.com/albums/k633/Melle_Dubndidu/trencavelmahoux1.jpgEt non aujourd’hui pas de tenue en bleu, blanc et rouge pour fêter le 14 juillet (comme le font certaines blogueuses américaines pour le 4 juillet), je reste sobre en vous présentant plutôt une de mes lectures =) 

La dernière fois que j’avais publié dans cette rubrique, c’était pour vous présenter Le Montespan de Teulé, j’avais oublié de vous préciser que ma lecture de celui-ci était liée à un concours de circonstance pas très glorieux pour moi. Je m’explique =D : j’avais acheté sans conviction, juste parce que le titre m’intriguait, le tome 1 de La Malédiction des Trencavel (la serie dont je vais vous parler aujourd’hui), je me retrouve à la fin de ce roman, qui donne sa suite en 3 autres tomes, toute bête car je ne les possède pas :/. C’est comme si on m’avait interrompue en plein milieu d’un bon film et impossible de connaître la suite. Je me suis précipitée à la Fnac, à Sauramps mais bien sur aucune trace de ces 3 tomes. J’enrage, mais m’attendant bien sagement Le Montespan puisque  je partais à Paris, il me fallait quand même quelque chose à me mettre sous la dent (et tant mieux car j’ai adoré), puis en parallèle je commande la suite de cette Malédiction.

Malédiction que j’ai pu retrouver en rentrant chez mes parents ET que je me suis empressée de lire. J’ai mis 10-15 jours à lire les 3 autres de cette série en 4 parties. Autant vous dire, je les ai dévorés mais pourtant je reste plutôt mitigée sur ce roman.. Je vais mieux vous en parler, on est là pour ça après tout =D

http://i1119.photobucket.com/albums/k633/Melle_Dubndidu/trencavelmahoux5.jpgTout d’abord les résumés avant de vous donner mes impressions sur cette TETRALOGIE (lol) 🙂 (je reprends le meme type de présentation que pour l’article sur La Catin

Tome 1 : En l’an de grâce 1168, sous le règne de Louis VII, le midi de la France connaît une lutte fratricide. Les seigneurs et les Eglises romaine et cathare se mènent une guerre acharnée. Dans ce climat troublé, Roger de Trencavel, vicomte d’Albi, de Carcassonne et de Béziers, résiste aux assauts du comte de Toulouse, qui revendique des droits sur ses biens et ses titres. Afin de préserver la terre de ses ancêtres, le jeune vicomte multiplie les pactes. Avec le soutien du roi Alfonse d’Aragon, il contraint Toulouse à négocier. Une femme viendra sceller cette alliance Adélaïs, comtesse de Toulouse, que le puissant Raimon V offre en gage d’amitié à son plus fidèle ennemi. Mais la jeune épouse nourrit une autre passion. Un amour dévorant qui pourrait emporter avec lui tous les espoirs de paix…

Petit ajout personnel : Il faut préciser que Adélais est âgée de 16 ans et est follement amoureuse d’un chevalier de son frère. Toulouse est une cours très raffinée, qui aime la musique, la poésie ce qui est complètement l’inverse de la cours de Carcassonne, très austère, presque rustre. Elle ne va bien sur pas s’y plaire. Dans ce tome on découvre surtout la mise en place des différents destins qui sont liés (Roger son mari, Aimeric son amant, celui de son frère aussi, de son père…) mais également les stratégies entre les différents grands vicomtes ainsi que l’installation de la religion cathare. Cette “nouvelle religion” ne porte pas beaucoup d’importance dans ce tome mais il faut vraiment y prêter attention pour la suite 😉

Tome 2 : C’est l’éclaircie avant l’orage. Raimon, frère d’Adélaïs, et Béatrix, sœur de Roger, se sont promis l’un à l’autre devant l’autel de la cathédrale Saint-Étienne. Les destinées des Toulouse et des Trencavel sont plus que jamais enlacées. Tout ce que la Provence connaît de chevaliers fête l’événement à l’occasion des joutes données en l’honneur des mariés. Toutefois, un homme n’est pas dupe. Roger voit en cette union une nouvelle tentative de Toulouse de faire main basse sur ses titres. Et il a eu vent des manigances de son beau-père auprès des légats du pape pour faire condamner son indulgence à l’égard de l’hérésie cathare. Le cardinal Saint-Chrisogone est attendu à Béziers. Il pourrait prononcer l’excommunication du dernier des Trencavel et précipiter ainsi la déchéance de sa famille. Il reste à Roger une dernière carte à abattre Adélaïs.

Petit ajout personnel: Adélais continue sa vie en parallèle de celle de Roger, elle vit en concubinage semi-secret avec son amant mais ça ne va pas l’empecher d’aller l’aider. L’auteur a très bien choisi le titre de ce tome “la saison des orages” car il y a énormément de rebondissement, de gueguerre tout ça à cause de cette nouvelle religion que Roger défend d’une manière laïque, il n’en prend pas le parti, il défend en somme toutes les religions de sa contrée (juive, catholique et cathare) sans différence ni favoritisme d’où.. le problème avec l’Eglise de Rome.

Tome 3 : L’appétit du comte de Toulouse est sans borne. Rompant tous ses engagements, il s’apprête à nouveau à livrer bataille à Roger de Trencavel. Celui-ci a conçu un ultime dessein afin d’en finir une fois pour toutes avec les ambitions de son beau-père : il adoptera le fils d’Alfonse d’Aragon, le nommant unique légataire de ses biens et de ses titres. La comtesse de Burlats, un temps retirée à l’abbaye de Saint-Pons, ne peut se résoudre à voir ainsi s’éteindre une lignée dont elle porte malgré tout le nom. Résignée, elle sait quel moyen s’offre à elle pour déjouer les plans de son père : revenir auprès de son époux et lui donner un fils, un héritier. Adélaïs doit rejoindre la couche d’un homme longtemps honni. Par ce don de soi, elle déjouera peut-être la malédiction qui pèse sur les Trencavel…

Petit ajout personnel : Ce qu’on attend depuis le debut c’est bien qu’Adélais rejoigne Roger malheureusement les circonstances sont rocambolesques mais particulièrement tristes. L’aspect séducteur entre les deux après 15 ans de mariage est assez touchant à lire mais trop court :/

Tome 4 : Le Midi semble enfin promis à la ” Paix de Dieu “. Mais quel Dieu ? Celui de ces hordes sarrasines qui pillent le comté de Montpellier ? Ou le Dieu des Cathares dont l’influence croît au-delà de Carcassonne ? Rien ne semble pouvoir arrêter la guerre qui gronde à nouveau. Ni personne. Roger de Trencavel, le comte de Toulouse et le roi Alfonse d’Aragon disparaissent à quelques mois d’intervalle. Le fragile équilibre est rompu. Les appétits s’aiguisent. Laissée sans pouvoir par le testament de son époux, Adélaïs est désemparée. Son fils,
le jeune Trencavel, est tombé sous l’influence du régent de ses biens, Bertran de Saissac. Son frère, l’héritier du comte de Toulouse, ravive les prétentions de sa famille sur les terres des Trencavel. Adélaïs assistera-t-elle, malgré tous ses efforts, à l’accomplissement de l’implacable malédiction ?

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 Comme pour La Catin,  je vais vous donner mon avis pour chaque tome puis une appréciation plus générale sur cette série :

Tome 1: C’est celui que j’ai préféré, on plonge dans le coeur torturée de Adélais qui n’a que 16 ans à l’époque, c’est assez touchant de la voir “lutter contre son destin” et de vouloir mener déjà à son si jeune âge la vie qu’elle entend. Malheureusement ses ambitions tournent au vinaigre quand elle s’aperçoit n’être que le jouet des ambitions de son père. Ce qui est intéressant, est que l’auteur, en fonction des chapitres nous fait suivre les différents personnages, dont principalement Roger Trencavel (le mari d’Adélais) puis Adélais elle-même, nous prenons de temps en temps place dans d’autres visions du récit, ça donne une autre vision, une autre ampleur à la situation. Point négatif c’est qu’on obtient pas assez d’explications sur les dogmes de la religion Cathare qui commencent à fleurir à cette époque.. Résultat à part que les catholiques se dechirent contre les cathares…on ne peut pas vraiment, nous lecteur, prendre partie ni pour l’un ni pour l’autre puisque l’auteur présente les deux comme des sectes corrompues :/ Ah oui groooos point noir, les émotions d’une femme racontée par un homme c’est assez étrange et peu plausible parfois, Adélais couche avec son amant non stop pendant 10 ans sans tomber enceinte…?! De plus est-ce qu’on le lui permetterait vraiment de vivre comme une “débauchée” pour l’époque ?! J’en doute..

Tome 2: C’est celui qui a été le plus leennnnnnt looonnnng c’est un entre-deux avec beaucoup d’évènements historiques qui tiennent leur importance, mais la romance y disparaît presque, le liant… ne lie plus j’ai envie de dire lol. On commence à se lasser des caprices d’Adélais pour son amant, Aymeric qui devient assez spécial d’ailleurs (devient ermite, écuyer, meneur de loup..) ;/ L’histoire est un peu étriqué entre surnaturel, faits peu plausibles et rigueurs historiques. Car c’est quand même le point positif tout au long du roman, c’est l’aspect historique qui est irréprochable. D’ailleurs je vous déconseille d’aller lire en fin de roman la notice historique qui résume les évènements que Mahoux nous conte en 4 tomes en 4 pages. Vous y découvrez la fin de cette série et même de la série du fils d’Adélais (cf tome 3). BREF ne la lisez pas que si vous avez fini de tous les lire sinon ça va enlever du sel à votre lecture… car moi je suis allez la lire >_< Je pense que Mahoux n’aurait du la faire publier QUE dans le dernier tome pour nous éviter cette méchante curiosité.

http://i1119.photobucket.com/albums/k633/Melle_Dubndidu/trencavelmahoux3.jpgTome 3 : Le deuxième que j’ai préféré, pourquoi ? On revient à la romance, les choses changent enfin de ce coté-là même si l’histoire en devient particulièrement triste. J’en ai voulu pendant quelques chapitres à l’auteur de laisser mourir comme ca un certain personnage (je ne révèle pas l’intrigue… :$) Adélais va enfin tenter de séduire Roger, d’avoir une vie de couple avec lui et c’est assez intéressant de voir la tournure des événements, la modification de leur destin et de leur ambition pour leur vicomté. On voit mieux qu’Adélais l’a beaucoup influencé. Alors que dans le tome 1 et le tome 2, politiquement parlant c’était très statique pour Adélais, avec la naissance enfin (et miraculeuse…!) de son fils (du premier coup) elle prend plus de poids, Roger fait plus attention à sa femme, au traitement de ses terres. Mais ce tome est très romantique je trouve, très mélancolique et très bouleversant. Bon il reste quelques points noirs peu plausibles en vrac : une comtesse qui fuit et se promène pendant 1/2 ans dans la garrigue avec son amant, une comtesse qui descend une rivière (enfin un torrent) sur un radeau en espagne, qui se fait passer pour pèlerin sur un Âne… et ce avec toute sa suite de demoiselle. Quand on le lit ça passe, on veut vite connaître la suite puis on se demande plutôt WTF ?!

Tome 4 : On sent la fin de la vie des personnages arrivés, car les 4 tomes les suivent sur presque 30 ans, Roger étant plus âgée que Adélais il a vers les 50 ans. Bref une grande partie des personnages que nous avons pu suivre, meurent… Oui c’est pas joyeux, mais Adélais elle ne meurt pas je vous rassure, et c’est là le plus important : il faut savoir comment elle va s’en sortir à Carcassonne sans la protection laïque de son époux. Je dis laïque car il retenait la religion cathare de trop se développer et l’Eglise de Rome de trop la poursuivre, il avait trouver un juste-milieu. Un équilibre qui bien sur ne sera pas maintenu. C’est horrible mais à la fin de l’histoire on sait déjà que ca va très mal se passer pour le fils d’Adélais 🙁 justement car la religion cathare va dominer progressivement toute la vicomté = attirer la vengeance de Rome =… pas = il faut lire les 3 autres tomes concernant le fils d’Adélais alias Raimon-Roger 😉
D’ailleurs le titre est très bien choisi “l’agneau cathare”, Raimon-Roger va etre elevé malgré sa mère sans la religion cathare…Et comme nous le savons, les “loups de Rome” (c’est le surnom que donne les cathares à l’Eglise de Rome) ont exterminé cette religion. Bref l’agneau mangé par le loup c’est très prémonitoire tout ca 😛

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 Globalement et pour conclure =D
Je reste très mitigée sur cette lecture. J’ai apprécié l’aspect historique particulièrement bien soigné par Mahoux, j’ai pu découvrir ma région (j’habite à Montpellier) d’une autre manière, en apprendre plus sur cette époque très hérétique de notre histoire. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai acheté cette tétralogie : ça se passait à coté de chez moi à une période historique que je ne connaissais que très peu. Mais si je lis des romans historiques c’est aussi parce que j’aime beaucoup ce “liant” romanesque, les histoires d’amour, les stratégies politiques, j’adore le derrière de chaque évènement qui ont construit cette fameuse Histoire. Malheureusement, j’ai été déçue par le partie que Mahoux a choisi de nous raconter. Je me suis pas mal ennuyée, je sautais même des pages de longues descriptions (ennuyeuses mais fidèles) de châteaux, de prairi
es.. pour juste connaître la suite : Qu’est-ce que Adélais va-t-elle devenir ? Et Roger ?

Je suis vraiment restée sur ma faim. De plus on voit que c’est un homme qui a écrit car l’auteur ne pense pas une seule minute au aspect féminin d’Adélais : il est impossible que sur 10 ans elle ne soit pas tombée enceinte 0_o, comment pouvait-elle courir la garrigue alors que la demoiselle est de haute extraction d’une et de deux ne connait que les randonnées / voyages à cheval ou en litière ? Mouaiiiis bref plein de détails qui nous font douter et qui agacent au bout d’un moment de lecture. Les changements, les évènements arrivent dans une langueur, qu’on s’y attend tellement, on n’est plus surpris puisque l’auteur prépare le terrain 1 chapitre avant… 🙁

Bon je ne vais pas vous dire que j’ai détesté, mais je pense avoir dévoré les livres uniquement pour connaître la suite du destin d’Adélais…et sans vous en dévoiler trop, on est très déçue, on s’attend à quelques choses avec plus d’envergure, bref ça finit en eau de boudin !  

Néanmoins, si vous souhaitez lire un roman qui se passe dans le suuud entre Aix en Provence, Carcassonne, Mauguio, Toulouse et Barcelone, vous serrez conquis car c’est bien cet aspect qui au final m’a le plus plu : Découvrir comment ces lieux que je connais étaient “avant” 😉 Petit plus, en référence au titre de la série “La Malédicton ..” n’est pas vraiment celle que l’on pense, et c’est peut-être le meilleur aspect du livre, cette toile de fond “cathare” auquel on ne prête pas beaucoup d’attention au début qui renverse la vapeur. Je vous en dis pas plus il faut le lire pour le découvrir. 

Contrairement au Monstepan je ne vais pas vous encourager à vous ruer sur les 4 tomes, mais sachez néanmoins que si vous habitez la même région que moi, ce livre est captivant de details très intéressant sur les villes qui nous entourent 😉

Voilà =D j’espère que ça vous plaira et je vous dis à très vite pour du look 😉

Bonne fête Nationale à toutes =D

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5 réflexions sur “La Malédiction des Trencavel de Bernard Mahoux #4”

  1. Hé hé! Ça m’a fait rire de voir que tu sautais des pages. Moi aussi ça m’arrive. Ou alors je passe les descriptions en diagonale: en ne retenant qu’un mot toutes les deux lignes, pour certaines longues descriptions. Histoire de construire un petit résumé en mode pilote automatique 😉
    bisous
    Clara

  2. Je vous écris en puisant à ma raison les motifs qui me pousse à réagir. En naviguant sur votre blog j’ai été affligé du peu d’intérêt des sujet évoqués, idoine à la gente féminine qui semble se satisfaire de pas grand-chose. Il est las à l’esprit vagabond que je suis de voir qu’en ces temps difficiles nombre d’articles ou de commentaires ne prennent pas en compte les difficultés du moment, s’attachant aux superficialités qui éloigne l’homme des vrais consistances. A ces mots que j’ai souvent attribués à d’autres blogueurs, me sont revenus sous des prétextes les plus souvent immatures, qui nient le drame de la vie et ses circonstances les plus affligeantes. Certes, ils me reprochent le sérieux de mes propos et ma pare d’un manque évident de légèreté. Ce qui rend à mes oreilles d’autant plus l’incompréhension d’une telle réaction qui soustrait à leur jugement ma critique dans ce qu’elle a de plus essentielle. Ils évacuent en pointant du doigt ma faiblesse et empêche toute remise en question de leur travail. En ces explications qui consistent à replacer ma ligne de pensée, je témoigne toujours de ce que je peux lire sur un site, faisant un effort pour comprendre ce qui a été écris afin de rendre compte de ce que j’ai pu ressentir. Jamais je commente sans y apporter une certaine mesure positive. Donc mademoiselle en l’état qui est le mien, je considère aux dires de vos sujets qu’ils témoignent de votre personnalité. Hélas beaucoup de vos semblables vous ressemblent, votre singularité s’étouffe des légèretés du moment et vous ne semblez pas être touché par la misère d’autrui. Votre chambre est un cocon et dans celle-ci vous fabriquez un monde qui rend ce que vous faîtes important. Ces chimères qui vous habitent ne vous élèveront pas si au-dedans de vous vous n’entamez pas un retour aux valeurs les plus essentielles. Croyez-moi bien le monde est cruel, la société moderne vous remplie d’images qui ont pour vocation de vous enlever l’esprit critique et la saveur de ce qui est éternel. Les seules questions qui s’imbriquent à votre pensée semble être de nature à jouir des créations contemporaines. Cependant lorsque je suis tombé sur votre description des romans de Bernard Mahoux je suis resté admiratif du travail d’écriture qui a été le votre. A ce que j’ai pu lire, j’ai considéré qu’il y avait chez cette demoiselle un esprit admirable. Votre démarche plus que louable, prouve que l’on peut adjoindre à l’existence des moments de culture et de mérite. A savoir comprendre la littérature est chose rare pour la jeunesse. En cet épreuve qui rend toutes vos autres catégories caduques j’espère que ce que vous avez écris continuera en d’autres cieux et que vous attacherez à lire Proust ou Balzac, à votre bonheur. En ce qui concerne vos remarques sur les quatre tomes j’aurais bien aimé que vous parliez des éventuelles allégories et des possibles ressemblances avec notre époque, cela étant dit ce n’est qu’une suggestion qui m’aurait été profitable. A ces mots je ne puis exiger de vous autre que ce qui vous défini et que vous semblez prendre à cœur la légèreté, je ne m’imposerai donc pas plus en espérant qu’un jour vous fassiez vôtre des considérations plus consistances qui seraient nécessaires pour apporter à vos congénères des richesses bien plus profitables. Votre talent est en gestation, il ne demande qu’à atteindre les sommets, surtout aux temps qui approchent et qui seront vraiment pénibles. On vit une époque qui va connaître de grandes souffrances, elle convulse en ce moment et la crise va faire beaucoup de ravages. Ces quelques syllabes ne doivent cependant pas effacer l’espérance qui permettra à ceux qui sont lucides d’entraîner les autres. Merci pour votre écoute et bonne continuation.
    Antoine Carlier Montanari

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